Prédicat - LaLIC

03/02/2009
Colloque « Prédicats, prédication et structures prédicatives, CRL,
15 mars 2008
Maison de la recherche, Paris-Sorbonne
Prédication en logique, en
linguistique : une approche
cognitive et formelle
Jean-Pierre Desclés
LaLIC
Université de Paris-Sorbonne
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
Trois pôles inter-reliésreliés
PARLER
PENSER
RAISONNER
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
1

03/02/2009
Liens historiques
et épistémologiques
LINGUISTIQUE :
Diversité des langues
LANGAGE ?
COGNITION :
(psychologie cognitive)
Représentations mentales
LOGIQUE :
Analyse des raisonnements
et de l’argumentation
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
Deux paradigmes dans les
théories linguistiques
Les unités linguistiques sont des
opérateurs appliqués
à des opérandes
=> Rôles fonctionnels (opératifs)
Les unités linguistiques occupent
des positions syntagmatiques
en relation avec d’autres positions
syntagmatiques
=> Rôles des positions
Grammaires catégorielles
Grammaires d’opérateurs (Z. Harris)
Grammaires fonctionnelles (S. Dick)
Grammaires applicatives
(S.K. Shaumyan, Desclés)
Théorie des opérations énonciatives
(A. Culioli)
Théorie de Tesnière
Grammaires syntagmatiques
Grammaires (formelles) de récriture
HPSG
Grammaires fonctionnelles (Bresnan)
Grammaires d’unification
Grammaires transformationnelles
entre arbres (I. Melchouck)
TAG
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03/02/2009
(1) Des théories linguistiques (par exemple la
Grammaire d’opérateurs de Z. Harris, les
Grammaires applicatives de S.K. Shaumyan,
Desclés) font appel au formalismes des
opérateurs et des grammaires catégorielles.
(2) D’autres théories linguistiques, par exemple
la théorie des opérations d’A. Culioli, la
théorie « apport / support » de B. Pottier ou
de l’incidence de G. Guillaume, la théorie de
L. Tesnière (avec les mécanismes de
translation) gagneraient sans doute à utiliser
explicitement des opérateurs de différents
types.
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(3) Le formalisme des grammaires
catégorielles (Husserl, Lesniewski,
Ajdukiewicz, Curry, Bar-Hillel, Lambek,
Shaumyan …) est un bon point de départ
pour étudier et construire des
représentations métalinguistiques formelles
et opératoires des agencements sémiotiques
(syntaxiques avec des interprétations
sémantiques) des langues, en particulier
pour l’étude de la « prédication ».
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03/02/2009
Grammaires catégorielles (GC)
• Les catégories (syntaxiques mais, par extension,
des catégories sémantiques) dans les GC se voient
associer des types. Il s’ensuit un calcul sur les types
qui permet de vérifier la bonne connexion
syntaxique et une bonne spécification sémantique.
• Les types des GC sont des types fonctionnels de
Church (1941) et de Curry (1958).
• L’opposition entre expressions saturées (« objets »)
et expressions non saturées (« fonctions » ou
opérateurs) de Frege est adéquatement reprise par
la théorie des types fonctionnels.
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Une analyse syntaxique
dans le cadre des Grammaires
Catégorielles simple
Le jeune poulain court vite vers sa mère
N*/N N/N N S\N* (S\N*)\(S\N*) ((S\N*)\(S\N*))/N* N*/N N
---------------------> ---------------------------< ----------------->
N S\N* N*
-----------------------------------> ------------------------------------------------>
N* (S\N*)\(S\N*)
----------------------------------------------------------------------------------------<
S\N*
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------<
S
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Types fonctionnels (Church, Curry)
• On se donne des types de base;
• On se donne un constructeur, noté ‘O’, des
types fonctionnels :
(i) les types de base sont des types
fonctionnels;
(ii) si ‘x’ et ‘y’ sont des types fonctionnels
alors ‘Oxy’ est un type fonctionnel.
Autres notations : x -> y ; y/x ; y\x
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Types fonctionnels
= types d’opérateurs
• Les types de base sont associés à des
opérandes absolus (catégorèmes, entités
saturées ou complètes, objets, nominaux,
opérateurs zéro-aires…);
• Les types fonctionnels sont les types
d’opérateurs (syncatégorèmes, entités non
saturées ou incomplètes, fonctions, entités
qui attendent des arguments pour construire
des entités complètent …)
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03/02/2009
• Les GC font apparaître plusieurs types
d’opérateurs (et d’opérations) dans la
construction des agencements
linguistiques, dont les structures
prédicatives).
