Monitorage du choc septique - SFMU
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URGENCES<br />
2008<br />
Figure 2 – Phase secondaire (6 heures suivantes). D’après (1)<br />
co-fondateurs<br />
5. Quel monitorage en structures d’urgence ?<br />
Aujourd’hui, toute structure d’urgence doit être capable d’assurer la prise en<br />
charge des 90 premières minutes d’un sepsis grave. Aucun monitorage invasif<br />
n’est en effet recommandé d’emblée au cours de cette phase de prise en charge<br />
qui doit se dérouler en salle d’accueil des urgences vitales. Le monitorage qui est<br />
systématique doit se limiter à la surveillance de l’électrocardioscope, de la saturation<br />
artérielle pulsée en O 2<br />
, de la pression artérielle non invasive et de la diurèse,<br />
ce qui implique un sondage vésical à demeure systématique. Si la pression<br />
artérielle systolique est inférieure à 70 mmHg, le patient doit être adressé<br />
d’emblée en réanimation, et il doit alors bénéficier d’un monitorage invasif de<br />
la pression sanglante.<br />
MONITORAGE DU CHOC SEPTIQUE<br />
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