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Presentation du systeme de F. Sommers 79<br />

des fonctions qui entrent en composition est libre).<br />

Le caractere deni de la reference d'une expression comme \a" par rapport<br />

<strong>au</strong> caractere indeni des expressions comme \il y a des S", \quelques S"<br />

ne represente pas un critere pour l'atomicite de la proposition et, donc, pour<br />

une theorie fonctionnelle. Les philosophes modernes n'acceptent que des sujets<br />

exprimes par des expressions avec une reference denie (Russel considerait que<br />

les noms propres sont les seuls porteurs d'une reference \parfaitement denie").<br />

Par contre, les scolastiques acceptaient que la reference d'expressions comme<br />

\quelques S", \des S" soit denie. La distinction entre \sujet logique veritable"<br />

et \sujet" n'est pas fondee.<br />

Tous les arguments invoques pour l'atomicite d'une proposition sont appeles<br />

par Sommers \arguments apologetiques".<br />

Une fonction du point de vue fregeen est une entite non saturee. Elle attend<br />

la saturation par ses arguments. Les arguments n'ont pas des caracteristiques<br />

privilegiees les unes par rapport <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres. C'est le point de vue mathematique<br />

et celui apparente a la logique mathematique moderne.<br />

La proposition peut ^etre vue comme l'instanciation d'une fonction particuliere:<br />

un predicat de plusieurs arguments, mais parmi lesquels, l'un est privilegie. C'est<br />

l'argument qui sera remplace par le sujet. De ce point de vue la proposition est<br />

l'instanciation d'un predicat n-aire par des valeurs donnees <strong>au</strong>x arguments, dont<br />

l'un a des caracteristiques qui se detachent par rapport <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres.<br />

Accepter la premiere hypothese, c'est avoir une theorie unaire (d'un seul<br />

terme). Accepter la deuxieme hypothese, c'est avoir une theorie binaire (a deux<br />

termes). Les categorisations linguistiques plaident pour la deuxieme. Les problemes<br />

linguistiques comme : le type de la reference, le statut du pronom <strong>au</strong>xquels<br />

une theorie peut repondre sont <strong>au</strong>ssi un argument pour adopter une telle theorie.<br />

La theorie binaire y repond. En plus, l'idee de commuter le nive<strong>au</strong> de base accepte<br />

comme primitive de la connaissance est pertinente. La logique combinatoire<br />

(voir le chapitre 4) est un outil logique qui fournit le mecanisme de changement<br />

de nive<strong>au</strong> :<br />

(:::((P y 1 ) y 2 ) ::: y n ) (f 1 (f 2 (:::(f n x) :::)<br />

" nive<strong>au</strong> LFT " nive<strong>au</strong> LMP<br />

Nous presentons dans le chapitre 4 le passage de la forme fregeenne de la<br />

proposition a la forme de la LFT reprise par Sommers dans sa theorie a deux<br />

termes, passage dont on peut rendre compte par la logique combinatoire.<br />

La theorie developpee par J.P. Descles sur la la quantication et qui sera formalisee<br />

dans les chapitres 6 et 7 est inspiree des hypotheses des ante-fregeens

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