Dossier de presse - Sojasun

Le soja
dans tous
ses états
Dossier de presse

Sommaire
Le soja en bref 4
1 - Alimentation & gastronomie 6
Une graine très tendance 7
Le soja en cuisine 8
Le soja cuisiné par A. Passard 9
Tofu, haché, steak de soja… : une alternative à la viande 11
Le soja à la table des enfants 12
2 - Beauté, bien-être & santé 13
Beauté, 14
Santé 15
Bien-être 18
3 - Soja & développement durable 20
Équilibrer notre alimentation
pour réduire notre empreinte écologique 21
Le soja, cultivé de manière durable
et sans OGM, une bonne solution 22
4 - Triballat Noyal, une entreprise innovante et solidaire 23
L’innovation au cœur de l’entreprise 24
Une relation privilégiée avec ses partenaires 25
Triballat et la « green attitude » 25
Sojasun, une référence sur le marché du soja 25
Le soja en quelques chiffres 27
Bibliographie 27

4
Le soja en bref
La petite graine qui a tout d’une grande !
Il y a 3000 ans, en Orient, on consommait déjà du soja
quotidiennement. Au xx e siècle, l’Occident le découvre et
commence à le cultiver aux États-Unis, puis en Europe.
Aujourd’hui, ses qualités nutritionnelles viennent
confirmer l’intérêt de cet aliment de choix consommé dès
l’enfance en Asie. Environ 25 % des Européens de plus de
15 ans ont déjà consommé des aliments au soja pour
leurs multiples bienfaits, soit plus de 30 millions de
personnes ! Autrefois considérés comme des produits
diététiques, les aliments au soja sont aujourd’hui
beaucoup plus populaires et s’inscrivent dans la diversité
et l’équilibre alimentaire. En effet, le soja, c’est bon dans
mon assiette, bon pour moi et la planète !

Le soja en bref
5
Le soja ?
C’est quoi ?
Trois variétés
de soja en trois couleurs
5 bonnes raisons
d’adopter cette petite
graine, surdouée
et citoyenne
Le soja est une plante
légumineuse -à l’instar
des petits pois, des
haricots ou des lentilles
d’environ un mètre de
haut. Après une floraison
colorée allant du rouge
au blanc en passant par le
mauve selon les espèces,
apparaissent des cosses
contenant deux à trois
graines : les graines de soja
qui sont utilisées entières
pour la fabrication des
aliments au soja.
Composition
nutritionnelle du soja
38 % de glucides
dont
5 % fibres
9 % oligosaccharides
24 % polysaccharides
18 % de lipides
• Pas de cholestérol
• Acides gras peu de
saturés ,
85 % d’insaturés dont
+ de 7 % d’oméga 3
• Vitamine E
Le vert : ce sont de petits haricots
ressemblant à des lentilles. On le
consomme en grains, cuit dans des
soupes, ou germé, dans les salades.
Le rouge, qui se consomme cuit
ou germé.
Le jaune est la variété la plus
consommée. C’est celle-ci qui est utilisée
pour fabriquer le lait de soja, le tofu
et les desserts au soja.
4 % de minéraux
40 % de protéines
Elle est en effet utilisée pour produire
des aliments qui sont :
– intelligents : en apportant les huit
acides aminés essentiels à notre
organisme, ils apportent l’une des
meilleures sources de protéines du
monde végétal ;
– faciles à digérer grâce à l'absence de
lactose et sans protéines de lait ;
– nutritifs : car ils contiennent des
minéraux (calcium, magnésium, fer) ou
encore des fibres ;
– équilibrants : 100 % végétal, ils
sont sans cholestérol, contiennent moins
de lipides que les produits d’origine
animale et ceux qu’ils apportent sont les
acides gras insaturés et poly-insaturés,
dont les fameux Omega 3 et 6 ;
– altruiste : au-delà de tous ses bienfaits
pour le corps, le soja est une plante
exemplaire et éthique qui bonifie le sol,
protège la nappe phréatique et forme
des substances nutritives en moins
de cent jours.
« Graines de soja » et « pousses de soja » ? Rien à voir !
Les pousses, dites de soja, sont en fait les jeunes
pousses du haricot mungo, riches en eau et pauvres
en protéines. Une tout autre famille que celle de
la graine de soja (et les produits qui en découlent :
boissons, desserts, tofu…), riche en protéines et
pauvre en eau !

6
1
Alimentation
& gastronomie
Le Soja ?
C’est bon dans mon assiette !
Consommé en Asie depuis plus de 3 000 ans
où il est considéré comme une graine sacrée, le soja
est désormais en Europe au cœur de la tendance
végétale. On le trouve partout sous ses formes
les plus variées. Véritable alternative par ses qualités
nutritionnelles uniques, il s’offre à des recettes inventives
et a toute sa place à la table de nos enfants.

1/ Alimentation & gastronomie
7
Une graine
très tendance
Végétal par excellence, le soja répond à
des désirs toujours plus forts de naturel.
Industrialisation de l’alimentation, crises
alimentaires… ont donné naissance à
de nouveaux modes de consommation.
Savourer du végétal est devenu ainsi
la tendance forte de cette décennie.
Il n’est plus l’apanage du végétarien
puriste mais aussi celui des « flexitariens
», une nouvelle vague qui se développe
de « végétariens occasionnels », voulant
végétaliser leur assiette sans pour autant
rejeter totalement la viande. Un courant
qui fait fureur un peu partout en Europe
et notamment au Royaume-Uni, en
Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique.
Quand on aspire à une alimentation
saine, quoi de plus naturel que de se
tourner vers le végétal. La plupart des
professionnels de la santé s’accordent
à dire que le soja participe à l’équilibre
alimentaire en permettant de
rééquilibrer nos apports en protéines
végétales.
Longtemps réservé aux adeptes du
Bio ou aux spécialistes de la cuisine
asiatique, on le trouve aujourd’hui sous
toutes ses formes, du lait au dessert
en passant par le plat cuisiné dans
la plupart de nos rayons. Il se prête
à des recettes inventives, savoureuses
et riches en protéines, pour changer
du quotidien ! Cette petite graine n’a
pas fini de faire parler d’elle !
So veggie !
La Grande-Bretagne a lancé « Meatless
Monday », un mouvement international
en faveur d’un jour par semaine sans
viande dont le porte-parole est Paul
McCartney. Aux États-Unis, les sites
people se consacrant uniquement aux
stars veggie fleurissent et la principale
entreprise de restauration collective
a également adopté le Lundi veggie !
L’Association des producteurs européens
d’aliments naturels à base de Soja
(ENSA) a créé en septembre 2008,
la Semaine européenne du Soja et
invite chacun à relever le « défi d’une
éco-alimentation saine et savoureuse »
En savoir plus : www.weekofsoya.eu
Trois questions à
Xavier Terlet,
Président de XTC World Innovation
Le végétal :
véritable tendance
ou effet de mode ?
« Le végétal est tout sauf un phénomène
de mode. C’est une véritable tendance
partout dans le monde, à la croisée de
deux grands courants porteurs.
La naturalité, correspondant davantage
à une revendication santé qu’écologique
du consommateur, un désir de sécurité et
d’innocuité alimentaire. C’est un courant
extrêmement fort – dont le Bio fait
partie – lié à l’industrialisation grandissante
de l’alimentation, aux différentes crises
alimentaires comme celles de la vache
folle ou de la grippe aviaire. Dans l’esprit
du consommateur, le végétal pousse,
n’est pas transformé, n’est pas artificiel.
Il est donc rassurant.
La fonctionnalité, correspondant au
besoin d’apporter des éléments nutritifs
à son corps, au désir de soigner des
pathologies et donc d’avoir un rôle actif
sur sa santé. Et le végétal est à ce titre
justement perçu comme riche en
éléments nutritifs et fonctionnel. »
Depuis quand cette tendance
s’installe t-elle et quelle est son
évolution dans le monde ?
« Cette tendance a démarré dans
le courant des années 90. On la voit
se développer aujourd’hui avec
une offre débarrassée de son image
du végétarisme militant pur et dur.
Aujourd’hui, le végétal est admis,
il devient classique aussi bien dans
les boissons que dans les snacks,
les plats cuisinés…. Il y a une variété
de goûts, de textures (Cranberry,
nouveaux légumes…). Même
les restaurateurs étoilés jouent la carte
du végétal. Ce n’est plus une niche.
En Asie, le végétal a toujours eu une place
importante dans l’alimentation. Aux
États-Unis, c’est la notion de santé qui
prime avant tout, alors qu’en Europe,
cette idée est aussi rattachée à celle
du plaisir grâce à ses goûts, ses textures,
ses couleurs multiples. Le végétal est
au cœur de toutes les grandes tendances
que sont le plaisir, la santé, la minceur
ou l’écologie ».
Le soja est-il au cœur
de cette tendance et sous
quelles conditions peut-il être
l’aliment vedette du troisième
millénaire ?
« Le soja est partie prenante de cette
tendance. Autrefois, il était considéré
comme le produit des végétariens.
Aujourd’hui il explose car, en plus de
ses bienfaits nutritionnels, il permet une
très grande liberté en cuisine. Il devient
un matériau végétal intéressant à cuisiner
(steak, crème, boissons…). Il sera l’aliment
vedette du troisième millénaire à
condition qu’il soit toujours sans OGM,
qu’il garde ses valeurs de légume créatif
et qu’il joue la carte plaisir sans exister
uniquement par son côté santé ».

