L'IT, partenaire du Business - ITnation
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LUXEMBOURG JUIN 2008 / N°11 CASE CHOICE LE GRAND DOSSIER ACTUAL IT Fortis À la trace p.18 LuxConnect Futur incubateur p.48 Telindus PSF Sécurité d'abord p.71 LE GRAND DOSSIER INFRASTRUCTURE • Spécial Datacenter & Green IT L'IT, partenaire du Business LE GRAND ENTRETIEN Michel Dauphin, Directeur des Systèmes d’Information et Technologie Luxembourg FORTIS BANQUE LUXEMBOURG EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50 : Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P39 2100000 002818
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LUXEMBOURG<br />
JUIN 2008 / N°11<br />
CASE CHOICE LE GRAND DOSSIER ACTUAL IT<br />
Fortis<br />
À la trace<br />
p.18<br />
LuxConnect<br />
Futur incubateur<br />
p.48<br />
Telin<strong>du</strong>s PSF<br />
Sécurité d'abord<br />
p.71<br />
LE GRAND DOSSIER INFRASTRUCTURE • Spécial Datacenter & Green IT<br />
<strong>L'IT</strong>, <strong>partenaire</strong><br />
<strong>du</strong> <strong>Business</strong><br />
LE GRAND ENTRETIEN<br />
Michel Dauphin,<br />
Directeur des Systèmes d’Information<br />
et Technologie Luxembourg<br />
FORTIS BANQUE<br />
LUXEMBOURG<br />
EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50<br />
: Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P39<br />
2100000 002818
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L’IT de l’avenir<br />
Le retour à l’essentiel : nombreux sont celles et ceux qui y croient en matière d’infrastructure…<br />
L’essentiel de l’IT, c’est de supporter l’information. Or, depuis qu’internet est devenu le premier<br />
vecteur de l’information et qu’il s’agit aussi <strong>du</strong> canal majeur de diffusion d’applications d’entreprise,<br />
il est de plus en plus critique de pouvoir compter sur les fondements de l’IT, aussi en<br />
termes d’infrastructure. Aujourd’hui, une salle IT doit être capable de soutenir un business qui<br />
est prêt à doubler… ou à être ré<strong>du</strong>it de moitié. Alors comment tirer le meilleur d’une architecture<br />
technique qui n’est pas capable de s’adapter au contexte changeant des affaires ?<br />
Les nouveaux datacenters sont donc là pour prévoir l’avenir.<br />
Ils sont taillés dans le roc (dédoublement des éléments techniques, redondance parfaite,<br />
sécurité des accès et de l’autonomie…), tout en gardant une agilité extrême. Cela est vrai<br />
tant pour les carrier hotels (les centres de colocation), que pour les business hosters (les<br />
centres de managed services, soit l’infrastructure et les logiciels), ou même pour les datacenters<br />
internes. Pour conserver à la fois cette souplesse et pouvoir garantir au business le<br />
meilleur time-to-market possible, l’infrastructure d’aujourd’hui fait appel à la virtualisation et à<br />
des solutions de self-healing. L’infrastructure a alors la capacité de s’auto gérer pour le plus<br />
grand bien des métiers.<br />
Cette notion de dynamisme dans l’infrastructure est assez nouvelle : pendant des années,<br />
on a pensé offrir de la robustesse, puis de la manageabilité et, enfin, des coûts maîtrisés. En<br />
2008, il faudra faire aussi bien, tout en offrant la souplesse imposée par l’information. Cela à<br />
côté d'un autre phénomène incontournable dans l’infrastructure et les datacentres : les préoccupations<br />
écologiques. Avec un prix de l’énergie au plus haut et un ratio watt/processeur<br />
par watt/consommation encore très mauvais, l’IT mondial génère autant de carbone que<br />
l’ensemble <strong>du</strong> trafic aérien. Pour rien.<br />
De nouvelles techniques sont prêtes à être installées à la sauce Green. Elles ont encore la tâche<br />
difficile de prouver un ROI et pas qu’un ‘Return on Environment’. Mais elles apparaissent bel<br />
et bien comme la constante future de la meilleure motivation : la terre de nos enfants.<br />
<br />
Raphaël Henry
Séminaire Forensics Verizon <strong>Business</strong><br />
AGIR AUJOURD’HUI POUR NE PAS<br />
FAIRE LES GROS TITRES DE DEMAIN.<br />
Ce voyage dans les coulisses <strong>du</strong> monde Forensics comprendra<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
mardi, 17 juin, dès 8h30<br />
Espace Entreprises Namur - Luxembourg Hamm<br />
itnews2.lu/emailing/forensics<br />
<br />
©2008
LE GRAND ENTRETIEN<br />
///////// LE GRAND DOSSIER<br />
//////// IT FINANCE : assurance<br />
Extel<br />
Plateforme tout terrain<br />
CSC<br />
En marge de Solvency 2<br />
Switch IT<br />
Agilité VS inertie<br />
Michel Dauphin<br />
et Pascal Kayser Banque Universelle<br />
Fortis Banque Luxembourg<br />
26<br />
28<br />
30<br />
SAS<br />
Sur terrain vert<br />
Conférence ITnews<br />
L’outsourcing au grand jour<br />
Telin<strong>du</strong>s PSF<br />
Etude Benchmark 2007<br />
Atos origin et Integri<br />
Ensemble pour SEPA<br />
6<br />
///////// ACTUAL IT<br />
71<br />
72<br />
73<br />
76<br />
LuxConnect<br />
Epine dorsale de la connectivité<br />
European Data Hub<br />
Rayonnant<br />
Datacenter Luxembourg<br />
Être porteur d’idées<br />
eBRC<br />
Broadband boosté<br />
BCE<br />
L’émancipation<br />
Clearstream Services<br />
Managed services 2.0<br />
SecureIT<br />
Sur le socle de l’expérience<br />
LAB DataVault<br />
Archiving Architecture<br />
IBM<br />
L’éléphant à la main verte<br />
48<br />
50<br />
52<br />
54<br />
56<br />
58<br />
59<br />
62<br />
63<br />
Jean-Michel Marcq, CSC<br />
Être à l’écoute<br />
///////// PORTRAIT<br />
78<br />
///////// petit-déjeuner<br />
Logica<br />
Le centre de services<br />
80<br />
48<br />
EN juillet 2008…<br />
retrouvez le Guide des Opérateurs et Intégrateurs Télécom<br />
Conférence Télécom : Le 17 juillet 2008 – Espace Entreprise de la Confiserie Namur – Luxembourg Hamm<br />
Clôture : 27 juin 2008 / Rédaction : raphael.henry@itnews.lu / Régie publicitaire et infos conférence : emilie.mounier@itnews.lu
Michel Dauphin, Directeur des Systèmes<br />
d’Information et Technologie Luxembourg<br />
Fortis Banque Luxembourg<br />
Prestataire international spécialisé dans les domaines de la<br />
banque et de l'assurance, Fortis s'adresse à une vaste clientèle<br />
de particuliers, d'entreprises et d'institutionnels. Il leur propose<br />
une gamme complète de pro<strong>du</strong>its et services financiers par le<br />
biais de ses canaux hautement performants ou en collaboration<br />
avec des intermédiaires et d'autres <strong>partenaire</strong>s.<br />
6 juin 08
LE GRAND ENTRETIEN<br />
Pascal Kayser, IST Coordinator Luxembourg<br />
Fortis Banque Luxembourg<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Fortis est un des leaders <strong>du</strong> secteur des services financiers au Benelux, une des régions les plus prospères d’Europe.<br />
En s’appuyant sur ce leadership, Fortis a pris pied dans de très nombreux pays d’Europe sur le marché de la banque<br />
de détail, en opérant par le biais d’un large éventail de canaux de distribution. Fortis offre des services financiers aux<br />
entreprises, aux clients institutionnels et aux particuliers fortunés, ainsi que des solutions intégrées aux entreprises et à<br />
leurs dirigeants. Son expertise exceptionnelle dans des marchés de niche tels que l’énergie, les matières premières et le<br />
transport, ainsi que l’administration de fonds, a permis à Fortis de conquérir le leadership régional, et parfois mondial, sur<br />
ces marchés. Il conjugue avec succès ses compétences de la banque et de l’assurance dans des marchés de croissance<br />
d’Europe et d’Asie, et excelle dans la bancassurance dans plusieurs pays, tels que la Belgique, le Portugal et la Malaisie.<br />
Avec une capitalisation boursière d'EUR 38,5 milliards (au 30/04/2008), Fortis figure parmi les 20 plus importantes institutions financières européennes.<br />
Avec ABN AMRO, Fortis est présent dans plus de 50 pays et dispose d'un effectif de plus de 85.000 collaborateurs enthousiastes<br />
et professionnels. Conjugués, ces atouts font de Fortis un des leaders dans le domaine des services financiers en Europe, une des trois plus<br />
grandes banques privées et un gestionnaire d'actifs de premier plan.<br />
juin 08 7
BUSINESS DECISION MAKER<br />
«Fortis Banque Luxembourg est depuis de<br />
longues années une des plus grandes et<br />
performantes banques <strong>du</strong> Grand-Duché,<br />
avec une somme de bilan de 60,03 milliards<br />
d’euros et un résultat net de 676,8 millions<br />
d’euros au 31 décembre 2007. Fondée en<br />
1919 par la Société Générale de Belgique<br />
en association avec des investisseurs privés<br />
belges et luxembourgeois, Fortis Banque<br />
Luxembourg a contribué activement au<br />
développement économique <strong>du</strong> pays et à<br />
son émergence en tant que grand centre<br />
financier international.<br />
Les activités de la banque couvrent les<br />
pro<strong>du</strong>its et services de Retail Banking, de<br />
Commercial & Private Banking, de Merchant<br />
Banking comprenant les opérations<br />
de trading, les fonds d’investissement et<br />
de pension, et également la Bancassurance,<br />
activité dans laquelle la banque est<br />
de loin leader sur la place financière. C’est<br />
l’expertise des spécialistes de la banque à<br />
Luxembourg – combinée de façon fructifiante<br />
avec le potentiel et la dimension <strong>du</strong> groupe<br />
Fortis – qui permet de faire la différence au<br />
profit de nos clients.<br />
Profondément ancrée dans le tissu<br />
économique luxembourgeois et la vie<br />
culturelle, sportive et sociale locale, Fortis<br />
Banque Luxembourg manifeste par ailleurs<br />
un attachement continu au développement<br />
<strong>du</strong>rable, confirmant ainsi son rôle d’entreprise<br />
citoyenne responsable.<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Ce positionnement s’inscrit parfaitement dans<br />
la démarche globale <strong>du</strong> groupe Fortis qui veut<br />
se développer de manière responsable et<br />
qui a pris d’importantes initiatives en vue de<br />
promouvoir le développement <strong>du</strong>rable et de<br />
renforcer ses performances dans le domaine<br />
de la responsabilité sociétale.»<br />
8 juin 08
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Michel Dauphin, quelles sont les<br />
principales activités <strong>du</strong> groupe Fortis ?<br />
Fortis est un prestataire de services financiers<br />
dans le monde de la banque et de<br />
l’assurance qui est actif tant en Europe qu’en<br />
Asie ou aux Etats-Unis. Fortis dispose, par<br />
exemple, d’offres aussi bien dans le monde<br />
Retail, dans les services de gestion de fortune<br />
aux particuliers en Banque Privée, avec une<br />
Banque des Marchés, ou dans le secteur de<br />
l’assurance…<br />
Et localement ?<br />
Fortis Banque Luxembourg est une banque<br />
universelle, présente sur différents secteurs,<br />
depuis la banque Retail pour les particuliers,<br />
jusqu’à la salle de marchés qui est, ici, très<br />
active et qui s’inscrit dans une salle de marchés<br />
virtuelle pour tout le Benelux. Nous avons aussi<br />
une activité de Private Banking très développée,<br />
tout comme l’administration de fonds et<br />
l’asset management, etc. Mentionnons encore<br />
également les activités spécialisées comme le<br />
leasing pour lequel le HeadQuarter de Fortis<br />
est localisé ici à Luxembourg ou encore les<br />
activités d’assurance où nous pouvons compter<br />
sur une bonne approche de cross-selling de<br />
différents pro<strong>du</strong>its financiers. Globalement, la<br />
croissance est continue et remarquable depuis<br />
25 ans…<br />
Pouvez-vous compter sur des<br />
synergies au sein <strong>du</strong> groupe Fortis ?<br />
Ces synergies soutiennent cette croissance,<br />
en effet. Certains secteurs sont ainsi développés<br />
ensemble avec d’autres entités <strong>du</strong><br />
groupe. Le client bénéficie ainsi d’un réseau<br />
international qui permet, par exemple pour<br />
les entreprises actives dans l’exportation,<br />
de compter sur des solutions globales proposées<br />
à travers le vaste réseau de 126<br />
<strong>Business</strong> Centers de Fortis présents dans<br />
19 pays en Europe et en Asie.<br />
Comment tout cela se tra<strong>du</strong>it-il en<br />
termes d’IT ?<br />
Historiquement, il y a une dizaine d’années,<br />
Fortis Banque Luxembourg disposait d’une<br />
informatique complètement autonome qui<br />
représentait bien les stratégies de l’actionnariat<br />
de l’époque. Aujourd’hui, nous avons<br />
évolué vers une structure confédérale. Nous<br />
possédons toujours une informatique propre<br />
à Luxembourg, forte de plus de 300<br />
collaborateurs internes et d’une centaine<br />
d’externes. Le système central est développé<br />
en interne et complémenté par certains<br />
progiciels <strong>du</strong> marché ou développés en collaboration<br />
avec nos collègues <strong>du</strong> groupe.<br />
Donc, cette intégration de l’informatique dans<br />
le groupe permet de nombreux avantages<br />
dont des synergies au niveau des achats<br />
ou <strong>du</strong> support offert par les fournisseurs.<br />
Dans le groupe, nous disposons d’investissements<br />
plus importants et d’un pouvoir de<br />
négociation plus fort avec les fournisseurs.<br />
Nous avons aussi plusieurs collaborateurs de<br />
Luxembourg qui participent dans les centrales<br />
d’achat de Fortis et qui sont très actifs<br />
dans les négociations sur des contrats globaux.<br />
Enfin, nous disposons, au travers <strong>du</strong><br />
groupe, d’un accès aux directions générales<br />
des plus grands fournisseurs et obtenons de<br />
fait un support de qualité…<br />
Pascal Kayser, comment ces bénéfices<br />
groupe se tra<strong>du</strong>isent-ils localement ?<br />
Oui, il est à noter qu’en termes de coûts, alors<br />
que nous avons augmenté notre personnel<br />
tant interne qu’externe ces trois dernières<br />
années, nous avons réussi à stabiliser voire<br />
à ré<strong>du</strong>ire notre budget global IT. Cela prouve<br />
que ces synergies fonctionnent.<br />
Michel Dauphin, arrivez-vous<br />
à exporter des compétences<br />
vers le groupe ?<br />
Cette mise en commun des savoir-faire<br />
fonctionne en effet dans les deux sens.<br />
Par exemple, certaines pratiques de Fortis<br />
Banque Luxembourg sont valorisées dans<br />
le groupe, comme notre approche architecturale,<br />
tant applicative qu’infrastructurelle.<br />
Cette pratique d’urbanisation est reconnue<br />
dans le groupe tant et si bien que Fortis<br />
Banque Luxembourg représente presque la<br />
moitié de l’équipe globale d’architectes, alors<br />
que le Luxembourg ne représente que 10%<br />
de l’effectif IT global. Nous sommes aussi<br />
très actifs sur la gestion des processus et<br />
sur les pratiques d’amélioration continue de<br />
l’informatique et de la qualité de services.<br />
Vous avez donc une approche<br />
d’excellence…<br />
Oui car l’informatique est cruciale pour le<br />
fonctionnement et le développement de la<br />
banque. Alors que nous servons plusieurs<br />
centaines de milliers de clients et plus de<br />
trois mille utilisateurs internes, nous ne pouvons<br />
évidemment pas nous permettre des<br />
erreurs de traitements ou des temps de<br />
réponse trop lents. De même, tout retard<br />
dans la livraison d’un projet impacte directement<br />
le lancement d’un nouveau pro<strong>du</strong>it<br />
ou la pro<strong>du</strong>ctivité d’un métier. C’est pourquoi<br />
nous nous basons sur des standards comme<br />
CMMI pour nos activités de développement<br />
et ITIL pour la gestion de notre infrastructure.<br />
Le savoir-faire de nos collaborateurs contribue<br />
aux pratiques générales <strong>du</strong> groupe.<br />
juin 08 9
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Nous pouvons aussi mentionner les technologies<br />
Java, pour lesquelles FBL a été un<br />
précurseur dans l’adoption au niveau métier<br />
et pas uniquement web. Nous avons en effet<br />
très tôt développé, en Java, des fonctionnalités<br />
bancaires importantes qui sont aujourd’hui<br />
reconnues dans le groupe. Je pourrais également<br />
ajouter la sécurité informatique qui est<br />
liée aux contraintes particulières <strong>du</strong> Luxembourg<br />
où nous sommes particulièrement<br />
habitués à traiter les risques…<br />
Pascal Kayser, et au niveau des<br />
applicatifs ?<br />
En termes de développement, nous sommes<br />
particulièrement actifs dans le domaine <strong>du</strong><br />
Private Banking. La construction de la plateforme<br />
globale dans ce secteur est largement<br />
attribuée à Luxembourg, pour la mise en<br />
place de la plateforme One-A (sur base de<br />
Triple-A d’Odyssey) et CRM. Nous disposons<br />
aussi d’un centre de compétences pour la<br />
pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> reporting statutaire et réglementaire<br />
où nous nous positionnons comme<br />
une ‘usine’ de reporting légaux. Certes, chaque<br />
entité ou pays a des impératifs locaux<br />
auxquels il faut s’adapter, mais la mécanique<br />
est la même. Ce qui fait qu’aujourd’hui<br />
nous traitons déjà le reporting pour l’Irlande<br />
et, bien évidemment, pour le Luxembourg…<br />
Michel Dauphin, dans ce contexte,<br />
peut-on encore conserver de la<br />
personnalité locale ?<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Le système d’information est encore développé<br />
en local par des équipes ici, à Luxembourg.<br />
N’oublions pas que nous sommes au service<br />
de nos clients locaux - les métiers de Fortis<br />
- et que nous pouvons aussi participer aux<br />
projets groupe. C’est très motivant pour nos<br />
collaborateurs qui ont ainsi des possibilités<br />
de mobilité au sein de l’entreprise. Ils sont<br />
demandeurs et intéressés, souvent, à participer<br />
à des projets au niveau international.<br />
Par exemple, dernièrement, on a demandé à<br />
un collaborateur spécialisé d’aider une filiale en<br />
Asie à améliorer la performance <strong>du</strong> logiciel de<br />
gestion de la banque privée… Comme nous<br />
étions les premiers à avoir adopté ce logiciel,<br />
nous y avons développé de très bonnes compétences,<br />
qui sont disponibles pour le groupe.<br />
10 juin 08
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Quels pays disposent aussi de tels<br />
centres de compétences ?<br />
La Belgique dispose d’une forte compétence<br />
mainframe, qui est la plateforme de base<br />
capable pour faire face à la forte volumétrie<br />
des opérations. En cas de besoin sur le<br />
tuning ou d’amélioration de nos mainframes,<br />
nous faisons donc appel à des compétences<br />
en Belgique. C’est également le cas pour<br />
le réseau… Conformément aux règles <strong>du</strong><br />
Oui, c’est vrai que des croissances<br />
importantes sont atten<strong>du</strong>es dans les<br />
pays de l’Europe de l’Est et en Asie.<br />
Oui et au niveau informatique, ces pays<br />
seront également part de la contribution.<br />
Je parlais de modèle confédéral : cela veut<br />
dire assez de flexibilité locale mais aussi une<br />
approche pour les grandes stratégies sur des<br />
standards <strong>du</strong> groupe, par une approche de<br />
gouvernance homogène.<br />
certain nombre de défis, mais nos équipes<br />
les relèvent avec brio.<br />
Pascal Kayser, avez-vous encore<br />
d’autres compétences reconnues ?<br />
Absolument, en termes de Content Management<br />
en général, par exemple. En matière de<br />
Document Management, nous avons un centre<br />
de compétences expérimenté autour de<br />
Documentum, outil sur lequel nous développons<br />
certaines applications globales pour le<br />
groupe. En matière de Web Content Management,<br />
nous avons développé une application<br />
home-made sur laquelle est construite la<br />
structure globale <strong>du</strong> site WebBanking cible<br />
<strong>du</strong> groupe. La navigation dans le site et la<br />
partie informationnelle sont ainsi développées<br />
et mises à jour à partir de Luxembourg. Ce<br />
site est déployé en Belgique (Fortis et Fintro),<br />
en Irlande, est en cours de déploiement aux<br />
Pays-Bas, ainsi qu’à la Banque de la Poste<br />
en Belgique,… et plus tard à Luxembourg…<br />
Michel Dauphin, quels ont été<br />
les grands challenges depuis<br />
l’intégration dans Fortis ?<br />
Personnellement, je suis arrivé chez Fortis<br />
Banque Luxembourg dans le milieu des<br />
années 90 où nous étions dans une culture<br />
très locale. L’intégration dans Fortis a amené<br />
à préciser plus formellement la gouvernance<br />
par rapport aux métiers pour aussi bien se<br />
comprendre avec les nouveaux collègues.<br />
Cette ouverture a surtout offert de nouvelles<br />
possibilités et permis de prendre, localement,<br />
des responsabilités plus grandes…<br />
Pascal Kayser, ces derniers temps,<br />
les challenges ont surtout été<br />
réglementaires ?<br />
secret bancaire, les systèmes traitant les<br />
données des clients de FBL sont installés<br />
et exploités à Luxembourg. Pour d’autres<br />
entités <strong>du</strong> groupe et pour des applications<br />
non-bancaires, la tendance est à la mise<br />
en commun des nouvelles applications et<br />
des infrastructures. L’informatique évolue<br />
au niveau <strong>du</strong> groupe et la collaboration au<br />
sein <strong>du</strong> Benelux, plus aboutie, est en train<br />
de s’étendre à d’autres pays…<br />
Il y a une certaine distribution virtuelle<br />
des compétences. Par exemple, sur la<br />
salle des marchés…<br />
Oui, le Benelux a des activités de salles de<br />
marchés, mais aussi Londres, New York,<br />
Singapour, Hong Kong (et récemment<br />
Houston, avec une activité de trading sur les<br />
énergies), etc. qui sont rassemblées dans<br />
une même organisation IT. Cela pose un<br />
Certainement. Mifid, SEPA, IFRS, Bâle II, la<br />
dématérialisation des titres belges, etc. ont<br />
été des projets importants, mais nous supportons<br />
aussi une stratégie de croissance et<br />
d’extension importante des métiers. Et là,<br />
notre architecture nous aide beaucoup car<br />
elle nous permet d’être flexible et de développer<br />
plus rapidement des offres commerciales<br />
par regroupement de pro<strong>du</strong>its et adaptations<br />
des structures tarifaires.<br />
12 juin 08
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Michel Dauphin, cette flexibilité est<br />
d’autant plus remarquable que le<br />
budget IT a diminué.<br />
Cette approche architecturée, et ce depuis<br />
une dizaine d’années, nous permet de créer<br />
rapidement de nouveaux pro<strong>du</strong>its à tarification<br />
variable. Nos départements marketing<br />
et de conception de pro<strong>du</strong>its bancaires sont<br />
capables de créer des packages originaux<br />
et de les lancer sur le marché rapidement.<br />
Cela a été le cas avec l’intro<strong>du</strong>ction d’une<br />
offre sur base de la réglementation européenne<br />
sur la tarification des paiements,<br />
comme l’offre frontalier, par exemple. Et cela<br />
permet de créer des services en fonction<br />
de la segmentation de la clientèle avec des<br />
tarifications spécifiques…<br />
Envisagez-vous d’autres challenges<br />
importants ?<br />
Il faudra continuer à maintenir une informatique<br />
de services et de qualité de très haut<br />
niveau. Nous avons habitué nos utilisateurs<br />
à cette qualité élevée et elle n’est jamais<br />
définitivement acquise. Il faut maintenir aussi<br />
les compétences… C’est un défi permanent<br />
qui retient notre attention quotidienne. Nous<br />
investissons aussi dans la gestion de la relation<br />
avec nos clients des métiers à travers<br />
des comités de pilotage de projets ou de<br />
