N°290 - (CCI) de Saint-Etienne et Montbrison

www.saint-etienne.cci.fr
INFORMATIONS
économiques
LE MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE TERRITORIALE DE SAINT-ETIENNE/MONTBRISON DEC - JANV - FEV - 2011 - N°290 - 4,5 €
CCIT
Qui
la compose ?
CCIT
Quels axes
stratégiques ?
CCIT
Quels outils
pour l’entreprise ?
CCIT
50 chefs d’entreprise
s’engagent…
…pour construire
l’avenir économique
du territoire

S O M M A I R E
LA NOUVELLE CCIT . . . . . . . . . . . . . . . . . 03
NOUVELLE MANDATURE . . . . . . . . . . 04
NOUVELLE ORGANISATION
DU RÉSEAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 06
LA NOUVELLE
CHAMBRE DE COMMERCE ET
D’INDUSTRIE TERRITORIALE
DE SAINT-ETIENNE MONTBRISON
SPÉCIAL ÉLECTIONS . . . . . . . . . . . . . . . . 10
ENTREPRISES
ET TERRITOIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
AU PLUS PRÈS
DES ENTREPRISES . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
EOVI, PARTENAIRE DE LA CCI. . . . . 21
TÉMOIGNAGES
D’ENTREPRISES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Magazine de la Chambre de Commerce, d’Industrie et
des Services de Saint-Étienne / Montbrison
Edition trimestrielle • 57 Cours Fauriel 42024 Saint-
Etienne Cedex 2
• informations-economiques@saint-etienne.cci.fr
Tél. : 04 77 43 04 98
• Direction de la publication André Mounier
• Directeur de rédaction Monique Cassagne
• Rédacteur en chef Gisèle Rivière Terrolle
• Ont collaboré à ce numéro Gilles Cayuela, Mathieu
Ozanam, Jean-Paul Rivière
• Conception, réalisation et régie publicitaire
Agence GN Partner 04 77 91 03 03
• Impression Imprimerie Vasti - Saint-Etienne
Le 1 er janvier 2011, la CCI de Saint-Etienne Montbrison devient
CCI Territoriale (CCIT).
En lui adjoignant cet adjectif, la loi du 23 juillet 2010 qui réforme
le réseau des Chambres souligne l’ancrage local et le rôle de
proximité des CCI.
Depuis 1833, la CCI de Saint-Etienne est au contact direct des
entreprises de sa circonscription. Elle entretient avec celles-ci une
relation d’autant plus étroite qu’elle est administrée par des chefs
d’entreprise, qui connaissent par expérience les besoins du tissu
économique.
Au cours de ces toutes dernières années, ils ont donné à la
Chambre une dimension internationale aux services dédiés aux
entreprises : espace Innovation, pôle Eco-conception, programme
International, accompagnement à l’Environnement et au
Développement durable, équipe Commerce, direction de la Formation
continue, Ecole Supérieure de Commerce, Banc national
d’épreuve des armes et de résistance des matériaux, Aéroport,
service Apprentissage, département Formalités. Autant de
vecteurs qui n’ont qu’un seul objectif : le développement de l’entreprise.
Près de 200 ans après sa création, la Chambre est bien le parlement
des entreprises. Depuis l’origine, elle répond aux évolutions
de l’économie. Elle s’apprête aujourd’hui à inscrire son action dans
un cadre institutionnel régional en veillant à ne pas s’éloigner
de ses ressortissants. C’est tout l’enjeu de la mise en place de la
réforme, laquelle fait l’objet de ce numéro spécial.
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TN EO RU RV IE TL OL IE R EM A N D A T U R E
ENSEMBLE POUR L’ÉCONOMIE DU TERRITOIRE
Vous venez d’élire 50 chefs d’entreprise issus des secteurs du commerce, de l’industrie ou des services.
Pendant 5 ans, ils vont, en votre nom, administrer la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale
(CCIT) de Saint-Etienne Montbrison et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Rhône-Alpes
(CCIR).
Une philosophie :
être VOTRE CCIT
La CCIT est l’instance de décision et d’action
des chefs d’entreprise. Établissement
public en vertu de la loi, la CCIT est un outil
de développement UNIQUE à la disposition
des 4 600 entreprises de l’Industrie, des
7 650 entreprises du Commerce et des
8 700 entreprises des Services de Loire
Sud.
Ses Services aux Entreprises, son Banc
National d’Epreuve des Armes, son Aéroport,
son Ecole Supérieure de Commerce,
sa Direction de la Formation Continue,
le Centre de Formation des Apprentis
qu’elle co-gère, font de la Chambre le
parlement des entreprises, avec chaque
année :
- 5 000 entrepreneurs accueillis : pour
un soutien à la création/transmission
d’entreprises, le développement international,
l’innovation, le développement
durable, l’information stratégique.
- 35 000 contacts téléphoniques et
15 000 visiteurs.
- 1 000 élèves à l’ESC, membre de la
Conférence des Grandes Ecoles de
Gestion.
- 40 000 heures dispensées au titre de
la formation continue professionnalisante
pour nos salariés et nos chefs
d’entreprise par notre établissement de
formation, CCI Formation.
- 80 % de réussite aux examens au
Centre de Formation des Apprentis les
Mouliniers.
- 200 mandats de représentation dans
les institutions politiques, économiques
et éducatives de Rhône-Alpes.
La Chambre est le partenaire fondateur de
la Cité du Design. Son Banc National
d’Epreuve des Armes s’est orienté sur la
résistance balistique des matériaux.
Son aéroport a développé des vols charters
et de nouvelles lignes régulières.
Son pôle « Eco-conception » est unique en
France, fondant la production de biens et
services sur le développement durable.
Dans un souci d’économie des deniers
publics et d’efficacité, la Chambre a
construit la gouvernance économique
avec les acteurs institutionnels de Rhône-
Alpes. Elle a été spécialement active pour
obtenir du Gouvernement la Déclaration
d’Utilité Publique de l’A45, laquelle décide
formellement sa réalisation.
Un objectif :
que notre bassin
économique pèse
de tout son poids
en Rhône-Alpes
- la réforme des CCI fait de la CCI de Région la
Chambre de plein exercice. C’est elle qui va
définir la stratégie et les actions de soutien
aux entreprises et aux territoires ;
- la réforme confirme la CCIT dans son rôle
de proximité avec les entreprises et de
promotion des intérêts de l’Industrie,
des Commerces et des Services auprès
des pouvoirs publics.
Une nouvelle feuille
de route pour
un nouveau mandat
La méthode : proximité et réseaux
d’entreprises
- Proximité : 80 % de nos entreprises ont
moins de 10 salariés.
- Réseaux : les Pôles, les Clubs et Associations
d’entreprises sont des acteurs
essentiels du développement de notre
territoire. La nouvelle équipe continuera
à agir en étroite concertation avec eux.
Des engagements
pour l’Industrie,
le Commerce et
les Services
● Promouvoir le socle industriel de notre
économie
La mécanique/métallurgie, le BTP,
la logistique, les technologies médicales,
le textile/habillement, le bois, l’agroalimentaire,
le numérique, le design et
4
La CCI, partie prenante dans la gouvernance et la promotion du territoire
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N O U V E L L E M A N D A T U R E
l’optique marquent notre tissu économique
de leurs savoir-faire.
Cette base industrielle forte constitue
un atout : pas de croissance, d’innovation,
de services, sans industrie.
L’équipe en place développera nos programmes
pour donner aux PMI un accès
plus facile à l’innovation, aux nouveaux
marchés, à l’international, au management
environnemental.