8
1/ Alimentation & gastronomie
Le soja
en cuisine
Du soja ? En veux-tu, en voilà !
Originaire d’Extrême-Orient,
le soja est devenu en Europe
un aliment « star ».
Autrefois confiné au rayon
diététique, il se décline
aujourd’hui en une multitude
de produits qui apparaissent
dans nos cuisines. Tour
d’horizon de quelques
produits phares !
La boisson de soja plus connue
sous le nom de "lait de soja"
est un liquide blanc qui s’obtient par
le broyage de graines de soja
décortiquées mélangées à de l’eau.
Digeste et naturellement sans
cholestérol, ni lactose, ni gluten, il s’utilise
comme boisson froide ou chaude que
l’on trouve nature ou aromatisée à
la vanille ou au chocolat. Il est très
pratique en cuisine car il supporte
très bien la cuisson à la casserole ou
au micro-ondes et s'utilise comme
le lait de vache dans de nombreuses
préparations : crêpes, sauces, glaces…
De plus, la plupart des boissons au soja
proposées dans les supermarchés sont
enrichies en calcium.
Le tofu, appelé aussi « pâte de soja »
ou « fromage de soja », est obtenu à
partir de la coagulation du tonyu. Il a
l’allure d’un fromage frais et se présente
sous la forme d’une pâte blanche souple
et facile à couper. D’un goût assez
neutre, il s’imprègne de la saveur des
aliments qu’il accompagne et se prête
donc facilement à de multiples réalisations
culinaires. Les Asiatiques le relèvent
d’herbes et d’épices et le font sauter
avec des légumes. Il se consomme en
dés, émietté, poêlé, frit, mariné ou tel
quel agrémenté d’épices (paprika,
curry…) ou d’herbes aromatiques. Mixé
ou fouetté, il s’utilise dans la préparation
de farces, sauces, smoothies…
Les desserts au soja
Avec des ferments, le « lait de soja » se
transforme en délicieux desserts frais
que l’on trouve facilement dans le
commerce en version nature, aux fruits
ou aux parfums de vanille, chocolat,
caramel…
Outre la possibilité d’y rajouter sa propre
confiture, du miel…, les desserts nature
sont une excellente base pour une
multitude de recettes sucrées ou salées,
sauces, accompagnements…
Quelques idées Sojasun
Une sauce au thon
80 g de thon à l’huile d’olive, 1 cuillère à
café de piment d’Espelette, 1 pot
de Sojasun Nature, 1 cuillère à café
de câpres, 5 brins de persil plat,
1 pointe de sel et de poivre. Tout mixer
et mélanger et le tour est joué ! Idéal
pour tremper des bâtonnets de céleri,
concombre, ou encore pour napper
de fines tranches de viandes blanches
froides.
Une sauce artisoja
100 g de fond d’artichaut breton cuit,
1 pot de Sojasun nature, 1/2 cuillère
à café de moutarde forte, quelques
tours de moulin de poivre, de gouttes de
jus de citron, de brins de ciboulette. Tout
mixer et mélanger. Il n’y a plus qu’à en
tartiner des galettes de sarrasin poêlées.
Meringues
« Plaisir Chocolat »
3 pots Sojasun « Plaisir Chocolat »,
3 grosses meringues vanillées,
20 orangettes au chocolat, 4 cuillères
à café de marmelade d’orange. Couper
les orangettes en petits dés. Briser les
meringues en morceaux, les mélanger
aux « Plaisir Chocolat », ajouter les 2/3 des
orangettes. Répartir cette préparation
dans 4 verres, déposer une petite cuillère
de marmelade sur chacun ainsi
que le reste des orangettes.

9
Le soja cuisiné
par A. Passard
Quatre questions à
Alain Passard,
chef du restaurant l’Arpège à Paris
Le soja et ses multiples
facettes n’a pas fini
de nous épater !
Formidable instrument
de créativité, il se prête
à des recettes inventives
et savoureuses.
Nos grands chefs ne
s’y trompent pas !
Les recettes
d’Alain Passard
Qu’est-ce qui vous fait
penser que le végétal
est la grande gastronomie
de demain ?
« La gastronomie légumière est pour moi
la grande cuisine de demain, parce que
d’abord c’est une cuisine qui n’a encore
jamais été approchée pratiquement et
que vous comme moi nous n’avons
encore rien fait avec une carotte, une
betterave ou un poireau. Cette
saisonnalité merveilleuse nous offre
5 à 6 cuisines différentes par an à
condition, bien sûr, de la respecter et
de jouer avec ses couleurs, ses saveurs,
ses parfums et ses dessins. La cuisine
du légume est une cuisine du visuel, c’est
le regard qui traduira à travers le panier
le désir et l’inspiration. Je veux faire du
légume un grand cru et je veux faire du
jardinier le grand métier de demain. Parce
que créer avec la terre, c’est tout un Art. »
D’où vous est venue l’envie
de faire de la cuisine avec
du soja ?
« Pour moi le soja était un inconnu,
je l’ai découvert avec une curiosité et un
Mochi au soja
véritable désir de parvenir à en extraire
les plus belles saveurs et les plus belles
conjugaisons. »
Quelle est la place que
vous accordez au soja
dans votre cuisine et pour
vous quel est son intérêt ?
« Le soja dans ma cuisine est devenu un
véritable partenaire, un compagnon de
route, il me permet d’obtenir un côté
mystérieux dans la brillance et la luisance
d’une sauce, dans l’homogénéité de mes
textures et de mes liaisons, dans
l’harmonie de mes parfums et dans la
profondeur de mes saveurs. Pour moi, le
soja amplifie et réjouit la curiosité ».
Utilisez-vous toutes les
facettes du soja et quelles
sont vos préférées ?
« Je l’adore nature. Pour moi c’est
le plus bel éventail créatif de ma palette
aromatique. »
Pour 4 personnes
180 g de boisson Sojasun Nature
250 g de farine de riz
100 g de chapelure fine
1 œuf
1 bouquet de persil
1 bouquet de sauge
1 gousse d’ail
Dans un bol, mélangez la farine de riz et le lait de soja. Ajoutez les herbes finement
hachées et l’ail écrasé. Former des boules d’environ 6 g avec vos mains légèrement
humides puis les plonger dans l’eau bouillante pendant 1 à 2 min. Les retirer,
les placer sur un linge puis les laisser refroidir. Rouler les mochi dans la farine de riz,
enlever l’excédent, dans l’œuf battu puis la chapelure. Les faire revenir, dans une poêle,
dans un beurre moussant pour obtenir une belle coloration. Assaisonner à la fleur
de sel. Servir en apéritif ou en accompagnement.