programmes.<br />
Pascal Kayser : Nous travaillons en mode<br />
partenariat avec le business. Nous sommes<br />
toujours consultés très tôt dans les projets<br />
définis par lignes de métier et les projets sont<br />
gérés en binôme par un chef de projet IT et un<br />
chef de projet <strong>du</strong> business. La gouvernance<br />
de la gestion <strong>du</strong> portefeuille des projets et de<br />
la réalisation des projets est toujours assurée<br />
par le métier.<br />
Michel Dauphin : Un autre défi est aussi<br />
celui de la transparence, notamment sur<br />
le reporting financier de l’IT, qui aide à<br />
la bonne relation entre les utilisateurs et<br />
Cela vous permet aussi d’avoir<br />
une plus grande proximité avec le<br />
business.<br />
Pour la banque privée, par exemple, nous<br />
avons une collaboration très étroite avec les<br />
métiers en termes de plateforme de distribution<br />
(le front-end) et d’architecture… Nous<br />
avons là un grand projet de développement<br />
qui est désormais en cours de déploiement<br />
(certains segments le sont déjà aux Pays-<br />
Bas, en Belgique et au Luxembourg) qui se<br />
fait autour de Triple-A et Advisor, les pro<strong>du</strong>its<br />
d’Odyssey.<br />
Le prochain grand challenge sera-t-il<br />
celui de l’intégration d’ABN Amro ?<br />
Vous connaissez les ambitions de croissance<br />
externe de Fortis qui a en effet procédé à<br />
l’acquisition de certaines activités d’ABN<br />
Amro. Les décisions sont en cours d’exécution<br />
et le planning d’intégration varie d’un<br />
pays à l’autre en fonction de ces paramètres.<br />
Et il est certain que c’est un projet qui<br />
représente beaucoup d’opportunités de<br />
développement.<br />
L'Annonce_Avaloq_2007_210x45mm-left-hand-page.pdf 30.11.2007 13:39:05
l’informatique. Nous travaillons aussi sur<br />
l’amélioration de l’efficacité des processus<br />
et offrons beaucoup de possibilités de formation<br />
à nos collaborateurs.<br />
Pascal Kayser, la formation est-elle<br />
aussi importante pour les gens de l’IT ?<br />
Nous possédons trois familles de formations<br />
pour les personnes de l’IT : sur les métiers<br />
bancaires afin de bien comprendre le domaine<br />
dans lequel nous travaillons et de créer plus<br />
de partenariat avec le business; sur l’axe des<br />
compétences comportementales à travers le<br />
soutien au leadership ou au coaching ; et bien<br />
sûr enfin sur les compétences techniques.<br />
Nous avons mis en place au sein <strong>du</strong> groupe<br />
un plan de développement personnel de nos<br />
collaborateurs grâce auquel chacun peut, à<br />
sa demande, construire son propre plan de<br />
développement, définir ses objectifs d’amélioration<br />
et proposer des formations à suivre.<br />
Michel Dauphin, qu’attendez-vous<br />
encore des prochaines années ?<br />
Il faudra continuer à maîtriser les coûts en<br />
fonction de l’activité bancaire et garder la<br />
capacité de ré<strong>du</strong>ire ou d’augmenter rapidement<br />
la livraison de services et projets et<br />
profiter des opportunités <strong>du</strong> marché.<br />
En matière de sécurité, il faudra rester informé<br />
sur l’apparition de nouveaux risques. Nous<br />
protégeons déjà notre site internet des attaques<br />
possibles. Nous avons intro<strong>du</strong>it le clavier<br />
virtuel dans le site et un filtre sur les attaques<br />
potentielles qui nous permet d’être informés<br />
avant qu’une attaque ne se pro<strong>du</strong>ise. Enfin,<br />
nous avons le projet en cours de l’intégration<br />
de Luxtrust qui est un acteur incontournable<br />
dans le secteur.<br />
Quels sont les assets forts sur lesquels<br />
vous pouvez d’ores et déjà compter ?<br />
Une de nos premières forces, c’est d’avoir<br />
construit une architecture d’intégration qui<br />
est capable d’intégrer de nouveaux packages<br />
ou de con<strong>du</strong>ire le développement interne<br />
d’applications rapidement. Nous capitalisons<br />
sur cette organisation et sur ces compétences.<br />
Je tiens à mentionner la qualité de nos<br />
collaborateurs sur leur engagement, leur<br />
motivation et leur professionnalisme. L’atmosphère<br />
est très bonne, y compris avec nos<br />
externes. Nous avons opté pour un recours<br />
très limité à l’outsourcing, ce qui nous permet<br />
de conserver en interne des compétences<br />
importantes. Nous suivons les évolutions<br />
technologiques pour leur utilité pour les<br />
métiers mais ne faisons pas d’innovation<br />
pour le plaisir d’innover. Nous proposons un<br />
programme de mobilité de notre personnel,<br />
dans la banque, entre les départements<br />
métiers et IT, à l’international, qui est réputé.<br />
Enfin, Fortis dispose toujours d’un pouvoir<br />
d’attraction de talents très important.<br />
//// Les choix<br />
stratégiques<br />
de Fortis banque<br />
luxembourg ////<br />
One-A (Triple-A)<br />
Règles <strong>du</strong> jeu<br />
Evolan<br />
Décisionnel BO<br />
Java et Cobol<br />
Websphere<br />
IBM Mainframe<br />
Serveurs IBM et HP<br />
SOA<br />
© Photography Raoul Somers
case choice<br />
> La BCEE incluse dans une joint venture pour développer le réseau SEPA p 16<br />
> Fortis met en place un projet de BPM et se focalise sur la traçabilité p 18<br />
> Fernbach ouvre un centre de compétences à Dubaï p 20<br />
> DAB bank opte pour une interface web user sur sa plateforme front office p 20<br />
> Ampacet améliore son réseau WAN pour plus de connectivité p 22<br />
juin 08 15
BUSINESS DECISION MAKER<br />
CASE CHOICE<br />
<strong>Business</strong> Process<br />
Eufiserv (dont BCEE)<br />
et First Data s’unissent<br />
pour élargir leur réseau<br />
First Data et Eufiserv, dont la Spuerkees est membre, joignent<br />
leurs forces pour développer davantage des services bancaires<br />
conformes à SEPA.<br />
First Data, fournisseur de solutions de paiement et de commerce électroniques,<br />
a conclu un accord avec Eufiserv, dont la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat<br />
est membre fondateur et l’un des quinze actionnaires, banques et organisations<br />
bancaires européennes. L’objectif est d’élargir et de développer le réseau de<br />
traitement interbancaire européen géré par Eufiserv.<br />
Eufiserv, société basée à Bruxelles, offre aux<br />
émetteurs de cartes de paiement, aux établissements<br />
acquéreurs et aux systèmes de<br />
paiement un système de connectivité interbancaire<br />
pour terminaux points de vente<br />
(TPV) et distributeurs automatiques de billets<br />
(DAB) incluant des services d’autorisation, de<br />
compensation et de règlement, de même que<br />
d’autres services à valeur ajoutée. En concluant<br />
cette joint venture, Eufiserv compte davantage<br />
développer ces services, ensemble avec First<br />
Data, afin qu’ils soient conformes aux exigences<br />
de l’Espace unique de paiements en euro<br />
(Single Euro Payments Area ou SEPA).<br />
EXTENSION DU RéSEAU<br />
Exerçant ses activités dans le monde entier et<br />
solidement implanté en Europe, First Data est<br />
l’un des principaux prestataires de solutions<br />
de paiement. Avant l’entrée de First Data,<br />
Eufiserv était détenue majoritairement par<br />
des banques de détail et des organisations<br />
bancaires émanant de douze pays européens<br />
et par le Groupement européen des caisses<br />
d’épargne. Eufiserv supporte les transactions<br />
de DAB et TPV de multiples systèmes<br />
de paiement par une connexion unique pour<br />
gérer les transactions avec plus d’efficacité<br />
pour les utilisateurs.<br />
L’éten<strong>du</strong>e <strong>du</strong> réseau, qui devrait connaître un<br />
essor rapide, constituera une avancée majeure<br />
dans la création de l’Espace unique de paiements<br />
en euro (SEPA) en rendant possible<br />
l’interopérabilité entre des marchés jusque là<br />
cloisonnés et en élargissant la concurrence<br />
entre prestataires interbancaires. En effet, l’interconnexion<br />
entre les réseaux existants d’Eufiserv<br />
et de First Data permettra aux clients de la joint<br />
venture d’accéder à plus de 74 000 DABs, à<br />
1,5 millions de commerçants équipés de terminaux<br />
de paiement et à plus de 165 millions de<br />
cartes de crédit et de débit en Europe.<br />
LA FUTURE SOCIÉTÉ<br />
Conformément aux exigences <strong>du</strong> SEPA,<br />
la gestion de la marque Eufiserv a déjà été<br />
séparée et logée dans une société distincte,<br />
Eufiserv Payments. En concluant cette transaction,<br />
First Data détiendra 50% <strong>du</strong> capital<br />
de la société opérationnelle de traitement<br />
interbancaire Eufiserv, qui portera bientôt<br />
une nouvelle dénomination reflétant les nouveaux<br />
actionnaires de la joint venture. Ernst<br />
Verbeek, Responsable des solutions de traitement<br />
interbancaire de First Data et Petter<br />
N. Johansen, Directeur d’Eufiserv, seront<br />
désignés par les actionnaires respectivement<br />
Directeur et Président de la joint venture.<br />
«Acteur de poids sur le marché de la banque<br />
de détail, nous considérons cette joint venture<br />
comme un atout significatif pour notre<br />
établissement et comme un jalon important<br />
dans la construction de l’Europe des paiements<br />
et, plus largement, <strong>du</strong> SEPA», déclare<br />
Gilbert Ernst, Directeur et membre <strong>du</strong> Comité<br />
de direction de la BCEE.<br />
16 juin 08
The IT Service Management Forum in Luxembourg<br />
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ITIL Experts, ICT Managers, Process Managers, Quality Managers,<br />
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2008 Sponsors
BUSINESS DECISION MAKER<br />
CASE CHOICE<br />
<strong>Business</strong> Process<br />
Fortis : avec la fusion<br />
vient la maturation<br />
Fortis Group met en place un projet d’Enterprise Architecture<br />
Capability (EAC) pour standardiser ses capacités d’architecture<br />
au niveau de toute l’entreprise (banque et assurance).<br />
Active dans les secteurs de la banque et de l’assurance, Fortis a eu une<br />
croissance importante, fruit de multiples acquisitions complexes et de<br />
partenariats. «Ce processus de croissance va se poursuivre, déclare Marc<br />
Guebels, Group Services Architect chez Fortis Banque Luxembourg. Tout en<br />
gérant les acquisitions et les partenariats, nous devons avoir des systèmes<br />
IT aptes à supporter cette stratégie.» Et donc assurer que l’intégration des<br />
systèmes informatiques soit harmonieuse. L’innovation et l’agilité sont les<br />
clés pour répondre aux besoins des clients et l’organisation des systèmes IT<br />
doit s’inscrire dans ce sens. «Nous devons faire en sorte que la roue de la<br />
transformation puisse tourner plus vite», explique Marc Guebels.<br />
Suite à cet ensemble de fusions et acquisitions,<br />
Fortis a lancé un ensemble de plans et<br />
programmes de transformation, qui in<strong>du</strong>isent<br />
une certaine complexité, qu’il faut gérer au<br />
travers d’une approche d’Architecture d’Entreprise.<br />
Dans ce contexte, Fortis Group a décidé<br />
la mise en place d’un projet d’Enterprise Architecture<br />
Capability (EAC) afin de développer et<br />
supporter la standardisation de ses capacités<br />
d’architecture au niveau de toute l’entreprise<br />
(banque & assurance) pour soutenir les stratégies<br />
évolutives des métiers.<br />
Chez Fortis, l’Architecture d’Enterprise n’est<br />
pas organisée en un groupe centralisé, mais<br />
elle est constituée d’une fédération d’architectes<br />
ayant des responsabilités soit globales au<br />
groupe, soit dans des lignes de métier de la<br />
banque-assurance, soit dans des entités locales.<br />
Ceux-ci jouent un rôle de facilitateur avec<br />
les équipes de projet. Leur première activité<br />
est de définir l’architecture de référence cible<br />
<strong>du</strong> groupe en définissant principes, polices et<br />
standards et en s’impliquant, guidant toutes<br />
les initiatives de convergence des architectures<br />
actuelles locales vers une architecture<br />
future. Leur seconde activité consiste au<br />
développement de la pratique et de la maturité<br />
d’architecture. Ses deux activités sont interdépendantes<br />
et se nourrissent mutuellement.<br />
Le rôle de tout architecte est de pouvoir<br />
gérer la complexité des Systèmes d’Information.<br />
«Chez Fortis, nous la gérons en la<br />
décomposant suivant différentes couches<br />
d’architecture (Métier, Fonctionnelle, Applicative,<br />
Technique) et en assurant une traçabilité<br />
entre elles», dit Marc Guebels. Toutefois, la<br />
réalité <strong>du</strong> terrain révèle que les systèmes sont<br />
organisés différemment dans les différentes<br />
géographies pour répondre à des stratégies<br />
et préoccupations locales. De plus, une<br />
documentation adéquate fait régulièrement<br />
défaut pour préparer les intégrations. La cartographie<br />
des différents «assets» existants<br />
doit nous aider à les faire converger par une<br />
approche d’urbanisation.<br />
ÉVOLUTION EN MARCHE<br />
Les premiers objectifs <strong>du</strong> projet EAC ont été<br />
de définir des modèles et principes de référence<br />
pour supporter les vues d’architecture<br />
qui reflètent les paysages à haut niveau de<br />
nos métiers. En complément à ces premiers<br />
objectifs, le projet fournit un package de<br />
services couvrant la formation, le coaching,<br />
et la gouvernance nécessaire. Les bénéfices<br />
atten<strong>du</strong>s sont de tendre vers la standardisation<br />
et l’in<strong>du</strong>strialisation de la pro<strong>du</strong>ction de<br />
ces vues d’architecture dans des livrables des<br />
projets, d’une part ; de forcer l’usage d’un<br />
langage commun, de faciliter la traçabilité<br />
et les analyses d’impact entre les différentes<br />
couches, d’autre part. Le principe <strong>du</strong> projet<br />
est de mettre à disposition par itérations successives<br />
un paquet de services de plus en<br />
plus important à des clients de plus en plus<br />
nombreux. Outre un support à l’utilisation et<br />
au changement, ces services couvrent des<br />
fonctionnalités de chargement de données<br />
afin de gérer au plus vite une masse d’information<br />
ainsi que la mise à disposition de vues et<br />
de rapports exploitant les données importées.<br />
Un méta modèle a été défini en mettant particulièrement<br />
en avant deux axes; la couche<br />
d’architecture et l’entité organisationnelle auxquelles<br />
«l’asset» appartient. Celui-ci permet<br />
un héritage de caractéristiques communes et<br />
de gérer des spécialisations par couche ou<br />
par propriétaire, mais surtout de donner un fil<br />
rouge pour assurer la traçabilité inter-couches<br />
architecturales. À ce jour, des vues ont été<br />
18 juin 08
mises à la disposition de deux populations<br />
pilotes, la communauté des architectes de<br />
Retail Bank et la communauté des architectes<br />
locaux de Fortis Banque Luxembourg.<br />
Celles-ci couvrent des besoins relatifs aux<br />
couches d’architecture fonctionnelle et applicative.<br />
Sur cette base, la formation et la mise<br />
à disposition des capacités d’architecture se<br />
poursuivra prioritairement dans le Benelux,<br />
tant dans les équipes <strong>du</strong> métier de banquier<br />
que <strong>du</strong> métier d’assureur. Progressivement,<br />
la couverture de l’outil va augmenter par<br />
l’extension des services fournis et la mise à<br />
disposition à une base plus importante d’utilisateurs<br />
sur base de la maturité atteinte.<br />
Toutefois, la banque est convaincue que<br />
l’usage de l’outil sera également un vecteur<br />
pour l’élévation de cette maturité.<br />
GÉOMÉTRIE VARIABLE<br />
La maturité en matière d’architecture informatique<br />
d’entreprise est très variable dans<br />
un groupe comme Fortis. Aussi, la mise à<br />
disposition de capacités d’architecture doit<br />
s’effectuer à géométrie variable au sein<br />
des équipes locales et des équipes organisées<br />
par métier. L’évolution <strong>du</strong> projet et<br />
l’évolution de la maturité chez Fortis sont<br />
étroitement liés. Aussi, Fortis travaille en<br />
partenariat à la définition d’un modèle de<br />
maturité architecturale. Notons que dans le<br />
cadre <strong>du</strong> processus de fusion avec ABN-<br />
Amro, la confrontation des expériences est<br />
très enrichissante. Ainsi dès à présent, la<br />
collaboration entre les architectes a permis<br />
la fusion des compétences. Fortis a apporté<br />
le concept des vues spécifiques aux différentes<br />
couches d’architecture, tandis<br />
qu’ABN-Amro a partagé sa riche et longue<br />
expérience dans la description des ‘assets<br />
‘d’architecture et à la complétude des données<br />
collectées. «Nous avons rapidement pu<br />
réaliser la comparaison de nos méta modèles,<br />
dit Marc Guebels. Leur consolidation est<br />
validée. La mise à disposition de nouvelles<br />
vues et le chargement des données sont en<br />
phase de finalisation. Dès lors, nos capacités<br />
d’architecture d’entreprise seront au service<br />
<strong>du</strong> processus de fusion Fortis-ABN-Amro.»<br />
Dans un monde de plus en plus complexe et<br />
convergent, l’innovation et l’agilité sont cruciales<br />
pour briller et délivrer de la plus-value aux<br />
clients, <strong>partenaire</strong>s, etc. Le périmètre <strong>du</strong> projet<br />
EAC n’a pas été restreint à la mise à disposition<br />
d’un outil, car l’outil n’est pas tout. «On ne<br />
crée pas un outil pour nous-mêmes, dit Marc<br />
Guebels. On ne crée pas un outil pour posséder<br />
une mappemonde des systèmes informatiques<br />
de Fortis. Le but ultime est de supporter les<br />
projets de développement et de transformation.<br />
En facilitant le partage des connaissances, la<br />
collaboration entre les acteurs (Métier et Informatique)<br />
par l’usage d’un langage commun,<br />
les capacités d’architecture d’entreprise supporteront<br />
l’identification et l’analyse d’impacts<br />
de la transformation intra et inter couches d’architecture.<br />
Ainsi, elles seront une assurance<br />
complémentaire à la réussite <strong>du</strong> processus de<br />
croissance en mode accéléré.»<br />
juin 08 19
BUSINESS DECISION MAKER<br />
ACTUAL-IT<br />
Solutions bancaires<br />
Fernbach à Dubaï<br />
L'ouverture d'un centre de compétences dans la capitale des<br />
Emirats Arabes Unis y facilitera la mise en oeuvre de Bâle II par<br />
les banques conventionnelles et les banques islamiques.<br />
Fernbach, éditeur de logiciels spécialisé dans<br />
les solutions d’EVRM (Enterprise-wide Value<br />
and Risk Management), a ouvert un centre de<br />
compétences à Dubaï et a été sélectionné par<br />
la Commercial Bank International (CBI) pour<br />
livrer sa solution FlexFinance Bâle II. Située<br />
à Dubaï, la Commercial Bank International<br />
(CBI) est un des plus grands établissements<br />
financiers des Émirats arabes unis.<br />
Le centre de compétences a été ouvert en<br />
collaboration avec la société Intertec Systems,<br />
un <strong>partenaire</strong> de Fernbach qui distribue et<br />
implémente la gamme de pro<strong>du</strong>its Fernbach<br />
FlexFinance EVRM, et assure la formation<br />
et l’assistance clientèle aux Émirats Arabes<br />
Unis et dans tout le Moyen-Orient. Le centre<br />
de compétences est pris en charge par<br />
les experts Intertec formés à l’utilisation des<br />
pro<strong>du</strong>its Fernbach FlexFinance. Les clients<br />
potentiels pourront s’y familiariser avec les<br />
solutions dans un environnement simulant<br />
les conditions réelles des applications front<br />
et back office de la banque.<br />
FlexFinance Bâle II, une solution de Fernbach,<br />
permet aux banques de gérer leurs risques<br />
au niveau global et de respecter les directives<br />
réglementaires des trois piliers de Bâle<br />
II. Le principe d’EVRM permet aux banques<br />
d’atteindre un niveau maximal de retour sur<br />
investissements (ROI) et d’agréger l’ensemble<br />
des informations relatives aux risques, aux<br />
valeurs et aux revenus. Les templates disponibles<br />
minimisent le temps d’importation<br />
automatique des données et ré<strong>du</strong>it leur<br />
temps de traitement.<br />
Selon la Banque centrale des EAU, Bâle II<br />
sera bientôt obligatoire. L’intro<strong>du</strong>ction de la<br />
solution Bâle II FERNBACH dans les pays<br />
arabes facilitera la mise en œuvre de Bâle II<br />
tant pour les banques conventionnelles que<br />
pour les banques islamiques. Le centre de<br />
compétences devrait connaître le succès<br />
auprès des banques des Émirats Arabes Unis<br />
et <strong>du</strong> Moyen-Orient, de par sa proximité et<br />
sa disponibilité.<br />
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////<br />
DAB bank migre sa<br />
plateforme front office<br />
Le passage d'une interface graphical user à une interface web<br />
user devrait attirer 900% de plus d'utilisateurs.<br />
La société luxembourgeoise Odyssey Financial<br />
Technologies a annoncé que la DAB<br />
bank, première banque directe en Allemagne<br />
en termes de clients et de ressources,<br />
va migrer sa plateforme existante Triple’A<br />
Plus bâtie sur le package d’Odyssey. La<br />
banque va passer d’une interface graphical<br />
user (GUI) à une interface web user (WUI) et<br />
souhaite ainsi élargir le nombre d’utilisateurs<br />
de manière significative. À partir des 200 utilisateurs<br />
initiaux de l’interface graphical user, la<br />
banque veut donc progresser pour atteindre<br />
2000 utilisateurs web.<br />
La plateforme Triple’A Plus d’Odyssey donne<br />
un support front-office complet aux experts<br />
financiers de la DAB, pour leurs processus<br />
de gestion de portefeuille et de conseil. De<br />
plus, la solution inclura un workflow d’order<br />
management tout à fait intégré, avec des fonctionnalités<br />
de validation de pre-trade extensives.<br />
20 juin 08
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CASE CHOICE<br />
Network<br />
Ampacet dope son WAN<br />
Ampacet a déployé une solution Expand sur son réseau<br />
pour améliorer la collaboration entre ses sites<br />
et la centralisation des données.<br />
Ampacet, fournisseur de solutions dans l’in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> plastique au niveau<br />
mondial, emploie plus de 1500 personnes et vend ses pro<strong>du</strong>its dans 80 pays.<br />
Afin d’asseoir sa présence internationale, la société veille à ce que toutes ses<br />
entités fournissent la même qualité. La collaboration entre employés est donc<br />
l’une des forces qu’utilise Ampacet pour renforcer la standardisation de ses<br />
services. De plus, le management désirait centraliser l’ensemble des données<br />
et des processus au sein d’un seul système unifié. L’équipe IT a alors décidé<br />
d’investir dans un système ERP basé sur le web. A cette fin, les serveurs de<br />
New York et de Luxembourg devaient être consolidés car, bien que la société<br />
soit basée aux Etats-Unis, ses quartiers européens sont au Luxembourg.<br />
Avec une infrastructure mondiale, Ampacet<br />
a vu son trafic WAN augmenter et a dû centraliser<br />
dès 2001. Par après, la société n’a<br />
plus utilisé qu’une seule Active Directory<br />
quand elle a rencontré des difficultés à<br />
gérer Citrix avec 13 domaines NT différents.<br />
Ampacet recherchait une solution qui soit<br />
peu coûteuse, facile à déployer, tout en<br />
gardant le downtime au minimum. «Suite à un<br />
test mondial géré par Expand, avec le soutien<br />
de Simac Luxembourg, le VAR d’Expand,<br />
//// Expand est<br />