● Accompagner le développement du
Commerce de proximité
Les Commerçants de proximité sont
les premiers acteurs de l’attractivité du
territoire. Ils font l’image et le dynamisme
des villes. L’essor du développement durable
et le vieillissement de la population
vont encore renforcer leur rôle avec le
besoin quotidien de proximité.
Nous accompagnerons les commerçants
dans leurs démarches de professionnalisation,
en particulier dans le domaine du
commerce électronique, avec « achatville.com
».
Nous aiderons les Unions commerciales à
se positionner comme des interlocuteurs
privilégiés des communes pour la redynamisation
des centres-villes.
Nous poursuivrons notre soutien à la
création de structure de management de
centres-villes.
Nous resterons attentifs à l’équilibre de
l’urbanisme commercial.
● Développer l’activité tertiaire de notre
territoire avec les entreprises de
services
Le secteur des services représente 45% de
nos emplois salariés, marquant l’évolution
de notre économie vers l’appui aux entreprises
(logistique, études, conseil...)
comme à la personne.
Nous voulons accélérer cette évolution
en favorisant le développement des
services à haute valeur ajoutée : design,
numérique, marketing, comme autant de
leviers de performance.
● Renforcer les compétences par
l’apprentissage, la formation initiale,
la formation continue, la création/transmission
d’entreprise, l’emploi.
● Accroître l’attractivité économique de
Saint-Etienne et de la Loire
A l’heure de la globalisation, tous les territoires
sont en compétition.
L’équipe veut partager une stratégie
de marketing fondée sur des axes de
développement économique ciblés,
suivie d’une communication d’envergure
partagée.
Nous agirons pour un développement axé
sur la complémentarité de nos bassins
économiques, renforçant la présence
de nos élus dans le Gier, l’Ondaine, la
couronne stéphanoise, la Plaine, le Pilat,
les Monts du Forez et du Lyonnais.
Nous nous mobiliserons pour obtenir le
lancement de l’appel d’offres à concession
de l’A45 et le raccordement ferroviaire à
Saint Exupéry.
Face aux enjeux majeurs de l’ouverture
prochaine de l’A89, nous nous impliquerons
pour un développement harmonieux
de la Plaine et des Monts du Forez, au
regard de leur position centrale.
Nous militerons pour la réalisation de
la Ligne à Grande Vitesses (LGV) Paris -
Clermont - Lyon.
Des élus sur le terrain pour être au plus près des entreprises, connaître leurs problématiques et rechercher les solutions les plus pertinentes.
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TN EO RU RV IE TL OL IE R EO R G A N I S A T I O N D U R É S E A U
CCIT... CCIR... ACFCI...
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La nature juridique des CCI est
inchangée. Chaque CCI reste un
établissement public administratif,
sous tutelle de l’Etat,
administrée par des dirigeants
d’entreprise élus.
Sur le plan local, la CCI devient CCIT-
Chambre de Commerce d’Industrie
Territoriale ; sur le plan régional, la CRCI
devient CCIR – Chambre de Commerce et
d’Industrie Régionale.
Le Président de chaque CCIT est, de droit,
Vice-Président de la CCIR.
Au niveau national
L'ACFCI est l'établissement national
fédérateur et animateur des Chambres de
Commerce et d'Industrie. Tête de réseau,
elle représente les CCI sur le plan national
et international.
L'ACFCI aura également pour mission de
faciliter la mise en commun des bonnes
pratiques et l'échange d'expériences afin
d'accroître l'homogénéité et la qualité des
prestations sur l'ensemble du territoire.
Elle est à l'origine de la constitution de
centres de ressources et anime des
réseaux techniques d'appui aux entreprises
fédérant les actions de l'ensemble
des CCI, en lien avec les grands domaines
d'activité économique et les préoccupations
des entreprises. Elle développe une
compétence en matière des normes et
d’audit.
Les ressources
financières
La CCIR reçoit les impositions qui lui sont
affectées par la loi, et verse des contributions
aux CCIT
Le financement du réseau se décompose
de la façon suivante :
- la TACFE : taxe régionale sur le foncier des
entreprises. Son taux sera réduit de 4% en
2011, de 8% en 2012 et de 15 % en 2013 ;
- la TACVAE : taxe nationale sur la valeur
ajoutée. Sa majoration sera possible à
partir de 2013 et dans une limite de 1%,
sous réserve d’une convention d’objectifs
et de moyens signée avec l’Etat.
RAPPEL HISTORIQUE
La réforme des CCI votée en avril 2009
par l'Assemblée générale des CCI,
traduite dans le projet de loi présenté en
Conseil des Ministres de juillet 2009,
s'appuie sur trois grands principes :
l Renforcement de l'échelon national et
des échelons régionaux, mutualisation
des structures, adaptation des missions
au service des entreprises, mise
en place d'une fiscalité unique régionale,
sans abandonner la proximité
territoriale des Chambres, essence
même de leur légitimité.
l Amélioration de la qualité et de l'homogénéité
des services rendus par les
chambres aux entreprises de leurs
territoires.
l Réduction de la pression fiscale exercée
sur les entreprises.
Pourquoi une réforme?
Prolongement naturel d'un mouvement
important de réforme du réseau qui a
conduit à la loi de 2005 et a notamment
abouti à une vingtaine de fusions de
CCI.
Trois grands objectifs la sous-tendaient :
l plus de liberté pour plus d'efficacité,
l moins de tutelle administrative,
l plus de responsabilité vis-à-vis des
électeurs.
Face à l'aggravation de la situation
économique et à la volonté du Président
de la République et du gouvernement
d'en tre prendre la RGPP, les CCI ont décidé
de s'engager dans une réorganisation
encore plus ambitieuse de leur réseau,
notamment par des économies de
structure.
Qu'est-ce qui va changer?
POUR LES ENTREPRISES :
l Une offre de services plus homogène et
plus performante à la disposition de
tous.
l Un meilleur usage de leurs impôts
et donc un allègement global de la
fiscalité consulaire.
l Une meilleure représentation de leurs
intérêts face à la montée en puissance
de l'échelon régional (Etat et collectivités).
POUR LES CCI :
l Un réseau plus homogène avec une
plus grande capacité de mutualisation
et de développement de nouveaux
services.
l Les CCI locales/territoriales (ou CCIT)
deviennent des établissements publics
« rattachés » aux CCI régionales
(ou CCIR). Ceci permet d'une part le
maintien de la personnalité morale pour
les CCIT et d'autre part la création
d'une certaine hiérarchisation avec
mutualisation des moyens humains et
financiers. La gestion des concessions
peut rester assurée par les chambres
territoriales qui peuvent de même
continuer à travailler directement avec
les communes, les EPCI et le département
de leur circonscription.
l Une collaboration plus efficace avec
les partenaires de l'échelon régional,
au service des entreprises.
l Une plus grande solidarité au niveau
régional entre les CCI locales, grandes
ou petites, situées sur un territoire
dynamique ou fragile.
Comment cette
réforme va-t-elle
prendre en compte
les particularismes
territoriaux ?
La loi renforce l’unité du réseau par les
prérogatives dévolues aux échelons
national et régional. Le rôle de proximité
des Chambres locales est toutefois
consacré, de la nouvelle appellation
Chambre de Commerce et d’Industrie
Territoriale jusqu’au droit d’expérimentation
qui leur est reconnu.
