Chapitre 8 Le Mouvement Brownien - Institut de Mathématiques de ...
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242 <strong>Mouvement</strong> <strong>Brownien</strong><br />
Une limite dans L 2 <strong>de</strong> variables gaussiennes étant gaussienne, nous voyons<br />
que I(f) est une gaussienne centrée <strong>de</strong> variance ‖f‖ 2 2<br />
. C’est tout ce dont on a<br />
besoin.<br />
Par bilinéarité, on aura aussi<br />
∫<br />
E(I(f 1 )I(f 2 )) =<br />
f 1 f 2 dt.<br />
La <strong>de</strong>rnière propriété est évi<strong>de</strong>nte lorsque les fonctions sont en escalier, et se<br />
prolonge à toutes les fonctions <strong>de</strong> L 2 par continuité.<br />
Une conséquence immédiate est le<br />
Théorème 4.2. Soit (e n ) une base orthonormée <strong>de</strong> L 2 ([0, 1], dt). Alors, les<br />
variables<br />
X n =<br />
∫ 1<br />
0<br />
e n (s)dB s<br />
forment une suite <strong>de</strong> variables gaussiennes centrés et indépendantes.<br />
Si l’on écrit E n (t) = ∫ t<br />
0 e n(u)du, on a, pour t ∈ [0, 1],<br />
B t = ∑ n<br />
E n (t)X n .<br />
On retrouve alors la construction du mouvement brownien à partir d’une<br />
base orthogonale <strong>de</strong> L 2 ([0, 1], dt) que nous avions faite au départ.<br />
Démonstration. — <strong>Le</strong> fait que les variables X n soit <strong>de</strong>s gaussiennes centrées<br />
réduites indépendantes provient directement <strong>de</strong> la définition <strong>de</strong> l’intégrale <strong>de</strong><br />
Wiener.<br />
Pour la suite, nous écrivons<br />
∑<br />
E n (t)X n = ∑<br />
n<br />
n<br />
E n (t)<br />
∫ 1<br />
0<br />
e n (s)dB s =<br />
la <strong>de</strong>rnière égalité ayant lieu dans L 2 (Ω), à t fixé.<br />
∫ 1<br />
0<br />
( ∑ n<br />
E n (t)e n (s))dB s ,<br />
Or, ∑ n E n(t)e n = 1 [0,t] , puisque (e n ) est une base orthonormée <strong>de</strong> L 2 ([0, 1]).<br />
On en déduit<br />
∑<br />
∫ 1<br />
E n (t)X n = 1 [0,t] (s)dB s = B t .<br />
n<br />
0