une solution<br />
tailor-made ////<br />
• Le print server est compris<br />
dans la solution.<br />
• Le throughput et la capacité<br />
<strong>du</strong> serveur sont améliorés<br />
de près de 100%.<br />
• 400% de vitesse de performance<br />
dans les opérations réseaux.<br />
• Compression de fichiers<br />
et accélération WAN.<br />
• Ampacet réalisera son ROI<br />
sur deux ans.<br />
• L’économie de coûts atteint<br />
déjà 24 000 euros par an.<br />
Ampacet a déployé les accélérateurs Expand<br />
6930 et 4930 sur les réseaux de New York et<br />
de Luxembourg», dit Bruno Marniquet, Global<br />
IT Infrastructure Manager chez Ampacet.<br />
Suite à ce succès, huit autres systèmes ont<br />
été déployés dans les entités européennes.<br />
«En implémentant les systèmes Expand, nous<br />
voulions améliorer l’efficacité de notre réseau,<br />
dit Bruno Marniquet. Nous connaissons les<br />
technologies <strong>du</strong> marché et nous avons choisi<br />
celle qui avait le meilleur rapport coût/résultat<br />
pour notre réseau. Avec les outils que fournit<br />
Expand, nous pouvons soutenir notre business<br />
de manière beaucoup plus efficace.»<br />
Avec l’implémentation de huit accélérateurs<br />
Expand, Ampacet a déjà ré<strong>du</strong>it ses coûts<br />
de 24000 euros par an. La gestion et la<br />
maintenance ont été améliorées grâce à la<br />
centralisation des données et des processus.<br />
En quelques jours, les utilisateurs ont bénéficié<br />
d’accès illimité aux applications, tandis que la<br />
performance <strong>du</strong> réseau s’est améliorée, avec<br />
une augmentation de vitesse de 400%.<br />
TRAVAILLER à SON RYTHME<br />
Le déploiement des accélérateurs Expand<br />
pour optimiser le réseau WAN fut simple.<br />
«Les technologies de gestion et de visibilité<br />
et le WAFS contenu dans la solution Expand<br />
prouvent qu’elles sont en adéquation avec nos<br />
besoins de consolidation, dit Bruno Marniquet.<br />
Faire le roll out d’une nouvelle entité en remote<br />
avec le moins de setup possible nous rend<br />
plus réactif aux besoins <strong>du</strong> marché.» La compression<br />
et l’accélération <strong>du</strong> WAN ont déjà<br />
été réalisées en utilisant les solutions Expand.<br />
Grâce à la centralisation des données, Ampacet<br />
a constaté une meilleure collaboration<br />
entre ses sites. L’équipe IT va déployer plus<br />
de systèmes dans les autres entités, d’abord<br />
en Europe, ensuite en Amérique et en Asie. La<br />
solution Expand sera aussi implémentée dans<br />
une nouvelle entité en Russie, début 2008.<br />
«Nous avons le temps de travailler à notre<br />
propre rythme, tout en soutenant les besoins<br />
actuels de notre business et en consolidant<br />
nos entités, une à la fois, sur les 18 prochains<br />
mois, explique Bruno Marniquet. Cela nous<br />
donnera un meilleur contrôle des coûts et<br />
nous permettra d’implémenter une meilleure<br />
solution de réseau qui soit plus réactive aux<br />
besoins <strong>du</strong> business. En ce moment, nous<br />
nous concentrons sur le déploiement de solutions<br />
Expand en Pologne et en Italie.»<br />
22 juin 08
© Photography Raoul Somers<br />
Bruno Marniquet, Global IT Infrastructure Manager<br />
d'Ampacet Europe<br />
juin 08 23
SIGMA - Life Insurance System<br />
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it finance : Assurance<br />
> Extel renforce sa présence locale avec sa nouvelle plateforme p 24<br />
> CSC présente les enjeux de Solvency 2 p 26<br />
> Switch IT détaille son approche Agile p 28<br />
juin 08 25
BUSINESS DECISION MAKER<br />
IT FINANCE<br />
Assurance<br />
Extel transforme l’essai<br />
Extel, éditeur de progiciels pour les compagnies d’assurance,<br />
mise sur la suite Sunshine Software et sur une conjoncture<br />
favorable pour renforcer sa présence sur le Bénélux.<br />
Installée au Luxembourg depuis 18 ans pour piloter ses contrats internationaux,<br />
cette société d’origine française, dont le siège est basé à Paris, a déjà quelques<br />
références au Grand Duché avec son précédent progiciel Opus 2000 et projette<br />
d’y renforcer son positionnement avec Sunshine Software.<br />
FOCUS SUR<br />
L’ORGANISATION<br />
//// extel ////<br />
Extel, établie depuis 1989 au<br />
Luxembourg, a développé une expertise<br />
dans les progiciels d’assurance avec<br />
sa suite Sunshine. Basée à Paris<br />
et au Luxembourg, son marché est<br />
principalement français mais s’étend<br />
bien au-delà. Il y a 18 ans, Extel s’est<br />
établie au Luxembourg pour mener<br />
depuis là ses opérations internationales,<br />
puis s’est peu à peu développée. A<br />
l’époque, Extel a démarré avec le logiciel<br />
Opus 2000 sur AS 400<br />
Le constat est qu’un grand nombre de solutions<br />
informatiques en place commencent à<br />
dater, qu’elles soient progicielles ou in-house.<br />
L’obsolescence technique et fonctionnelle<br />
amène les compagnies d’assurance à se<br />
préoccuper <strong>du</strong> remplacement de leurs systèmes<br />
d’information. A travers la suite Sunshine<br />
Software, Extel apporte une réponse innovante<br />
à ce besoin de modernité technologique,<br />
ainsi qu’une couverture fonctionnelle métier<br />
qui capitalise les 21 années d’expérience <strong>du</strong><br />
groupe. Développé en Java et XML, Sunshine<br />
Software suit les standards <strong>du</strong> monde Open<br />
régi par le W3C. En effet, il était également<br />
important pour Extel de pouvoir se détacher<br />
des normes propriétaires, coûteuses et non<br />
pérennes dans le temps. Enfin, Sunshine<br />
Software peut tourner avec tout système<br />
d’exploitation et est en liaison avec les SGBD<br />
comme Oracle, DB2 ou SQL Serveur. Ainsi, il<br />
s’adapte aux souhaits des directions informatiques<br />
en termes de hardware et software. De<br />
plus, son architecture N-tier web lui confère<br />
une grande souplesse de déploiement.<br />
Sunshine Software couvre l’intégralité <strong>du</strong> périmètre<br />
de l’assurance de personnes mais pas<br />
seulement. Bien gérer des contrats, bien tarifer,<br />
bien provisionner est évidemment nécessaire<br />
mais se révèle insuffisant aujourd’hui. «Nous<br />
avons constaté dès le début des années<br />
2000 que la prise en compte de l’organisation<br />
des services, le suivi de la pro<strong>du</strong>ction et<br />
de la pro<strong>du</strong>ctivité, l’ergonomie des écrans et<br />
l’optimisation de la qualité <strong>du</strong> service client<br />
devenaient des points primordiaux» précise<br />
Evelyne Roseta, directrice commerciale <strong>du</strong><br />
groupe. Avec son système de workflow intégré,<br />
ses outils bureautiques et son ouverture<br />
vers la GED, Sunshine Software s’adapte<br />
à l’organisation <strong>du</strong> travail de la compagnie<br />
d’assurance… et non l’inverse.<br />
Enfin, un autre défi en cours pour Extel est<br />
l’adaptation de Sunshine Software aux directives<br />
de Solvency 2 dont l’entrée en application<br />
est prévue pour 2012. En attendant, Extel est<br />
à l’écoute des opportunités de marchés au<br />
Luxembourg mais aussi hors d’Europe.<br />
26 juin 08
© Photography Raoul Somers<br />
Evelyne Roseta, directrice commerciale<br />
chez Extel<br />
juin 08 27
BUSINESS DECISION MAKER<br />
IT FINANCE<br />
Assurance<br />
Solvency en tête<br />
chez CSC<br />
CSC a développé une approche complète en prévision<br />
des changements apportés par Solvency 2 en 2012,<br />
une réglementation qui impactera petits et grands assureurs…<br />
A l’heure actuelle, les différents acteurs de la Place dans le domaine des<br />
assurances ont en tête les évolutions réglementaires auxquelles ils doivent<br />
se préparer, Solvency 2 (S2) et IFRS. Tout comme le secteur bancaire a mis<br />
en place des mesures suite à l’accord Bâle II, les compagnies d’assurances<br />
doivent aussi définir leur marge de solvabilité, afin de s’assurer qu’ils<br />
possèdent suffisamment de fonds propres pour couvrir les risques inhérents à<br />
leur activité. «Solvency 2 doit être considérée comme une opportunité, estime<br />
Grégory Kulus, Senior Consultant, Responsable <strong>du</strong> développement Assurances<br />
au sein de CSC Luxembourg. Celle de mettre en place les meilleures pratiques<br />
en matière de risk-management et de gouvernance d’entreprise.»<br />
INTéRêTS DIVERGENTS<br />
//// csc ////<br />
CSC Luxembourg, créée en avril<br />
2007 suite à la signature <strong>du</strong> contrat<br />
d’externalisation de la pro<strong>du</strong>ction<br />
informatique de la banque Caceis, a<br />
obtenu la certification PSF en juin 2007<br />
par la CSSF. CSC s’est spécialisée dans<br />
le conseil, l’intégration de systèmes<br />
et de solutions d’entreprises et dans<br />
l’outsourcing. Sa présence locale<br />
à Luxembourg permet d’offrir aux<br />
compagnies d’assurances, banques et<br />
sociétés de services d’investissement<br />
des compétences pointues alliant les<br />
connaissances métier et la technologie.<br />
La société a d’ailleurs développé une<br />
offre de services qui tient compte des<br />
spécificités des assureurs (notamment<br />
LPS) de la Place. Au Grand-Duché,<br />
CSC compte parmi ses références AXA<br />
Luxembourg, Sogelife, Natixis Life, Foyer<br />
Assurances, Bâloise Assurances et<br />
Lombard International Assurances.<br />
Solvency 2, comme Basel 2 dans le secteur<br />
bancaire, élargit la notion de risque par<br />
l’évaluation, à la charge des compagnies, de<br />
l’ensemble des risques couverts. «Ainsi, chaque<br />
assureur devra disposer d’une exigence<br />
en capital réglementaire limitant la probabilité<br />
d’une ruine à 0,5% en évaluant l’ensemble de<br />
ses risques : risque de souscription, risque de<br />
marché, risque de crédit et risque opérationnel,<br />
dit Grégory Kulus. Autre évolution, ces risques<br />
devront être surveillés par un organe interne<br />
dédié et la supervision des groupes d’assurance<br />
devrait elle aussi évoluer.» Pour répondre<br />
aux défis de Solvency 2, CSC a constitué un<br />
centre de compétence européen entre les différentes<br />
entités de CSC en Europe. De plus,<br />
CSC utilise l’expérience acquise avec les projets<br />
Basel 2, dont les règles diffèrent mais dont<br />
l’approche est similaire. C’est sur cette base<br />
que CSC fait reposer son offre. Assistance au<br />
pilotage <strong>du</strong> projet Solvency 2, assistance au<br />
développement de modèles internes, analyse<br />
des impacts SI, établissement de la cartographie<br />
des risques et plans d’actions associés,<br />
de l’organisation de la structure permanente<br />
de contrôle des risques, etc.<br />
Toutefois, la réglementation ne concerne<br />
pas de la même manière les assureurs<br />
locaux indépendants et les filiales de<br />
groupes d’assurance. «Les dirigeants<br />
des filiales luxembourgeoises restent bien<br />
enten<strong>du</strong>s attentifs aux évolutions <strong>du</strong> cadre<br />
réglementaire, explique Grégory Kulus.<br />
Mais le projet S2 est avant tout défini<br />
comme un projet groupe qui est traité de<br />
manière centralisée. Les filiales participent<br />
à des groupes de travail européens et sont<br />
dans l’attente des consignes de leur maison<br />
mère pour se mettre en conformité.»<br />
Par contre, les assureurs locaux indépendants<br />
sont davantage sensibilisés. «Signe<br />
de cette sensibilisation, un Responsable<br />
Solvency 2 est généralement déjà désigné<br />
et des groupes de travail ont commencé à<br />
tester des modèles internes pour le calcul<br />
<strong>du</strong> Solvency Capital Requirement (SCR),<br />
dit Grégory Kulus. Cette démarche active<br />
leur sert bien sûr à exprimer le point de vue<br />
des assureurs luxembourgeois et notamment<br />
celui des assureurs indépendants de<br />
taille modeste, mais aussi de s’approprier<br />
les enjeux de la Directive.»<br />
28 juin 08
Le travail de mise en conformité n’a quant à<br />
lui pas encore commencé. Il est vrai que la<br />
date prévue de mise en place, 2012, peut<br />
sembler encore lointaine. «Toutefois certaines<br />
dispositions de la directive sont aujourd’hui<br />
suffisamment claires pour envisager le<br />
démarrage des travaux, dit Grégory Kulus.<br />
Je pense à l’ORSA (Own Risk and Solvency<br />
Assessment), ou la nécessité d’auto-évaluer<br />
son besoin en solvabilité en fonction de son<br />
profil de risque et de son niveau de tolérance<br />
au risque. Le travail en amont de cartographie<br />
détaillée et de mesure des risques n’a pas<br />
toujours été réalisé, les niveaux de contrôle<br />
interne mis en place jusqu’alors ne l’exigeant<br />
pas. Là encore, des différences subsistent<br />
entre les grands groupes d’assurance (dont<br />
certains ont dû se mettre en conformité<br />
SOX et implémenter un référentiel COSO de<br />
contrôle interne) et les petites structures.»<br />
IMPACT SUR L’IT<br />
«Les impacts sur les départements IT sont<br />
évidemment élevés puisqu’ils doivent être<br />
en mesure d’offrir aux utilisateurs les données<br />
ainsi que les outils permettant le suivi, la<br />
mesure, le calcul et les reportings internes et<br />
réglementaires, dit Grégory Kulus. Solvency<br />
2 va nécessiter une révision de la cohérence<br />
des systèmes d’information actuels. Les données<br />
présentes dans la société devront être<br />
fiabilisées, parfois enrichies, pour permettre<br />
une profondeur de données suffisantes aux<br />
calculs. Ces données jusqu’alors éparpillées<br />
dans l’entreprise vont devoir être stockées<br />
ensemble (les entreprises disposant déjà<br />
d’infocentres sont avantagées) et mises en<br />
relation en vue de leur traitement.» Parallèlement<br />
à la mesure des risques liés aux fonds<br />
propres, ceux liés aux SI doivent être mis<br />
sous contrôle car ils influencent les risques<br />
opérationnels. «L’existence de BCP, DRP, la<br />
traçabilité des opérations, la documentation<br />
des applications et des procé<strong>du</strong>res d’exploitation<br />
sont quelques exemples sur lesquels<br />
les responsables informatiques doivent réfléchir<br />
afin de ré<strong>du</strong>ire les risques à des niveaux<br />
acceptables», ajoute Grégory Kulus.<br />
Grégory Kulus, Senior Consultant, Responsable<br />
<strong>du</strong> développement Assurances au sein de CSC Luxembourg<br />
© Photography Raoul Somers
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Switch IT, réactif pour<br />
accompagner le client<br />
Face à une clientèle plus exigeante, Switch IT doit assurer plus<br />
de flexibilité, d’information et de services… et des services<br />
informatiques plus réactifs au changement.<br />
De manière générale, les enjeux de demain se situent surtout dans la capacité des SI<br />
à s’adapter. «Que ce soit pour de nouveaux pro<strong>du</strong>its, de nouveaux <strong>partenaire</strong>s, une<br />
reprise de portefeuille ou des changements règlementaires dans un contexte d’une<br />
Europe en perpétuelle construction, les SI doivent évoluer vite, rester efficaces et<br />
pérennes», dit Nicolas Englebert, Administrateur délégué chez Switch IT.<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Nicolas Englebert, Administrateur délégué<br />
chez Switch IT<br />
Ainsi, pour évaluer son fournisseur informatique<br />
ou la solution mise en place, les<br />
utilisateurs analysent la capacité à absorber<br />
des évolutions dans des délais courts. «Sur<br />
le marché grand <strong>du</strong>cal, le fournisseur ne peut<br />
pas se contenter de livrer une solution qui<br />
répond aux besoins identifiés à un moment<br />
donné, dit Nicolas Englebert. Au contraire, il<br />
doit devenir un véritable <strong>partenaire</strong> <strong>du</strong> client<br />
et mettre en place toutes les mesures lui<br />
permettant de réagir très rapidement aux<br />
contraintes futures de l’assureur.»<br />
Or, les progiciels actuels forcent trop souvent<br />
encore le client à s’adapter à la solution, et non<br />
l’inverse. Pour y remédier, l’organisation des<br />
projets de Switch IT s’appuie sur la méthode<br />
Agile, qui comporte des cycles de développement<br />
très courts. Cette approche permet<br />
notamment d’éviter des problèmes d’inertie<br />
souvent caractéristiques de projets informatiques<br />
basés sur l’acquisition d’un «progiciel».<br />
«Switch IT veut ainsi doter ses clients d’outils<br />
leur permettant d’évoluer rapidement au gré<br />
des décisions stratégiques, des réformes,<br />
des nouvelles règlementations, etc., sans être<br />
confronté à des problèmes de timing liés à des<br />
contraintes organisationnelles <strong>du</strong> fournisseur»,<br />
explique Nicolas Englebert. Switch IT garantit<br />
ainsi la réactivité, la souplesse et l’autonomie…<br />
SOUTENIR L’EXTENSION<br />
Pour Switch IT, les défis de demain concernent<br />
l’extension des réseaux de vente, un<br />
facteur essentiel pour le développement des<br />
compagnies. «La forte concurrence oblige les<br />
clients à élargir leurs services pour décrocher<br />
des marchés, dit Nicolas Englebert. Notre<br />
solution front office est une réponse avérée<br />
à cette problématique et représente un vecteur<br />
de croissance indéniable pour Switch<br />
IT IT.» Basée sur une architecture SOA, elle<br />
permet entre autres aux réseaux commerciaux<br />
d’avoir une information en temps réel<br />
sur leurs portefeuilles et de disposer d’un<br />
environnement complet de souscription en<br />
ligne. De nombreuses compagnies ne disposent<br />
pas encore d’outils répondant de façon<br />
satisfaisante à ce besoin.<br />
//// Switch IT ////<br />
Switch IT IT, créée en 2000, propose des compétences informatiques de haut niveau, alliées à des connaissances fonctionnelles approfondies des<br />
métiers et de l’assurance. Développé sur base <strong>du</strong> framework Microsoft.Net, Sigma, la solution informatique proposée par Switch IT IT, permet de gérer<br />
l’ensemble de la gamme de pro<strong>du</strong>its généralement proposé par les assureurs vie (pro<strong>du</strong>its d’investissement et pro<strong>du</strong>its traditionnels). La solution est<br />
tout particulièrement adaptée aux besoins spécifiques <strong>du</strong> marché grand <strong>du</strong>cal (gestion des fonds dédiés, multi supports, multi fiscalité, réglementation<br />
CAA, accès internet pour les <strong>partenaire</strong>s, etc). Switch IT possède déjà quelques références, dont Swiss Life Luxembourg.<br />
30 juin 08
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32 juin 08
Ce fut l’événement IT<br />
de l’année<br />
Jeudi 22 mai a eu la remise des Golden-i awards, un événement majeur qui a réuni les acteurs<br />
majeurs de l’IT au Luxembourg.<br />
La KBL et Odyssey ont été mis à l’honneur au cours d’une cérémonie placée sous le signe de l’innovation. Les Golden-i sont<br />
le premier événement de cette envergure au Luxembourg et ont attiré près de 300 personnes, dont 60% représentaient des<br />
sociétés utilisatrices. «Certains d’entre nous ont commencé leur carrière sans GSM et sans internet, a dit Claude Lüscher,<br />
président de l’APSI et présentateur de l’événement. L’évolution est majeure à présent.»<br />
juin 08 33
© Photography Raoul Somers<br />
L’INNOVATION D’ABORD<br />
Philippe Paquay, Chief Risk and Financial Officer de la KBL European Private Bankers a été élu “CIO of the Year” 2008 par un jury composé<br />
de membres de l’APSI. Le jury l’a choisi sur base d’un grand entretien que Philippe Paquay avait donné pour ITnews en février 2008. «Nous<br />
avons jugé les candidats sur base de leur vision, de l’achèvement de leurs projets et de ce que cela représente pour le tissu luxembourgeois»,<br />
a résumé Claude Lüscher. La KBL a développé un hub pour le Private Banking de la banque au niveau mondial. «Cette récompense est destinée<br />
à la KBL autant qu’à moi», a déclaré Philippe Paquay en recevant sa statuette de meilleur CIO.<br />
34 juin 08
Ce sont les mêmes critères qui ont permis à Odyssey Financial Technologies, une société luxembourgeoise fondée il y a treize ans, de recevoir<br />
le «Flagship award», un prix conçu par l’APSI, avec un thème annuel. Odyssey, qui a démarré avec six personnes et en emploie à présent 530,<br />
a ainsi remporté le flagship de «l’entreprise modèle» de l’année, qui valorise le business plan et la gestion <strong>du</strong> lauréat. «Le Luxembourg donne<br />
sa chance aux jeunes entreprises», a déclaré Greg Emmermond, Board Secretary chez Odyssey.<br />
juin 08 35
LES PROGRèS DU LUXEMBOURG<br />
A l’occasion de cette cérémonie, le ministre des Communications Jean-Louis Schiltz est revenu sur l’importance de l’IT au Luxembourg.<br />
«4 personnes sur mille au Luxembourg travaillent dans le secteur de l’IT. Cette proportion substantielle reflète le dynamisme <strong>du</strong> secteur, ainsi<br />
que leur persévérance. Nous avons besoin de matière grise et d’innovation.» Le ministre a aussi évoqué le support <strong>du</strong> gouvernement à la<br />
recherche et les progrès que le Luxembourg a connus ces trois dernières années. «Il est important que la connectivité ne soit pas un obstacle<br />
à l’établissement et au développement de l’IT. Nous devons continuer dans cette voie et appuyer un mouvement <strong>du</strong>rable à vos projets. De ce<br />
fait, vous contribuez à maints égards au rayonnement <strong>du</strong> Luxembourg.»<br />
© Photography Raoul Somers
La fin <strong>du</strong> software ?<br />
La manière de con<strong>du</strong>ire le business connaît une évolution rapide provoquée par les<br />
plateformes applicatives disponibles sur internet.<br />
Salesforce.com, spécialisée dans l’offre de services CRM, s’est imposé comme un acteur majeur dans le secteur <strong>du</strong><br />
software-as-a-service par internet. Dr Steve Garnett, chairman de Salesforce.com EMEA, a partagé sa vision de cette<br />
évolution <strong>du</strong> software en tant que guest speaker des Golden-i.<br />
«Le business sur internet est le nouvel or<br />
noir, a déclaré Dr Steve Garnett. Le software<br />
est en train de changer <strong>du</strong> tout au tout et<br />
les sociétés doivent pouvoir s’adapter, tout<br />
comme l’ont fait celles qui ont survécu à la fin<br />
<strong>du</strong> mainframe. Les nouveaux concepts sont<br />
étonnants à tous les niveaux : pas besoin de<br />
téléchargements, ni de manuel d’installation,<br />
ni de maintenance. Seule une carte de crédit,<br />
ce qui rend la chose très simple pour l’utilisateur<br />
mais complexifie les transactions. Le<br />
chairman EMEA de Salesforce.com a aussi<br />
mis en valeur les pertes occasionnées par les<br />
entreprises dans leur IT. «Cette complexité<br />
augmente les dépenses. Mais les investissements<br />
sont souvent faits uniquement pour<br />
garder les machines allumées : 8 dollars sur<br />
10 investis sont ainsi gaspillés.»<br />
Salesforce propose une plateforme applicative<br />
qui pourrait donc offrir des réponses<br />
face à l’échec de projets ou des dépenses<br />
imprévues. «Je peux vous prédire une chose :<br />
plus jamais il n’y aura de société de software<br />
qui vaille un milliard de dollars. La vague de<br />
l’on-demand a démarré. Tout business qui<br />
se respecte a une connexion à large bande,<br />
ce qui rend possibles les services de qualité,<br />
fournis sur abonnements.» Un optimisme<br />
encore tempéré par de nombreux obstacles.<br />
«Les clients se limitent à utiliser des software<br />
on-demand car ils craignent que cela ne<br />
cause des problèmes de sécurité au niveau<br />
de leurs données. Or, nous fournissons des<br />
services à Symantec, ce qui signifie que nous<br />
devons protéger leurs données.»