• Les prédicats sont des opérateurs
particuliers.
• La notion d’opérateur est générique,
celle de prédicat ne l’est pas.
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• L’opération de prédication construit une
structure prédicative propositionnelle en
appliquant un prédicat (en plusieurs étapes)
à ses arguments.
• Le prédicat devient l’élément central de la
proposition sous-jacente aux structures
prédicatives.
• * Certains énoncés (les phrases nominales)
ne possèdent pas de prédicats verbaux.
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• Les prédicats sont des opérateurs.
• La prédication est une opération.
• Les structures prédicatives sont
des expressions construites par
des opérations de prédication
mettant en œuvre des prédicats
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Types d’opérateurs
• Opérateurs de prédication = prédicats
• Opérateurs de détermination
• Opérateurs de connexion
• Opérateurs de transposition
Opérateurs de nominalisation
• Opérateurs de quantification
quantificateurs frégéens
quantificateurs non frégéens (stars)
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Opérations de prédication
On y1y2…yn p
type d’un opérateur de construction d’une proposition à partir de n arguments
Otp prédicat unaire du premier ordre Luc tombe
= un constructeur d’une proposition Luc est grand
à partir d’un terme
OtOtp prédicat binaire du premier ordre Luc regarde Marie
= constructeur d’une proposition Luc mange un gâteau
à partir de deux termes
On tp prédicat n-aire du premier ordre Luc donne un livre à Paul
= un constructeur d’une proposition
à partir de n termes
OpOtp prédicat binaire Luc pense que Marie est partie
= constructeur d’une proposition Luc voit que Marie est partie
à partir d’une proposition et d’un terme
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Opérations de détermination
Oxx
type des opérateurs de détermination d’une unité de type x
Ott déterminant d’un terme Un enfant joyeux
OOtpOtp déterminant d’un prédicat unaire Luc court vite
OOn tp On tp
déterminant d’un prédicat n-aire
Opp opérateur de modalité il est possible qu’il
vienne
= détermine une proposition ce n’est pas le cas
qu’il vienne
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Opérations de transposition
Constructions
- d’opérateurs de détermination
- de prédicats
- de termes
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OyOxx
Transposition vers un déterminant
OtOOtpOtp transposer un terme en dans la
un déterminant adverbial
chambre
Oyt
= transposer un terme en un opérateur dans l’aprèsmidi
Transposition vers un terme
OOtpt transposer un prédicat unaire en un terme nag-eur
OOntpt construction d’un terme construc-tion
à partir d’un prédicat n-aire
OyOtp
Transposition vers un prédicat
OtOtp transposer un terme en un prédicat est un homme
OOttOtp construction d’un prédicat à partir
d’un déterminant adjectival
est mortel
OOOtpOtpOtp construction d’un prédicat à partir
d’un déterminant adverbial
est dessous
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03/02/2009
• Un prédicat est un opérateur qui construit
(éventuellement en plusieurs étapes) une structure
prédicative à partir d’arguments (des termes ou des
propositions).
• Les déterminants (adjectifs, relatives) ne sont pas
des prédicats mais des opérateurs de détermination
qui spécifient un terme nominal.
• Les prépositions ne sont pas des prédicats mais des
constructeurs de déterminants adverbiaux ou de
déterminants nominaux.
• Les quantificateurs non frégéens (stars) et les
articles sont des déterminants qui construisent
l’extensité d’un terme nominal.
• Les quantificateurs frégéens sont des opérateurs qui
s’appliquent à des prédicats pour construire
(éventuellement en plusieurs étapes) des
propositions.
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Le type OtOtOtp permet de hiérarchiser les opérations
de prédication.
donne à : OtOtOtp Paul : t
-----------------------------------------------------------
donne à Paul : OtOtp
un-livre : t
---------------------------------------------------------------
donne à Paul un-livre : Otp Luc : t
----------------------------------------------------------
donne à Paul un-livre Luc : p
prédicat = P3: OtOtOtp
T3: t
-------------------------------------------------------
Prédicat = P3T3 : OtOtp T2 : t
---------------------------------------------------------
Prédicat = (P3T3 ) T2 : Otp T1 : t
----------------------------------------------------------------------------------
Structure prédicative = ((P3T3 )T2 )T1 : p
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03/02/2009
Structure opérateur / opérande Calcul des prédicats (logique)
@
P3
@
@
< T1, T2, T3 >
P3 T3 T2 T1
Structure prédicative :
(( P3 T3 ) T2 ) T1
Les arguments sont hiérarchisés :
ils entrent progressivement dans la
structure prédicative.
Le prédicat (non saturé) attend
successivement trois arguments.
