Les crises convulsives de l'adulte au service d'Accueil et d'Ur - SFMU
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secondairement généralisées, <strong>et</strong> 1% sont <strong>de</strong>s états <strong>de</strong> mal (1,9)<br />
Société Française <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine <strong>d'Ur</strong>gence - sous commission veille scientifique 2007<br />
Caractéristiques sémiologiques particulières<br />
Le diagnostic d’état <strong>de</strong> mal n’a pas changé <strong>de</strong>puis 2001, il est r<strong>et</strong>enu <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s <strong>crises</strong> se<br />
succédant sans reprise <strong>de</strong> conscience après 30 min, <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s convulsions en série à<br />
intervalles rapprochés. La confusion post-critique est considérée comme anormalement<br />
prolongée après 30 min (en tenant compte <strong>de</strong> la c<strong>au</strong>se <strong>de</strong> l’intoxication) <strong>et</strong> pouvant évoquer un<br />
état <strong>de</strong> mal non convulsivant (pour lequel seul l’EEG ou le test thérapeutique <strong>au</strong>x<br />
Benzodiazépines perm<strong>et</strong> le diagnostic).<br />
Sa fréquence varie selon les <strong>de</strong>rnières étu<strong>de</strong>s entre 1 à 4% <strong>de</strong>s patients (1,9)<br />
Pour les personnes âgées, l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> mal est <strong>de</strong>ux fois plus importante que dans la<br />
population générale avec une mortalité également majorée estimée à 38% contre 10% dans la<br />
population générale. <strong>Les</strong> plus <strong>de</strong> 80 ans <strong>au</strong>rait même une mortalité <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50% (6). Une<br />
attention particulière doit être portée chez les personnes âgées où le diagnostic <strong>de</strong> crise<br />
convulsive est porté avec r<strong>et</strong>ard : 19 mois <strong>au</strong> lieu <strong>de</strong> 6 mois après la première crise dans la<br />
population générale, (5) <strong>et</strong> où les étiologies sont plus souvent <strong>de</strong> moins bon pronostics (<strong>crises</strong><br />
symptomatiques).<br />
Récurrences :<br />
Toutes étiologies confondues, 30 à 40 % <strong>de</strong>s patients ayant présenté une première crise<br />
convulsive subiront <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong> une <strong>au</strong>tre crise. (10,11)<br />
49 % <strong>de</strong>s récidives <strong>de</strong> <strong>crises</strong> <strong>convulsives</strong> sont favorisées par le sevrage alcoolique <strong>et</strong>/ou la<br />
m<strong>au</strong>vaise observance du traitement (1)<br />
Caractéristiques étiologiques<br />
La distinction en <strong>crises</strong> occasionnelles <strong>et</strong> maladie épileptique reste d’actualité.<br />
• <strong>Les</strong> <strong>crises</strong> occasionnelles se divisent en <strong>de</strong>ux groupes :<br />
o<br />
<strong>Les</strong> <strong>crises</strong> symptomatiques en rapport avec une altération du système nerveux<br />
central (acci<strong>de</strong>nts vasculaires cérébr<strong>au</strong>x, troubles métaboliques, tumeurs