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• At least 5 years experience as an Account Manager<br />
SPECIFICATIONS DU POSTE<br />
• Début : 1/7/08<br />
• Lieu : Luxembourg<br />
• Salaire : 70 000 - 90 000<br />
Confidentialité assurée! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé<br />
au préalable l’accord <strong>du</strong> candidat.<br />
For a first confidential discussion about<br />
this position, please contact<br />
Marilyn Hurlin – Schneider CONSULTING,<br />
via telephone +352-40.67.30<br />
or email to mhu@schneiderconsulting.lu<br />
Ref 102 –Sales Consultant Solutions Development.<br />
En tant que «Professionnel <strong>du</strong> Secteur Financier», notre client développe fortement ses activités intégrées<br />
«Managed Services», afin de permettre aux entreprises de mieux anticiper, gérer et monitorer leurs risques opérationnels.<br />
Dans le cadre <strong>du</strong> développement des activités de gestion de projet et de conseil, notre client désire s’adjoindre un(e) :<br />
Senior Project Manager ou Project Manager (M/F)<br />
Schneider CONSULTING S.A.<br />
119, avenue Gaston Diderich<br />
L-1420 Luxembourg<br />
Tél. +352 40 67 30-1<br />
Fax +352 40 67 60<br />
info@schneiderconsulting.lu<br />
www.schneiderconsulting.lu<br />
MISSION :<br />
Support “Presales” :<br />
Vous prenez en charge les projets e-Continuity, e-Security ou<br />
e-Hosting. Vous soutenez les Account Managers en proposant<br />
des solutions innovantes et complètes, répondant aux<br />
exigences des clients.<br />
Vous mettez vos connaissances et votre méthodologie à<br />
disposition des clients à travers des missions de gestion de<br />
projet et de conseil à forte valeur ajoutée.<br />
Vous gérez les aspects humains, stratégiques et budgétaires<br />
inhérents à la gestion complète d’un projet informatique.<br />
PROFIL :<br />
• Vous avez une formation universitaire de type ingénieur<br />
où maîtrise à orientation informatique, télécoms ou sécurité.<br />
• Vous avez acquis une expérience professionnelle de plus de<br />
cinq années dans le domaine de la gestion de projets client,<br />
de préférence à Luxembourg et dans le secteur bancaire<br />
et financier.<br />
• Résolument tourné vers la satisfaction des clients,<br />
votre engagement personnel garanti la réussite des projets<br />
et un niveau de service, de rapidité et de qualité élevé pour<br />
les clients. Animé d’un sens élevé de l’organisation, de la<br />
qualité, de la gestion des priorités, des délais, vous avez une<br />
forte capacité à obtenir des résultats dans un timing défini et<br />
avez un esprit de leader.<br />
• Dynamique, autonome et créatif, vous appréciez les<br />
challenges et l’esprit d’équipe.<br />
• Pour ce poste, une maîtrise parfaite <strong>du</strong> français et de<br />
l'anglais est exigée ; la connaissance de l’allemand constitue<br />
un critère important.<br />
Notre client vous offre l'opportunité de rejoindre une<br />
équipe dynamique dans une entreprise à fort potentiel<br />
de croissance.<br />
Vous bénéficierez d'une large autonomie basée sur vos<br />
compétences et motivations.
Qu’est-ce qui distingue tant CTG des autres entreprises IT ?<br />
LA QUALITÉ DE SES COLLABORATEURS !<br />
Application Solution - IT Service Management - Test<br />
Vous pensez que votre profil nous intéresse? Contactez-nous:<br />
audrey.staebler@ctg.com<br />
stephanie.hayart@ctg.com<br />
Rendez vous sur: www.thisisctg.lu<br />
Lancelot<br />
IT Consulting & Resourcing Services<br />
Intéressé(E) ? Pour postuler :<br />
Si vous souhaitez postuler pour ce<br />
poste, merci de nous faire parvenir<br />
votre candidature à l’adresse suivante :<br />
crodisio@elancelot.com<br />
en ajoutant le texte suivant dans l’objet<br />
de l’email : “Ref : 930 : Service Delivery<br />
Manager” Votre CV doit être de préférence<br />
en format MS WORD ou RTF<br />
Lancelot Consulting<br />
83, rue de Hollerich<br />
L-1741 Luxembourg<br />
Tél. +(352) 26 38 93 57<br />
apply@elancelot.com<br />
www.elancelot.com<br />
SERVICE DELIVERY MANAGER Luxembourg<br />
Notre client est une filiale à part entière d'une institution bancaire de premier plan.<br />
MISSION :<br />
Définition <strong>du</strong> contenu des Services IT :<br />
• Vous identifiez, validez la cohérence des éléments<br />
par rapport au niveau de service requis<br />
• Vous construisez de nouvelles offres de service en fonction<br />
des nouvelles demandes en provenance <strong>du</strong> <strong>Business</strong><br />
Supervision de l'intro<strong>du</strong>ction d'un nouveau Service IT :<br />
• Vous constituez le point de contact et de coordination<br />
privilégié des équipes de Développement vis-à-vis des<br />
équipes internes techniques pour toute intro<strong>du</strong>ction de<br />
nouveaux services IT (applicatifs ou infrastructure).<br />
• Vous supervisez et validez la mise en exploitation de<br />
nouveaux services, en conformité avec les diverses<br />
procé<strong>du</strong>res, règles d'exploitation, et niveaux de service<br />
atten<strong>du</strong>s.<br />
Suivi des services IT en Pro<strong>du</strong>ction :<br />
• Vous vous portez garant de la qualité et des niveaux<br />
de service définis en Pro<strong>du</strong>ction vis-à-vis <strong>du</strong> <strong>Business</strong>.<br />
• Vous définissez et supervisez le monitoring et le reporting.<br />
• Vous suivez les performances et les disponibilités globales<br />
des services, et vous anticipez les évolutions futures.<br />
• Vous participez aux réunions de suivi des Services IT<br />
et animez les réunions "Technical Service Reviews"<br />
PROFIL :<br />
• Formation en informatique / Bac +2 minimum<br />
• Un minimum de 4 années d'expérience dans des domaines<br />
IT variés est indispensable (Systèmes Ouverts, Mainframe,<br />
DB, Middleware, Télécom).<br />
• Une expérience dans le monde <strong>du</strong> Développement applicatif<br />
est un atout important.<br />
• Capacités relationnelles<br />
• Capacité à gérer les urgences.<br />
• La connaissance des activités bancaires est un atout.<br />
SPECIFICATIONS DU POSTE<br />
• Début : ASAP<br />
• Lieu : Luxembourg<br />
Confidentialité assurée! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé<br />
au préalable l’accord <strong>du</strong> candidat.
17/06/2008<br />
17/06/2008 17/06/2008<br />
19/06/2008<br />
Rendez-vous Sécurité d’ITnews<br />
ORGANISATEUR : ITnews<br />
THÈME : Forensics by Verizon <strong>Business</strong> :<br />
Agir aujourd’hui pour ne pas faire<br />
les gros titres de demain<br />
DATE : 17/06/2008 dès 8h30<br />
LIEU : Confiserie Namur, Espace Entreprises<br />
Luxembourg Hamm<br />
Informations et inscriptions :<br />
www.itnews.lu<br />
Séminaire : virtualisation des desktops<br />
ORGANISATEUR : VMware<br />
THÈME : la virtualisation comme nouvelle norme<br />
DATE : 17/06/2008<br />
LIEU : Hilton Hotel<br />
Informations et inscriptions :<br />
www.itnews.lu<br />
ISACA : État de lieux de la dématérialisation<br />
et problématique de l’archivage<br />
électronique<br />
ORGANISATEUR : ISACA<br />
THÈME : l’archivage électronique<br />
DATE : 17/06/2008<br />
LIEU : Deloitte Luxembourg<br />
Informations et inscriptions :<br />
www.itnews.lu<br />
Petit-déjeuner ITnews (avec Logica) :<br />
Le Centre de services<br />
ORGANISATEUR : ITnews (avec Logica)<br />
THÈME : Le Centre de services<br />
DATE : 19/06/2008<br />
LIEU : Confiserie Namur, Espace Entreprises<br />
Luxembourg Hamm<br />
Informations et inscriptions :<br />
www.itnews.lu<br />
24/06/2008 19/06/2008<br />
02/07/2008 26/06/2008<br />
How to consolidate Microsoft SQL<br />
Server environments in a simple<br />
and flexible way?<br />
ORGANISATEUR : HP<br />
THÈME : Microsoft SQL Server<br />
DATE : 19/06/2008<br />
LIEU : Castle Bourlingster<br />
IT FUTURE<br />
Informations et inscriptions :<br />
www.itnews.lu<br />
ORGANISATEUR : Fujitsu Siemens Computers<br />
THÈME : Centres de données dynamiques Green IT<br />
DATE : 24/06/2008<br />
LIEU : Palais des Congrès de Paris<br />
Informations et inscriptions :<br />
www.itnews.lu<br />
Cycle de formation aux techniques<br />
de management de l'innovation<br />
ORGANISATEUR : Chambre des Métiers<br />
THÈME : Innovation<br />
DATE : 26/06/2008<br />
LIEU : Chambre des Métiers<br />
Informations et inscriptions :<br />
www.itnews.lu<br />
Formation MSDPA ITIL Practitioner<br />
Security Management<br />
ORGANISATEUR : MSD Partners<br />
THÈME : ITIL<br />
DATE : 02/07/2008<br />
LIEU : Sofitel Luxembourg Europe<br />
Informations et inscriptions :<br />
www.itnews.lu
ACTUAL-IT<br />
Carrières<br />
Marc<br />
Faust<br />
Devient Key Account<br />
Manager chez Novell<br />
Luxembourg<br />
Bas<br />
Burger<br />
À la tête de BT<br />
Benelux<br />
Claus<br />
Peeters<br />
Nommé au poste<br />
de Channel Director<br />
Belux chez Avaya<br />
Il a en charge la<br />
commercialisation des<br />
solutions de sécurisation<br />
et de simplification des<br />
infrastructures ainsi que<br />
des services associés. En<br />
20 ans au Luxembourg,<br />
il a travaillé pour Focus<br />
Consulting, PHI Data et<br />
PHM Computing.<br />
En tant que CEO BT<br />
Benelux, il succède à<br />
Michel De Coster, qui<br />
a quitté BT le 1er juin<br />
2008. Bas Burger était<br />
auparavant Executive<br />
Vice President et<br />
membre <strong>du</strong> Comité de<br />
direction de Getronics.<br />
Il est responsable de<br />
toutes les relations<br />
avec les <strong>partenaire</strong>s<br />
de l'entreprise dans<br />
la région Belux, dirige<br />
l'équipe <strong>du</strong> Canal<br />
(Channel Managers,<br />
Direct Touch Account<br />
Managers et le<br />
Marketing Manager) et<br />
gère aussi les <strong>Business</strong><br />
Partners actuels.<br />
Pascal<br />
Dumont<br />
Cyrille<br />
Schanentgen<br />
Filip<br />
Millet<br />
Caroline<br />
Jacob<br />
Reprend les fonctions<br />
de Directeur de<br />
Computacenter<br />
Luxembourg PSF<br />
Rejoint Aptelia<br />
Luxembourg en tant<br />
que <strong>Business</strong> Unit<br />
Manager<br />
Rejoint l’équipe de<br />
Computacenter<br />
Services & Solutions<br />
Est nommée Key<br />
Account Manager<br />
Belux chez Axis<br />
Communications<br />
Il a aussi en charge<br />
les fonctions de<br />
Operations Director. Il<br />
a auparavant travaillé<br />
chez Client Director.<br />
Il participera activement<br />
au développement de<br />
l’agence au Luxembourg.<br />
Fort d’uneexpérience chez<br />
Egerie Luxembourg, Sylis<br />
Lorraine et Luxembourg,<br />
il a ensuite mené une<br />
activité propre avant de<br />
revenir sur le marché IT<br />
luxembourgeois.<br />
Il devient Manager<br />
Unified IP<br />
Communications<br />
Benelux et possède<br />
une expérience dans<br />
le domaine des IP<br />
communications et<br />
de la visio -conférence<br />
depuis 10 ans.<br />
Elle est chargée de<br />
conquérir et gérer des<br />
clients et d’étendre le<br />
réseau de <strong>partenaire</strong>s<br />
de la société en<br />
Belgique et au<br />
Luxembourg.<br />
Envoyez votre nomination à info@itnews.lu
LE GRAND DOSSIER<br />
> LuxConnect p 48<br />
> European Data Hub p 50<br />
> Datacenter Luxembourg p 52<br />
> eBRC p 54<br />
> Broadcasting Center Europe p 56<br />
> Clearstream Services p 58<br />
> SecureIT p 59<br />
> Sungard p 60<br />
> Sun p 60<br />
> HP p 60<br />
> Lab DataVault p 62<br />
> IBM p 63<br />
> CA p 64<br />
> Microsoft p 65<br />
> VMware p 66<br />
> 3PAR p 66<br />
> EMC p 66<br />
> Verizon <strong>Business</strong> p 67<br />
> Fujitsu-Siemens Computers p 69<br />
> Citrix p 70<br />
> Hitachi p 70<br />
juin 08 47
Technical Development Manager<br />
LE GRAND DOSSIER<br />
Data Center<br />
La stabilité en plus<br />
LuxConnect est destinée à devenir l’épine dorsale des besoins<br />
des datacenters et des opérateurs au Luxembourg en leur<br />
offrant l’infrastructure et la connectivité nécessaires à leur activité.<br />
Société privée créée par l’Etat luxembourgeois, LuxConnect a néanmoins une<br />
mission publique : placer le Luxembourg sur la carte internationale <strong>du</strong> trafic<br />
internet et de la connectivité en déployant un réseau de fibres à travers le territoire.<br />
Pour cela, LuxConnect est résolument axé vers l’amélioration de l’infrastructure,<br />
que ce soit interne au Luxembourg, ou entre Luxembourg et d’autres places<br />
financières telles Amsterdam ou Francfort. Aujourd’hui, la première pierre posée,<br />
LuxConnect est véritablement tangible.<br />
Alfred Wilms, <strong>Business</strong> Development Manager<br />
chez Luxconnect<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Roger Lampach, Directeur Technique/CTO<br />
chez Luxconnect<br />
48 juin 08
Technical Development Manager<br />
Ainsi, LuxConnect n’a pas pour objectif<br />
majeur d’offrir de la surface aux clients en<br />
direct. La société a été conçue pour devenir<br />
un carrefour de connectivité et de contenu<br />
au Luxembourg. Hébergeant l’infrastructure<br />
informatique de tiers et facilitant le stockage,<br />
le partage et la distribution des données,<br />
LuxConnect est plutôt un ‘incubateur’.<br />
«Notre business model est différent de ceux<br />
des autres datacenters, dit Alfred Wilms,<br />
<strong>Business</strong> Development Manager chez Luxconnect.<br />
Notre but n’est pas de rechercher<br />
des contrats pouvant atteindre 3, 5 ou 10<br />
ans… Si nous pouvons servir de tremplin à<br />
une société qui quitterait le datacenter pour<br />
créer sa propre infrastructure à Luxembourg,<br />
nous en serions heureux.» En ce sens,<br />
LuxConnect attire autant des sociétés bien<br />
connues <strong>du</strong> paysage IT luxembourgeois que<br />
de nouveaux acteurs, telles de jeunes pousses.<br />
«Nous avons pour principe de n’exclure<br />
personne, explique Roger Lampach, directeur<br />
technique de LuxConnect. On est un enabler<br />
avant tout, donc on traite l’ensemble de nos<br />
clients avec une offre wholesale, de manière<br />
transparente.»<br />
PANOPLIE D’ACTEURS<br />
Mais la société ne ré<strong>du</strong>it pas son offre à l’hébergement<br />
et à la colocation. «Les hosters<br />
peuvent bien sûr bénéficier de notre offre de<br />
colocation pour leurs services à valeur ajoutée,<br />
dit Alfred Wilms. Et nous voulons aussi<br />
que des opérateurs internationaux aient un<br />
POP à Bettembourg, que les prestataires de<br />
datacenters installés à Luxembourg et les intégrateurs<br />
systèmes se sentent ici chez eux.»<br />
«Mais on n’est pas là pour baisser les prix,<br />
précise Roger Lampach. On met en place une<br />
infrastructure et nos offres sont accessibles au<br />
travers des opérateurs réguliers.»<br />
Pour attirer cette panoplie d’acteurs,<br />
LuxConnect pourra compter sur un réseau<br />
solide. La société sera reliée à un, voire plusieurs<br />
backbones, ce qui permettra d’assurer<br />
la redondance en gérant le trafic de façon<br />
optimisée… une réalité déjà palpable avec la<br />
collaboration annoncée entre les P&T (et leur<br />
réseau haut débit Teralink) et Level3 Communications.<br />
Global Crossing pourrait également<br />
être un <strong>partenaire</strong>. «Le Luxembourg est une<br />
plateforme de plus en plus intéressante pour<br />
les business qui ont besoin de cette connectivité»,<br />
dit Roger Lampach.<br />
GREEN TOUCH<br />
En planifiant la mise en service d’un nouveau<br />
datacenter, LuxConnect ne peut ignorer un<br />
autre défi : la demande croissante pour la<br />
Green IT. Par ailleurs, en tant que datacenter<br />
Tier-4 en 2* (n+1), LuxConnect dispose de<br />
deux centres d’hébergement IT et de l’infrastructure<br />
technique distincte nécessaire.<br />
Et certains clients exigent parfois que la surface<br />
soit aménagée conformément à leurs<br />
demandes, comme par exemple, sur le<br />
système de refroidissement à l’eau glacée,<br />
qui, lui, requiert une tuyauterie spécifique…<br />
LuxConnect a donc opté pour une construction<br />
mo<strong>du</strong>lable et ‘green’ avec des matériels<br />
à efficacité énergétique maximum et une<br />
mo<strong>du</strong>larité possible par l’ajout step by step<br />
d’équipements supplémentaires.<br />
Repères :<br />
7 avril 2008 : pose de la première pierre<br />
1 mars 2009 : mise en service<br />
1 juin 2009 : exploitation<br />
Luxconnect a présenté ses solutions<br />
lors de la conférence Infrastructure<br />
organisée par ITnews<br />
Slides : info@itnews.lu<br />
juin 08 49
Stimuler le marché,<br />
plutôt que le bouleverser<br />
Situé à la Cloche d’Or, le Drosbach, joyau <strong>Business</strong> Center, accueillera le<br />
futur datacenter d’European Data Hub, qui y disposera de ses 700 premiers<br />
mètres carrés en septembre 2008. «Nous sommes prêts, déclare Juergen<br />
Kockelmann, CEO de European Data Hub. Certains clients peuvent déjà<br />
profiter de leurs bureaux au Drosbach.» Le nouveau géant de verre<br />
et de béton se donne pour objectif d’héberger le plus puissant<br />
datacenter <strong>du</strong> Luxembourg, tout en assurant des niveaux de<br />
contrôle et de sécurité au maximum. Si les discussions sont en<br />
cours avec des acteurs internationaux, European Data Hub<br />
va dans un premier temps se consacrer à son équilibre<br />
en développant des partenariats au niveau local.<br />
La stratégie de European Data Hub s’oriente donc vers la<br />
coopération et repose à la fois sur l’expertise nationale<br />
des clients et internationale des <strong>partenaire</strong>s. L’entreprise<br />
compte aussi sur l’expérience de Patrice Roy, qui a<br />
suivi de près l’externalisation de Reuters chez BT<br />
lorsqu’il avait la responsabilité <strong>du</strong> bureau de l’agence<br />
en Benelux, et de son associé Juergen Kockelmann,<br />
venu <strong>du</strong> monde financier et ancien CIO de<br />
la Nord LB. Selon eux, le Luxembourg ne pèse pas<br />
encore assez lourd dans la balance lorsque les<br />
décisions sont prises au niveau corporate. «50%<br />
des discussions que nous menons avec les<br />
groupes internationaux se font en passant par<br />
leur siège et non par la filiale luxembourgeoise»,<br />
explique Patrice Roy, Partner, European de Data<br />
Hub. Ce passage obligé par d’autres chemins<br />
que locaux illustre la réalité avec laquelle les<br />
datacenters doivent compter pour évoluer.<br />
50 juin 08
Nouvel acteur sur le marché luxembougeois des datacenters<br />
et futur, European Data Hub rayonne déjà <strong>du</strong> Drosbach,<br />
le tout nouveau <strong>Business</strong> Center aux portes de la Cloche d’Or.<br />
FACE À LA SATURATION<br />
Pour ce développement, les pistes ne manquent pas. «L’outsourcing est en vogue<br />
et le Luxembourg est un bon endroit pour le hosting, dit Patrice Roy. Or, les<br />
datacenters construits il y a quelques années ne peuvent souvent plus couvrir<br />
la puissance actuelle. Par exemple, nous commencerons step by step<br />
jusqu’à offrir 2000 watts au m 2 .» La saturation des machines est donc<br />
un problème majeur à résoudre. Selon une étude menée notamment<br />
par l’Uptime Institute, 48% des datacenters ne pourront supporter<br />
la charge exponentielle d’énergie à dégager. Les solutions<br />
sont connues depuis longtemps se basant sur le <strong>du</strong>rable,<br />
mais pourtant complexes à mettre en place en termes de<br />
ressources. En effet, les sociétés dont les serveurs sont<br />
saturés doivent soit analyser et prédire leur avenir tout<br />
en repensant leur IT, soit reconsidérer partiellement,<br />
voire totalement, leur infrastructure dans un modèle<br />
d’externalisation.<br />
SOCLE DE PARTENARIATS<br />
Si European Data Hub est un nouvel et futur acteur<br />
de poids, l’entreprise est pourtant loin de vouloir<br />
jouer cavalier seul. «On a tous intérêt à coopérer,<br />
explique Patrice Roy. Nous voulons ainsi créer<br />
un hub pour faire rayonner les compétences <strong>du</strong><br />
Luxembourg en matière d’infrastructure.» En ce<br />
sens, European Data Hub va collaborer de près<br />
e.a. avec des acteurs comme LuxConnect.<br />
«Nous voulons anticiper le marché mais pas<br />
aveuglément», conclut Patrice Roy.<br />
juin 08 51
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Être <strong>partenaire</strong><br />
avant d’être<br />
concurrent<br />
Société soeur d’EuroDNS, Datacenter<br />
Luxembourg a développé son offre datacenter par<br />
une approche orientée eCommerce et a ainsi peu<br />
à peu assis son influence au Luxembourg.<br />
En 2000, la création de Datacenter Luxembourg a coïncidé<br />
avec les discussions sur l’établissement d’une TVA attractive<br />
pour les entreprises et le potentiel que cela représentait<br />
pour le développement de l’eCommerce au Luxembourg.<br />
À l’époque, les principaux acteurs télécom avaient un rôle<br />
essentiel à jouer dans l’ouverture <strong>du</strong> Luxembourg vers<br />
l’international en attirant et hébergeant des business localement.<br />
Aujourd’hui, le pays entre dans une nouvelle dimension.<br />
«Il faut que ce changement soit <strong>du</strong>rable et irréversible, dit Marco<br />
Houwen, Managing Director de Datacenter Luxembourg. Il est<br />
connu que les datacenters <strong>du</strong> Luxembourg ont été créés pour<br />
le secteur bancaire, dont certains d’entre eux pour le disaster<br />
recovery. Or, nous, nous venons <strong>du</strong> monde de l’internet, et<br />
pouvons ramener ces besoins au niveau <strong>du</strong> datacenter.»<br />
En tant qu'hébergeur indépendant, Datacenter<br />
Luxembourg a pour clientèle principale<br />
les PME actives dans l’e<strong>Business</strong> et l’eCommerce.<br />
«Nous avons une bataille à part des<br />
grands acteurs des datacenters, même si nous<br />
oeuvrons dans le même but, qui est d’attirer<br />
des clients vers le Luxembourg. Nous sommes<br />
capables aussi de soutenir les PME à<br />
ce niveau.» Une expertise qui se révèle plus<br />
complexe qu’à première vue. «Cela ne s’arrête<br />
pas à fournir des emplacements ou de la<br />
sécurité, mais aussi la gérer de la plateforme,<br />
des bases de données, etc.»<br />
Alors que les grandes sociétés gèrent souvent<br />
leurs données en interne, les sociétés eCommerce<br />
sont souvent bâties autour d’une idée qui<br />
a besoin de compter sur des <strong>partenaire</strong>s fiables.<br />
Elles portent ensuite ces idées<br />
sur un logiciel et les services<br />
nécessitent de plus en plus de<br />
puissance. C’est là que Datacenter<br />
Luxembourg, actif dans le<br />
secteur d’internet et des managed<br />
services, intervient pour gérer les<br />
aspects techniques comme les questions<br />
aussi simples mais critiques que le<br />
load balancing et le clustering, jusque-là<br />
réservées aux grands environnements.<br />
«On est prêts, dit Marco Houwen. On est<br />