10
1/ Alimentation & gastronomie
Les recettes
d’Alain Passard
Panna Cotta revisitée
Pour 4 personnes
250 g de Sojasun Cuisine
35 g de sucre semoule
2 pots Sojasun Nature
2 feuilles de gélatine
2 cuillères à soupe de pralin
Faire ramollir la gélatine dans de l’eau froide. Parallèlement faire chauffer
le Sojasun Cuisine puis ajouter la gélatine, le sucre, les Sojasun Nature et le pralin.
Verser la préparation dans des ramequins puis placer au réfrigérateur
pendant deux heures. Terminer en couvrant d’une macédoine fraises-pommes
ou en saupoudrant d’un sachet de Récréasun Chocolat et caramel au sel
de Guérande ou Amandes et fèves de cacao.
Poire soufflée au Sojasun Noisette/amandes
Pour 4 personnes
2 belles poires Conférence bien mûres
2 pots de Sojasun Noisettes et Amandes
3 blancs d’œuf
3 cuillères à soupe de sucre semoule
4 carrés de chocolat noir
1 petite noix de beurre
Laver les poires soigneusement et les tailler en deux dans la longueur en préservant
la tige. Creuser les poires à l’aide d’une cuillère en retirant le cœur de pépins puis la
chair de la poire afin de former un moule pour le soufflé. Prenez soin de laisser un bord
de 5 mm afin de garder rigide la demi-poire. Mixer la pulpe de poire puis mélanger le
Sojasun Noisettes et Amandes. Chemiser les moules de poires avec les noix de beurre
fondues et 1 cuillère à soupe de sucre semoule. Pendant ce temps, monter les blancs
en neige bien fermement avec 2 cuillères à soupe de sucre semoule.
Mélanger délicatement les blancs montés à la préparation poire Sojasun Noisettes et
Amandes et en garnir les demi-poires.
Placer au milieu de celles-ci un carré de chocolat noir, puis les cuire à four très chaud
(220 °C/240 °C) pendant 6 à 7 min.

11
Tofu, haché,
steak de soja… :
une alternative
à la viande
Toute alimentation
saine passe par l’équilibre,
la diversification.
Idées recettes
Si la consommation de protéines est
indispensable au quotidien, il est
important de consommer aussi bien des
protéines animales que végétales. Celles
du soja sont celles du monde végétal qui
se rapprochent le plus des qualités
nutritives des protéines animales. Pour
varier l’apport en protéines, on peut
passer une journée sans viande, en la
remplaçant ce jour-là par du tofu, un steak
de soja, du haché de soja dans la sauce
bolognaise, le hachis parmentier ou les
tomates farcies. Alors, à vos casseroles
pour de délicieuses recettes faciles et
rapides à réaliser !
Boulettes à l’indienne,
sauce tandoori
Malaxer le steak avec les mains pour
obtenir une pâte. Avec cette pâte, créer
de petites boulettes. Faites revenir ces
boulettes dans une poêle anti-adhésive
entre 8 et 10 min sans ajouter de
matière grasse. Dès que les boulettes
commencent à dorer, ajouter la sauce
tandoori avec ou sans légume. Laisser
mijoter quelques minutes. C’est prêt.
Sauce tandoori : mélanger 160 g
de Sojasun Cuisine, 2 g de tandoori
en poudre, deux cuillères à café de jus
de citron, du sel et du poivre.
Fritatta aux champignons
et Haché Sojasun
Pour 6 personnes
1 barquette de haché Sojasun
500 g de champignons de Paris
6 œufs
1 gros bouquet de persil plat
1 échalote
2 cuillères à soupe d’huile
de pépins de raisin
1 cuillère à café de piment
d’Espelette
Sel, poivre blanc du moulin
Éplucher et hacher les champignons
et l’échalote. Mettre cette dernière dans
une sauteuse avec l’huile et la laisser
fondre sur feu doux. Ajouter les
champignons, mettre sur feu vif et
laisser cuire jusqu’à ce que toute l’eau
se soit évaporée. Saler, poivrer, ajouter
la moitié du piment d’Espelette et laisser
refroidir. Allumer le four, th. 7, 210°C.
Battre les œufs dans un saladier,
assaisonner avec le sel et le poivre.
Ajouter le haché Sojasun, le persil haché
et les champignons. Bien mélanger.
Verser la préparation dans un plat à
manqué huilé et laisser cuire 15 min
environ en vérifiant la cuisson.
Couper en part comme un gâteau,
saupoudrer du piment restant.
Servir froid détaillé en cubes avec
des piques en tapas ou chaud
accompagné d’une salade de mâches.
Le saviez-vous ?
Les nutritionnistes recommandent de consommer plus de
protéines végétales que de protéines animales : 2/3 pour 1/3,
mais aujourd’hui, nous faisons l’inverse.

12
1/ Alimentation & gastronomie
Le soja
à la table
des enfants
Les aliments au soja n’ont
pas vocation à constituer
l’alimentation exclusive
des jeunes enfants,
mais plutôt à s’intégrer
progressivement
dans une alimentation
diversifiée, n’excluant
donc aucune catégorie
d’aliments.
Ils contribueront ainsi
à l’équilibre alimentaire
et à l’effet protecteur
de l’alimentation sur
la santé ultérieure.
Trois questions au
Dr Lyonel Rossant,
pédiatre
Quand et comment
intégrer le soja dans
l’alimentation de l’enfant ?
« Lors de la diversification alimentaire (à
partir de 6 mois environ), le lait (maternel
ou formule infantile) continue d’être un
aliment majeur tout en diminuant très
progressivement pour faire place aux
aliments. Pendant cette période, les
produits au soja peuvent être introduits
dans l’alimentation, au même titre que
les autres aliments de consommation
courante, en commençant par les
produits non sucrés, comme la spécialité
fermentée Sojasun Nature.
À partir de l’âge d’1 an, il existe
également une boisson Croissance au
soja, qui pourra prendre le relais du lait
de suite jusqu’à l’âge de 3 ans. C’est le
seul aliment dont la composition est
spécifiquement adaptée aux besoins
nutritionnels de l’enfant de 1 à 3 ans.
Les autres aliments au soja (tofu,
desserts et boissons sucrés, plats
cuisinés au soja, steaks de soja) seront
introduits plus tard, en petites quantités,
pour tenir compte de leurs apports en
sucre et sel, non adaptés aux besoins
des enfants en bas âge ».
Une ingestion du soja chez
le nourrisson remettraitelle
en cause son
développement sexuel et
sa fertilité ultérieure ?
« Cette question s’est posée sur la base
d’études menées essentiellement chez
l’animal à partir desquelles l’Afssa a
proposé en 2005 une limite d’apport
maximal de 1 mg d’isoflavones par kg de
poids corporel et par jour. Il faut rappeler
cependant que le nourrisson s’alimente
exclusivement de lait jusqu’à sa
diversification alimentaire, qui survient
aux alentours de 6 mois en France. En
Occident, et en particulier aux États-Unis,
où des formules infantiles à base de
soja existent depuis plus de 40 ans et
sont consommées par environ 25 %
des nourrissons, on n’a pas observé
d’anomalies du développement. Par
ailleurs, l’Afssa, dans son rapport de
2005, a reconnu que les formules
infantiles au soja existent en France
depuis 30 ans, sans qu’aucune anomalie
n’ait été observée. Une étude publiée en
2001 (Strom), comparant l’état de santé
général et la santé reproductrice de
jeunes adultes ayant consommé du lait
maternel, des formules à base de lait ou
de soja pendant leur petite enfance, n’a
pas observé d’autre différence qu’une
durée des règles légèrement plus longue
(1/3 de jour) chez les femmes ayant reçu
du soja ».
Le lait de soja est-il une
alternative pour l’enfant
allergique au lait de vache ?
« L’allergie aux protéines de lait de vache
touche environ 2 % des enfants de moins
de 1 an. Elle survient dès la naissance
ou au moment du sevrage, persiste
pendant les premières années de vie et
disparaît le plus souvent entre 2 et 5 ans.
Elle est définitive dans environ 20 %
des cas et représente environ 13 %
des allergies alimentaires des enfants.
Certains enfants allergiques au lait
de vache peuvent également l’être
aux protéines de soja (environ 15%).
Les aliments au soja représentent donc
une solution pour les enfants allergiques
au lait de vache, et non allergiques aux
protéines de soja. »
Le saviez-vous ?
Selon une étude de Zeiger et coll. (2003), les produits à base
de soja peuvent être consommés par 80% des enfants
allergiques aux protéines du lait de vache.
Contrairement à une idée largement répandue, de
nombreux aliments au soja sont enrichis en calcium.
La réglementation européenne, « Proposition
de Fortification », autorise en effet l’enrichissement
nutritionnel, par exemple en calcium, des produits au soja
afin de permettre aux consommateurs d’avoir des apports
en micro-nutriments suffisants, quelles que soient leurs
habitudes alimentaires.