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TN EO RU RV IE TL OL IE R EO R G A N I S A T I O N D U R É S E A U
La CCIR
- encadre et soutient les activités des CCIT :
stratégie et budget, schéma directeur,
schémas sectoriels, répartition des
ressources fiscales, recrutement des
personnels, gestion des ressources
humaines, appui juridique, audit, comptabilité,
communication, systèmes d’information,
abondement exceptionnel des budgets,
groupements de commandes,
- élabore le schéma régional de formation
professionnelle,
- crée et gère des établissements de formation
initiale et continue,
- consolide les informations et données
économiques recueillies et gérées par les CCIT.
Le bureau de la CCIR est
composé de :
- 1 Président
- 1 premier Vice-Président
- plusieurs Vice-Présidents de droit (ce sont
les Présidents des CCIT implantées dans la
région)
- 1 trésorier et 1 trésorier-adjoint
- 1 ou 2 secrétaires
A noter que chaque membre du bureau de la
CCIR a un suppléant.
La CCIT
- exerce une représentation auprès des pouvoirs
publics, au niveau de sa circonscription,
- a des missions consultatives notamment au
niveau du SCOT et du PLU,
- possède un droit de préemption pour la réalisation
d’aménagements commerciaux,
- développe des missions de service auprès des
entreprises dans le cadre des Orientations de la
CCIR,
- crée et gère les bases de données économiques
des entreprises de sa circonscription,
- crée et gère des établissements de formation
professionnelle et continue.
Le nouveau siège de la CRCI Rhône-Alpes
Les fonctions communes de la CCIR et des CCIT sont de :
- représenter les intérêts de l’industrie,
du commerce et des services,
- contribuer au développement de l’économie,
à l’attractivité et à l’aménagement
des territoires, au soutien des entreprises
et de leurs associations.
Le bureau de la CCIT est
composé de :
- 1 Président
- 4 Vice-Présidents (à la CCIT de Saint-Etienne)
- 1 trésorier et un trésorier-adjoint
- 1 ou 2 secrétaires
- des présidents de délégation.
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TS EP ÉR CR I AT L O IÉR L E C T I O N S
50 CHEFS D’ENTREPRISE S’ENGAGENT
50 chefs d’entreprise de Loire Sud s’engagent pour défendre l’économie du territoire dans le cadre
de la CCI de Saint-Etienne/Montbrison. Nommés par les Préfets de la Loire et du Rhône, ces chefs
d’entreprise élus siègeront d’une part à la CCI Régionale à Lyon - CCIR - et d’autre part à la
CCI Territoriale de Saint-Etienne/Montbrison - CCIT. Leur mandat débutera le 29 décembre 2010 à
Saint-Etienne et le 13 janvier 2011 à Lyon.
Tour d’horizon et présentation de ces entrepreneurs qui auront la mission de représenter durant 5 ans,
l’ensemble des entreprises commerciales, industrielles et de services ainsi que la pluralité des
domaines d’activité comme la mécanique, le BTP, l’agro-alimentaire, le commerce de détail, le textile,
l’informatique,les transports routiers, l’immobilier, l’hôtellerie… autant d’entreprises qui constituent
le moteur économique de notre territoire.
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S P É C I A L É L E C T I O N S
ELUS COMMERCE Les élus de la CCIR sont élus aussi à la CCIT.
LES ÉLUS DE LA CCI RÉGIONALE
1 siège : 1 titulaire et 1 suppléant pour les entreprises de 10 salariés et plus
1 siège : 1 titulaire et 1 suppléant pour les entreprises de moins de 10 salariés
Titulaire :
Jean-Pierre Faisant,
Directeur des Affaires
locales d’Allegre
Puériculture,
Saint-Etienne
Titulaire :
Jean-Claude Delorme,
Gérant bijouterie Delorme, Président délégué
à la Fédération Française des Associations
de Commerçants, Feurs
Suppléant :
Jérôme Grenier,
commerce de détail
d’optique,
Saint-Etienne
Suppléant :
Bernard Moulin,
Président d’MCM International,
commerce d’articles textiles,
Saint-Etienne
LES ÉLUS DE LA CCI TERRITORIALE
4 sièges pour les entreprises de 10 salariés et plus
6 sièges pour les entreprises de moins de 10 salariés
Solange Grau,
Gérante de Paprika,
commerce de détail
de lingerie, Firminy
Didier Richaud,
Directeur général
de Coram Careco,
commerce de véhicules
et pièces détachées,
Roche-la-Molière
Jacques Tavitian,
Gérant de Manufrance,
commerce de détail,
Saint-Etienne
Bruno Dugas,
Directeur
commercial
de Distribution
Casino France,
Saint-Etienne
Olivier Joly,
Directeur
de Leroy Merlin,
Saint-Priest-en -
Jarez
Antoine Adrien Martins,
Gérant d’Adrien Martins
commerce de détail
d’habillement,
Montbrison
Christophe Fraisse,
Président du directoire
du Garage Fraisse,
commerce de véhicules
automobiles, Villars
Aline Mouseghian,
Gérante d’Oriol
Mouseghian,
commerce de détail
d’habillement,
Saint-Chamond
Jean-Claude Bancel,
Président de
Charles Michel,
commerce de détail
d’habillement,
Saint-Etienne
Estelle Romary,
Gérante de Zoé
Tendances,
commerce de détail
d’articles de décoration,
Rive-de-Gier
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TS EP ÉR CR I AT L O IÉR L E C T I O N S
ELUS INDUSTRIE Les élus de la CCIR sont élus aussi à la CCIT.
LES ÉLUS DE LA CCI RÉGIONALE
1 siège : 1 titulaire et 1 suppléant pour les entreprises de 50 salariés et plus
2 sièges : 2 titulaires et 2 suppléants pour les entreprises de moins de 50 salariés
Titulaire :
Philippe Nouvian,
Président de Courbon,
fabrication d’équipements
de contrôle des processus
industriels, Président de
l’ITII Loire Institut des
Techniques d'Ingénieur de
l'Industrie de la Loire,
Saint-Etienne
Pierre Verney-Carron,
Président de
Verney Carron,
fabrication d’armes
et de munitions,
Président du Banc
d’Epreuve National,
Saint-Etienne
Dominique Richard,
Directeur général de
Richard Frères,
fabricationde textiles
techniques,
Saint-Genest-Lerpt
Suppléant :
Jacques Blanchet,
Président de la
Métallerie du Forez,
serrurerie, métallerie,
Président de la Fédération
du BTP Loire,
Montbrison
Jacques Mahul,
Président de
Focal JM Lab,
fabrication d’enceintes
acoustiques HiFi,
La Talaudière
Alain Sowa,
Gérant de AS Meca
Bernard, mécanique
industrielle, Président
de l’AFPI -Association
de Formation
Professionnelle
de l'Industrie -
et du CFAI Loire, Saint-Genest-Lerpt
Vincent Nourrisson,
Président Directeur Général
d’Outillage Nourrisson,
Président du club d’entreprises
FOR ACT, Montbrison
Titulaire :
Philippe Rascle,
Président de SMV,
équipementier
mécanique,
Roche la Molière
LES ÉLUS DE LA CCI TERRITORIALE
6 sièges pour les entreprises de 50 salariés et plus
8 sièges pour les entreprises de moins de 50 salariés
Philippe Leymonie,
Président Directeur
général de Charles
Frères, transformation
et distribution
agro-alimentaire,
L’Etrat
Vincent Perrin,
Président Directeur
Général de Dolex,
fabrication d’outillage
de serrage,
Saint-Chamond
Suppléant :
Benoit Fabre,
Président de Corona
Etanchéité, travaux
d’étanchéification,
Saint-Chamond
Patrick David,
Président de David,
fabrication de matériel
de manutention,
Saint-Etienne
Alain Grandouiller,
Président Directeur
Général de E. Clemente,
plâtrerie, peinture,
isolation, Vice Président
du club d’entreprises
REZAMES,
Saint-Etienne
Suppléant :
Didier Jouve,
Gérant d’AMM42,
fabrications
mécaniques,
administrateur
de Mecaloire,
Champdieu
Thierry Vidonne,
Président de EIC,
travaux d’installations
électriques industrielles
et tertiaires, membre du
bureau de la Fédération
du Bâtiment de la Loire,
Veauche
Eric Moiroud,
Président de
Mecanotub,
outillages
mécaniques,
Saint-Etienne
Titulaire :
François Méon,
Président de Méon
Fils, fabrications
mécaniques,
Saint-Etienne
Jean-Louis Robinet,
Président de
SEETP Robinet,
construction de réseaux
pour fluides, Président
des canalisateurs du
Sud-Est, Saint-Etienne
Martial Roser,
Directeur de Roforge,
robinetterie
industrielle,
Saint-Chamond
Dominique Moraud,
Président Directeur Général de Sopreba,
fabrication de colle, enduit et plâtre,
Président du club d’entreprises AMPIL,
Saint-Etienne
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S P É C I A L É L E C T I O N S
ELUS SERVICES Les élus de la CCIR sont élus aussi à la CCIT.