Structure prédicative
(Calcul des prédicats)
P3 (T1, T2, T3)
Les arguments entrent globalement
dans le structure prédicative.
Les arguments sont au même
niveau hiérarchique
Jean-Pierre Desclés, CRL,
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Prédicat
Argument 1
Argument 2
Argument n
Jean-Pierre Desclés, CRL,
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03/02/2009
Socrate donne un livre à Alcibiade
Analyse d’Aristote
Analyse de Frege
Copule
Prédicat 3-aire
donne … à
Socrate
donnant un livre
à Alcibiade
Socrate un-livre Alcibiade
SUJET
PREDICAT
actant 1 actant 2 actant 3
argument 1 argument 2 argument 3
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
@
P3
@
@
P3 T3 T2 T1
T1 T2 T3
Structure opérateur / opérande :
les arguments sont hiérarchisés;
(( PT3 ) T2 ) T1
Structure de dépendance (Tesnière) :
les actants ne sont pas hiérarchisés.
prédicat : P3
PREDICAT: P3 T3
PREDICAT : ((P3 T3) T2)
PREDICAT : ((P3 T3) T2) (SUJET : T1)
Structure (relation) prédicative
Le sujet (syntaxique) (terme
primaire) est le dernier terme qui
entre dans la structure prédicative.
T1
R1
P3
R3
T3
R2
T2
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Sorbonne, 15/03/08
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03/02/2009
Prédication avec rôles casuels (rôles grammaticaux)
R agent
@
R patient
@
P2 T2 T1
Structure prédicative (avec cas abstraits) :
[ ((P2 T2) T1) & [ (P2 R patient T2) & (P2 R agent T1) ]
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
@
R agent
@
@
R patient
@
T1
P2
T2
( R agent P2 T1) ( ((R patient P2 T2) (P2 T2)) T1)
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
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03/02/2009
Merci pour votre attention !
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
Discussion sur
prédicat,
prédication,
structure prédicative.
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
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03/02/2009
Trois pôles inter-reliésreliés
PARLER
PENSER
RAISONNER
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
Liens historiques et
épistémologiques
LINGUISTIQUE :
Diversité des langues
LANGAGE ?
COGNITION :
(psychologie cognitive)
Représentations mentales
LOGIQUE :
Analyse des raisonnements
et de l’argumentation
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
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03/02/2009
QUESTIONS épistémologiques
- Faut-il séparer radicalement les disciplines qui traitent
du langage ?
- Faut-il maintenir des liens entre ces disciplines, tout en
délimitant l’autonomie de chaque discipline ?
- Certains notions (par exemple le concept de prédicat et
la prédication) sont-elles transdisciplinaires ?
- Comment construire et articuler cette
transdisciplinarité ?
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
LINGUISTIQUE :
application
abstraction
LOGIQUE :
Linguistique formelle
Linguistique
computationnelle
COGNITION :
Linguistique cognitive, sémantique cognitive
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
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03/02/2009
Prédicat chez Aristote,
et époque médiévale
Sujet - Copule - Prédicat
Le Prédicat est une propriété constitutive du Sujet
Le Prédicat est dans le Sujet
La copule EST relie Prédicat et Sujet
Socrate est intelligent

03/02/2009
Analyse de G. Frege
prédicat (argument 1, argument 2, …)
Socrate est intelligent

03/02/2009
Prédicat
Argument 1
Argument 2
Argument n
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
Socrate donne un livre à Alcibiade
Analyse d’Aristote
Analyse de Frege
Copule
Prédicat 3-aire
donne … à
Socrate
donnant un livre
à Alcibiade
Socrate un-livre Alcibiade
SUJET
PREDICAT
actant 1 actant 2 actant 3
argument 1 argument 2 argument 3
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
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03/02/2009
Concept (Frege)
« Un concept , c’est une fonction dont la
valeur est toujours une valeur-devérité
»
Le concept d’homme , c’est la fonction
« … est homme ».
Expressions saturées (catégorèmes) / Expressions non saturées (syncatégorèmes
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
• La linguistique est une discipline avec une base
empirique (étude des agencements d’unités
linguistiques, analysées dans la diversité des
langues avec construction d’un sens attribuable à
ces agencements).
• La logique est « ouverte » : elle construit des
représentations métalinguistiques pour une analyse
des raisonnements, en particulier des
raisonnements exprimés par des enchaînements
d’énoncés.
• La cognition reconstruit par des processus abductifs
des représentations mentales susceptibles
d’expliquer les raisonnements et la construction du
sens associée aux agencements linguistiques.