différents des autres ISP car on ne veut pas<br />
entrer dans une logique de marché de substitution.<br />
Au contraire, on veut agir dans des marchés<br />
en expansion. L’intérêt est de ne pas se focaliser<br />
sur la concurrence mais sur les partenariats, pour<br />
les clients et pour le futur.»<br />
52 juin 08
SPOTLIGHT<br />
SUR LUXEMBOURG<br />
«Depuis quelques mois, le Luxembourg est<br />
devenu un acteur de choix, déclare Marco<br />
Houwen. Avant, ce n’était pas le cas car nous<br />
étions le cul-de-sac de Bruxelles au niveau de<br />
la redondance. Ce n’était pas une alternative<br />
pour les sociétés qui veulent beaucoup de<br />
bande passante.» Mais LuxConnect semble<br />
avoir changé la donne. «Depuis cinq ans,<br />
Xavier Buck (CEO d’EuroDNS) et moi avons<br />
donné de la tête pour ouvrir le Luxembourg<br />
et soutenir l’expansion de la bande passante.<br />
Les EPT avec leur offre haut débit Teralink ont<br />
beaucoup investi. On a pu trouver des partenariats<br />
nouveaux. Alors qu’auparavant, nous ne<br />
pouvions pas toujours répondre aux demandes<br />
de nos clients. Aujourd’hui on peut proposer<br />
n’importe quel débit pour un prix quasiment<br />
égal à Francfort, Paris ou Londres. Il faut pouvoir<br />
offrir de la concurrence, notre partenariat<br />
avec l’EPT vers Francfort sur l’offre Teralink est<br />
donc important. A première vue, nous sommes<br />
concurrents mais ensemble, nous ouvrons un<br />
marché pour attirer les business au Luxembourg.<br />
C’est cette potentialité qui a manqué<br />
<strong>du</strong>rant de nombreuses années.»<br />
© Photography Raoul Somers<br />
juin 08 53
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND DOSSIER<br />
Data Center<br />
eBRC à l’approche d’un<br />
quatrième datacenter<br />
Depuis 2000 et l’ouverture de son premier site à Goldbell,<br />
eBRC a établi deux autres datacenters avec l’Hitec, en 2003,<br />
puis le Resilience Center à Windhof en 2007. Prochainement,<br />
eBRC ouvrira un quatrième datacenter à Kayl.<br />
eBRC s’est spécialisé dans la mise à disposition d’applicatifs et des services<br />
associés aux entreprises en assurant la qualité de ceux-ci au travers de<br />
Service Level Agreements (SLA). Carrier Hotel indépendant, tout en étant pôle<br />
d’excellence d’outsourcing et de managed services de l’Entreprise des Postes<br />
et Télécommunications, eBRC offre des services d’hébergement et le hosting<br />
avec une très haute scalabilité des machines, capable de supporter bien des<br />
applications business ou même des applications sur internet.<br />
eBRC fournit ainsi tout ce dont les clients<br />
ont besoin, en tant qu’ISP ou broadband<br />
provider. Elle vient d’ailleurs d’ajouter Level3<br />
comme nouveau Tier-1 à Windhof. En effet,<br />
eBRC, P&TLuxembourg et Level3 Communications<br />
ont installé un hub internet Tier-1,<br />
qui repose sur le réseau Teralink, afin de faire<br />
de Luxembourg un point d’échange fiable et<br />
sécurisé, permettant des connexions allant<br />
jusque 40 Gbits/s. Le Ministre de l’économie<br />
et <strong>du</strong> commerce extérieur Jeannot<br />
Krecké y a salué les initiatives d’eBRC qui<br />
correspondent pleinement au souhait <strong>du</strong><br />
gouvernement de diversifier les ressources<br />
économiques. Les technologies de l’IT se<br />
focalisent ainsi sur les médias et les services<br />
financiers modernes. eBRC a donc l’ambition<br />
de réussir et d’obtenir des résultats qui<br />
compteront sur la création de la plateforme<br />
broadband surboostée avec l’agrément<br />
entre Level3 et les P&T, mais aussi désormais<br />
avec Global Crossing.<br />
Dernièrement, eBRC a décroché le prix <strong>du</strong><br />
meilleur opérateur de datacenter en Europe<br />
au Data Centres Europe, un événement qui<br />
s’est tenu à Londres. eBRC y a été saluée<br />
sur son approche resilience et sa volonté<br />
de faire de Luxembourg la capitale européenne<br />
en la matière.<br />
//// GLOBAL CROSSING ////<br />
Global Crossing, fournisseur mondial de solutions IP, a installé au Grand-Duché un nouveau point de présence IP (PoP IP) afin de répondre aux besoins <strong>du</strong><br />
marché luxembourgeois. Le nouveau centre de services se trouvera dans le centre d’hébergement neutre d’eBRC à Windhof, tout comme Windhof est le<br />
POP de Level3. «Nous avons pour stratégie de privilégier les solutions locales et l’ouverture de notre nouveau centre de services au Luxembourg en constitue<br />
un nouvel exemple. déclare Anthony Christie, Managing Director de Global Crossing pour la zone EMEA. Nous avons pris la mesure des besoins des acteurs<br />
<strong>du</strong> marché, en attente de services convergents allant bien au-delà des services de données, d’intégration de la voix et de la vidéo. Tout l’enjeu est en effet<br />
d’intégrer aux ressources informatiques des services d’hébergement, de télécommunications, d’accès Internet, de sécurité et de VoIP.»<br />
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54 juin 08
Technical Development Manager<br />
LE GRAND DOSSIER<br />
Data Center<br />
BCE, le temps<br />
de l’émancipation<br />
Broadcasting Center Europe a développé son savoir-faire en<br />
matière de diffusion et de hosting et s’intéresse plus en avant<br />
aux clients internationaux.<br />
Historiquement lié à RTL Group en tant qu’opérateur de diffusion, BCE est<br />
devenue une entité séparée en 2000, lançant simultanément une activité de<br />
colocation et de datacenter. «Une telle diversité d’opérateurs présents dans un<br />
même endroit a de quoi sé<strong>du</strong>ire tout type de clients, et notre dernière signature<br />
avec Level 3 Communications n’a fait que renforcer notre position» explique<br />
Jean-Alain Jachiet, Head of System, Telecom & Network Solutions chez<br />
BCE. Avec près de 25 carriers et ISP présents dans ses locaux au Kirchberg,<br />
Broadcasting Center Europe (BCE) reste un point de télécommunication<br />
déterminant <strong>du</strong> Luxembourg.<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Paul Schmit, Sales & <strong>Business</strong><br />
Administration Manager chez BCE<br />
56 juin 08
Technical Development Manager<br />
Pour attirer les acteurs nationaux et internationaux<br />
au Luxembourg, le datacenter de<br />
BCE possède quelques arguments de poids.<br />
«En tant que prestataire technique pour RTL<br />
Group, nous héritons tout d’abord d’une<br />
obligation de service public, qui est celle<br />
d’assurer d’émettre sans interruption dans le<br />
monde entier, précise Paul Schmit, Sales &<br />
<strong>Business</strong> Administration Manager chez BCE.<br />
Nous avons clairement un savoir-faire dans<br />
ce domaine.» La supervision <strong>du</strong> colocation<br />
et data center est faite par le nouveau Network<br />
Operations Center (NOC) de BCE, opérationnel<br />
en 24/7. Ce NOC supervise, pour plus de<br />
400 clients, des serveurs et/ou des liaisons<br />
internationales sur quatre continents.<br />
L’infrastructure de BCE est aussi impressionnante.<br />
«De par notre activité, nous hébergeons<br />
aussi bien des petits clients, que des plateformes<br />
internet ayant plusieurs millions de<br />
visiteurs par mois.» En termes de stockage,<br />
BCE a ainsi des capacités allant jusqu’à<br />
5.000 TBytes, permettant d’offrir facilement<br />
des plateformes de Video On Demand, de<br />
Streaming, de backup distants, etc. En tant<br />
qu’entité de diffusion et opérateur de télécommunications<br />
au sein de RTL group, BCE<br />
utilise les infrastructures télécom des opérateurs<br />
présents dans son colocation center,<br />
et met en ainsi en oeuvre sa propre infrastructure.<br />
En plus de l’infrastructure «Fibre»,<br />
son statut d’opérateur télécom lui permet<br />
d’opérer un réseau dense en hertzien avec<br />
des débits allant jusqu’à 800 MBytes/s.<br />
VERS L’INTERNATIONAL<br />
«Il faut que les acteurs luxembourgeois<br />
cessent d’avoir des complexes vis-à-vis de<br />
l’international, précise Jean-Alain Jachiet.<br />
Notre stratégie s’oriente également vers une<br />
clientèle à l’étranger, tels que la Belgique,<br />
l’Italie, la Croatie, voir même le Liban et l’Irak.<br />
D’ailleurs, nous lançons en ce moment une<br />
vaste campagne marketing auprès des radios<br />
étrangères.» Le prochain projet de BCE sur<br />
le marché luxembourgeois est le déploiement<br />
d’un réseau Wimax en partenariat avec<br />
Luxembourg Online (LOL).<br />
//// level 3 ////<br />
Le 22 avril 2008, Level 3<br />
Communications a signé un accord<br />
pour hoster sa plateforme au sein<br />
de l’infrastructure de colocation<br />
de BCE, au Luxembourg. BCE<br />
confirme ainsi une position de<br />
premier plan en tant que hotel carrier<br />
au Luxembourg, avec plus de 25<br />
carriers et ISP (Internet Service<br />
Provider) et ses deux Tier 1, Level 3<br />
Communications et Verizon.<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Jean-Alain Jachiet, Head of System,<br />
Telecom & Network Solutions chez BCE<br />
juin 08 57
Technical Development Manager<br />
L’expertise des<br />
managed services<br />
Le datacenter de Clearstream Services demeure un moyen,<br />
tout d’abord pour ses propres besoins, et qui a ensuite été<br />
ren<strong>du</strong> disponible via l’établissement de managed services.<br />
Clearstream Services est atypique : son datacenter n’a pas pour premier objectif<br />
d’être plein. «Le datacenter a été construit pour Clearstream d’abord mais des le<br />
départ architecturé pour répondre à des besoins de clients potentiels, explique<br />
Michel Rodriguez, Head of IT External <strong>Business</strong> pour Clearstream Services.<br />
Mais il ne s’agit pas de notre core business.» Pour preuve, sur les 2000 mètres<br />
carrés disponibles, seuls 500 sont utilisés par Clearstream. «Cette surface<br />
ne sera ven<strong>du</strong>e qu’accompagnée d’un certain nombre de services», ajoute<br />
Michel Rodriguez. Cependant, la société Clearstream est soumise aux mêmes<br />
contraintes que les autres gestionnaires de datacenter. Seule la profondeur <strong>du</strong><br />
site (-35m sous le niveau de la rue) le rend moins vulnérable aux catastrophes.<br />
Michel Rodriguez, Head of IT External <strong>Business</strong><br />
pour Clearstream Services<br />
La tendance de Clearstream est parallèle aux<br />
autres datacenters : plus de puissance sur<br />
moins de mètres carrés. «Avec de telles surfaces<br />
et les nouvelles technologies, le mètre<br />
carré importe moins que la qualité d’accueil<br />
de cette infrastructure, dit Michel Rodriguez.<br />
Mais les problématiques demeurent semblables<br />
: qu’il s’agisse de mètres carrés ou<br />
de consommation à diminuer, il faut surtout<br />
assurer que ces systèmes soient correctement<br />
pilotés et placés dans un environnement<br />
sécurisé.» Clearstream s’est positionnée<br />
dans l’offre proche <strong>du</strong> client, loin de la vente<br />
en masse, avec pour vocation de travailler<br />
sur les nouvelles technologies (qu’elles<br />
soient sous Windows, Linux ou Unix). Bien<br />
que certaines salles soient équipées pour le<br />
mainframe, cette offre est surtout concentrée<br />
à Francfort. Chez Clearstream Luxembourg,<br />
l’intérêt est de mutualiser ces nouvelles technologies<br />
avec les compétences en place.<br />
© Photography Raoul Somers<br />
UN IDéAL EN TANT<br />
QUE RèGLE<br />
Avec une offre avancée de services, Clearstream<br />
dispose d’une équipe IT importante<br />
utilisable dans le cadre de son offre de managed<br />
services : entre 200 et 250 personnes.<br />
«Ces services s’inscrivent dans une offre<br />
de service plus globale. Il faudrait d’ailleurs<br />
trouver un terme plus adéquat que simplement<br />
managed services pour en faire ressortir<br />
toute la profondeur. Chez nous, on n’opère<br />
pas uniquement les systèmes mais aussi les<br />
applications qui s’y trouvent.» Le projet de<br />
service management ITSM en cours de développement<br />
sera ainsi utilisé par Clearstream et<br />
l’ensemble de ses clients. «Nous essayons de<br />
rapprocher les clients d’un idéal qui est celui<br />
de Clearstream banque. Cet idéal devient un<br />
standard, que nous devons pouvoir mettre en<br />
place pour eux.»<br />
Par exemple, Clearstream ne dispose pas<br />
de deux centres, l’un actif et l’autre passif.<br />
Le fournisseur de services a opté pour fonctionner<br />
en mode clustering en mode actif/<br />
actif avec la réplication ‘Zero data loss ‘des<br />
données. En cas de catastrophe, chacun des<br />
datacenters peut devenir un site primaire.<br />
«Cela permet à nos clients d’avoir une disponibilité<br />
à 99,99% sans surcout même s’ils n’en<br />
ont pas besoin, résume Michel Rodriguez.<br />
Il n’existe pas d’autre option à ce niveau.»<br />
En matière de connectivité, Clearstream<br />
s’appuie sur un réseau mondial avec toujours<br />
au moins deux providers et des chemins<br />
physiques différents pour assurer une redondance<br />
réelle.<br />
UN FUTUR DATACENTER ?<br />
L’arrivée des nouveaux acteurs de datacenter<br />
à Luxembourg a attisé la curiosité de<br />
Clearstream. En vertu des réglementations<br />
qui imposent d’avoir plusieurs datacenters<br />
pour le disaster recovery, Clearstream pourrait<br />
pourquoi pas envisager une extension<br />
chez ces nouveaux acteurs, tout en gardant<br />
l’attention sur son datacenter ‘primaire’ au<br />
Kichberg. «Pour nous, le datacenter demeure<br />
un moyen, rappelle Michel Rodriguez. C’est<br />
aussi pour cela que l’évolution des autres<br />
datacenters est importante à nos yeux. Bien<br />
que nous ayons une stratégie cross-boarder,<br />
nous pourrions nous allier à des <strong>partenaire</strong>s<br />
potentiels locaux, notamment pour respecter<br />
les contraintes liées au secret bancaire.»<br />
58 juin 08
Technical Development Manager<br />
LE GRAND DOSSIER<br />
Data Center<br />
Pour des gestionnaires<br />
plus responsables<br />
Créé en 2004, SecureIT table sur son expérience pour attirer<br />
de nouveaux acteurs au Luxembourg et veut établir un code<br />
de déontologie pour les gestionnaires de datacenters.<br />
A ses débuts, après avoir massivement investi pour remettre à niveau un<br />
datacenter, SecureIT a rapidement affiché complet mais conservait néanmoins<br />
de la capacité disponible. Le datacenter est donc naturellement entré dans la<br />
‘course aux derniers mètres carrés’ mais possède un élément important qui<br />
le distingue. «Nous sommes le seul datacenter indépendant de tout opérateur<br />
Télécom au Luxembourg», dit Gary Kneip, CEO de SecureIT. Collaborant déjà<br />
avec HP, IBM et Datacenter Luxembourg, SecureIT est en discussion avec les<br />
nouveaux acteurs <strong>du</strong> marché et table sur son expérience en matière de gestion<br />
d’exploitation pour poursuivre dans la même voie.<br />
«En 2004, on a appris nos leçons dans une<br />
situation de calme relatif. Aujourd’hui, nous<br />
devons attirer plus d’acteurs au niveau international,<br />
mais il faut considérer le coût <strong>du</strong><br />
changement...» Par exemple, les banques ne<br />
peuvent changer de datacenter avant que les<br />
applications atteignent leur fin de vie. Pour<br />
remplir les nouveaux datacenters, dont l’offre<br />
dépasse les besoins au niveau national,<br />
il faut donc s’intéresser aux acteurs internationaux.<br />
Le Luxembourg peut aussi jouer la<br />
carte <strong>du</strong> hub.<br />
dit Gary Kneip. Le datacenter associe la<br />
haute puissance et la redondance avec la<br />
connectivité, soutenues par un partenariat<br />
très sé<strong>du</strong>isant et avec l’Etat en arrière-plan.<br />
Pour différencier notre approche, nous travaillons<br />
au niveau de l’infrastructure. Nous<br />
voulons demeurer des spécialistes et ne pas<br />
nous disperser sans quoi nous risquons de<br />
créer des compétiteurs là où l’on pourrait<br />
trouver des <strong>partenaire</strong>s.»<br />
éVOLUTION VERTE<br />
en premier lieu, et ensuite de partager une<br />
même infrastructure.» Pour le gestionnaire<br />
de datacenter, la virtualisation amène aussi<br />
plus de complexité dans l’organisation, les<br />
aspects juridiques et contractuels.<br />
Enfin, «les avantages liés à la TVA au Luxembourg<br />
se poursuivent jusqu’en 2015. Les<br />
acteurs luxembourgeois qui ont intérêt à<br />
faire per<strong>du</strong>rer cela doivent pouvoir créer la<br />
réflexion.» Le consensus qui en dévierait permettrait<br />
de soutenir la concurrence. «Il ne faut<br />
pas avoir peur de cette situation. Il faudrait<br />
pouvoir plutôt créer un code de déontologie,<br />
pour les gestionnaires comme les locataires,<br />
afin de créer une vision à long terme.»<br />
LuxConnect, par exemple, s’adresse à un<br />
spectre de clients hauts de gamme, comme<br />
les sociétés internet, qui cherchent de hauts<br />
niveaux de puissance. SecureIT prendra certainement<br />
deux îlots (1000 mètres carrés)<br />
chez LuxConnect. «C’est un beau pro<strong>du</strong>it,<br />
«Nous sommes en train de migrer un tiers<br />
de notre datacenter vers de la haute densité<br />
et de la haute puissance. Ainsi, la gestion<br />
<strong>du</strong> datacenter évolue. Une panne dans un<br />
centre classique peut attendre une demiheure<br />
ou une heure avant d’atteindre des<br />
niveaux plus ou moins critiques, alors que<br />
la haute densité ne permet pas d’attendre<br />
au-delà de 5 minutes.» De plus, il faut pouvoir<br />
gérer les demandes pour des racks plus<br />
puissants et l’optimisation des installations<br />
voulue par la Green IT. «Toute l’agilité d’un<br />
datacenter est de concevoir des architectures<br />
hautement redondantes sans perdre<br />
l’efficacité.» La virtualisation est ainsi une<br />
piste sérieuse. «Elle permet de concentrer<br />
plus de services au centre <strong>du</strong> datacenter,<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Gary Kneip, CEO<br />
de SecureIT<br />
juin 08 59
Technical Development Manager<br />
Se baser sur les besoins <strong>du</strong> client<br />
Editeur de logiciels, Sungard est aussi connu pour ses services (Availability) de business continuity et de disaster<br />
recovery, couplés à son offre de datacenter. Les solutions de Sungard s’étendent <strong>du</strong> ‘cold standby’ (mise à disposition<br />
d’un environnement de support partagé pour une période définie), destiné typiquement aux PME, à des solutions de<br />
haute disponibilité (emails et sauvegarde automatique).<br />
Sungard ne constate pas une uniformité des<br />
clients dans la direction de la virtualisation.<br />
“Le client décide de ce qu’il fait dans sa salle,<br />
dit Jean-Claude Thiltges, Sales Manager chez<br />
Sungard. Les accords se font ainsi au cas par<br />
cas, en se basant sur les besoins <strong>du</strong> client”.<br />
Dans son offre, Sungard propose aussi l’email<br />
availability et la sauvegarde automatique des<br />
données… mais n’a pas l’ambition d’offrir<br />
des managed services.<br />
Pourtant, Sungard s’intéresse de près à<br />
l’évolution des nouveaux datacenters, qui<br />
annoncent des avancées dans le domaine<br />
de la connectivité. “On est intéressés par<br />
quelqu’un qui viendrait creuser près de<br />
notre datacenter à Munsbach, dit Thierry<br />
Jardinet, directeur de Sungard Belux. Le<br />
Luxembourg se positionne de plus en plus<br />
comme un hub de data processing. Mais<br />
aujourd’hui, la stratégie de Sungard ne<br />
permet pas encore de nous y intéresser”.<br />
Par contre, l’augmentation de la présence<br />
de fibre optique correspond directement à<br />
leur business model.<br />
© Photography Raoul Somers<br />
//// SUN ////<br />
Open Storage<br />
Sun collabore avec les communautés Open Source pour<br />
rendre ses solutions accessibles et stimuler l’innovation,<br />
notamment dans le domaine <strong>du</strong> stockage.<br />
En janvier 2008, l’acquisition de MySQL, plateforme sur<br />
laquelle les développeurs modernes comme Facebook<br />
créent des services en réseau, a renforcé la nouvelle<br />
stratégie de Sun : investir dans les communautés<br />
d’utilisateurs et de développeurs et transformer leurs<br />
innovations en services payants non contraignants.<br />
Dans le domaine <strong>du</strong> stockage, Sun a mis en Open<br />
Source la partie logicielle <strong>du</strong> stockage orienté objet de<br />
contenu fixe <strong>du</strong> système StorageTek 5800, également<br />
connu sous le nom de Honeycomb. Le code source <strong>du</strong><br />
système Sun StorageTek 5800 est ainsi diffusé à trois communautés importantes : OpenSolaris<br />
(éditeurs de logiciels indépendants, administrateurs système et logiciels de stockage) ; Java.Net<br />
(développeurs Java) et la Storage Networking In<strong>du</strong>stry Association (SNIA). Sun propose aussi deux<br />
nouveaux serveurs qui hissent la technologie CMT (Chip Multithreading Technology) éprouvée,<br />
Open Source, de troisième génération, à un niveau supérieur en offrant une capacité de traitement<br />
inégalée pour les infrastructures à l’échelle <strong>du</strong> Web et les applications métier, alliée à une grande<br />
efficacité écologique et économique. D’après Sun, ces nouveaux serveurs permettent de tripler les<br />
performances en occupant moitié moins d’espace et de quadrupler les performances par watt. Enfin,<br />
Sun propose une approche complète en matière de virtualisation, qui couvre le centre de données<br />
et permet d’accroître considérablement l’utilisation des ressources tout en ré<strong>du</strong>isant les coûts. La<br />
virtualisation fait partie intégrante <strong>du</strong> système d’exploitation Solaris 10 et constitue le fil directeur des<br />
offres en termes de serveurs, logiciels, stockages et services.<br />
//// HP ////<br />
Faire plus avec moins n’est plus<br />
seulement un mantra mais une<br />
nécessité absolue, drivée par la<br />
croissance, le manque de ressources<br />
IT et l’attitude ‘Green’. Selon HP,<br />
la virtualisation des serveurs est le<br />
catalyseur pour le reste de l’infrastructure<br />
<strong>du</strong> datacenter et en cela, n’est pas une<br />
simple tendance IT mais une technologie<br />
fondamentale. Le déploiement <strong>du</strong><br />
stockage en réseau avec la virtualisation<br />
des serveurs est donc essentiel si les<br />
sociétés veulent libérer le potentiel<br />
qu’apporte la mobilité des machines<br />
virtuelles entre les serveurs physiques.<br />
HP a acquis une expérience en tant<br />
que fournisseur global et fournit des<br />
solutions de virtualisation sous le nom<br />
de StorageWorks EVA (Enterprise Virtual<br />
Array) combinées en ‘box’ avec des<br />
applications populaires telles Exchange,<br />
Oracle, SAP, SQL et VMware. Il est<br />