2
Beauté,
bien-être
& santé
Le Soja ?
C’est bon pour moi !
Synonyme de bien-être, le soja est préconisé par
les nutritionnistes pour sa composition nutritionnelle
unique qui en fait un aliment incontournable pour un
régime sain, diversifié et équilibré. Alliée beauté, minceur,
santé et alliée des sportifs, la petite graine est au cœur
de la recherche scientifique en Europe.

14
2/ Beauté, bien-être & santé
Beauté
Le soja, pour une peau
plus belle ?
Des études en
cosmétologie ont cherché
à vérifier l’intérêt du soja
(généralement
des extraits de soja)
pour application cutanée.
Elles se sont penchées sur l’effet
« anti-oxydants », ou encore « antiradicaux
libres » des isoflavones.
En effet, pollution, exposition aux UV,
mauvaise hygiène de vie…, entraînent
la formation de substances toxiques
– les radicaux libres –, altérant les fibres
élastiques, les fibres collagènes ainsi
que les lipides cutanés. Les isoflavones
de soja font bouclier et arrêtent les
radicaux libres qui oxydent les cellules
de la peau. La recherche s’intéresse
également de près à cette action
anti-oxydante du soja pour son
utilisation dans les crèmes solaires,
les crèmes anti-rides ainsi que dans
les crèmes « dépigmentantes » qui
feraient la peau belle aux taches brunes.
L’effet anti-radicaux libres des isoflavones
sur le vieillissement de l’ensemble de
l’organisme est étudié, notamment sur
certaines maladies liées au vieillissement.
Le soja, un allié minceur
100 % végétal, riches en protéines et
pauvres en lipides, les aliments au soja
ont leur place dans une alimentation
équilibrée. Mieux encore ils ont des
atouts spécifiques qui en font des alliés
incontournables pour maintenir ou
affiner sa silhouette :
– leurs protéines de bonne qualité
nutritionnelle sont celles du monde
végétal qui se rapprochent le plus de
celles du monde animal. Elles sont aussi
en quantité suffisante dans les aliments
au soja pour maintenir notre capital
musculaire, ce qui est essentiel quand
on cherche à perdre du poids.
De plus, les protéines ont un effet
rassasiant limitant la sensation de faim
et donc le risque de grignotage ;
– leur teneur en matières grasses est
généralement faible (les desserts et
boissons portent souvent l’allégation
« pauvre en MG »). De plus, les lipides
des aliments au soja sont sans
cholestérol et contiennent
essentiellement des acides gras
insaturés (dont les Oméga 3),
actuellement déficitaires dans notre
alimentation et peu d’acides gras
saturés (dont l’effet défavorable sur
le taux de cholestérol est reconnu).
Avec le soja, il devient plus facile
de limiter ses apports en graisses et
d’apporter les acides gras essentiels
pour le bon fonctionnement de
l’organisme ;
– les desserts et boissons au soja
sont modérément sucrés, il existe
des versions nature dans toutes
les gammes.
Est-ce que je peux aussi
protéger ma peau en
consommant du soja ?
Une étude réalisée chez des femmes
âgées d’environ 40 ans, ayant
consommé pendant douze semaines,
soit un placebo, soit des isoflavones de
soja (40 mg/jour*), a montré une
amélioration des rides autour des
yeux (à 12 semaines) et de l’élasticité de
la peau (dès 8 semaines). Étude Izumi
(Tokyo). Ajouter du soja à notre menu
permet donc de faire coup double !
Repère conso pour une
alimentation équilibrée
Pour bénéficier des avantages
nutritionnels des aliments au soja,
tout en laissant la place aux autres
aliments, parce que la diversité est
la clé de l’équilibre, le bon repère
c’est un à deux aliments au soja par
jour.
Soja
et obésité
Plusieurs études ont exploré l’effet des
aliments au soja vis-à-vis de l’obésité.
Il a été observé une perte de poids et
de masse grasse plus importante chez
les personnes ayant suivi un programme
« soja » pendant six semaines, en
comparaison à une alimentation
hypocalorique classique. De plus, on a
constaté une baisse de leur taux circulant
de cholestérol-LDL (le « mauvais » cholestérol).
Études Christie 2010, König 2008 et Liao 2007

15
Santé
Le soja : un allié santé
Le soja est très riche
en protéines et celles-ci
sont particulièrement
intéressantes, car elles
sont les seules protéines
végétales à renfermer
les huit acides aminés
essentiels en quantité
suffisante.
Il s’agit donc de l’une des sources de
protéines les plus équilibrées de tout le
règne végétal. Considéré par les
nutritionnistes comme l’une des
légumineuses les plus intéressantes du
point de vue nutritionnel (absence de
cholestérol, faible teneur en lipides et en
graisses saturées, richesse en protéines
végétales), le soja est un aliment à
privilégier dans la diversité alimentaire
pour préserver sa santé.
Du soja pour lutter
contre le cholestérol
Le soja, une alternative
pour les personnes
intolérantes au lactose
Non seulement
les aliments au soja
ne contiennent pas
du tout de cholestérol,
mais leur richesse en acides gras
poly-insaturés (Oméga 3 et 6) et en
protéines végétales, contribue à réduire
le taux circulant de cholestérol.
Une allégation santé a été reconnue
en 1999 par la Food and Drug
Administration aux États-Unis et
confirmée en 2002 au Royaume-Uni,
par la Joint Health Claims Initiative, selon
laquelle l’intégration d’au moins 25
grammes de protéines de soja par jour,
dans un régime alimentaire pauvre en
graisses saturées, peut contribuer à
réduire le taux de cholestérol dans le
sang. L’Agence française de sécurité
sanitaire des Aliments (Afssa) quant à
elle préconise 30 grammes par jour.
Selon une analyse portant sur 57 essais
cliniques contrôlés publiés depuis 1995,
il semblerait également que les effets
seraient d’autant plus probants si
l’ingestion des protéines de soja est
répartie sur la journée.
Le saviez-vous ?
Environ 75 % de la population
mondiale présente une
intolérance au lactose,
et donc de problèmes de
digestion du sucre du lait.
L’intolérance au lactose est l’incapacité à
digérer correctement le sucre – appelé
lactose – contenu dans le lait et ses
dérivés. Contrairement à une allergie
alimentaire, celle-ci n’affecte pas le
système immunitaire. L’intolérance au
lactose résulte d’un déficit de la lactase
normalement produite par l’intestin
grêle. Cet enzyme permet de
décomposer le sucre du lait en formes
plus simples qui peuvent ensuite être
absorbées dans le flux sanguin. Dans les
cas d’intolérance au lactose, le corps ne
produit pas ou trop peu de lactase. Le
lactose est alors fermenté par les
bactéries intestinales provoquant alors
divers troubles tels que l’aérophagie, les
problèmes gastro-intestinaux et les
diarrhées. La fréquence de l'intolérance
au lactose augmente avec l’âge puisque
l’activité de la lactase régresse tout au
long de notre vie. Les produits à base
de soja étant naturellement
dépourvus de lactose, ils sont plus
digestes et constituent donc une
bonne alternative aux produits
laitiers.

