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maenas (intertidal zone) and Segonzacia mesatlantica - Station ...

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56 CHAPITRE 2. ESI-MS ET MALLS APPLIQUÉS AUX PIGMENTS RESPIRATOIRES<br />

Les pigments respiratoires présentent une gr<strong>and</strong>e diversité de structures quaternaires. En particulier,<br />

les pigments respiratoires d’invertébrés marins comme les hémoglobines géantes (HBL-Hbs)<br />

d’Annélides ou les hémocyanines (Hcs) de Crustacés Décapodes sont formés par l’association noncovalente<br />

d’un gr<strong>and</strong> nombre de sous-unités de différents types. La détermination des structures de<br />

ces pigments nécessite des techniques adaptées à de tels édifices.<br />

Ce chapitre présente à travers un article de revue réalisé pendant la thèse et intégrant des données<br />

personnelles l’utilisation couplée de la spectrométrie de masse et de la diffusion de lumière à l’étude<br />

de la structure de ces pigments respiratoires. Les principes des techniques sont brièvement rappelés<br />

avant l’article.<br />

2.1 L’ESI-MS et les pigments respiratoires<br />

2.1.1 Principe et historique de la spectrométrie de masse<br />

Un spectromètre de masse est un appareil permettant de déterminer très précisément la masse de<br />

composés ionisées en les séparant en fonction de leur rapport masse/charge (m/z). Une analyse en<br />

spectrométrie de masse (MS) comporte trois étapes successives : l’ionisation et le passage en phase<br />

gazeuse des composés préparés en phase solide ou liquide, la séparation des ions produits selon leur<br />

rapport m/z et enfin la détection des ions séparés. Différentes méthodes d’ionisation et de séparation<br />

existent et déterminent le type de spectromètre de masse (figure 2.1).<br />

Historiquement, la première mesure d’un rapport m/z fut réalisée par J.J. Thomson en 1897 sur<br />

l’électron (Griffiths, 1997). J.J. Thomson sépara également un faisceau contenant des cations selon<br />

les différentes trajectoires paraboliques caractéristiques des rapports m/z des composés (Vinh, 1999).<br />

En 1920, A.J. Dempster crée une source à impact électronique dans laquelle un faisceau d’électrons<br />

est produit par le chauffage d’un filament et en 1933 F.W. Aaston mesure les masses atomiques et les<br />

distributions isotopiques de presque tous les éléments chimiques (Vinh, 1999).<br />

L’application de la spectrométrie de masse à la biologie nécessite une source permettant d’ioniser<br />

des molécules de masse moléculaire importante. Dans les années 1970, plusieurs types de sources<br />

permettent de mesurer les masses de peptides (PDMS, Plasma Desorption MS, SIMS, Secondary Ion<br />

MS, FAB, Fast Atom Bombardment, LISMS, Liquid Secondary Ion MS) mais les plus hautes masses<br />

atteintes sont de 25 kDa environ et la sensibilité limitée des appareils exige des dizaines de pmol<br />

d’échantillon. De plus, les mélanges protéiques perturbent le signal et les spectres obtenus sont trop

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