donc possible de configurer une<br />
solution en peu de temps pour une<br />
certaine database, avec un certain<br />
nombre d’utilisateurs.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
60 juin 08
Technical Development Manager<br />
LE GRAND DOSSIER<br />
Infrastructure<br />
Archiving Architecture<br />
Avec son nouveau datacenter de Contern, Lab fournit des<br />
services de back-up, d’asset management et de recovery aux<br />
sociétés de taille moyenne et s’intéresse de près à la Green IT.<br />
«De plus en plus, les clients des datacenters sont à la recherche de managed<br />
services, dit Bernard Moreau, Managing Director chez Lab Group. Notre<br />
objectif est d’offrir des services en plus de l’archivage et donc de proposer<br />
un datacenter à valeur ajoutée.» Selon Lab, la meilleure manière d’offrir ces<br />
managed services est un one-stop shop où le client trouve l’ensemble des<br />
services auprès d’un seul fournisseur. Or, Lab a acquis de l’expérience tant<br />
dans la gestion des documents que des données.<br />
Le datacenter de Lab à Contern est né, au<br />
départ, des besoins apparus avec la gestion<br />
des documents clients. Lab s’est donc<br />
spécialisé dans la gestion des données<br />
de A à Z et a rassemblé le tout sous une<br />
offre d’asset management et de recovery.<br />
«Certains offrent des white rooms avec des<br />
spécificités, dit Bernard Moreau. Nous proposons<br />
en plus des services de back-up,<br />
d’asset management, de monitoring, etc.»<br />
Ainsi, l’offre DataVault de Lab recouvre les<br />
management solutions, les data facilities et<br />
enfin, les data services. Si les management<br />
solutions sont en grande partie dédiées à<br />
l’archivage, les data services correspondent<br />
à des besoins de back-up online. Lab collabore<br />
ici avec VMware. Ces services incluent<br />
donc une haute disponibilité, avec, parfois,<br />
un downtime ré<strong>du</strong>it à zéro.<br />
DATACENTER (OU)VERT<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Bernard Moreau, Managing Director<br />
chez Lab Group<br />
La collaboration avec VMware permet aussi<br />
de se rapprocher des objectifs de ré<strong>du</strong>ire<br />
la consommation énergétique pour rendre<br />
l’exploitation <strong>du</strong> datacenter moins coûteuse<br />
et plus <strong>du</strong>rable. Dans le même ordre d’idée,<br />
Lab a un partenariat avec Dell pour repenser<br />
l’architecture <strong>du</strong> datacenter en en faisant<br />
un environnement ouvert… au changement.<br />
Lab collabore aussi avec Nexsan, qui propose<br />
une technologie (‘Maid’) permettant aux<br />
systèmes de stockage à très forte densité<br />
de mettre leurs disques en veille à différents<br />
niveaux d’activités, voire totalement inactifs.<br />
Enfin, Lab participe au projet de pro<strong>du</strong>ction<br />
d’électricité verte de Cegedel, ‘Nova<br />
Natur stroum’, dont la pro<strong>du</strong>ction, principalement<br />
hydraulique, est assurée en<br />
Allemagne.<br />
62 juin 08
Technical Development Manager<br />
LE GRAND DOSSIER<br />
Infrastructure<br />
Big Blue devient<br />
Big Green...<br />
Alors que la Green IT est encore souvent un argument<br />
marketing, IBM prend le taureau par les cornes et s’engage sur<br />
la voie de l’efficacité énergétique.<br />
Où investir temps et efforts ? L’augmentation <strong>du</strong> coût de l’énergie et les<br />
inquiétudes liées au réchauffement climatique poussent les gestionnaires de<br />
datacenters à optimiser leur infrastructure. Serveurs écologiques, water cooling,<br />
virtualisation, panneaux solaires, les idées ne manquent pas pour qualifier les<br />
datacenters d’écologiques. Mais il manque encore, à l’heure actuelle, des<br />
balises claires pour déterminer un label unique qui puisse distinguer l’argument<br />
marketing <strong>du</strong> vrai effort ‘green’. IBM s’est intéressé à la problématique de la<br />
Green IT sous plusieurs angles.<br />
«Nous voulons que ce soit stratégique, que<br />
nous puissions proposer une vision et que<br />
nous offrions une réponse aux clients aux<br />
niveaux national et international», dit Thierry<br />
Seignert, Sales Manager, IBM Global Services<br />
Luxembourg. Pour atteindre ces objectifs, IBM<br />
a recherché des arguments de poids et a opté<br />
pour la mesure de l’efficacité énergétique,<br />
plus précise et fiable que l’énergie dépensée<br />
ou l’électricité utilisée. «Dans un centre<br />
informatique, l’efficacité est égale au rapport<br />
entre l’énergie donnée et l’énergie pro<strong>du</strong>ite»,<br />
détaille Thierry Seignert. D’après IBM, seuls<br />
2,7% de l’énergie donnée au datacenter est<br />
réellement utilisée de manière efficace. «Les<br />
facilities, l’inefficacité <strong>du</strong> hardware et la mauvaise<br />
utilisation des serveurs entraînent une<br />
perte de 97,3% de l’énergie, explique Graham<br />
Aldridge, Site and Facilities Services Strategy<br />
Consultant chez IBM. Une grande partie peut<br />
facilement être récupérée avec les bons outils.<br />
Les gestionnaires de datacenters autant que<br />
leurs clients ont besoin d’une roadmap claire.<br />
De cette façon les priorités pourront mieux<br />
être définies.»<br />
UN MONDE EN SOI<br />
Alors que la vague green commence à se<br />
former, IBM s’intéresse de près depuis un<br />
an et demi à ce genre de projets. «Les gens<br />
veulent savoir où ils en sont, dit Graham<br />
Aldridge. Les équipes IT ne payent pas la<br />
facture énergétique, donc il faut rapprocher<br />
les intérêts de tous.» Toute la difficulté de la<br />
gestion <strong>du</strong> datacenter est en effet l’interdépendance<br />
de l’infrastructure. Par exemple, un<br />
élément changé dans le câblage va affecter<br />
l’ensemble de la consommation énergétique.<br />
Selon IBM, la seule solution pour gérer un<br />
datacenter de manière <strong>du</strong>rable est d’adopter<br />
une vision qui soit entièrement green. Le<br />
géant américain a d’ailleurs investi 1 milliard<br />
$ dans ses datacenters au niveau mondial.<br />
Ce projet, dénommé Big Green, passe en<br />
revue l’éventail hardware-software-services<br />
aux clients. Une connaissance pratique qui<br />
se calque sur les besoins des datacenters<br />
et qui a permis le lancement <strong>du</strong> mainframe<br />
z10, entre autres.<br />
LA SOLUTION VIRTUELLE<br />
Dans le monde fragile <strong>du</strong> datacenter, où les<br />
contraintes de temps obligent le business<br />
à tourner 24h/24, les capacités s’empilent<br />
souvent sans réellement avoir d’utilité. L’outil<br />
Virtual Datacenter permet de reporter les<br />
données de tout centre informatique dans<br />
un espace 3D pour mesurer la consommation<br />
énergétique à l’instant T et l’impact<br />
des changements apportés sur les racks,<br />
le cooling system, le câblage, etc. IBM a aussi<br />
développé le Green Datacenter quick scan<br />
qui, dans la même veine, permet d’établir une<br />
roadmap pour optimiser ces changements<br />
(selon quelles priorités et à quelle vitesse).<br />
60% de l’énergie serait ainsi sauvée. «On n’en<br />
est plus à la course aux mètres carrés mais à<br />
l’électricité», résume Graham Aldridge.<br />
«Nous voulons mettre en évidence des situations<br />
d’inefficacité, explique Graham Aldridge.<br />
On n’améliore pas son datacenter maillon<br />
faible après maillon faible mais sur toute la<br />
longueur de la chaîne. De la même manière,<br />
les business cases doivent inclure le coût<br />
énergétique.» La phase de conscientisation<br />
que connaissent les datacenters en ce<br />
moment devrait donc les pousser dans cette<br />
voie, et cela pour plusieurs raisons. «Devenir<br />
green améliore l’image de la société, facilite<br />
l’optimisation et rend les coûts énergétiques<br />
plus malléables», résume Thierry Seignert.<br />
Rien ne sert donc de reporter le problème de<br />
la puissance. «Le risque pour Luxembourg est<br />
de se retrouver dans la situation d’Amsterdam<br />
qui importe aussi en grandes quantités<br />
son énergie», dit Graham Aldridge. Du coup,<br />
la capitale hollandaise frise la saturation…<br />
juin 08 63
À la recherche<br />
de la solution parfaite<br />
Selon CA, la simplification de l’infrastructure passe par<br />
une meilleure gestion de l’environnement, notamment via<br />
la virtualisation, et une stratégie Green IT.<br />
De plus en plus d’entreprises réalisent qu’elles ont créé des situations bien trop<br />
complexes, en remplaçant parfois leurs mainframes par des serveurs distribués,<br />
répartis sur plusieurs emplacements, ou composés de plusieurs systèmes<br />
physiques, formant un ensemble virtuel. Chaque application ou opération<br />
fonctionne alors souvent sur son propre serveur, ce qui donne des environnements<br />
surchargés de serveurs, presque vides, là où un mainframe suffisait...<br />
Marcel Den Hartog, Principal Pro<strong>du</strong>ct Marketing<br />
Mainframe EMEA, CA.<br />
«La diminution de la complexité est priorité<br />
numéro 1 pour nos clients, dit Marcel Den<br />
Hartog. En recherchant à optimiser le hardware,<br />
nous travaillons vraiment avec les<br />
administrateurs actuels au lieu d’éteindre des<br />
feux de ça et là.» Les clients s’intéressent donc<br />
à un grand nombre de technologies : Network<br />
Management, gestion de Datacenters virtuels,<br />
Data Center Automation, mais aussi Back-up<br />
et Restore Management. «Malheureusement,<br />
beaucoup de clients recherchent inconsciemment<br />
des solutions de manière trop détaillée<br />
et fragmentée», dit Marcel Den Hartog. Or,<br />
cela augmente à nouveau la complexité, c’est<br />
pourquoi mieux vaut analyser les problèmes<br />
de manière globale. «Dans certains cas, nous<br />
conseillons à nos clients avec un mainframe<br />
IBM, de remettre certaines opérations sur<br />
le mainframe IBM (zSeries Linux) en raison<br />
des grandes possibilités, dit Marcel Den<br />
Hartog. Mais nous pouvons également offrir<br />
des consoles centrales qui permettent aux<br />
entreprises de manier leurs opérations sur<br />
diverses plateformes à partir d’une interface.»<br />
Dans le même ordre d’idée, utiliser des logiciels<br />
intégrés, selon CA, permet de se concentrer<br />
sur leurs fonctionnalités, et non sur le développement<br />
de nouvelles interfaces entre différentes<br />
solutions sur différentes plateformes.<br />
TOUT EN SOUPLESSE<br />
Pour obtenir le meilleur de l’infrastructure, la<br />
virtualisation est une solution de plus en plus<br />
utilisée… encore faut-il conserver sa flexibilité,<br />
c’est-à-dire utiliser un logiciel spécifique<br />
pour gérer les opérations et les procé<strong>du</strong>res<br />
très complexes. «Le plus difficile est d’expliquer<br />
aux clients la complexité de la matière,<br />
dit Marcel Den Hartog, Principal Pro<strong>du</strong>ct<br />
Marketing Mainframe EMEA, CA. Beaucoup<br />
d’administrateurs, d’architectes et même de<br />
CIOs travaillant avec des environnements distribués,<br />
pensent que la nouvelle ‘vague’ va<br />
tout résoudre. Ils sont surpris d’entendre qu’à<br />
côté de la migration coûteuse (par exemple<br />
de 60 à 10 serveurs), il y a également des<br />
coûts <strong>du</strong> logiciel de virtualisation, des nouvelles<br />
procé<strong>du</strong>res et <strong>du</strong> logiciel de gestion.» Les<br />
échecs de ce genre de projets sont donc causés,<br />
en premier, par le manque de préparation<br />
et un trop grand optimisme, à la recherche de<br />
la solution parfaite…<br />
COMMON SENSE<br />
Une stratégie Green IT passe aussi par des<br />
réflexions très simples, comme l’utilisation de<br />
rapports sur papier, qui pourraient être numérisés.<br />
Parallèlement à la digitalisation, le stockage<br />
de ces données est devenu problématique.<br />
«Souvent, on ne sait même pas pourquoi on<br />
en fait un back up et de qui proviennent les<br />
données, dit Marcel Den Hartog. Il s’agit de<br />
millions de bandes/cartouches par an. Selon<br />
moi, 40% à 60% des données sauvegardées<br />
chaque jour ou chaque semaine sur des systèmes<br />
de back up n’ont pas changé ou ne sont<br />
pas nécessaires immédiatement.» D’importantes<br />
économies peuvent donc être réalisées.<br />
«Nous avons déjà réalisé pas mal de choses,<br />
rappelle Marcel Den Hartog. Mais nous avons<br />
aussi trop fait confiance à des hypes et des<br />
stratégies à court terme. Par exemple, il n’est<br />
pas simple de remplacer le mainframe IBM par<br />
un serveur Intel ou Unix/Linux. Beaucoup de<br />
clients l’ont fait, plein d’allant. Or, il faut parfois<br />
des centaines de serveurs pour remplacer toutes<br />
les applications d’un petit mainframe. Il est<br />
grand temps d’intro<strong>du</strong>ire le ‘Common Sense’<br />
en IT ; ne pas remplacer l’ancien avant d’être<br />
sûr d’avoir trouvé une meilleure solution, pouvoir<br />
se passer de l’ancien… de manière à pouvoir<br />
ramener les structures complexes d’aujourd’hui<br />
à des environnements gérables qui permettent<br />
de s’occuper <strong>du</strong> business de manière optimale.»<br />
64 juin 08
Pour jongler<br />
avec la<br />
virtualisation<br />
Microsoft combine son moteur<br />
de virtualisation Hyper-V au nouveau<br />
pro<strong>du</strong>it Windows Server 2008 pour<br />
proposer une solution end-to-end.<br />
En intégrant son moteur de virtualisation Hyper-V dans<br />
Windows Server 2008, Microsoft inscrit la virtualisation<br />
au rang de ses tendances majeures pour les prochaines<br />
années. Doté des fonctionnalités nécessaires à la virtualisation<br />
des serveurs, Hyper-V permet aux départements informatiques<br />
de ré<strong>du</strong>ire leurs coûts, d’optimiser l’utilisation des<br />
serveurs et de dynamiser l’infrastructure système. En effet, la<br />
plateforme, équipée d’outils d’administration intégrés, donne<br />
les moyens de gérer à la fois des ressources physiques et<br />
virtuelles. L’utilisateur peut ainsi créer un datacenter réactif et<br />
évoluer en douceur vers des systèmes dynamiques, capables<br />
de s’auto-administrer. La solution Hyper-V Server s’intégre<br />
facilement avec d’autres pro<strong>du</strong>its Microsoft, tels la suite<br />
d’administration System Center. L’utilisateur dispose alors<br />
d’une solution complète, pour systèmes virtuels et serveurs<br />
physiques et capable d’étendre les capacités d’Hyper-V.<br />
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CHARGES LéGèRES<br />
Hyper-V peut prendre en charge plusieurs systèmes d’exploitation,<br />
sous différentes plateformes serveurs comme<br />
Windows, Linux, etc. De plus, avec un accès direct aux disques,<br />
la prise en charge des SAN et un accès aux disques<br />
internes, Hyper-V offre une grande souplesse pour configurer<br />
et utiliser, de façon optimale, les environnements de stockage.<br />
Ainsi, en allouant une grande quantité de mémoire par système<br />
virtuel, l’utilisateur peut virtualiser la plupart des charges<br />
de travail. Davantage de systèmes virtuels peuvent donc être<br />
hostés sur un même serveur et l’utilisateur pourra toujours<br />
procéder à une migration rapide sur plusieurs hôtes, face<br />
à de nouvelles charges. Enfin, Hyper-V possède aussi une<br />
fonction de routeur virtuel. Autrement dit, les systèmes virtuels<br />
peuvent exécuter le service NLB (Network Load Balancing) de<br />
Windows afin d’équilibrer la charge sur les systèmes virtuels<br />
des différents serveurs.<br />
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Technical Development Manager<br />
3PAR et VMware<br />
Protéger les applications des désastres est<br />
critique afin de garder le business en état de<br />
fonctionnement. Toutefois, le coût maîtrisé<br />
de la réplication en utilisant des pro<strong>du</strong>its<br />
traditionnels de récupération, a refroidit certains<br />
clients qui voulaient implémenter <strong>du</strong><br />
disaster recovery. 3PAR, le fournisseur de<br />
solutions d’utility storage, a annoncé la commercialisation<br />
de son Replication Adapter<br />
avec la solution Site Recovery Manager de<br />
VMware. Le Site Recovery Manager fait<br />
Le mapping,<br />
pour plus de simplicité<br />
partie de la série de solutions de VMware<br />
dédiée à la gestion et à l’automatisation<br />
des datacenters. Cette solution simplifie le<br />
planning et le testing <strong>du</strong> business continuity<br />
et ré<strong>du</strong>it le risque et la complexité associés<br />
à l’implémentation <strong>du</strong> disaster recovery. La<br />
combinaison <strong>du</strong> Remote Copy de 3PAR,<br />
inclut dans le Replication Adapter, et <strong>du</strong><br />
Site Recovery Manager de VMware aide les<br />
clients à construire des infrastructures d’utility<br />
computing résistantes.<br />
EMC a développé une solution discovery pour remédier<br />
à la complexité croissance de la virtualisation.<br />
Traditionnellement vu comme un pure player <strong>du</strong> stockage, EMC a pourtant<br />
développé son portefeuille de solutions pour notamment créer la famille EMC<br />
Smarts. Celle-ci est dédiée à l’automatisation des solutions de gestion <strong>du</strong><br />
système informatique et des infrastructures sous-jacentes (réseaux, serveurs,<br />
applications, stockage). A ce niveau, EMC propose Application Version Manager,<br />
une solution d’analyse des relations entre applications, dont la version 6.0<br />
permet de répondre à un nouveau défi né de la virtualisation à grande échelle :<br />
l’identification des relations entre les machines virtuelles et les serveurs.<br />
«Les entreprises se consacrent de plus en<br />
plus à la virtualisation, ce qui rend les opérations<br />
plus complexes, dit Erik Slooff, National<br />
Account Manager Benelux, EMC Smarts.<br />
Désormais, si une application vient à poser<br />
problème, les clients veulent savoir de quelle<br />
façon les autres applications seront impactées.»<br />
En acquiérant la société nLayers en<br />
2006, spécialisée dans l’application discovery<br />
et les logiciels de mapping, EMC a éten<strong>du</strong> son<br />
portefeuille de resource management. EMC<br />
Smarts s’est ainsi investie dans les solutions<br />
automatisées de root cause et impact analysis<br />
et ce, pour les réseaux, les applications et<br />
le stockage. «Les entreprises veulent pouvoir<br />
garder trace de quelles applications tournent<br />
sur quels serveurs, dit Erik Slooff. La couche<br />
virtuelle est devenue plus flexible et dynamique<br />
mais aussi plus complexe. Il faut pouvoir<br />
identifier les relations entre les applications.<br />
Or, les entreprises disposent rarement d’informations<br />
suffisamment centralisées.»<br />
L’Application Discovery Manager (ADM)<br />
analyse les relations dans un environnement<br />
virtuel pour les clients qui déploient par<br />
exemple VMware. En effet, les régulations<br />
en vigueur, notamment Bâle II, imposent aux<br />
entreprises de prouver qu’elles contrôlent<br />
leur environnement applicatif. «Pour cela, il<br />
vous faut obtenir des snapshots up-to-date<br />
de l’environnement, explique Erik Slooff. ADM<br />
montre l’état de l’environnement applicatif à<br />
un moment T, afin que l’utilisateur puisse<br />
y identifier les interdépendances.» En tant<br />
que solution de root-cause analysis, ADM<br />
prédit les faiblesses de chaque élément de<br />
l’infrastructure, les problèmes qui peuvent se<br />
développer, ainsi que les mesures à prendre.<br />
«L’ADM joue un rôle important dans l’automatisation<br />
<strong>du</strong> processus de discovery, par<br />
exemple lors d’un changement apporté alors<br />
que la configuration de l’utilisateur était mauvaise.<br />
Pour nous, ADM est le socle sur lequel<br />
repose notre offre de discovery.»<br />
L’âge mûr de<br />
la virtualisation<br />
VMware propose des<br />
solutions qui combinent la<br />
rentabilité des serveurs avec la<br />
business continuity, la Green<br />
IT avec la performance.<br />
Selon Gartner, en 2010 la virtualisation sera la<br />
tendance IT la plus importante. Son avantage<br />
est de rentabiliser l’utilisation des serveurs en<br />
faisant tourner plusieurs machines virtuelles<br />
sur chacun d’entre eux. Les applications<br />
peuvent donc tourner sur toute machine<br />
virtuelle, sur tout serveur. «Cela dépend de<br />
leur taille, de leur mémoire, de leur puissance,<br />
etc.» explique Martin Niemer, Senior Pro<strong>du</strong>ct<br />
Marketing Manager chez VMware. La virtualisation<br />
permet donc de prendre en main une<br />
infrastructure complexe et de l’assouplir en<br />
fonction des besoins <strong>du</strong> business. A long<br />
terme, cela représente plus de flexibilité.<br />
Une fois les serveurs consolidés, les machines<br />
virtuelles peuvent assurer la business<br />
continuity car les applications sont devenues<br />
plus mobiles. Cela permet, d’une part,<br />
de faire de la maintenance sans impacter le<br />
business et d’autre part, de faire <strong>du</strong> testing.<br />
De plus, l’utilisateur passe par un portail web<br />
pour demander l’installation d’applications,<br />
etc. L’automation rend aussi les machines<br />
plus actives, elles peuvent par exemple<br />
proposer aux utilisateurs d’archiver des documents,<br />
si ceux-ci ne sont pas assez utilisés.<br />
Enfin, le déploiement des solutions de virtualisation<br />
est souvent simplifié car elles sont<br />
intégrées aux pro<strong>du</strong>its d’IBM, HP, EMC, Sun,<br />
etc. «Ainsi, la virtualisation d’un OS permet<br />
de le déployer en une semaine seulement»,<br />
dit Martin Niemer.<br />
VMware organize avec Telin<strong>du</strong>s,<br />
Systemat et Computersystems<br />
un séminaire sur la virtualisation<br />
des desktops, le 17 juin 2008<br />
à l’hotel Novotel au Kirchberg.<br />
Plus d’infos sur www.itnews.lu<br />
66 juin 08
Technical Development Manager<br />
LE GRAND DOSSIER<br />
Infrastructure<br />
L’utility a le vent<br />
en poupe<br />
Face aux coûts énergétiques, Verizon <strong>Business</strong> a développé des<br />
solutions d’utility computing pour ses clients, toujours appuyées<br />
sur son modèle mondial de colocation.<br />
Verizon <strong>Business</strong> a opté depuis le début pour une approche globale. «Nous<br />
avons tendance à posséder et construire nos propres sites», dit Mark Beaumont,<br />
Group Manager, Development IT Solutions chez Verizon <strong>Business</strong>. À l’heure<br />
actuelle, le réseau de Verizon <strong>Business</strong> se compose d’environ 220 datacenters<br />
‘carrier hotels’ dans le monde. Le fournisseur veut étendre ses capacités en<br />
Europe centrale, notamment à Paris et aux Pays-Bas.<br />
PLUS DE CONTRÔLE<br />
«Face à des besoins croissants en énergie,<br />