16 2/ Beauté, bien-être & santé
Santé
Du soja pour mieux
vivre la ménopause
Du soja pour préserver
son capital osseux
Du soja en prévention du
risque de cancer du sein
Le soja et les produits
préparés à partir de
la graine entière
contiennent naturellement
des isoflavones ou
phyto-estrogènes.
Ces molécules sont capables « d’imiter »,
dans une moindre mesure, l’activité des
estrogènes, ces hormones bien connues
des femmes. Des études suggèrent que
la consommation de seulement 30 mg/
jour d’isoflavones de soja, directement
sous la forme de protéines de soja ou en
extrait, peut réduire les bouffées de
chaleur dans une proportion supérieure
à environ 10 à 20 % de l’effet placebo. En
Asie, les femmes ménopausées souffrent
moins des bouffées de chaleur que les
femmes occidentales. Plusieurs facteurs,
dont la consommation d’aliments au
soja, pourraient en être la raison. Les
différentes études réalisées actuellement
sur la question sont souvent contradictoires,
le symptôme des bouffées de
chaleur étant particulièrement sensible
à l’effet placebo. Certaines femmes
ménopausées « répondent » positivement
aux isoflavones de soja, mais il
semble que la quantité d’isoflavones
nécessaire soit variable selon les femmes.
Il est donc difficile de conclure, en l’état
actuel des connaissances scientifiques, à
un effet positif des aliments au soja, sur les
bouffées de chaleur associées à la
ménopause, d’autant plus que les teneurs
en isoflavones dans les produits alimentaires
sont modestes.Toutefois, la recherche
n’a pas fini d’explorer tout le potentiel des
isoflavones de soja notamment à cette
période de la vie de la femme.
Le saviez-vous ?
Les compléments alimentaires
à base de soja ne renferment
que certains composants
de la graine de soja et ne
peuvent donc être comparés à
des aliments préparés à partir
des graines de soja entières.
Consommer des produits
à base de soja est indiqué
aux personnes préoccupées
par leur santé osseuse
et notamment les
femmes ménopausées.
De nombreuses études ont montré que
l’ostéoporose est moins fréquente dans
les pays asiatiques traditionnellement
consommateurs d’aliments au soja. Ce
végétal aurait non seulement une
action préventive mais pourrait aussi
améliorer la solidité des os et stimuler la
formation osseuse. En effet, le soja
riche en isoflavones peut atténuer la
perte osseuse au niveau de la colonne
lombaire chez les femmes ménopausées,
perte qui serait vraisemblablement
de 2 à 3 % par an sans cet apport. Cette
atténuation de la perte osseuse, en
particulier si elle reste constante pendant
toute la ménopause, pourrait se
traduire par une réduction ultérieure du
risque d’ostéoporose. Des données
cliniques suggèrent qu’une dose de 60
à 90 mg/jour d’isoflavones peut se
révéler efficace, ce qui se traduit par
environ deux à trois prises d’aliments à
base de soja (des quantités toutefois
difficiles à atteindre). On manque
cependant d’études à long terme pour
confirmer l’effet favorable du soja sur la
santé osseuse. On sait également que le
calcium joue un rôle essentiel, que ce soit
pour l’acquisition comme pour le
maintien du capital minéral osseux.
La plupart des produits au soja sont
enrichis en calcium à des niveaux
équivalents à ceux des produits laitiers.
Certains aliments au soja sont également
enrichis en vitamine D, ce qui permet
d’améliorer l’absorption intestinale de
calcium et sa fixation osseuse.
La consommation de soja
est largement étudiée dans
le cadre de la prévention
de cancers hormono-dépendants
et notamment
le cancer du sein. Le risque de
cancer du sein serait 5 à 8 fois moindre
chez les femmes japonaises, grandes
consommatrices de soja, que dans
les populations d’Europe occidentale.
L’équipe du Dr Seiichiro Yamamoto
de l’Institut national de recherche sur le
cancer à Tokyo, a suivi pendant dix ans
21 852 femmes japonaises âgées de 40 à
59 ans et a passé au crible leur consommation
de produits à base de soja et
d’isoflavones. Les résultats montrent que
les femmes consommant le plus
d’isoflavones ont un risque d'avoir un
cancer du sein 54 % inférieur à celles qui
en consomment le moins. L’effet
protecteur est plus marqué
chez les femmes qui ont commencé
à consommer du soja au moins à partir
de l’adolescence, puis tout au long de leur
vie. Dans les pays occidentaux,
la consommation de soja étant plus faible
et plus récente, on a moins de recul pour
pouvoir conclure aux mêmes effets
protecteurs. Cependant, une étude
menée au Roswell Park Center Institute
de l'université de Buffalo et présentée en
novembre 2010 à Philadelphie montre
que les femmes ayant l'apport le plus
élevé en isoflavones ont moins de risque
de développer un cancer du sein invasif
(- 30 %) ou une tumeur de grade 1 (- 60 %).
De plus, celles qui consomment le plus
d'isoflavones ont une diminution de
risque de cancer de stade I (- 30 %)
et 2 (- 60 %). Selon les auteurs de cette
étude, la consommation de
phyto-œstrogènes habituellement
trouvés dans le soja peut donc réduire
le risque de certains types de cancer
du sein.

17
Point sur
ces isoflavones
qui intéressent
la recherche
Qu’est-ce que
les isoflavones ?
Les isoflavones sont des polyphénols,
substances anti-oxydantes naturellement
présentes dans le soja, dans lequel
elles exercent un effet protecteur
vis-à-vis des agressions extérieures.
Quel est leur intérêt ?
Leur structure moléculaire ressemble
à celles des œstrogènes, les hormones
féminines. Même si elles ont un effet
œstrogénique 1000 à 10 000 fois
inférieur à celui des œstrogènes
fabriquées par l’organisme, elles
pourraient jouer un rôle dans la prévention
des grandes pathologies observées
en Occident, – plus rares en Asie où le
soja est consommé de manière traditionnelle
–, comme les cancers hormonaux
dépendants (sein, prostate), les maladies
cardiovasculaires ou encore l’ostéoporose.
De nombreuses études ont déjà été
publiées, et la recherche n’a pas fini
d’explorer l’effet potentiellement
protecteur des isoflavones.
Des effets potentiellement
défavorables ?
Démêler le vrai du faux
1/ Au lieu de prévenir le cancer
du sein, il le favoriserait ? FAUX
Il faudrait en consommer une quantité
absolument impossible à atteindre (ne se
nourrir qu’au soja par exemple !). Des
études menées en Asie montrent qu’en
ingérer des quantités modérées (en
moyenne 25 mg par jour, soit 100 ml de
boisson, un steak et un dessert) prévient
le risque de survenue de ce cancer.
2/ Une ingestion du soja chez
le nourrisson remettrait-elle en
cause son développement
sexuelet sa fertilité ultérieure ? FAUX
Encore une fois, tout est question
d’équilibre. Une limite d’apport maximal
de 1 mg d’isoflavones par kg de poids
corporel et par jour a été proposée
par l’Afssa en 2005. Il faut rappeler
également que le nourrisson s’alimente
exclusivement de lait (maternel ou préparations
infantiles) jusqu’à sa diversification
alimentaire, qui survient aux
alentours de six mois en France. En
Occident, et en particulier aux États-Unis,
où des formules infantiles à base de soja
existent depuis plus de 40 ans et sont
consommées par environ 25 % des
nourrissons, on n’a pas observé d’anomalies
du développement. Par ailleurs, l’Afssa,
dans son rapport de 2005, a reconnu que
les formules infantiles au soja existent en
France depuis 30 ans, sans qu’aucune
anomalie n’ait été observée. Une étude
publiée en 2001 (Strom), comparant l’état
de santé général et la santé reproductrice
de jeunes adultes ayant consommé du lait
maternel, des formules à base de lait ou de
soja pendant leur petite enfance, n’a pas
observé d’autre différence qu’une durée
des règles légèrement plus longue (1/3 de
jour) chez les femmes ayant reçu du soja.
3/ Les isoflavones de soja seraient-ils
des perturbateurs endocriniens
qui entraîneraient des effets
nocifs sur notre santé ? FAUX
On leur reproche notamment d’être
responsables de l’avancement de l’âge de
la puberté. Pourtant ce phénomène est
largement antérieur à l’arrivée des
aliments au soja dans nos assiettes, l’âge
de la puberté étant passé de 16 ans en
1750 à moins de 13 ans aujourd’hui. Or, les
aliments au soja n’ont commencé à être
consommés que dans les années 1980.
Par ailleurs, c’est dans les pays traditionnellement
consommateurs de soja que
l’apparition de la puberté est la plus
tardive (OMS, 1998). Par contre, on observe
également un avancement de l’âge de la
puberté dans les pays asiatiques,
parallèlement à l’occidentalisation de leur
alimentation (diminution de la consom-
mation des aliments traditionnels,
notamment au soja). Il n’en reste pas
moins que les isoflavones de soja
peuvent exercer des effets physiologiques
: ainsi, plusieurs études épidémiologiques
suggèrent que la consommation
de soja est associée à une
diminution du risque de survenue
ultérieure du cancer du sein (surtout
pour une consommation débutée avant
l’adolescence et poursuivie tout au long
de la vie).
Asiatiques et Européens :
des métabolismes
différents ?
Certains disent que le métabolisme des
Asiatiques est différent de celui des
Occidentaux et que ceux-ci ne peuvent
donc pas bénéficier des effets favorables
du soja. Plusieurs arguments prouvent le
contraire : des études montrent que les
Asiatiques qui émigrent aux États-Unis et
passent à une alimentation occidentale,
se rapprochent des Américains natifs en
terme de risque cardiovasculaire et de
cancer (Park, 2005 ; Moriguchi, 2004). De
même, parallèlement à l’occidentalisation
de l’alimentation en Chine, on observe
une augmentation des maladies
cardiovasculaires et de l’obésité. Dans une
étude multi-ethnique publiée en 2008,
Park et collaborateurs ont observé un
risque moins élevé de cancer de la
prostate pour les consommations les plus
importantes de légumes et d’aliments au
soja (sans lien avec les isoflavones). Dans
les études portant sur des populations
asiatiques (homogènes du point de vue
ethnique), un risque moins élevé de
cancers du sein est observé uniquement
chez les femmes consommatrices de
soja, confirmant bien qu’il s’agit d’un effet
alimentaire, et non génétique.