LES ÉLUS DE LA CCI RÉGIONALE
1 siège : 1 titulaire et 1 suppléant pour les entreprises de 10 salariés et plus
2 sièges : 2 titulaires et 2 suppléants pour les entreprises de moins de 10 salariés
Titulaire :
Gilbert Delahaye,
Directeur
Développement
Durable Casino
Services,
Saint-Etienne
Titulaire :
André Mounier,
Courtier en assurances,
Président sortant de
la CCI, Trésorier sortant
de la CRCI, membre
du Conseil Economique
Social et Environnement
Rhône-Alpes,
Saint-Etienne
Titulaire :
Daniel Villaréale,
Gérant de Print Design
Editions, éditique,
Président de la CGPME
Loire, Saint-Etienne
Suppléant :
Yvan Pupier,
Directeur
commercial
des Transports Pejy,
La Talaudière
Suppléant :
Eric Le Jaouen,
Gérant d’Artès
Conseil, conseil en
Ressources
Humaines,
Président
du MEDEF Loire,
Saint-Etienne
Suppléant :
Claude Bertier,
Architecte
gérant
du cabinet
Claude Bertier,
Savigneux
LES ÉLUS DE LA CCI TERRITORIALE
6 sièges pour les entreprises de 50 salariés et plus
4 sièges pour les entreprises de moins de 50 salariés
Carl Incorvaia,
Président de
Starter,
agence de publicité,
Saint-Jean-
Bonnefonds
Guillaume Beyens,
Président de
CIENUM,
services
informatiques,
Saint-Etienne
Philippe Montchalin,
Gérant de
Montchalin Immobilier,
agent immobilier,
administrateur
de biens,
représentant de l’UNIS,
Union des Syndicats
de l’Immobilier
Saint-Etienne
Jean-François
Chemarin,
Directeur Général
de Dinatec,
ingénierie, fabrication
d’automatismes
industriels, Villars
Alain Clavier,
Directeur Général,
Immobilière Faure,
L’Etrat
Pierre Lardon,
Président des Transports
Lardon, administrateur de
la Fédération Nationale
des Transports Routiers,
Saint-Etienne
André Tixier,
Directeur comptes stratégiques
de Norbert Dentressangle
Distribution,
Andrézieux-Bouthéon
Jean-Paul Vialeton,
Exploitant de l’hôtel
Continental,
Saint-Etienne
Caroline Montagnier,
Directeur d’Editorial,
Hôtel le Tenor,
Saint-Etienne
Hervé Granet,
Directeur associé d’Axens,
conseil, expertise comptable,
commissariat aux comptes,
représentant de l’AFEC -
Association Forezienne
des Experts Comptables.
Andrézieux-Bouthéon
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TE EN RT R EI TP OR IRS E S E T T E R R I T O I R E
HISTOIRE D’AVENIR
Aujourd’hui la nouvelle Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale de Saint-Etienne/Montbrison
ouvre un nouveau chapitre de son histoire. Si son écriture en appartient toujours, comme par le passé,
à celles et ceux, chefs d’entreprise qui se sont engagés dans la gestion de cette collectivité, les grands
thèmes et les grandes orientations sont pour l’essentiel connus, de par les textes de la réforme
consulaire d’une part et de par le contexte économique local d’autre part. Ces dernières considérations
conduisent donc à évoquer ici les dossiers qui attendent la nouvelle mandature.
Des grands dossiers
d’entreprise
Même si la crise est passée par là, les
orientations de développement de l’entreprise
n’ont pas changé, elles se sont même
confirmées.
Plus que jamais, tout se jouera sur la
capacité de chaque entreprise à innover
et à porter non seulement son attention
mais aussi ses pas sur le terrain de l’international.
INNOVER c’est d’abord et avant tout
oser. Oser mettre la recherche dans sa
démarche de développement, oser pousser
la porte d’un laboratoire, oser travailler
en réseau, oser accéder à un pôle de
compétitivité, oser utiliser le design, oser
remettre en question ses habitudes, oser
réorienter sa production, oser redistribuer
les cartes à l’intérieur de l’entreprise, oser
mener une réflexion sur les compétences,
oser sortir du bois et promouvoir sans
complexe un savoir-faire, des produits,
des performances ...
Pas facile l’exercice ou les exercices ! mais
tellement salutaire(s).
EXPORTER où ? quand ? comment ? pas
de questions insensées ou insolubles mais
au contraire un souffle nouveau au terme
de réponses fiables.
Car enfin, aujourd’hui dans ce monde
économique aux repères peu visibles tant
le crach financier mondial les a gommés,
la boussole de la réussite hors des frontières
ne semble plus retrouver ses points
cardinaux tant elle est affolée.
Brésil, Russie, Inde, Chine, la BRIC,
fameuse équipe assurances tous risques
pour se lancer à l’international, reste
semble-t-il une valeur sûre. Mais ne faut-il
pas aller chercher aussi du côté de pays
dits « prometteurs » comme la Turquie ?
Le spectre des subprimes rôde encore sur
les Etats-Unis mais certains marchés sont
peut-être à sonder de l’autre côté de
l’Atlantique même si la parité dollar/euro
n’est pas à notre avantage.
Les pays du Maghreb nous sollicitent, jouer
la carte de l’Euroméditerranée peut être un
pari gagnant malgré quelques éléments
d’insécurité.
Quoiqu’il en soit et de quelque côté
qu’on explore, prendre le risque d’aller
à l’international c’est booster son entreprise,
c’est développer son carnet d’adresses,
c’est élargir son champ des possibles,
c’est décrocher à terme le ou les bons
de commande qui vont tout changer
ou c’est aussi trouver le maillon manquant
qui va permettre de renforcer sa
production.
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E N T R E P R I S E S E T T E R R I T O I R E
VERDIR c’est une priorité citoyenne, c’est
devenu une priorité économique.
Le cycle de vie d’un produit, de sa conception
à son recyclage, est au cœur de la
réflexion du management d’une entreprise
moderne. Se développer grâce à l’environnement
c’est une réalité.
