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PERSONALITES/PERSONEN
fruits, il faut pratiquer un rempotage
annuel. Pour tous les autres sujets,
un rempotage tous les deux ans est
nécessaire, à l’exception des conifères
qui se satisferont d’un rempotage
tous les trois, quatre ans. La taille
des racines intervient tous les deux
ans pour les arbres en pot.
■ Les arrosages, l’utilisation d’engrais,
la lutte anti-parasites et maladies
font partie de l’attention nécessaire
à sa bonne santé (ceci étant
la partie la plus contraignante de la
culture du bonsaï, avec une attention
particulière pour l’hivernage).
■ Quelques règles de base permettent
d’obtenir un bel équilibre harmonieux
:
■ le pot et l’arbre ne doivent faire
qu’un, le choix du pot : (couleur et
forme) est donc très important.
■ L’arbre ne doit pas présenter de
branches opposées, ni de de branches
qui reviennent sur le tronc, il doit
posséder une cime bien apparente,
etc …
■ COELENBIER : Combien d’échecs
pour un bonsaï réussi ?
■ GUYADER : Environ 10 % d’échecs.
■ COELENBIER : Que peut-on utiliser
comme variété d’arbres pour faire un
bonsaï ?
GUYADER : Presque tous les arbres,
sauf les arbres à racines traçantes
qu’on ne peut pas contenir dans un
pot.
L’objectif est de former des radicelles.
Il faut de préférence choisir des
arbres à petites feuilles, petits fruits,
petites fleurs.
Les ormes, les charmes, les érables
sont les arbres qui donnent le plus de
satisfaction.
■ COELENBIER : En combien de
temps peut-on réaliser un bonsaï digne
de ce nom ?
■ GUYADER : A partir d’un jeune
plan d’un an, sept à huit années suffisent.
■ COELENBIER : Vous revenez du
Vietnam, avez-vous trouvé là-bas
l’esprit du bonsaï ?
■ GUYADER : Oui, mais dans un
sens plus proche de la nature et de la
méthode chinoise que de la méthode
japonaise. Le Vietnam prolonge sans
doute mieux l’origine chinoise du
bonsaï : cela est peut-être le résultat
de la domination chinoise dans le
pays pendant plus de mille ans.
■ COELENBIER : Où vous procurezvous
vos arbres en général ?
■ GUYADER : Il existe plusieurs
façons d’obtenir des bonsaï :
■ à partir d’un semis,
■ à partir de boutures, de greffes, de
marcottages aériens.
■ par prélèvement dans la nature,
■ par achat de jeunes plants de pépinières.
Pour ma part je prélève, de préférence,
dans la nature la plupart de mes
futurs bonsaï.
■ COELENBIER : Alors Louis Guayder,
après quinze ans de passe temps
avec les minéraux et onze ans avec
les bonsaï, que sera votre prochaine
passion ?
■ GUYADER : La pêche tout en continuant
le reste. •
■ GUYADER: Mit einer jungen einjährigen
Pflanze reichen sieben bis
acht Jahre aus.
■ COELENBIER: Wo beschaffen Sie
sich Ihre Bäume im allgemeinen?
GUYADER: Es sind mehrere Möglichkeiten,
Bonsais zu erhalten:
■ durch Samen,
■ durch Stecklinge, durch Pfropfen,
durch Ableger;
■ durch Entnahme in der Natur,
■ durch den Kauf von jungen Pflanzen
in den Baumschulen.
Vorzugsweise entnehme ich meine
meisten zukünftigen Bonsais aus der
Natur.
■ COELENBIER: Herr Guyader, nach
fünfzehn Jahren Freizeitbeschäftigung
mit Mineralien und elf Jahren
mit den Bonsais, wie heißt Ihre
nächste Leidenschaft?
■ GUYADER: Angeln, wobei ich alles
andere weitermache. •
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