18 2/ Beauté, bien-être & santé
Forme
Une bonne hygiène
de vie passe par
une alimentation
diversifiée au quotidien
associée à la pratique
régulière d’une activité
sportive.
Le soja, une mine
d’avantages nutritionnels
pour le sportif
Que l’on soit sportif occasionnel ou de
haut niveau, la pratique d’une activité
sportive renforce le besoin d’une
alimentation équilibrée dans laquelle
le soja a toute sa place. En effet, ses
atouts nutritionnels sont multiples.
Ils constituent une source de protéines
végétales de très bonne qualité
(contenant l’ensemble des huit acides
aminés essentiels), qui permettent de
compléter les apports en protéines
animales, en apportant moins de
matières grasses et des acides gras
insaturés. Cette source de protéines
aide à maintenir ou développer la masse
musculaire, sans pour autant augmenter
l’acidité de l’organisme.
Les aliments au soja sont utiles en
phase de récupération après l’effort.
En effet, leur combinaison de protéines
et de glucides est intéressante pour
réparer les protéines musculaires et
restaurer les stocks de glycogène après
l’endurance. Une boisson sport contient
en général pour 100 ml, 6 g glucides
et 1,8 g protéines. Les boissons Sojasun
contiennent 2,8 à 9,7 g de glucides
et 3,4 à 3,8 g de protéines.
Ils sont digestes, car ils ont une faible
teneur en fibres et sont dépourvus
de lactose.
Ils sont très intéressants chez le sportif
végétarien pour couvrir ses besoins
protidiques. Le soja apparaît dans ce cas
complémentaire des produits céréaliers
(pauvres en lysine, que le soja contient
en quantité intéressante).
Intérêt des protéines et des anti-oxydants du soja chez le sportif :
les études montrent des effets favorables
Les sportifs complétant leur
alimentation pendant six semaines,
avec 0,6 à 1,2 g/kg/j de protéines
de soja améliorent :
– la masse et la force musculaire ;
– la fatigue post-exercice.
Si ces effets sont similaires à ceux
d’un complément à base de viande
de bœuf, ils n’entraînent pas de
hausse du taux de cholestérol.
Études Dragan 1992, Haub 2005 et Candow 2006
La consommation de barres
enrichies en protéines de soja
chez des sportifs s’entraînant
pendant neuf semaines permet
une augmentation de la masse
musculaire, comme celle de
barres enrichies en protéines
de lactosérum. Mais la
consommation des barres au soja
a, en plus, des effets bénéfiques sur
le statut anti-oxydant, contrairement
aux autres. La consommation
de protéines de soja et des
isoflavones associées, pendant
quatre semaines, au cours
d’un programme d’entraînement
en résistance, permet d’augmenter
le statut anti-oxydant avant l’effort
et de limiter l’apparition des
marqueurs d’oxydation après
l’entraînement (en comparaison
avec les protéines de lactosérum).
Études Brown 2004 et Box 2005

19
Randonneurs,
joggeurs, sportifs
« du dimanche »…
Petits conseils pour
rester sur les sentiers
de la forme !
S’hydrater : l’eau représente 70 % du
poids de notre corps et ce taux doit
rester le plus constant possible. Boire
avant de partir et pendant l’effort.
Recharger ses batteries
• La veille : manger des pâtes,
du riz… des glucides lents permettant
de se constituer des réserves
Recommandations
Produits au soja et produits d’origine
animale sont complémentaires car
leurs propriétés nutritionnelles sont
différentes. La substitution exclusive
des produits d’origine animale par
les aliments au soja exposerait le
sportif à un déséquilibre alimentaire.
• Le jour J : prendre un petit-déjeuner
copieux 2 heures avant l’effort.
• Après l’effort d’endurance : prendre
un dessert ou une boisson au soja.
Source de protéines et de glucides,
le soja favorise la réparation des
protéines musculaires et la restauration
des stocks de glycogènes.
En mars 2005, l’Afssa reconnaît
l’intérêt de consommer 1 à 2 aliments
au soja par jour et propose une dose
d’apport quotidienne en isoflavones
aglycones de 1 mg/kg de poids
corporel/jour.
Gâteau Sport au soja :
une recette énergétique
et digeste
À consommer avant l’effort ou pendant
une épreuve de longue durée,
combiné à une bonne hydratation.
Ingrédients :
150 g farine,
40 g sucre
60 g céréales type muesli
1 cuillère à soupe de poudre
d’amande
1/2 paquet de levure,
50 g d’abricots secs
50 g de raisins secs (préalablement
trempés dans de l’eau chaude)
1/4 litre de boisson au soja (Calcium
ou Vanille Sojasun)
1 sachet de sucre vanillé.
Temps de préparation :
5 à 10 mIn
Cuisson : 40 mIn (180° C-Th6)
Couper les abricots secs en petits
morceaux, mélanger les ingrédients
dans l’ordre indiqué, verser la pâte
dans un moule à cake anti-adhésif
préalablement beurré ou huilé.
Bon appétit !
Le saviez-vous ?
Chez l’adulte sédentaire, l’apport nutritionnel conseillé
en protéines est de 0,8 g/kg/jour. Chez le sportif d’endurance
entraîné, l’ANC est de 1,2 à 1,4 g/kg/j.

20
3
Soja
& développement
durable
Le Soja ?
C’est bon pour la planète !
Si un bon équilibre alimentaire contribue à notre santé,
il peut également influencer le bien-être de notre
planète. Les aliments d’origine végétale présentent des
avantages concrets en termes de réduction de notre
empreinte écologique et le soja cultivé de manière
durable constitue une excellente solution pour
optimiser l’utilisation des ressources alimentaires.