Le développement économique durable
est une source d’innovations, de réorientations
salutaires, de réponses à des marchés
de plus en plus nombreux et de plus
en plus larges.
travaillent leur développement sur deux
tableaux : l’efficacité du réseau et la pertinence
des marchés de niches. Se distinguer
dans un monde investi et verrouillé
par des entreprises de l’Est ou d’Asie,
consiste à faire du sur-mesure et des produits
pointus. Ne pas avoir peur des petites
séries valorisées par une technologie spécifique
est la règle d’or. Dans le monde du
textile ou de l’optique, activités traditionnelles
elles aussi de notre département, la
démarche est la même.
Les compétences humaines de chaque entreprise
sont autant d’histoires à prendre
en compte ; de fait, le sur-mesure ou tout
au moins l’ajustement de la formation sera
décisive pour l’optimisation de son efficacité
lors de sa mise en œuvre à l’occasion
du retour en entreprise.
Effet réforme des retraites : la transmission
du savoir-faire par les séniors est
aujourd’hui en première ligne dans l’évolution
des compétences d’une part et dans
le retour en force de l’apprentissage
d’autre part.
A noter au regard du développement par
la R et D, la mauvaise performance actuelle
de la formation initiale scientifique. Si la
relève n’est plus assurée, ou si elle s’est
évadée à l’étranger, c’est la compétitivité
de nos entreprises qui va déclarer forfait.
Il est urgent de s’en préoccuper.
Des grands dossiers
de territoire
La prospérité d’une économie, fut-elle
locale, tient à son contenu c’est-à-dire à
ses entreprises mais aussi à son contenant
c’est-à-dire à son territoire.
Sur notre territoire, celui de Loire Sud ou
de la Loire tout court, il y a d’une part à
considérer les grandes thématiques qui
nous distinguent des autres territoires
et qui nous confèrent un pouvoir « remarquable
», au sens premier du terme ; et il y
a d’autre part à considérer les infrastructures
qui servent, par leurs fonctions
même, de supports techniques de développement.
URGENCE : PROMOUVOIR LE TERRITOIRE
Au niveau de la gouvernance économique,
récemment créée, il apparaît que deux
qualités originales distinguent, de manière
unanime, notre territoire : un territoire vert
et un territoire de design.
Ces deux éléments, facteurs d’attractivité,
devront capitaliser tous les efforts à
déployer de manière urgente pour rendre
la Loire visible et attirante.
Le manque de notoriété et l’absence
d’image (positive s’entend) contribuent à
affaiblir chaque jour davantage notre
balance économique.
Telle grande école en pâtit à l’occasion
de l’ouverture annuelle de ses inscriptions.
La révolution verte a atteint l’économie car
aujourd’hui la demande du consommateur
a définitivement changé. Les grands donneurs
d’ordre exigent des sous-traitants
qu’ils se développent sur le mode vert,
certifications à l’appui.
Les appels d’offres publics ont inclus de
manière pérenne des conditions environnementales.
Le grenelle de l’environnement
a tenté d’éradiquer les dernières
réticences et même si son impact a été
affaibli, le pli est bel et bien pris. Désormais
toute entreprise qui jouera en dehors
du green sera naturellement exclue de
la compétition économique. A contrario,
attention au “greenwashing” qui fait
semblant de laver vert. A bon entendeur...
POINTER c’est jouer au plus près de
l’objectif. Manière de remettre en selle nos
activités industrielles traditionnelles, c’est
aujourd’hui le coup à jouer. Dans la Loire,
d’ailleurs, les entreprises de la mécanique
FORMER qui et comment ? Chefs d’entreprise
autodidactes ou chefs d’entreprise
quinquas, pour vous la remise en question
devient le « must » pour votre fonction de
management.
Détecter de manière lucide vos faiblesses,
élargir votre réflexion à quelques indicateurs
de votre vie personnelle, revenir sur
vos convictions, aller vers de nouvelles
techniques et de nouveaux outils de
gestion, mettre en adéquation votre
démarche prospective et vos compétences
ou celles qui vous entourent. Quel
courage ! Un véritable défi qui contient
toutes les vitamines de la bonne santé de
votre entreprise.
Vos collaborateurs eux aussi sont évidemment
concernés tant il vrai que leur mobilité
interne est un facteur essentiel de
renouvellement de leur énergie et donc
d’accélérateur du développement de votre
entreprise.
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TE EN RT R EI TP OR IRS E S E T T E R R I T O I R E
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Or, qui dit moins d’étudiants, dit moins de
dynamisme économique. Telle structure
de congrès voit sa fréquentation faiblir.
Or, qui dit moins de congrès, dit moins de
dynamisme économique. Telle entreprise
se développe ailleurs parce que les cadres
ont boudé Saint-Etienne. Or, qui dit moins
d’entreprises dit moins de dynamisme
économique.
Trois exemples concrets qui illustrent
sans fard la chronique d’un nouveau déclin
annoncé. La Loire en a connu des déclins
mais leurs origines étaient pour la plupart
indépendantes de ses forces économiques
locales.
La différence essentielle est qu’aujourd’hui,
cette phase de déclin en gestation est
dépendante des milieux décisionnaires de
la Loire.
Les atouts distinctifs sont pourtant là : des
dizaines d’entreprises leaders mondiaux
ou européens, un nombre exceptionnel de
grandes écoles, une diversité exceptionnelle
de structures culturelles de qualité,
un environnement exceptionnel, une qualité
d’accueil exceptionnelle, ...
Seule la force d’une volonté commune peut
pallier tant bien que mal le retard accumulé
qui nous est si préjudiciable aujourd’hui.
URGENCE : PASSER À L’ACTION
Sur le plan des infrastructures, la situation
interroge. On dirait que tout est prêt et
qu’on attend juste que le starter se réveille.
Mais au fait où est le starter ? Y en a-t-il
plusieurs ? Sans doute.
L’A45, cette célèbre arlésienne de la Loire,
n’en finit plus de peaufiner son entrée en
scène.
L’agacement des milieux économiques
et politiques est à son comble. Le dernier
remaniement ministériel tiendra-t-il lieu
de starter ? Il n’y a plus qu’une étape à
franchir : la construction.
La Métropole Lyon Saint-Etienne qui s’est
visiblement élargie aujourd’hui au Nord
Isère a de la peine à passer à une phase
très concrète. Qui va jouer le starter ?
L’aéroport, malgré toutes les controverses
qui ont accompagné son maintien et son
développement, est droit dans ses bottes.
C’est un point fort de la structuration du
territoire d’une part et de son attractivité
d’autre part ; il compte parmi les élémentsrepères,
véritables critères de décision
dans l’implantation de nouvelles entreprises.
Le syndicat mixte qui va prochainement
reprendre l’aéroport à son compte sera-telle
le starter d’un nouvel avenir prometteur
pour cet aéroport de proximité, cet «
easy airport ».
L’A89 fait, pendant ce temps, son entrée
dans la plaine du Forez et réconcilie aussi
le nord et le sud du département.
Pour les entreprises, les services
encore plus proches et encore plus
affinés de la CCIT et pour le territoire,
un travail déjà très avancé de la CCIT
sur l’attractivité.
Au regard deux grandes séries de
dossiers qui précèdent, la CCIT
Saint-Etienne/Montbrison a quelques
lon gueurs d’avance.
Sa connaissance des entreprises et le
soutien permanent qu’elle leur apporte
en font aujourd’hui un centre ressources
privilégié.
Dès lors, les services de la CCIT vont
encore être affinés afin de répondre
au plus près aux préoccupations quotidiennes
et spécifiques des entreprises.