nos clients sont à la recherche de fournisseurs<br />
qui doivent pouvoir faire plus», dit Mark<br />
Beaumont. Alors qu’entre 2000 et 2002, il y<br />
avait encore un grand nombre de datacenters<br />
accessibles à bas prix, le marché a véritablement<br />
décollé depuis, pour révéler un manque<br />
de disponibilité. «Les clients veulent donc<br />
pouvoir déployer leur équipement ailleurs,<br />
en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg,<br />
voire dans les pays nordiques, tout en continuant<br />
à surveiller le coût de l’opération»,<br />
explique Mark Beaumont. En plus <strong>du</strong> réseau<br />
mondial, l’offre de Verizon <strong>Business</strong> se double<br />
de services dans la sécurité et dans la pro<strong>du</strong>ct<br />
delivery. «Cela permet de leur fournir plus de<br />
souplesse et d’offrir des services complémentaires.<br />
Les clients peuvent aussi aller plus loin<br />
et demander à ce que nous contrôlions le<br />
contenu et gérions la plateforme. Ils peuvent<br />
aussi, dans une certaine mesure, outsourcer<br />
leurs applications chez nous.»<br />
Afin que les clients puissent contrôler la taille<br />
de leur infrastructure, Verizon <strong>Business</strong> offre<br />
également des managed services. «Tous<br />
nos clients veulent maximiser leurs services,<br />
surtout dans le domaine de l’eCommerce,<br />
et offrir des services de content delivery<br />
performants.» Dans le même sens, Verizon<br />
<strong>Business</strong> va proposer des offres d’utility computing<br />
pour le début de l’année 2009. «Les<br />
clients pourront alors passer à l’on-demand<br />
et par exemple décider de déployer vraiment<br />
leur infrastructure lors des pics. L’autre<br />
avantage est de ré<strong>du</strong>ire ainsi le TCO tout en<br />
améliorant la performance.»<br />
Selon Verizon <strong>Business</strong>, les sociétés sont<br />
prêtes à prendre le tournant. «Nous allons<br />
voir un changement majeur, certainement<br />
dans le secteur des managed services, vers<br />
une orientation utility. Pourquoi avoir une<br />
Ferrari quand la limite de vitesse est fixée à<br />
50km/h ?» Il y aurait donc <strong>du</strong> potentiel pour un<br />
shift majeur dans l’approche des clients. Mais<br />
Verizon <strong>Business</strong> reste attaché à ses racines<br />
de fournisseur de réseau. «Aller vers l’utility<br />
ne signifie pas que nous nous éloignons <strong>du</strong><br />
modèle de datacenter et de colocation. Nous<br />
voulons plutôt offrir ces modèles utility dans<br />
nos installations de colocation pour obtenir<br />
un environnement combiné.»<br />
Mark Beaumont, Group Manager, Development<br />
IT Solutions chez Verizon <strong>Business</strong><br />
juin 08 67
Don’t Get Trapped by a<br />
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© 2007 Sun Microsystems, Inc. All rights reserved. All logos and trademarks are property of their respective owners.
Technical Development Manager<br />
FSC adopte<br />
le new thinking<br />
Fujitsu Siemens Computers a développé une stratégie de<br />
Dynamic Data Center pour utiliser efficacement les technologies<br />
d’automatisation et de virtualisation.<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Albert Baldassi, Country Manager<br />
chez Fujitsu-Siemens Computers<br />
Les ressources disponibles sont rassemblées et allouées automatiquement aux<br />
applications définies comme étant prioritaires par le business. Non seulement<br />
l’IT devient plus agile, plus efficace et plus fiable mais est aussi bien préparée<br />
pour la mise en place d’une SOA. Implémenter des solutions IT innovantes<br />
pour le business dans le moins de temps possible est l’objectif de Dynamic<br />
Data Center de FSC. Des solutions innovantes de serveurs, de stockage, de<br />
virtualisation et d’automatisation sont ainsi intégrées dans des applications<br />
web, SAP, Oracle et de back-up, qui sont toutes sujettes à des processus<br />
d’assurance qualité stricts.<br />
Aujourd’hui, les CIO sont fréquemment sollicités<br />
pour trouver des solutions qui répondent<br />
aux besoins rapides <strong>du</strong> business. L’IT est<br />
devenue un avantage compétitif tel qu’elle<br />
intéresse les CEO également. Cependant, les<br />
dépenses IT sont encore trop souvent utilisées<br />
pour ‘garder les lampes allumées’ et<br />
supporter les opérations en cours. Seulement<br />
une part minime est consacrée à l’implémentation<br />
d’initiatives de transformation et la<br />
poursuite de modèles innovants. Les budgets<br />
IT sont souvent trop serrés pour y consacrer<br />
plus de temps et d’effort. Or, selon FSC, une<br />
telle situation empêche le business d’accéder<br />
à l’innovation en IT et fait vieillir l’infrastructure<br />
plus rapidement encore…<br />
Des pro<strong>du</strong>its innovants<br />
FSC propose ses solutions de virtualisation et<br />
d’automatisation alors que les demandes de<br />
haute disponibilité, scalability et load balancing<br />
augmentent. L’idée de FSC, derrière ces<br />
solutions, est d’avoir le minimum d’impact<br />
négatif sur le business suite à des problèmes<br />
de puissance et en même temps d’assurer<br />
la souplesse et l’efficacité <strong>du</strong> système.<br />
Avec cette stratégie, FSC offre des solutions<br />
de business continuity sur mesure. Par exemple,<br />
la problématique de contrôle de l’énergie<br />
est un autre aspect critique de la gestion de la<br />
puissance d’un datacenter. Les composants<br />
qui dégagent plus de chaleur présentent plus<br />
de risques de tomber en panne, c’est pourquoi<br />
FSC a conçu un serveur qui ré<strong>du</strong>ise les<br />
températures de 10°C, le Primergy RX300 S3.<br />
FSC s’est d’ailleurs engagé dans de grands<br />
projets de Green IT et a développé des pro<strong>du</strong>its<br />
en accord avec sa nouvelle stratégie.<br />
Récemment, FSC a annoncé le lancement<br />
de son PC ‘green’ Scaleo, disponible en<br />
automne 2008. Le constructeur a pris en<br />
compte des guidelines respectant l’environnement,<br />
comme les déchets et la<br />
consommation énergétique ré<strong>du</strong>its au minimum,<br />
ainsi que l’élimination de substances<br />
dangereuses et impose à ses fournisseurs<br />
qu’ils fassent de même. La société est ainsi<br />
devenu le premier constructeur IT à offrir une<br />
ligne complète de pro<strong>du</strong>its conçus de façon<br />
‘green’, que ce soit pour le datacenter, pour<br />
le bureau, pour la mobilité ou à domicile.<br />
Le lancement prochain d’un PC ‘green’ pour<br />
tout consommateur marquera une nouvelle<br />
étape pour FSC.<br />
//// Approche<br />
datacenter ////<br />
• Ré<strong>du</strong>ire la consommation<br />
des CPU et des chips I/O en améliorant<br />
les technologies et les processus<br />
de construction<br />
• Améliorer la performance<br />
par watt consommé<br />
• Améliorer l’efficacité de sources<br />
de puissance<br />
• Optimiser l’infrastructure<br />
des datacenters<br />
• Améliorer le cooling<br />
• Améliorer l’infrastructure de puissance<br />
• Optimiser l’energy recovery<br />
• Utiliser les ressources efficacement<br />
• Utiliser totalement la puissance<br />
existante par la consolidation<br />
des systèmes<br />
• Utiliser la virtualisation<br />
• Contrôler la consommation<br />
de puissance avec flexibilité<br />
• Rechercher l’équilibre approprié<br />
entre les coûts et la performance<br />
FSC a présenté ses solutions<br />
lors de la conférence Infrastructure<br />
organisée par ITnews<br />
Slides : info@itnews.lu<br />
juin 08 69
Technical Development Manager<br />
Pour un environnement plus agile<br />
Citrix et NetApp proposent une version améliorée de XenServer<br />
pour rendre l’environnement virtualisé plus agile.<br />
Les sociétés connaissent une pression constante pour gérer leurs environ nements de datacenters de plus en plus<br />
complexes, tout en améliorant leurs services et leur efficacité opérationnelle et en maîtrisant les coûts. La virtualisation<br />
des serveurs permet de faire des bénéfices significatifs et de ré<strong>du</strong>ire les coûts <strong>du</strong> hardware et des opérations. Une<br />
meilleure utilisation des ressources dédiées au stockage amène donc une meilleure business continuity. Citrix et NetApp<br />
ont collaboré sur XenServer 4.1 pour rendre la solution plus agile et plus réactive.<br />
Les éléments apportés à XenServer sont les<br />
Storage Delivery Services conçus pour l’OS<br />
de NetApp, Data Ontap, un environnement<br />
de gestion des données entièrement virtualisé.<br />
Data Ontap fournit une plateforme unifiée<br />
de stockage qui permet de libérer les serveurs<br />
physiques et virtuels de leurs tâches de gestion<br />
<strong>du</strong> stockage pour les concentrer sur les applications<br />
critiques <strong>du</strong> business. Les utilisateurs<br />
de Citrix peuvent ainsi profiter des riches capacités<br />
de gestion et de protection des données<br />
critiques dans leurs systèmes de stockage<br />
NetApp, parmi lesquelles le thin provisioning,<br />
la réplication, le back-up et la recovery.<br />
Ensuite, cette nouvelle version de XenServer<br />
apporte plus de réactivité et d’agilité dans<br />
l’environnement virtualisé. Par exemple, si<br />
l’un ou l’autre serveur tombe en panne, un<br />
nouveau serveur peut être apporté dans le<br />
même environnement Xen, et en moins de<br />
deux heures, l’image <strong>du</strong> premier serveur peut<br />
être restaurée. Le temps de recovery a donc<br />
été considérablement ré<strong>du</strong>it. De plus, si l’IT<br />
requiert plus de serveurs, il n’y a pas besoin<br />
d’acheter <strong>du</strong> hardware supplémentaire. De<br />
nouveaux serveurs virtuels peuvent être<br />
apportés à l’intérieur de Citrix XenServer et<br />
être amenés en ligne avec efficacité. Enfin,<br />
Citrix a aussi amélioré XenApp, anciennement<br />
Citrix Presentation Server, assurant aux clients<br />
une solution adaptable et de haute performance<br />
pour les applications Windows qui<br />
tournent sur un environnement virtualisé.<br />
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////<br />
Hitachi goes Green<br />
Hitachi Data Systems développe un datacenter écologique conçu<br />
sur base de l’expertise R&D des autres entreprises <strong>du</strong> groupe.<br />
Hitachi Data Systems, fournisseur de Services<br />
de Stockage Orientés Services, projette<br />
de mettre en place un data center écologique<br />
et énergétiquement efficace, conçu pour<br />
obtenir une note de 1,6 PUE (Power Usage<br />
Effectiveness, ou rendement énergétique)<br />
selon les critères <strong>du</strong> consortium Green Grid,<br />
soit le plus faible indice de consommation<br />
électrique parmi tous les data centers de<br />
sa catégorie. Le nouveau datacenter de<br />
pointe réunit les innovations technologiques<br />
conjointes des entreprises de la branche Information<br />
& Technology Systems Group (ITSG)<br />
d’Hitachi, notamment en termes de systèmes<br />
de stockage d’avant-garde, de serveurs<br />
et de matériel réseau. Son architecture<br />
sophistiquée est conçue pour offrir les<br />
meilleurs niveaux d’efficacité énergétique et<br />
ré<strong>du</strong>ire les émissions de CO2 de 20%, tout en<br />
diminuant les coûts de gestion informatique.<br />
OBJECTIFS AMBITIEUX<br />
Le nouveau datacenter marque une étape<br />
majeure dans le cadre des initiatives globales<br />
de Hitachi baptisées Harmonious Green Plan<br />
et CoolCenter50 qui visent à ré<strong>du</strong>ire de 330<br />
000 tonnes les émissions de CO2 et de 50%<br />
la consommation d’énergie d’ici 2012. La<br />
charte de la société stipule l’application de ces<br />
objectifs ambitieux au processus de développement<br />
de pro<strong>du</strong>its à travers toute la gamme<br />
de solutions informatiques, ce qui comprend<br />
les solutions de stockage orientées services<br />
de Hitachi Data Systems. Le datacenter<br />
écologique profite également de l’expertise<br />
R&D des autres entreprises technologiques<br />
de Hitachi. Des dispositifs de refroidissement<br />
thermohydraulique, des systèmes d’alimentation<br />
sans interruption (on<strong>du</strong>leurs UPS) et<br />
des convertisseurs électriques sophistiqués<br />
sont conçus pour fonctionner de pair<br />
afin de contribuer à des gains sensibles<br />
en termes d’énergie, de refroidissement et<br />
d’espace. Les technologies d’Hitachi pour<br />
l’authentification (Finger Vein) et l’identification<br />
RFID ont également été intégrées à<br />
l’installation pour une sécurité sans faille.<br />
70 juin 08
BUSINESS DECISION MAKER<br />
ACTUAL-IT<br />
Analytics<br />
SAS sur le terrain vert…<br />
Un vent d’optimisme a soufflé sur le Wembley Stadium.<br />
Lors <strong>du</strong> SAS Premier <strong>Business</strong> Leadership Series qui vient de se tenir dans la<br />
«Home of English Football», SAS a mis en avant toutes les manières de soigner<br />
les assets des entreprises. L’innovation est dans le cœur de chacun et une vue<br />
360°, avec une corporate & social responsibility des entreprises, permet plus<br />
de dynamisme et de créativité, selon l’éditeur.<br />
Tous étaient d’accord à Wembley : IBM dit<br />
que 3,6 % de l’énergie consommée en IT l’est<br />
par les processeurs. Dupont, le géant de la<br />
chimie, a obtenu 2,2 millions d’Eco efficiency.<br />
Toyota, tout en considérant le vert, a réalisé 13<br />
milliards de revenus pendant que Ford perdait<br />
la même somme d’argent… Qui peut remettre<br />
en question le vert, la couleur <strong>du</strong> dollar américain<br />
? UPS, le postier américain, a pris une<br />
décision radicale dernièrement : plus aucun de<br />
ses camions de livraison ne tourne à gauche<br />
! Pourquoi ? Parce que, aux US, le tourner<br />
à droite est autorisé même quand le feu est<br />
rouge : il n’y a jamais de file vers la droite.<br />
Donc, en épargnant <strong>du</strong> temps, de l’essence,<br />
et simplement en réorganisant ses process<br />
sur une décision <strong>du</strong>rable et simple, UPS a<br />
économisé 3 millions de galons de fuel sur un<br />
an aux Etats-Unis et épargné 28 millions de<br />
miles. Cela représente des millions d’heures<br />
de travail sauvées, <strong>du</strong> stress en moins et des<br />
dollars en plus… Qui dit mieux ?<br />
In harmony était donc le thème avec les<br />
recettes de comment transformer le vert en<br />
or. Lord Stern, le visionnaire <strong>du</strong> Stern Review,<br />
a exposé comment les entreprises doivent<br />
prendre conscience des changements climatiques<br />
et passer d’une approche sur base<br />
de réglementations à de véritables actions.<br />
«Les leaders d’aujourd’hui ne sont plus ceux<br />
d’hier, a déclaré Jim Davis, VP de SAS. La<br />
transformation business qui s’opère est évidente,<br />
avec l’arrivée de nouveaux marchés,<br />
anciens émergents, devenus prometteurs<br />
et demain, futurs leaders.» «La seule façon<br />
de croître passe par l’innovation, estime Jim<br />
Goodnight, CEO et fondateur de SAS. Et la<br />
nouvelle monnaie <strong>du</strong> monde est l’innovation.»<br />
Et pour chacun, l’innovation ne passera pas<br />
par de nouveaux pro<strong>du</strong>its ou de nouveaux<br />
services, mais par de nouveaux process,…<br />
qui tiendront aussi compte de tous les engagements<br />
<strong>du</strong>rables des entreprises. Or pour<br />
bon nombre, les conditions en Europe sont<br />
trop restrictives…<br />
Pour aider ces entreprises à créer de la valeur<br />
en s’organisant mieux et en comprenant le<br />
potentiel des questions globales comme les<br />
changements climatiques, la pro<strong>du</strong>ction de<br />
CO 2 , le prix de l’énergie et de l’eau, etc., SAS<br />
a dévoilé sa solution For Sustainability Management.<br />
Première condition pour ces bonnes<br />
pratiques, une analytique puissance, l’aire de<br />
jeux de SAS. En y greffant des prioritisations,<br />
des démarches, des initiatives globales, SAS<br />
offre une solution on top, pour les entreprises<br />
qui considèrent le mot <strong>du</strong>rable comme une<br />
véritable garantie d’avenir. Un sujet qui tient<br />
à cœur à Jim Goodnight, l’un des participants<br />
au World Economic Forum et qui y défend<br />
ce genre d’idées. «Les consommateurs nous<br />
demandent, à nous entreprises, de considérer<br />
ces questions.» Et comme le client est roi, et<br />
qu’il a là certainement raison,…<br />
ABN Amro approche<br />
les risques avec SAS<br />
En 2006, ABN Amro s’est tourné vers un<br />
CRM «réellement» global, ce qui lui a permis<br />
un an plus tard de transformer ses offres sur<br />
base de Best Practices <strong>du</strong> groupe et en 2008<br />
de couper les silos de données clients que<br />
l’entreprise pouvait avoir. D’ici deux ans, la<br />
banque espère con<strong>du</strong>ire un Enterprise Wide<br />
RM (Relationship Management). Mais pour<br />
cela, il fallait aussi garantir une approche<br />
sévère sur les risques tout en simplifiant la<br />
gouvernance de ceux-ci. «La solution choisie<br />
est de permettre à tous les employés de ABN<br />
Amro d’être impliqués dans la responsabilité<br />
de la visibilité sur les risques», explique Marc<br />
Mc Lean d’ABN Amro. Ainsi, trois niveaux de<br />
contrôle ont été déployés avec des contrôles<br />
métiers, légaux et group. «Nous ne gérons<br />
désormais plus le risque par région ou par<br />
pays, mais par business line. Nous avons mis<br />
en place des procé<strong>du</strong>res et déployé celles-ci<br />
dans un portefeuille opérationnel, qui est<br />
organisé comme un parapluie.» Avec cette<br />
ambition de créer une culture «risques», ABN<br />
Amro s’est outillé de SAS Operational Monitor<br />
avec TCS, Hexaware et Patarni. Cette solution<br />
hybride «of the shelve» et build, est le<br />
meilleur compromis pour la banque, qui fait<br />
de la question une Strategic Risk Initiative.<br />
SAS et Acane<br />
Consulting coopèrent<br />
plus activement<br />
SAS a conclu un accord de collaboration<br />
notamment au Belux avec Acane Consulting,<br />
bureau conseil indépendant occupant<br />
quelque 100 consultants actifs en BI. Acane<br />
Consulting est spécialisé en gestion financière<br />
et en gestion par activités dans le domaine<br />
de la <strong>Business</strong> Intelligence et des solutions<br />
de gestion des performances. Cet accord de<br />
collaboration permet aux deux <strong>partenaire</strong>s<br />
d’unifier et d’échanger leurs connaissances en<br />
matière de <strong>Business</strong> Intelligence et de Financial<br />
Intelligence. À l’heure actuelle, SAS et Acane<br />
Consulting coopèrent déjà sur quatre projets.<br />
juin 08 71
BUSINESS DECISION MAKER<br />
CONFÉRENCE<br />
Sourcing<br />
L’outsourcing n’est plus<br />
tabou pour la BCEE<br />
Plus de 80 personnes ont assisté à la conférence mensuelle<br />
organisée par ITnews, jeudi 15 mai, qui était consacrée à l’outsourcing<br />
et au témoignage <strong>du</strong> projet d’offshoring de la Spuerkeess.<br />
Fred Giuliani, chef adjoint <strong>du</strong> service Développements informatiques de la<br />
Spuerkeess, a présenté l’un des projets d’outsourcing de la Spuerkeess<br />
consacré à l’une de ses plus grandes applications, Siroco. Il a démontré le type<br />
de défis qu’une société doit relever lorsqu’elle décide d’outsourcer, une voie<br />
encore peu souvent favorisée par les banques luxembougeoises…<br />
«Comme toute banque, nous avons recours à<br />
des compétences externes lorsque nous manquons<br />
de ressources ou lorsque nous avons<br />
des pics saisonniers qu’il nous faut maintenir, a<br />
expliqué Fred Giuliani. Et l’outsourcing ne peut<br />
plus être un sujet tabou.» A l’image d’autres<br />
banques, la Spuerkeess avait déjà outsourcé<br />
entre autres la maintenance et l’installation<br />
de certains PC, le développement front-end<br />
de sa solution Internet et la surveillance des<br />
lignes réseaux entre les agences bancaires.<br />
Mais le projet de réécriture de son plus grand<br />
applicatif, Siroco, est d’une autre envergure.<br />
VENT D’OPTIMISME<br />
Utilisé depuis 1997, Siroco est présent dans<br />
toutes les agences et tous les services de la<br />
banque, contient le référentiel des clients, les<br />
comptes courants, ainsi que toutes les transactions,<br />
qu’elles soient effectuées en cash<br />
ou par paiement électronique. «L’applicatif<br />
reçoit souvent le meilleur rating de l’utilisation<br />
en interne et sera encore utilisé jusqu’en<br />
2010. Mais pour cela, le département IT de la<br />
Spuerkeess devait faire évoluer l’applicatif, ce<br />
que ne permettait plus l’outil de développement,<br />
Foundation For Cooperative Processing<br />
(FCP), proposé à l’origine par Accenture.<br />
«Il a donc été décidé de migrer vers le langage<br />
.Net de Microsoft qui convenait mieux au type<br />
«fat client» de Siroco.<br />
«Nous ne voulions pas de big bang. Il fallait<br />
avant tout que les versions ancienne et nouvelle<br />
de Siroco puissent coexister.» La Spuerkeess<br />
a décidé de migrer de un à un la partie frontend<br />
(clients) de l’applicatif – en laissant donc<br />
le mainframe intact. «Très vite, on a réalisé<br />
qu’on manquait de compétences en interne<br />
et après avoir considéré plusieurs candidats,<br />
nous avons fait appel à HP en Inde.» Depuis<br />
octobre 2007 et pendant dix mois, la banque<br />
outsource ainsi la réécriture en .Net en<br />
offshore, en gardant toutefois la main sur les<br />
transactions complexes, migrées en interne.<br />
A l’heure actuelle, la totalité <strong>du</strong> code a été<br />
migré de FCP vers .Net mais seul le premier<br />
bloc (relations) est en pro<strong>du</strong>ction, depuis le 14<br />
avril 2008. L’ensemble des agences l’utilisera<br />
pour début juin. Les autres blocs se trouvent<br />
dans une des phases de test en cours.<br />
«Ce qu’il faut retenir d’un tel projet, c’est<br />
d’inclure tous les acteurs dès le début. Nous<br />
avons aussi inclus une clause ‘no exit’ pour<br />
être sûr que les deux parties réalisent le projet<br />
jusqu’à la fin. Et nous testons encore et<br />
encore ce qui nous est livré.» Les équipes<br />
indiennes et luxembourgeoises totaliseront au<br />
final 10.000 jours/homme, dont entre 4000<br />
à 5000 jours uniquement pour les tests, soit<br />
près de la moitié <strong>du</strong> projet.<br />
Par la suite, Philippe Houssier, CEO de<br />
Siemens IT Solutions and Services, a fait un<br />
état des lieux des projets d’outsourcing en<br />
présentant leurs enjeux majeurs et les risques<br />
qui y sont liés. Enfin, Bernard Festré,<br />
Service Manager chez Computacenter PSF,<br />
a exposé le service desk de Computacenter<br />
de par le monde.