3/ Soja & dÉveloppement durable
21
Équilibrer notre
alimentation
pour réduire
notre empreinte
écologique
Si la majorité de
la population est
consciente que les
émissions de gaz
à effet de serre
proviennent en partie
de nos foyers et de nos
moyens de transport,
elle ne sait pas toujours
que la production
d’aliments contribue
elle aussi au changement
climatique et à l’utilisation
excessive des ressources
naturelles.
Selon les statistiques officielles, près
d’un tiers de notre empreinte climatique
est en général imputable aux denrées
que nous consommons. Pour nombre
d’experts, la meilleure manière d’assurer
la pérennité de la production alimentaire
mondiale est de réduire notre consommation
de produits laitiers et carnés
pour alterner avec les produits végétaux
qui ont un impact environnemental
moindre. Facile à cultiver, le soja est
un aliment riche en protéines végétales
qui représente une chance pour notre
société d’équilibrer son alimentation
entre protéines animales et végétales.
Dans cette petite graine réside également
une solution pour répondre aux
besoins grandissants de la population
mondiale tout en ménageant la planète.
Pour produire 1 kg de protéines de
soja, il faut 20 fois moins de surface
de terre cultivée, 5 fois moins d’eau
et 15 fois moins de CO 2
que pour
produire 1 kg de protéine de bœuf.
Le saviez-vous ?
Si tous les Français
remplaçaient, un jour par
semaine, leurs aliments
d’origine animale par des
aliments à base de soja, cela
aurait le même effet que s’il
y avait 1,7 million de voitures
en moins sur les routes par
semaine.
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
CO 2
1 kg de protéines de soja 1 kg de protéines de bœuf
Dr Pachauri, économiste de renom et Prix Nobel de la Paix 2007
encourage la consommation d’aliments végétaux pour limiter les effets
du changement climatique
« Il est possible de réduire fortement
la part des produits animaux dans
notre alimentation moderne et
de les remplacer par des aliments
végétaux, comme les produits à base
de soja. Les avantages pour la santé
humaine et l’environnement sont
considérables. »

22
3/ Soja & dÉveloppement durable
Le soja, cultivé
de manière
durable et sans
OGM, une
bonne solution
Il est important
d’optimiser l’utilisation
des ressources
alimentaires et de choisir
des aliments respectueux
de l’environnement. Le
soja cultivé de manière
durable constitue une
excellente solution.
En effet, il offre de nombreux
atouts pour la gestion de la rotation
des cultures et la préservation de
l’environnement.
Il produit des substances nutritives
en moins de cent jours, permettant
d’enrichir le sol pour la culture suivante.
Sa résistance aux parasites et aux
maladies permet de le cultiver sans
pesticides ni autres traitements chimiques.
Il fixe l’azote de l’air et ne nécessite
pas d’engrais azotés, préservant ainsi
les sols et les eaux souterraines.
Il s’autoféconde, évitant ainsi les risques
de pollinisations croisées avec des OGM.
En effet, il n’a pas besoin de congénère
pour être pollinisé comme c’est le cas
pour de nombreuses plantes, comme
le kiwi ou le maïs. En ne comptant que
sur lui-même, le soja évite toute
contamination par des cultures OGM.
Sa culture nécessite peu d’eau et peu
d’espace. En effet, la culture du soja a
une utilisation des sols moindre et exige
beaucoup moins d’eau que celles de
certaines céréales, comme le maïs par
exemple qui utilise 25% plus d’eau que
le soja.
Le soja brésilien,
un cas à part
Attention à ne pas confondre soja
européen sans OGM et soja brésilien
avec OGM qui a entraîné la
déforestation à outrance. Celui-ci est
destiné majoritairement à
l’alimentation animale. Le soja utilisé
pour la fabrication de produits
alimentaires provient de soja non
OGM, offrant une traçabilité complète.
Sojasun : une filière soja
100 % française !
Depuis 1998, Sojasun a mis en
place sa propre filière. Les
approvisionnements en graines
de soja se font exclusivement auprès
de producteurs français avec
lesquels un véritable partenariat
inscrit dans la durée et fondé sur le
respect a été développé. Sojasun
contrôle la qualité des productions,
des semences aux produits finis,
assurant ainsi une traçabilité totale.
Cela lui permet de garantir des
produits « non OGM » (que l’on
retrouve en logo sur leurs packs)
et de limiter l’impact sur
l’environnement lié au transport
du fait de la proximité.
Le saviez-vous ?
Le grand pouvoir du soja : il capte l’azote de l’air !
Dans les cultures céréalières, les apports en engrais azotés sont importants car il s’agit
de la principale source de croissance des plantes. En utilisant l’azote de l’air, le soja,
ne nécessite aucun apport supplémentaire. Il s’autosuffit et permet ainsi de préserver
la fertilité des sols et la pureté des eaux souterraines.
Soja : le plus grand apport de protéines à l’hectare au monde !
La production de soja apporte plus de protéines à l’hectare qu’aucune autre culture au
monde : en moyenne 30 % de plus que le riz et 30 fois plus que les fourrages.
On nourrit cinq fois plus de personnes avec un hectare de produits d’origine végétale
qu’avec un hectare destiné à la production d’origine animale.

4
Triballat Noyal,
une entreprise
innovante
et solidaire
Basée à Noyal-sur-Vilaine en Bretagne, Triballat Noyal
est une entreprise familiale française.
Depuis trois générations, l’entreprise allie tradition,
innovation et éthique pour développer de nouveaux
marchés de niche dans les domaines du végétal,
de l’animal ou du lait, du conventionnel et du bio.
Des métiers nullement opposés mais complémentaires
valorisant des produits sains et équilibrés.

24
4/ Triballat Noyal, une entreprise innovante et solidaire
Triballat Noyal,
une entreprise
innovante
et solidaire
Tout commence en 1951
par la création de
l'entreprise par Maxime
Triballat.
Ce dernier s’attache tout
d’abord à développer ses
marchés sur la Bretagne
puis sur la France entière ;
et cela grâce
à une diversification
de sa production : yaourts
et lait stérilisé qui
répondra toujours
à la devise « tradition
et innovation ».
Françoise et Jean Clanchin, héritiers
de la famille Triballat, poursuivent
le développement de l’entreprise et
s’engagent très tôt dans l’agriculture
biologique dès la fin des années 70,
puis dans le soja dès les années 80.
L’entreprise a alors l’idée révolutionnaire
de mettre à profit son expérience
de laitier dans la transformation de
cette petite graine.
Olivier Clanchin, fils de Françoise et Jean
Clanchin et désormais Président de la
société, précise que dès ses débuts, le
challenge était de « trouver un terrain de
jeu approprié à la taille et aux ambitions
de l’entreprise ». Son modèle est
construit dans une logique de proximité
avec ses fournisseurs et ses clients. Du
fait de sa nature familiale, Triballat Noyal
peut prendre le temps de nourrir ses
projets et de développer ses activités sur
du long terme. Et Olivier Clanchin
d’affirmer : « Prendre le temps de
construire ses projets est un vrai luxe car
la performance n’a de logique que si
elle peut s’évaluer dans le temps. »
L’innovation
au cœur de l’entreprise
Passionnés par leur métier, les
dirigeants ont toujours suivi trois
préceptes clés : travail en famille, sens
de l'éthique et innovation. Pour
découvrir de nouveaux marchés
et se démarquer de la concurrence
toujours très forte dans son secteur
Le saviez-vous ?
En 2010, Triballat noyal a répertorié dans un catalogue 100
bonnes pratiques au sein de l’entreprise allant du domaine de
l’innovation et de la sécurité, au domaine de la communication
ou des économies d’énergie.
Depuis 2010, Triballat noyal est impliqué dans la Fondation
Rennes 1 qui permet de créer un lien entre les entreprises et le
monde universitaire de la recherche.
d’activité, Triballat Noyal a l'obligation
d’être innovant. L’entreprise n’a de cesse
de proposer une offre toujours plus
diversifiée grâce à une démarche
visionnaire qu’elle nourrit depuis sa
création. L'entreprise s'investit dans les
projets dans lesquels elle croit en se
donnant les moyens financiers et
humains de les faire aboutir. C'est cette
conviction si particulière qui la guide
depuis toujours.
L’innovation est dans l’ADN de Triballat
Noyal, elle est un des piliers de sa
réussite. Olivier Clanchin déclare qu’il
s’agit d’un facteur clé pour rester
concurrentiel « Etant donné notre petite
taille, il a fallu que nous puissions nous
différencier dès le début avec des
produits innovants, différents des
standards que nous connaissions tous.
L’organisation du département R&D est
également un point marquant de la
société, ouverte à tous les projets. Les
équipes de recherche ne sont pas
soumises à une direction spécifique, ce
qui leur permet de gagner en réactivité.
De plus, elles travaillent au plus près des
ateliers de production, un atout pour
être toujours à l’écoute du marché. »
L'homme, la première
richesse de l'entreprise
Au-delà de l’innovation et toujours dans
cette logique de rapprochement avec
ses employés, Triballat Noyal a instauré
un modèle de management participatif
baptisé « Energies nouvelles ».
Aujourd’hui, plus de 75% des équipes
sont impliquées dans ce dispositif.
L’objectif ? Permettre à chaque salarié
d’être force de propositions, favoriser la
communication dans les équipes ou
bien réfléchir à l’amélioration de son
poste de travail… La fonction de
« facilitateur » a été créée pour
accompagner les équipes dans leurs
réflexions et mutualiser les savoir-faire
et les bonnes pratiques.