Dans ce numéro d’Informations Economiques,
une première approche détaillée
des expertises de la CCIT mises à
disposition des entreprises est d’ores
et déjà présentée. Les équipes de la
CCIT renouvellent leurs offres afin de
palier de façon encore plus pertinente
les faiblesses qui peuvent apparaître
dans la démarche de développement
des entreprises. Quant à la question de
l’attractivité du territoire, elle a fait l’objet
depuis quelques années à la CCIT
d’un travail en profondeur qui permet
aujourd’hui d’intervenir de manière
concrète et pragmatique dans une
phase opérationnelle que nos chefs
d’entreprise appellent de leur vœux.
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PARCOURS D’AVENIR :
DES RÉPONSES POUR RÉUSSIR
Une méthodologie en 4 étapes
pour réussir son parcours de création
ou de reprise d’entreprise :
1/ une séance d’information
« les clés pour entreprendre »
afin de connaître les différentes
démarches pour s’installer
2/ un stage « 5 jours pour entreprendre
» pour se former au métier
de dirigeant d’entreprise, ainsi que
des formations complémentaires
spécialisées
3/ des rendez-vous individuels
avec un conseiller CCIT pour
construire son projet et rencontrer
des experts professionnels
A U P L U S P R È S D E S E N T R E P R I S E S
Dans le cadre de la réforme, la CCIT confirme son rôle de service de proximité et propose un parcours
pour accompagner les entreprises dans leur développement et leur compétitivité. Ce parcours a
été conçu dans l’objectif de créer pour l’entreprise des avantages concurrentiels, de lui faire gagner
des parts de marché à l’international, de lui permettre de développer les compétences de ses
collaborateurs. L’enjeu étant bien d’atteindre une performance durable.
La création et reprise d’entreprise :
suivre un parcours balisé
4/ la labellisation en présentant
son projet à un comité composé de
professionnels (expert-comptable,
avocat, banquier, etc.) pour l’obtention
du LABEL ENTREPRENDRE
(unique en Rhône-Alpes). Ce label
valide le parcours du créateur ou du
repreneur et lui permet de bénéficier d’un
certain nombre d’avantages comme des accès
à des aides financières, des conseils de partenaires
(banquiers, experts-comptables, avocats,
assureurs, média), un accès au club des labellisés,
la mise en réseau et l’intervention d’experts. Le Label
Entreprendre à Saint-Etienne Montbrison est une garantie
du succès puisque 83% des porteurs de projet labellisés
pérennisent leur entreprise à 5 ans.
La transmission d’entreprise :
apprendre à transmettre
pour continuer à grandir
Le cédant a besoin d’être accompagné dans sa recherche,
il peut avoir des difficultés à évaluer son entreprise, il a besoin de
prendre du recul pour la mettre en vente, pour négocier son prix et
pour définir toutes les modalités pratiques inhérentes à une vente d’entreprise.
Un temps de préparation pouvant aller de 1 à 3 ans est souvent
nécessaire pour franchir toutes les étapes. La CCIT propose un
accompagnement individuel et confidentiel avec des
prestations adaptées qui passent par le diagnostic
de l’entreprise (forces et freins à la cession / aide
à la valorisation) via un comité d’appui composé
d’experts partenaires de la CCIT, l’élaboration d’un
dossier de cession, la diffusion d’annonces via
des bases de données spécialisées et la mise en
relation avec des repreneurs qualifiés.
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TA EU RPR LIUT S O IP RE
È S D E S E N T R E P R I S E S
Le commercial dans l’entreprise :
mener l’enquête pour bien orienter sa force de vente
L’Observatoire Economique de la CCIT est un atout d’analyse
essentiel pour le chef d’entreprise. Il lui donne accès à des
informations chiffrées par secteurs d’activité, sur un environnement
économique.
Ces informations sont une aide à la décision qui permet de
déterminer les axes de potentialité commerciale.
En complément, la CCIT actualise des fichiers sur mesure par
secteur d’activité, zone géographique, taille d’entreprise. Elle vous
permet également de détecter les opportunités liées aux marchés
publics grâce à internet.
A ces moyens, s’ajoutent deux démarches de performance :
- Le séminaire Dirigeant pour consolider une stratégie de développement
avec des outils pragmatiques : conduire un
projet innovant, piloter une action commerciale ou engager
une démarche de diversification, et par un accompagnement
collectif de dirigeants de PME-PMI pendant 6 mois.
- Le dispositif Performance PME pour augmenter la performance
commerciale et la productivité avec un programme expert
destiné aux dirigeants, aux directeurs commerciaux et aux
directeurs de production de PME-PMI. Plus de points de productivité,
plus de rentabilité, un meilleur taux de service sont parmi
les principaux bénéfices observés.
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L’innovation dans l’entreprise :
s’inscrire dans l’innovation pour gagner de nouveaux
marchés
La recherche d’une valeur ajoutée différenciatrice passe par
l'instauration dans chaque TPE, dans chaque PME, d'un processus
d'innovation continuel, plutôt que de rupture, touchant l'ensemble
de l'entreprise.
Celle-ci s'imposera sur les marchés parce qu'elle produira
autrement, du point de vue de la technologie, des procédés,
de l'organisation, du commercial, du social, etc.
Le Livre Blanc de l'Innovation, présenté en mars 2008, propose
12 mesures essentielles ayant pour objectif de démultiplier la
diffusion de l'innovation dans les entreprises.
La CCIT propose tout un large dispositif partenarial d'accompagnement
à l'innovation grâce à des prestations et des programmes
adaptés aux PME-PMI (www.innovez.fr) :
- Diagnostic InnovScan pour identifier les axes de développement
de l’entreprise
- Des permanences sur la propriété industrielle et le design
- Une opération collective 1.2.3 Innovez pour renforcer le
pilotage de l’innovation et pour conduire un projet d’innovation
en formant et en accompagnant des correspondantsinnovation
au sein des entreprises. Il s’agit de bâtir un plan d'actions à court
terme selon le modèle ci-dessous :
l Structurer et hiérarchiser vos projets
l Piloter votre développement à l'aide d'outils simples
l Optimiser votre fonctionnement au quotidien
l Préparer l'avenir de votre entreprise
- Un accompagnement aux projets d’innovation, appuis
techniques et financiers nécessaires, recherche de
prestataires pour développer des idées.
(www.tertiaire42.fr)
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PAR LA FORMATION PROFESSIONNELLE
CONTINUE
Des solutions et des réponses aux
demandes de formation individuelle ou
collective sur des thématiques clés de
l’entreprise : Management et RH,
Communication, Relation Clients,
Commerce International, langues,
Gestion Finance, Informatique et
Bureautique, Santé Sécurité, Innovation
et Développement Durable.
Des cycles certifiants/diplomants pour
valider des compétences métier, permettent
aux entreprises de faire monter en
compétences leurs collaborateurs et de
maintenir leur employabilité.
PAR UN ACCOMPAGNEMENT EN GESTION
DES RESSOURCES HUMAINES :
- Conseil et diagnostic RH : recrutement, gestion des carrières,
gestion des âges et transmission des savoirs, obligations
réglementaires
A U P L U S P R È S D E S E N T R E P R I S E S
Le développement des compétences dans l’entreprise :
utiliser des clés pour faire évoluer les compétences
- Certificat Consulaire de Compétences : validation
de compétences acquises en situation de travail.
PAR L’APPRENTISSAGE
“Point A Apprentissage” : pour simplifier les
démarches administratives en bénéficiant d’un
accompagnement dans la mise en place, l’enregistrement
et le suivi des contrats d’apprentissage.
