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Capitalisations des expériences du Projet de Promotion des ...

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collaboration avec Oyili bien avant que le PGPA ne soit présent sur la scène <strong>du</strong><br />

développement <strong>du</strong> Département <strong>du</strong> Nyong et So’o.<br />

Oyili faisait partie <strong><strong>de</strong>s</strong> OP qui étaient intéressées à élaborer un plan d’action suite à la<br />

rencontre – bilan sur le manioc organisée par le PGPA, en avril 2001. Elle avait déjà eu une<br />

expérience <strong>de</strong> gestion d’un moulin communautaire mais qui n’avait pas tenu ses promesses.<br />

C’est donc suite à l’élaboration <strong>de</strong> son plan d’action en septembre 2001<br />

que OYILI avait pensé à rechercher les appuis <strong>du</strong> PGPA.<br />

3.1. Qu’est- ce que a été fait avec Oyili ?<br />

Oyili avait un plan d’action dont les principales actions portaient sur la culture et la<br />

transformation <strong>du</strong> manioc. Peu <strong>de</strong> temps après avoir démarrer le partenariat avec le PGPA,<br />

Oyili, bénéficiant d’une subvention <strong>de</strong> l’ambassa<strong>de</strong> d’Allemagne au Cameroun acquiert <strong>de</strong>ux<br />

moulins, l’un pour la transformation <strong>du</strong> manioc et l’autre pour écraser les condiments. Et<br />

c’est tout naturellement que le mandat d’accompagnement <strong>du</strong> CRADIF inclut les appuis<br />

relatifs à la gestion et au fonctionnement <strong>du</strong> moulin.<br />

Les appuis prendront la forme essentiellement <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> conseils lors <strong><strong>de</strong>s</strong> suivis<br />

dans les domaines suivants : gestion comptable et financière (tenue <strong>du</strong> cahier <strong>de</strong> caisse,<br />

calcul <strong>de</strong> la rentabilité) l’élaboration d’un plan d’action (renforcement <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences déjà<br />

acquises avec le PGPA), le renforcement organisationnel (l’auto promotion, la répartition <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

rôles entre les responsables,…).<br />

Dans le domaine <strong>de</strong> la transformation <strong>du</strong> manioc, les membres <strong>de</strong> Oyili voulaient maîtriser la<br />

technique <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> l’amidon et <strong>du</strong> gari. Une formatrice <strong>de</strong> Bamenda était venue leur<br />

apprendre à fabriquer le « gari <strong>de</strong> Bamenda ». Le PGPA entendait ainsi favoriser la stratégie<br />

<strong>de</strong> la formation <strong><strong>de</strong>s</strong> OP par les OP.<br />

Le CRADIF « marchait réellement à côté <strong>de</strong> Oyili. Ainsi lors <strong>de</strong> l’acquisition <strong><strong>de</strong>s</strong> équipements<br />

<strong>de</strong> transformation. Avec son dynamisme, Oyili savait qu’il existait à Mbalmayo un fabriquant<br />

<strong>de</strong> matériel. Oyili avait privilégié les relations <strong>de</strong> proximité et après <strong>de</strong> longues négociations,<br />

le GIC avait acheté ses équipements.<br />

3.2. Les résultat <strong>de</strong> l’accompagnement <strong>de</strong> Oyili par le CRADIF<br />

Pour les membres <strong>de</strong> Oyili, les formations reçues étaient utiles à quelque chose dans ce<br />

sens qu’elles savaient par exemple calculer la rentabilité <strong>de</strong> tout ce qu’elles pro<strong>du</strong>isaient<br />

(ainsi elles avaient fait le choix <strong>de</strong> continuer à transformer leur manioc en « bâtons » plutôt<br />

qu’en gari, choix fait la base <strong>du</strong> calcul <strong>de</strong> rentabilité). Par ailleurs le groupe avait mis en<br />

place <strong><strong>de</strong>s</strong> outils <strong>de</strong> gestion pour son moulin et autres.<br />

Le groupe exploitait convenablement ses équipements après avoir mis en place une bonne<br />

organisation <strong>du</strong> travail. Grâce à un mécanisme <strong>de</strong> compensation ou <strong>de</strong> contribution<br />

obligatoire, la caisse <strong>du</strong> GIC était régulièrement alimentée en argent frais. Quant aux<br />

membres <strong>du</strong> GIC, grâce au moulin les femmes avaient augmenté leur pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong><br />

bâtons » augmentant par la même occasion leurs revenus.<br />

Le GIC Oyili avait ceci <strong>de</strong> remarquable : il avait mis en place un système <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> ses<br />

équipements qui faisait que Oyili était <strong>de</strong>venu une référence pour le PGPA. La plupart <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

groupes qui voulaient exploiter un moulin communautaire faisait une visite d’échange auprès<br />

<strong>de</strong> Oyili pour voir, apprendre, et comprendre comment Oyili avait réussi à faire <strong>du</strong> moulin un<br />

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