BUSINESS DECISION MAKER<br />
ACTUAL-IT<br />
Sécurité<br />
Pleins feux<br />
sur la sécurité<br />
Telin<strong>du</strong>s a présenté les résultats de son étude sur l’état<br />
de la sécurité de l’information au Luxembourg.<br />
Première étude sur la sécurité exclusivement dédiée au Grand-Duché de<br />
Luxembourg, ‘Benchmark 2007’ analyse l’état de la sécurité de l’information au<br />
sein de 51 banques et sociétés d’assurances. Lancée l’été dernier par Telin<strong>du</strong>s<br />
PSF, l’étude s’adressait à plusieurs domaines de sécurité : physique, business<br />
continuity, conformité, standardisation, responsabilisation, etc.<br />
Avec cette première étude, Telin<strong>du</strong>s PSF veut<br />
ainsi donner un angle local à la problématique<br />
de la sécurité et fournir des résultats utiles aux<br />
institutions publiques et aux responsables de la<br />
sécurité des systèmes d’information (RSSI). La<br />
société a également souhaité mettre l’accent<br />
sur la confidentialité des données. Ainsi, les<br />
réponses furent utilisées avec la confidentialité<br />
la plus complète, sans identifier directement<br />
ou indirectement les participants. Un élément<br />
important à prendre en compte alors que 80%<br />
des répondants de l’étude représentent le secteur<br />
bancaire, contre 20% pour les sociétés<br />
d’assurances, et que les RSSI doivent évaluer<br />
la sécurité de leurs systèmes…<br />
Lors de l’évaluation <strong>du</strong> degré de protection<br />
en termes de sécurité d’information, les RSSI<br />
ont répon<strong>du</strong> : très bonne (20%), bonne ou<br />
relativement bonne (75%) et mauvaise ou<br />
insuffisante (5%). En termes de budget alloué<br />
à la sécurité de l’information, 20% des répondants<br />
prédisent une augmentation majeure<br />
dans l’année à venir, 31% une augmentation,<br />
41% que cela restera constant et 8% n’ont<br />
donné aucune réponse. Plus précisément,<br />
alors que les banques répondent en majorité<br />
(55%) que les investissements seront<br />
constants, les sociétés d’assurance y voient<br />
une augmentation très importante (38%) ou<br />
importante (46%). Seules 8% prédisent un<br />
investissement semblable à l’année précédente,<br />
ce qui in<strong>du</strong>it une focalisation accrue<br />
pour ces sociétés. Enfin, 72% des répondants<br />
on un plan de business continuity en<br />
place et formalisé, tandis que 20% sont en<br />
cours, et 8% n’ont encore défini aucune stratégie<br />
en la matière.<br />
RôLE(S) DU RSSI<br />
De manière générale, les répondants estiment<br />
que le rôle <strong>du</strong> RSSI est bien défini et<br />
chapeaute même d’autres fonctions (32%).<br />
Cependant, 10% d’entre eux pensent que<br />
la responsabilisation <strong>du</strong> RSSI n’est pas<br />
assez claire tandis que 8% déclarent que<br />
cette problématique est en cours de résolution.<br />
Le RSSI peut aussi prendre en charge<br />
d’autres fonctions, telles que l’IT, le risque<br />
opérationnel, la sécurité physique, l’audit et<br />
le management. En matière de risques, 15%<br />
des répondants estiment que le risk assessment<br />
est fait en fonction d’une méthodologie<br />
reconnue, tandis que dans 65% des cas, la<br />
méthode est inhouse. Dans 20% des cas, le<br />
risk assessment n’est soit pas encore défini,<br />
soit pas encore en projet.<br />
LA CERTIFICATION,<br />
NON PRIORITAIRE<br />
Telin<strong>du</strong>s PSF a également comparé les<br />
systèmes d’information <strong>du</strong> secteur des bancassurances<br />
luxembourgeois aux standards<br />
internationaux ISO/IEC 27002 :2005.<br />
Selon l’étude de Telin<strong>du</strong>s, 65% des répondants<br />
sont familiers avec ces standards,<br />
tandis qu’environ un tiers des personnes les<br />
connaissent peu ou pas <strong>du</strong> tout. Alors que<br />
45% des sociétés sont en train d’implémenter<br />
les recommandations émises par ces<br />
standards, environ 55% ne comptent pas les<br />
développer, ou les ignorent. Enfin, seuls 10%<br />
des répondants vont suivre cette standardisation<br />
jusqu’à obtenir la certification.<br />
//// Priorités pour<br />
l’année 2008 ////<br />
1. Data confidentiality<br />
2. a. Awareness-raising<br />
and training of the personnel<br />
b. Data backup<br />
c. Disaster recovery<br />
and business continuity plan<br />
3. Information security policy<br />
4. Network and remote<br />
access protection<br />
5. Analysis of risks<br />
6. Compliance with legal<br />
and regulatory aspects<br />
7. a. Physical protection<br />
of equipment and data<br />
b. Rights, access and privilege control<br />
8. Identification and classification<br />
of assets and definition<br />
of responsibilities<br />
9. Information system monitoring,<br />
incident detection and response<br />
10. Protection against viruses,<br />
malware, spyware and spam<br />
juin 08 73
BUSINESS DECISION MAKER<br />
ACTUAL-IT<br />
Sécurité<br />
La plateforme comme<br />
soutien à l’eSOA<br />
Expertum, société luxembourgeoise fondée en 2006,<br />
offre des services de consultance principalement basés SAP.<br />
Depuis sa création, Expertum a réalisé un certain nombre de projets permettant<br />
une croissance internationale exponentielle et surpassant systématiquement les<br />
espérances de ses clients en termes de qualité. La société est particulièrement<br />
active dans les domaines fonctionnels de la gestion de projet, de la Supply<br />
Chain, de la gestion de cycle de vie <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it (PLM), <strong>du</strong> reporting (BI), des<br />
finances (FI/CO) et PSS (Platform and Security Solutions). Depuis 2008 Expertum<br />
est également «preferred SAP channel Partner» pour les SMB.<br />
Dans sa <strong>Business</strong> Unit Platform & Security<br />
Solutions (PSS), Expertum constate que, de<br />
plus en plus, les entreprises veulent répondre<br />
rapidement aux conditions changeantes <strong>du</strong><br />
monde des affaires et exigent donc une plus<br />
grande flexibilité. «L’Architecture de Services<br />
d’Entreprise (eSOA) permet la mise en conformité<br />
des systèmes d’information de gestion<br />
d’entreprise aux architectures de services<br />
web. Sans les remettre en cause, elle leur<br />
apporte adaptabilité, flexibilité et ouverture<br />
tout en ré<strong>du</strong>isant leur coût total de possession.<br />
La plate-forme SAP NetWeaver met en<br />
application cette eSOA de manière concrète<br />
dans l’entreprise. eSOA permet de constituer<br />
l’inventaire des services d’entreprise,<br />
de gérer de manière opérationnelle leur utilisation<br />
et d’assembler ces services dans le<br />
cadre de nouvelles applications composites.<br />
Avec eSOA, les entreprises disposent d’une<br />
architecture et d’une bibliothèque de processus<br />
métiers préconfigurées pour composer<br />
à moindre coût des applications innovantes<br />
sur la base des systèmes existants, tout en<br />
maintenant un niveau de flexibilité qui rend<br />
les futurs changements de processus métiers<br />
rapides et peu coûteux.»<br />
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BUSINESS DECISION MAKER<br />
ACTUAL-IT<br />
Solutions bancaires<br />
Prêts pour SEPA avec<br />
Atos Origin et Integri<br />
Les deux entreprises proposent une solution de tests conjoints<br />
aux institutions belges pour répondre aux besoins nés de<br />
l’initiative <strong>du</strong> «Single Euro Payments Area» (SEPA).<br />
Atos Origin est l’un des principaux acteurs internationaux dans le domaine<br />
des services informatiques. Avec Integri, fournisseur d’outils et services<br />
de tests dans les secteurs <strong>du</strong> paiement, de la billetterie électronique et des<br />
applications de téléphonie mobile, il annonce le début d’un partenariat visant à<br />
fournir aux banques belges un panel complet de services dédiés au SEPA. Cet<br />
instrument permettra aux banques d’éprouver leurs systèmes, conformément<br />
aux exigences <strong>du</strong> schéma SEPA pour les virements et prélèvements SEPA et,<br />
dans un futur proche, les transactions par cartes.<br />
Avec l’avènement de cette initiative SEPA,<br />
tous les paiements électroniques en Europe<br />
pourront fonctionner comme un marché unique<br />
de paiements domestiques. Cela devrait<br />
faciliter les transactions de paiement et augmenter<br />
leur efficacité, au grand contentement<br />
des clients des différentes institutions bancaires.<br />
Cependant, cette nouvelle directive<br />
accroît la complexité des opérations ICT<br />
pour les banques. Le défi est donc d’être<br />
rapidement en conformité avec cette nouvelle<br />
directive. Mais la tâche est difficile car<br />
la migration touche tous les pro<strong>du</strong>its de paiement,<br />
ainsi que les processus électroniques<br />
<strong>du</strong> back office…<br />
CIBLER LA QUALITÉ<br />
Le partenariat entre Atos Origin et Integri permettra<br />
à toutes les banques belges de tester<br />
leur conformité vis-à-vis de cette nouvelle<br />
norme européenne, par le biais <strong>du</strong>ne solution<br />
intégrée pour les virements et prélèvements<br />
SEPA et les transactions par cartes. Integri<br />
fournira à la fois l’entièreté des technologies<br />
de tests et son expertise en matière de transferts<br />
de fichiers, tant pour les transactions<br />
B2C que B2B. «Il est très motivant de prendre<br />
part à la conception de ce nouvel environnement<br />
de paiement, déclare Jan De Meester,<br />
CEO dIntegri. Nous nous engagons à offrir,<br />
en collaboration étroite avec notre <strong>partenaire</strong>,<br />
une solution de haute qualité dans le cadre<br />
de cet ambitieux projet européen.» Integri a<br />
été acquise en 2007 par Clear2Pay, groupe<br />
actif sur le plan international dans la technologie<br />
financière, et est ensuite demeuré un<br />
entité autonome.<br />
De son côté, Atos Origin offrira les services<br />
nécessaires au support des banques dans<br />
le cadre de l’implémentation de plans de<br />
tests, incluant la consultance et les services<br />
techniques. En fonction des besoins<br />
spécifiques de chaque institution financière,<br />
l’offre commune pourra être personnalisée.<br />
«Les technologies de tests font partie<br />
de notre activité principale, explique André<br />
Geunens, Directeur Marketing d’Atos Origin.<br />
Ce partenariat vise avant tout à aider les<br />
banques dans ce processus de migration<br />
complexe, à ré<strong>du</strong>ire les temps d’apport de<br />
solutions nouvelles sur le marché et à améliorer<br />
le facteur qualité dans son ensemble.»<br />
76 juin 08
Secaron becomes dartalis.<br />
Information Security is our business.<br />
Secaron Luxembourg has now become a 100% independent<br />
and privately hold Luxembourgish entity named dartalis.<br />
0.25<br />
0.50<br />
0.75<br />
1.0
Perso<br />
Portrait<br />
Carte d’identité :<br />
Prénom : Jean-Michel<br />
Nom : Marq<br />
Age : 57 ans<br />
Nationalité : Belge et Française<br />
Fonction : Directeur Général, Conseil<br />
et Intégration de systèmes<br />
Société : CSC<br />
Loisirs : Gastronomie, jardinage<br />
(idéal pour se ressourcer)<br />
et une passion pour la<br />
Grande Bleue<br />
Signes particuliers<br />
(ou traits de caractère) :<br />
Sens <strong>du</strong> service, pragmatique, Humain<br />
Être<br />
à l'écoute<br />
78 juin 08
Pour vous l’IT c’est…<br />
Tout d’abord, ma passion depuis les années<br />
70. L’IT n’a jamais été à mes yeux une fin en<br />
soi mais un outil puissant pour satisfaire les<br />
besoins <strong>du</strong> business.<br />
Comment aimez-vous aborder l’IT ?<br />
Dans mes premières années, nous abordions<br />
les projets à travers le prisme de la technologie<br />
et de ses contraintes. À ce jour, nous mettons<br />
en avant la satisfaction sur un plan fonctionnel<br />
des métiers de nos clients, aux technologues<br />
de trouver la solution adéquate.<br />
Qu’est-ce qui vaut la peine d’être<br />
challengé ?<br />
L’immobilisme, la résistance au changement.<br />
Quel est votre sens de l’innovation ?<br />
Etre à l’écoute de nos clients et de l’évolution<br />
de leurs besoins. Participer activement aux<br />
centres de compétences CSC, en assurant<br />
ainsi une veille métiers et technologique permanente,<br />
de sorte à adapter nos offres de<br />
services pour répondre au mieux à la réalité<br />
<strong>du</strong> marché luxembourgeois.<br />
Ce que vous aimez le plus<br />
dans votre métier ?<br />
Le contact avec la clientèle, pour comprendre<br />
leurs projets et rechercher les solutions<br />
avec nos équipes de consultants, qu’elles<br />
soient technologiques ou fonctionnelles. Me<br />
rendre utile pour faire évoluer le business de<br />
nos clients.<br />
Ce que vous aimez le moins<br />
dans votre métier ?<br />
La routine, les réunions sans agenda ou celles<br />
qui se terminent sans plan d’actions.<br />
Comment considérez-vous la place<br />
luxembourgeoise ?<br />
Réactive et ouverte aux nouveaux défis, avec<br />
une forte volonté des pouvoirs publics de<br />
promouvoir le caractère technologique de la<br />
place par le soutien à des initiatives innovantes<br />
(LuxTrust, lien Teralink, LuxConnect, etc).<br />
Pour vous, quel est le pro<strong>du</strong>it ou la<br />
solution professionnel(le) de l’année ?<br />
SaaS, un modèle qui révolutionne l’in<strong>du</strong>strie<br />
<strong>du</strong> logiciel.<br />
Pourquoi choisir CSC ?<br />
Parce que l’on a la meilleure équipe<br />
cycliste. Plus sérieusement, c’est une<br />
entreprise qui a la capacité d’apporter<br />
à la fois des compétences métiers dans<br />
les services financiers, des compétences<br />
technologiques et des connaissances de<br />
l’organisation d’une banque ou d’une<br />
compagnie d’assurances.<br />
À quoi ressemble<br />
votre journée type ?<br />
Démarrage en douceur à 8h30-9h00.<br />
Ensuite, c’est différent d’une journée à<br />
l’autre : présence chez le client pour une<br />
mission, contacts clientèle, réunions internes<br />
de brainstorming, traitements des mails,<br />
etc.<br />
Développements ou conseils ?<br />
Le conseil, pour transmettre notre savoir-faire<br />
acquis après de multiples expériences.<br />
Bloc-notes ou PDA ?<br />
J’ai besoin d’un support concret, physique<br />
pour coucher mes idées et les structurer.<br />
J’utilise mon PC dans un second temps, et<br />
le seul écart électronique est un Blackberry<br />
pour rester connecté.<br />
Quels sont vos passions et hobbies ?<br />
La gastronomie, le jardinage et une passion<br />
pour la Grande Bleue.<br />
© Photography Raoul Somers<br />
juin 08 79
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Petit-déjeuner<br />
Compétences<br />
Un centre de services<br />
adapté aux besoins<br />
IT actuels<br />
Garder sa flexibilité tout en assurant une qualité de services<br />
irréprochable sont les atouts d’une approche pluridisciplinaire<br />
<strong>du</strong> centre de services.<br />
Le centre de services peut épauler une société qui ne pourrait tenir ses<br />
engagements de pro<strong>du</strong>ction par manque d’effectifs. Une cellule <strong>du</strong> centre de<br />
services pourrait alors épauler temporairement le département IT de la société<br />
afin de délivrer en temps et en heure. «Pour un client <strong>du</strong> secteur bancaire,<br />
une équipe de trois à neuf personnes étaient présentes pour écrêter les pics<br />
de pro<strong>du</strong>ction pour accélérer le développement de frameworks», explique<br />
Sébastien Genesca, directeur de Logica Luxembourg.<br />
Petit-déjeuner<br />
d’ITnews<br />
Jeudi 19 juin 2008<br />
Thème : Centre de services<br />
Quand ? Jeudi 19 juin 2008<br />
à partir de 8h30<br />
Où ? Namur, Espace entreprises<br />
à Luxembourg Hamm<br />
Qui ? Gabriel Thiercelin<br />
Delivery manager - Logica<br />
Didier Baczynski<br />
IT Integration Team Leader - Dexia BIL<br />
infos : www.itnews2.lu/eventservices<br />
Comment s’assurer qu’un expert sera disponible<br />
à 30% de son temps et qu’on ne devra<br />
pas le payer à plein temps ? Comment garantir<br />
la qualité des prestations demandées quel<br />
que soit le volume des activités engagées ?<br />
Comment apporter de la souplesse dans un<br />
service IT avec des utilisateurs qui demandent<br />
de plus en plus de réactivité ? Afin de<br />
répondre à ces questions, le groupe Logica<br />
développe depuis plusieurs années une offre<br />
appelée ‘Centre de services’. L’équipe Logica<br />
présentera ce concept lors d’un petit-déjeuner<br />
organisé par ITnews.<br />
Aujourd’hui, toute organisation est confrontée<br />
à des changements fréquents, tant sur le plan<br />
organisationnel que métier. L’IT doit être en<br />
mesure d’accompagner ces évolutions tout<br />
en assurant une qualité de service irréprochable<br />
à ses utilisateurs et en respectant des<br />
contraintes budgétaires grandissantes. Selon<br />
Logica, la réponse à cette problématique est<br />
la mise en place d’un centre de services.<br />
Cette cellule pluridisciplinaire vient compléter<br />
les prestations internes des départements IT<br />
en s’engageant non seulement sur le résultat<br />
mais également sur les délais et la qualité<br />
des livrables. Un centre de service apporte<br />
une réponse technologique et fonctionnelle,<br />
grâce à une équipe adaptée et formée aux<br />
environnements des clients.<br />
Sur le plan budgétaire, la taille de l’équipe<br />
évolue avec les besoins des services ; on ne<br />
paie donc que ce que l’on consomme. Flexibilité,<br />
réactivité, qualité sont donc les mots qui<br />
caractérisent le mieux un centre de services…<br />
Le centre de services est flexible car Logica<br />
propose une solution sur-mesure en prenant<br />
en compte à la fois des spécificités technicofonctionnelles<br />
des besoins des clients, mais<br />
également de leurs contraintes budgétaires<br />
(approche ‘Design To Cost’). Le centre est<br />
aussi réactif puisque Logica accompagne<br />
les clients dans les différentes phases de<br />
leurs projets, en ajustant la taille <strong>du</strong> centre<br />
de services en fonction de l’évolution de vos<br />
besoins (ex : écrêtage de pics de pro<strong>du</strong>ction,<br />
ré<strong>du</strong>ction en fonction de contraintes budgétaires,<br />
etc.). Enfin, Logica vise la qualité car<br />
l’ensemble des activités réalisées dans le<br />
cadre de ces centres de services respectent<br />
les méthodologies et normes de développement,<br />
tout en proposant au besoin des axes<br />
d’amélioration.<br />
80 juin 08
© Photography Raoul Somers<br />
Sébastien Genesca,<br />
directeur de Logica Luxembourg<br />
juin 08 81
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