La CCIT peut prendre en charge la gestion des
contrats d’apprentissage au “Point A Apprentissage”
et met à disposition les services de son médiateur en
cas de difficultés avec un apprenti.
ZOOM SUR DEUX FORMATIONS UNIQUES EN RHONE ALPES :
L’INSTITUT CONSULAIRE DU DIRIGEANT :
Un parcours de 10 jours particulièrement adapté aux dirigeants
de TPE ou PME-PMI souhaitant prendre du recul et porter
un regard neuf sur leurs responsabilités et la gestion de leur
entreprise
LES PLATEAUX DE LA CONNAISSANCE :
Des ateliers pour maîtriser des thèmes d’actualité majeurs par une
approche socio- culturelle et historique.
Le développement
durable dans l’entreprise :
se mettre au vert
pour se différencier
de la concurrence
L’enjeu est de faire de l’environnement et du développement
durable, un avantage concurrentiel en anticipant la réglementation
et maîtrisant les coûts. Pour ce faire, la CCIT met des outils au
service des entreprises :
- des pré-diagnostics - environnement, sécurité, déchets,
éco-conception et développement durable - afin d’initier une
démarche innovation
- une intégration de l’environnement dans l’entreprise en
répondant aux enjeux essentiels : manager l’environnement,
produire propre, éco-concevoir,
maîtriser ses dépenses énergétiques,
valoriser sa démarche
environnement, avec des
programmes adaptés.
Le travail en réseau :
se connecter pour nouer
des relations d’affaires
La CCIT soutient l’ensemble des groupements de dirigeants qui
donnent l’occasion aux chefs d’entreprise de partager des
pratiques et des expériences, et de nouer des relations d’affaires
autour de projets collaboratifs.
Dès 2011, la CCIT va mettre à leur disposition une plate-forme de
veille et de travail collaboratif, ECOBIZ. Elle propose également un
accompagnement juridique spécialisé, avec le produit Créagroup.
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A U P L U S P R È S D E S E N T R E P R I S E S
L’ International dans l’entreprise :
participer à des réflexions stratégiques
et à des missions de prospection
à l’export
Il s’agit aujourd’hui de gagner des parts de marché durables à l’international. Là encore la CCIT
propose aux entreprises :
- un appui pour une démarche structurée, grâce à des programmes permettant de construire une
stratégie internationale, de valider des choix de marchés, de construire et conduire un plan
d’actions concret avec un soutien financier
- des missions de prospection commerciale sur des marchés ciblés organisé de A à Z avec un
planning de rendez-vous sur mesure.
- des formations pour la maîtrise des techniques du commerce international, de la négociation
interculturelle et des langues utilisées dans le monde des affaires.
Le commerce, l’hôtellerie et la restauration : s’adapter
aux nouveaux comportements des consommateurs
Le métier de commerçant évolue fortement, le e-commerce tient
une place de plus en plus importante, les habitudes des clients se
modifient, la CCIT suit au plus près ces changements pour soutenir
les commerçants et leur permettre de
renforcer leur compétitivité.
En 2011, une nouvelle étude sur les
comportements d’achat des consommateurs
leur sera communiquée.
En attendant, de nouveaux programmes sont
mis en place pour accroître l’image et la
notoriété auprès de clients et de prospects :
- QUALITE COMMERCE : 1 diagnostic, 1 évaluation
et des solutions d’amélioration
- BOUTIC EN LIGNE : 1 plate-forme gérée par
la CCIT : “achat-loire.com” pour
communiquer et vendre en ligne qui regroupe
l’ensemble des commerçants
et services de Loire-Sud.
- BOUTIC DESIGN : pour faire du
design un facteur clef de succès
« ambiance, décor et développement
du chiffre d’affaires »
- BOUTIC VERTE : démarches d’économie
d’énergie, de gestion des déchets,
d’accessibilité des personnes à mobilité réduite, de confort
et de bien-être du client, de livraisons... pour un commerce écocitoyen.
- MONTAGE DE DOSSIERS D’AIDES FINANCIERES pour rénover,
embellir, moderniser afin d’améliorer l’attractivité des points de
vente.
- VALORISATION DU COMMERCE DE PROXIMITE par une démarche
collective en octobre « A deux Pas mon commerçant, mon
web
enviro
environnement » grande opération de promotion du commerce
efficace et attractive clef en main.
LA PROFESSIONNALISATION
DU MÉTIER DE COMMERÇANT
Ces mutations imposent de nouvelles mesures à prendre en
ce qui concerne la relation client, la vente sur le net, la réussite
des campagnes de mailing et d’emailing
qui font l’objet de modules courts
de formation continue proposés
par CCIT Formation.
La CCIT s’est penchée sur ce besoin
de professionnalisation du commerçant
et propose, grâce à l’Institut
Consulaire du Commerce une formation
qui a pour objectif de permettre
aux professionnels de maîtriser les
5 piliers du commerce et d’obtenir
un certificat consulaire de « MA-
NAGER DE POINT DE VENTE
DE DETAIL » (manager
son point de vente et
son équipe, relation
clients/fournisseurs,
merchandising et design,
sécurité, gestion).
qualité
Retrouvez nos programmes et notre calendrier sur notre site
internet : www.saint-etienne.cci.fr
Bénéficiez d’une approche personnalisée sur simple appel
téléphonique.
Un conseiller vous rendra visite sur simple demande.
Contact : département marketing :
Véronique DE CARLO / Estelle BERGER - 04.77.43.04.41
email veronique-de-carlo@saint-etienne.cci.fr
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E O V I M U T U E L L E S P R É S E N C E
ACTEUR DE SANTÉ ET ASSUREUR DE LA PERSONNE
Eovi mutuelles présence développe l’innovation,
la prévention et l’accompagnement social pour
passer du simple rôle « d’assureur de santé »
à celui d’acteur global de santé et plus largement
d’assureur de la personne.
La mutuelle ne se contente pas de « redistribuer simplement »
des prestations. Cette volonté sous-tend une démarche éthique et
repose sur une philosophie d’entreprise citoyenne et solidaire pour
développer la prévention santé, lutter contre l’exclusion, favoriser et
développer la pratique du sport, gage de bien-être et d’hygiène de
vie, indissociables d’une bonne santé.
TRIPLE CERTIFICATION : OBJECTIF ATTEINT !
Qualité, sécurité, environnement, Eovi mutuelles présence a décroché en juin dernier la triple
certification. Une fierté et une exigence nouvelle.
C’était l’un de nos grands
chantiers lancé en novembre
2008. Un objectif
et une ambition dans lesquels
nos 320 collaborateurs
se sont engagés
avec résolution et opiniâtreté.
Car dans les projets
de cette ampleur non seulement
la participation de
chacun est indispensable,
mais surtout elle garantit
que les efforts se poursuivront
à l’avenir pour
conserver ce haut degré
d’exigence.
Eovi mutuelles présence a obtenu ses
certificats selon trois référentiels : la qualité,
la sécurité et l’environnement. Plus
qu’un label, notre volonté est d’orienter encore
et toujours plus nos activités et services
à destination de nos adhérents.
Nous avons choisi de construire un système
de management « intégré » qui répond
dans un même temps aux normes
ISO 9001 (management de la qualité),
ISO 14 001 (management environnemental)
et OHSAS 18 001 (management de
la santé et de la sécurité au travail) et aux
directives ISO 31 000 management des
risques et SD 21 000 développement
durable.