92
93
75
94
25
Une relation privilégiée
avec ses partenaires
Comme avec ses salariés, l'entreprise
privilégie des relations basées sur la
confiance et le partenariat avec ses
fournisseurs et clients.
Depuis 1975, l’entreprise a su construire
un partenariat pérenne avec ses
producteurs BIO qui partagent les
mêmes valeurs. Elle a d’ailleurs mis en
place un dispositif d’aide spécifique aux
exploitations agricoles souhaitant se
reconvertir à l’agriculture biologique.
Triballat Noyal
et la « green attitude »
Triballat Noyal est en totale adéquation
avec le principe du développement
durable et ses dimensions économique,
sociale et environnementale. Selon
Olivier Clanchin, il s’agit avant tout d’une
logique de comportement qu’il a baptisé
« green attitude » : « green » fait
référence au bio et au végétal, et
« attitude » au comportement.
Le développement durable ne peut
exister que si les gens adhèrent à cette
démarche.
Site Sojasun - Châteaubourg (35)
Sojasun, une référence
sur le marché des
produits au soja
En 1988, grâce à un procédé de
fabrication unique et naturel, l’entreprise
Triballat Noyal crée la révolution en
lançant sous le nom de Sojasun,
la première gamme de desserts frais
au soja.
La maîtrise de sa filière de soja permet
à l’entreprise de revendiquer des
produits garantis sans OGM et d'avoir
une traçabilité totale, contrôlée par
des organismes indépendants.
Par ailleurs, la proximité des régions
de culture offre un avantage
considérable : celui de garantir
les approvisionnements, tout en
contrôlant la qualité des productions.
Elle contribue également à réduire
les impacts environnementaux liés
aux transports.
Enfin, Sojasun entretient un partenariat
étroit avec ses fournisseurs de graines
de soja. L’agriculteur s’engage avec
Sojasun sur une politique non OGM,
mais aussi sur des méthodes de culture
respectueuses de l’environnement.
En contrepartie, les achats de soja ne
tiennent pas compte des fluctuations
des cours mondiaux.
Pratiqués à un cours supérieur aux tarifs
du marché, ils garantissent aux
producteurs des prix fermes dans le
cadre de contrats qui se font souvent
sur plusieurs années ; ceci, afin de leur
permettre une production en toute
sérénité. Y sont ajoutés des primes
à la qualité pour encourager les efforts
des agriculteurs.
Zones de production du soja
29
22
56
44
35
85
33
50
17
00
64
53
49
79
65
14
16
47
32
72
61
37
86
24
82
87
31
09
27
41
76
28
46
23
19
62
80
60
95
78
77
91
00
81
11
45
12
18
15
66
03
63
34
48
59
02
89
58
43
42
10
51
71
30
08
21
69
52
07 26
84
55
01
38
39
04
57
54
25
73
05
13 83
52
68
70 90
74
06
67
2A
Le saviez-vous ? Chez Triballat Noyal…
La flotte de camions roule au carburant vert.
2B
Une station de compostage traite toutes les boues
de la station d’épuration.
L’entreprise a recours également à l’éco-conception
des emballages et aux énergies renouvelables telles
que les panneaux photovoltaïques et une éolienne sur
le site sojasun a châteaubourg (35)…

26
4/ Triballat noyal, une entreprise innovante et solidaire
Zoom sur
les gammes Sojasun
Depuis son lancement,
la marque a étendu son
territoire avec des
innovations sur différents
rayons alimentaires.
Aussi après avoir trouvé
sa place au rayon des
desserts frais puis des
boissons, Sojasun a fait
son apparition en 1998
au rayon traiteur.
Après vingt ans et de
nombreuses nouveautés,
la marque est présente
dans trois rayons de
supermarchés, avec
une grande diversité
de recettes.
Au rayon ultra-frais
À découvrir au rayon ultra-frais, une
large gamme de desserts aux différentes
textures et aux multiples parfums
Sojasun Nature : à consommer seul
ou servant de base pour des recettes
sucrées et salées.
Sojasun Desserts aux fruits : une
gamme large et variée de parfums
gourmands et originaux à la pulpe ou
aux morceaux de fruits.
Sojasun Fibres : tous les bienfaits du
soja et des fibres pour retrouver
bien-être et vitalité.
Et pour plus de plaisir
Sojasun Flan Vanille ou Chocolat :
Vanille Caramel ou Chocolat banane :
des flans aux recettes légères et
gourmandes. Nouveau
Sojasun Plaisir : des desserts onctueux
pour un plaisir partagé en famille :
Chocolat, vanille, café, noisette/
amandes,...
Sojasun Pocket Vanille ou Chocolat :
des petits berlingots de poche à
emmener partout avec soi, à savourer
à tout moment de la journée.
Au rayon UHT
L’aide culinaire Sojasun Cuisine
et cinq références de boissons au soja
(Calcium, Croissance, Nature, Vanille
et Chocolat).
Au rayon Traiteur
Les steaks de soja en six recettes
inédites (Nature, Tomates basilic, à
l’Indienne, aux Petits légumes, aux Fines
herbes, à la Provençale, aux saveurs
d’Afrique et Tex Mex), le Haché végétal,
une préparation ouvrant à une multitude
de recettes et le Burger, en deux saveurs
(Tomates basilic et Curry) pour un repas
express, sain et savoureux.

27
Le soja
en quelques
chiffres
Le marché des produits
au soja en GMS France
44 000 tonnes
118,5 M€
Plus d'un produit sur deux vendu en
GMS est un produit Sojasun
Répartition en CA
Boissons 35 %
Crèmes végétales
6 %
Desserts UHT 2 %
Traiteur soja
10 %
Sojasun UF
12 500 tonnes
55 M€
soit 1,5 % du CA du rayon Ultrafrais
Sojasun représente 83 % de l’UF Soja
Marché Traiteur Végétal
958 tonnes
soit 1,5 % du marché des plats cuisinés
12 M€
UF Soja
47 %
Sojasun Traiteur
716 tonnes
soit 75 % du Traiteur Végétal
22% des foyers français ont
consommé au moins une fois
un produit au soja en 2010.
La majorité les consomme
en alternance avec les autres produits.
Concernant le rayon frais
Les consommateurs de desserts frais
au soja consacrent un quart de leurs
achats aux desserts au soja.
À côté, ils dédient près de trois quarts
de leur panier aux yaourts bifidus,
probiotiques, bio ou anticholestérol.
Concernant le rayon Traiteur
Les foyers achetant des plats Traiteurs
à base de soja consacrent 7 % de leurs
courses à ces derniers, contre 83 %
aux autres produits Traiteurs classiques.
Sources : IRI / KANTAR – CAM P13 / 2010
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Contact presse
Agence GolinHarris pour Sojasun
Cécile Lardillon
Tél.: 01 40 41 54 83
cecile.lardillon@golinharris.com