PDF - Saria Bio-Industries AG & Co. KG

Chères collaboratrices,
chers collaborateurs,
La branche française de notre entreprise
est à nouveau dans la tourmente.
Sur les 6 premiers mois de l’année
2003, l’effet conjugué de la disparition
progressive des indemnités de
l’Etat et des faibles volumes collectés
dans nos usines provoque une chute
brutale de nos résultats.
Le Service Public de l’Equarrissage a
enregistré sur le début de l’année une
réduction importante des volumes
traités, ceci principalement en raison
d’une activité ralentie en abattoirs
après la fin des mesures d’intervention
du Ministère de l’Agriculture.
Celles-ci, rappelons-le, devaient
compenser le faible niveau d’activité
dans la filière bovine pendant la crise
de la vache folle qui, aujourd’hui,
touche pratiquement à sa fin.
Quant à l’activité de valorisation,
celle-ci rencontre des difficultés financières
liées à l’impossibilité jusqu’alors
de répercuter entièrement les
baisses des indemnités MIEFA chez
les producteurs de déchets que sont
les abattoirs, les ateliers de découpe
et les bouchers.
Si l’on exclut la période de fortes
chaleurs rencontrées dans les 15 premiers
jours d’août où les volumes à
traiter dans le cadre du Service Public
ont littéralement explosé, les capacités
construites, tant par la filière
d’abattage que par la filière dite de
l’équarrissage, sont aujourd’hui largement
supérieures aux besoins.
Cette sous-activité conduit à la disparition
quasi-totale de nos marges.
Au plan industriel, l’entreprise a toutefois
beaucoup progressé. Les nouvelles
installations techniques fonctionnent
dans leur ensemble mieux
qu’auparavant et, hormis quelques
difficultés rencontrées dans le fonctionnement
des post-combusteurs,
nos usines tournent aujourd’hui sans
blocage.
Le redéploiement industriel engagé
dès 1996 porte ainsi ses fruits. Les
installations techniques aujourd’hui
parfaitement aux normes, et notamment
dans le domaine environnemental,
permettent de multiplier les
journées « portes ouvertes » afin de
transformer dans l’esprit du public
l’image du métier d’équarrisseur.
La mise en œuvre du règlement
européen n° 1774-CE se poursuit et
Saria Industries démontre que les
orientations prises par le Groupe en
matière de spécialisation de ses unités
en fonction des matières premières
sont les bonnes.
La tendance progressive au retour
des produits finis dans ce que nous
appellerons au sens large du terme :
la valorisation, montre que nous
devons poursuivre l’effort de séparation
de nos circuits afin d’éviter l’impossibilité
de répercuter la totalité
des coûts engendrés par la collecte et
la transformation en amont de nos
opérations.
Face à une concurrence, aujourd’hui
de plus en plus sensible et grâce à
des outils de plus en plus performants
incluant la rénovation de nos
usines d’Etampes et de Mulhouse,
Le Jean-Louis Hurel,
Membre du comité directeur
Saria Industries devra, toujours avec
l’appui de son actionnaire, poursuivre
l’amélioration de sa productivité
pour assurer la rentabilité des investissements
considérables entrepris
depuis 1996.
Notre image de leader n’est toutefois
plus ternie par des dysfonctionnements
antérieurs et chacun peut
aujourd’hui se sentir fier d’appartenir
à un Groupe professionnel et responsable.
Je vous souhaite, chers collaborateures,
chères collaboratrices, ainsi qu'
à vos enfants et à vos proches, une
excellente année 2004.
Meilleures salutations
Jean-Louis Hurel
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