étude ostéo-morphométrique des tortues marines de ... - Seaturtle.org
étude ostéo-morphométrique des tortues marines de ... - Seaturtle.org
étude ostéo-morphométrique des tortues marines de ... - Seaturtle.org
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
2-Métho<strong>de</strong><br />
2-1-Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> prise <strong><strong>de</strong>s</strong> points :<br />
La géométrie d’un objet biologique peut être numérisée <strong>de</strong> différentes manières et à<br />
différentes résolutions. Par définition elle consiste à relever un nombre p <strong>de</strong> points en <strong>de</strong>ux<br />
dimensions (2D) ou trois dimensions (3D) <strong>de</strong> manière à le décrire au niveau <strong>de</strong> précision<br />
souhaité.<br />
La métho<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> points repères, qui consiste à relever les coordonnées <strong><strong>de</strong>s</strong> p points<br />
homologues sur un objet statique, permet <strong>de</strong> synthétiser rapi<strong>de</strong>ment un ensemble d’objets<br />
similaires (même type <strong>de</strong> structure pour différents individus par exemple). Elle garantit aussi<br />
la possibilité <strong>de</strong> d’obtenir <strong><strong>de</strong>s</strong> statistiques robustes pour comparer ensuite les objets entres eux<br />
(Adams et al., 2004).<br />
Une autre technique consiste à relever le contour d’un objet sans se préoccuper <strong>de</strong> ne<br />
numériser que <strong><strong>de</strong>s</strong> points homologues mais en considérant l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> structures entre<br />
elles comme homologues. Cette méthodologie est plus complexe et moins utilisée pour <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
raisons pratiques. Nous avons souhaité la mettre en place pour comparer entres eux les<br />
contours <strong><strong>de</strong>s</strong> épiphyses et <strong><strong>de</strong>s</strong> facettes articulaires afin <strong>de</strong> multiplier les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et répondre<br />
le plus possible à notre problématique.<br />
• 2D<br />
La métho<strong>de</strong> la plus utilisée pour positionner <strong><strong>de</strong>s</strong> points repères en <strong>de</strong>ux dimensions sur<br />
un objet biologique est l’application <strong><strong>de</strong>s</strong> points choisis sur une photographie <strong>de</strong> l’objet avec<br />
une échelle <strong>de</strong> mesure. Elle est à la fois rapi<strong>de</strong> et précise.<br />
On pose dans notre cas l’os voulu sur une surface plane noire afin d’augmenter les<br />
contrastes <strong><strong>de</strong>s</strong> contours. Pour les objets épais, l’échelle doit être élevée au niveau du plan <strong>de</strong><br />
mise au point afin <strong>de</strong> minimiser les effets <strong>de</strong> parallaxe <strong>de</strong> l’objectif.<br />
Plus la photo est prise <strong>de</strong> loin et moins les effets <strong>de</strong> parallaxe seront importants : il faut<br />
donc trouver un compromis <strong>de</strong> distance lentille – objet pour convenir à toutes les tailles <strong><strong>de</strong>s</strong> os<br />
et minimiser la parallaxe.<br />
Les photos sont ensuite directement importées dans la suite <strong>de</strong> logiciels <strong>de</strong> Stony<br />
Brook Morphometrics <strong>de</strong> James Rohlf : Tps (http://life.bio.sunysb.edu/morph/). Elle permet<br />
42