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
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03/02/2009
• Il n’y a pas « une » logique mais « des
logiques » dont les exigences opératoires
varient avec le temps.
• Un logicien (mathématicien) peut construire
des représentations métalinguistiques
« logiques » (cohérentes et effectives)
destinées à analyser certains raisonnements
en partant des constructions du sens
opérées par les théories linguistiques et
conduisant à des représentations cognitives.
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
• Historiquement, la logique (Aristote, Stoïciens, Frege,
Peano, Russel…) s’est appuyée sur une analyse du
fonctionnement d’agencements linguistiques (de la
langue grecque, puis de quelques langues indoeuropéennes)
pour radicaliser la signification de
certaines unités linguistiques.
• Cependant, la logique « classique » (dite logique du
premier ordre) ou logique frégéenne est inadéquate à
une analyse plus fine des agencements linguistiques
et des constructions de représentations cognitives.
• Rien ne s’oppose à la construction de systèmes de
représentations métalinguistiques plus adéquats à
une analyse fine (syntaxique et sémantique) des
énoncés dans les langues naturelles.
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
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03/02/2009
DESCLES Jean-Pierre, « Description de quelques opérations énonciatives », in
Jean David, Robert Martin (éditeurs), Modèles logiques et niveaux d’analyse
linguistique, , Klincksieck, Paris, 1974, pp. 213-242. 242.
DESCLES Jean-Pierre,
Langages applicatifs, langues naturelles et cognition,
Paris, Hermès, 1990.
DESCLES Jean-Pierre, « Combinatory Logic, Language, and Cognitive
Representations”, (ed. Paul Weingartner) Alternative Logics. Do Sciences Need
Them ?,, Springer, 2004, pp. 115-148. 148.
DESCLES Jean-Pierre, « Introduction aux grammaires catégorielles », Cours de
DEA « Mathématiques, logique et linguistique »,, Université de Paris-Sorbonne,
2000, 80 p.
DESCLES Jean-Pierrre & Zlatka GUENTCHEVA, «Quantification Without Bound
Variables », Variable –free Semantics, , (ed. Böttner , Thümmel), Secolo Verlag,
Rolandsmaner 13-14, 14, Osnabrück, 2001, pp. 210-233.
233.
DESCLES Jean-Pierre, « Une analyse non frégéenne de la quantification », (Ed.
Pierre Joray) La quantification dans la logique moderne, , L’Harmattan, Paris,
2005, pp. 263-312. 312.
DESCLES Jean-Pierre, « Opérations métalinguistiques et traces linguistiques »,
(éditeurs Dominique Ducard, Claudine Normand), Antoine Culioli, Un homme
dans le langage, Colloque de Cerisy Ophrys, Paris, 2006, pp. 41-69.
Jean-Pierre Desclés, CRL,
Sorbonne, 15/03/08
DESCLES Jean-Pierre, « Opérations de prédication et de détermination », à
,paraître, Grenoble, 2008
DESCLES Jean-Pierrre, Zlatka GUENTCHEVA & Sebastrian SHAUMYAN,
Passivization in Applicative Grammar, John Benjamins Publishing Company,
1985.
DESCLES Jean-Pierrre & Kye-Seop CHEONG, « « Analyse critique de la notion
de variable », Mathématiques et sciences humaines, , N° °173, 2006 (1), pp. 43-
102.
DESCLES Jean-Pierre, Anca PASCU, “Logic of Determination of Objects : The
Meaning of Variable in Quantification”, Artificial Intelligence Tools, Architectures,
Languages, Algorithms, , Vol 15, N° °6, 6, 2006, pp. 1041-1052. 1052.
Jean-Pierre Desclés, CRL,
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O(OOtpOtp)(
tp)(Otp) : est
Oy( y(Otp)
Ot (OOtp
tpOtp) tp) : sur
Oxy
z = Otp
y= OOtpOtp
x = t
OtOtp : B est sur
O(Oyz)O(Oxy)(
xy)(Oxz) xz) : B
O(OOtpOtp)(
tp)(Otp) : est
------------------------------- =
Oy( y(Oxp)
----------------------------------------------------------------------------------
O(Oxy)( xy)(Ox( x(Otp)) : B est
Ox( x(OOtpOtp) tp) : sur
-------------------------- =
Oxy
-----------------------------------------------------------------------------------------
Ox( x(Otp) : B est sur
-------- =
OtOtptp
t : la table
---------------------------------------------------------------------------------------
Otp : (B est sur ) (la table) t : le livre
------------------------------------------------------------------------------------------------
p : ((B est sur ) (la table)) (le livre)
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