L’objectif de ces certifications est d’ orienter
toujours plus les activités et les services
à destination des adhérents, maîtriser les
processus afin de s’améliorer en permanence,
intégrer les collaborateurs comme acteurs
mais aussi comme clients du système.
Comment ça marche ?
La certification s’est déroulée en trois
grandes étapes. En premier lieu, les processus
et méthodes de travail de l’entreprise ont
été identifiés et décrits avec précision.
Ce travail a permis de définir quelles
étaient les bonnes pratiques et de leur
attribuer une note en fonction de la façon
dont elles étaient respectées.
Ensuite, des collaborateurs volontaires ont
été chargés de réaliser des audits internes
afin de s’assurer que ces indicateurs
étaient pertinents et opérationnels.
Ce travail a duré 6 mois, une période mise
à profit par chacun pour s’approprier ces
outils et les respecter.
Le jour du « grand examen », le siège social
de Saint-Etienne et 6 agences ont été visités
par une équipe d’auditeur du cabinet
indépendant LRQA. Pour s’assurer que
l’ensemble des salariés étaient impliqués
dans le projet et avaient adoptés les
nouvelles méthodes, plus de 50 d’entre
eux ont été auditionnés. De l’accueil
téléphonique aux agences, des centres de
gestion aux conseillers, les compétences
et le savoir-faire au service des adhérents,
des entreprises et des collectivités ont
tous participé à l’obtention de cette triple
certification.
P U B L I R É D A C T I O N N E L
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E O V I M U T U E L L E S P R É S E N C E
L’ESPRIT MUTUALISTE
Maurice Ronat, président, et Eric Gex-Collet, directeur général, étaient invités sur le plateau
de TL7 lors de la foire internationale de Saint-Etienne. L’occasion de présenter l’actualité et le
nouveau positionnement de la mutuelle.
Apprendre les gestes qui
sauvent
Depuis 2007 les défibrillateurs ont
fait leur apparition dans les lieux
publics. Ces appareils ont été
conçus pour être utilisés simplement afin
d’intervenir auprès d’une personne victime
d’un accident cardiaque. Chaque année on
compte 50 000 décès consécutifs à un
arrêt du cœur. Pourtant la fatalité n’existe
pas. Une réaction rapide peut sauver des
vies. « On estime que les chances de survie
augmentent de 10 % chaque minute
lorsque l’on utilise rapidement un défibrillateur
», déclarait Sébastien Pavlik, formateur
de la Croix Rouge, lors de l’émission
de TL7. La manipulation paraît simple : les
électrodes sont placées sur le torse nu de
la personne faisant un malaise. Ensuite la
mise en action du bouton marche de l’appareil
déclenche les instructions audio préenregistrées
afin d’accompagner les
gestes du sauveteurs. Une fois l’analyse
du rythme cardiaque faite, un choc électrique
et délivré. Le massage manuel peut
alors reprendre, jusqu’à l’arrivée des secours.
« Il est de la responsabilité sociétale
des entreprises de s’équiper, a insisté
Maurice Ronat, président d’Eovi mutuelles
présence. Nous avons nousmêmes
équipé nos 23
agences d’un défibrillateur.
Nous avons également
fait don d’un
défibrillateur à
l’équipe de football
féminin de
l’ASSE, à l’équipe de football d’Andrézieux-
Bouthéon, au District de football de la
Haute-Loire, dont nous sommes partenaires,
mais aussi à la STAS. »
La Croix Rouge formation professionnelle
intervient en entreprise, avec l’appui d’Eovi
mutuelles présence, afin de mener des
ateliers d’initiation aux premiers secours.
Améliorer son confort au
quotidien
Il est souvent décrit comme « le mal du
siècle ». Le mal au dos survient quand les
articulations et les muscles sont sollicités
de manière répétée dans de mauvaises
positions. Et quand il s’installe, on passe
vite de l’inconfort à la douleur prégnante
et redoutée car lancinante. Le mal de dos
devient alors un véritable handicap sur son
lieu de travail.
P U B L I R É D A C T I O N N E L
Premiers secours pédiatriques
C’est la raison pour laquelle Eovi mutuelles
présence s’est associée avec le comité départemental
de prévention en kinésithérapies
de la Loire (CDPK 42) pour proposer
des ateliers. Comment optimiser ses
gestes, ses postures pour mieux assurer
sa sécurité physique et économiser ses
efforts ? Des animations étaient présentées
lors de la foire économique de Saint-
Etienne, à l’image de ce qui se pratique
au sein des entreprises accueillant ces
formations.
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E O V I M U T U E L L E S P R É S E N C E
« Nous proposons des massages habillés
du dos pendant une dizaine de
minutes, puis nous passons ensuite à la
phase de réveil, décrit Géraud de Montaignac,
président du CDPK 42. C’est comme
une petite sieste, on en sort dynamisé
pour le reste de la journée ! »
Prévenir les pathologies
graves
« Les affections de longue durée concernent
15 % de nos concitoyens et pèsent
pour 60 % des dépenses de santé », a rappelé
Maurice Ronat, président d’Eovi mutuelles
présence.
L’hypertension est une maladie chronique
qui touche entre 8 et 11 millions de
personnes en France, soit 30 % de la population
adulte et constitue un facteur de
risque majeur des pathologies cardiovasculaires.
Eovi mutuelles présence s’est associée à
la Mutualité française pour lancer un
programme expérimental visant à éviter
ou retarder la survenue de l’hypertension
artérielle et ainsi diminuer les dépenses
de santé évitables liées à cette maladie.
Parmi les adhérents, les hommes de plus
de 45 ans et les femmes de plus de 50 ans
sont invités à remplir un questionnaire déterminant
leurs facteurs de risques cardiovasculaires.
Un médecin de Priorité
Santé Mutualiste inscrira au programme
chaque patient éligible après avoir obtenu
l’accord de son médecin traitant. Pendant
un an le patient participera à des modules
obligatoires et optionnels (éducation thérapeutique,
activité physique adaptée,
équilibre alimentaire, sevrage tabagique).
Ce programme illustre la volonté d’Eovi
mutuelles présence d’améliorer la qualité
des soins et la qualité de vie du patient en
optimisant, à moyen terme les dépenses
de santé publique, et en n’endossant plus
simplement le rôle de « payeur contraint
et caché ».
Mieux connaître le vieillissement
du système
nerveux autonome
Une action est également menée en partenariat
avec le CHU de Saint Etienne et le
centre VISAS. Son objectif : suivre près de
1500 adhérents d’Eovi mutuelles présence.
Ils ont reçu 3 questionnaires élaborés
par le centre de prévention VISAS. Les
Drs Frédéric Roche et Jean-Claude Barthélémy
du centre VISAS, qui travaillent sur le
vieillissement du système nerveux autonome
(SNA), ont développé un équipement
permettant de déterminer la qualité
du SNA et de ce fait, de mieux anticiper l’apparition
de facteurs des risques cardiovasculaires.
En fonction des résultats, une
orientation médiale est proposée par les
experts du centre VISAS, en collaboration
avec le médecin traitant. Eovi mutuelles
présence tient à préciser qu’à aucun moment,
les résultats des analyses lui sont
communiqués, conformément au respect
du secret médical.
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P U B L I R É D A C T I O N N E L
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E O V I M U T U E L L E S P R É S E N C E
E Le O Vbouquet I M U Tde Uservices E L L E : S toujours P R É Splus
E N C E
Plus d’ateliers d’accompagnement,
de prises en charge.
Le bouquet de services s’étoffe.
Depuis 2008 Eovi mutuelles présence a
développé ses bouquets de services. Ces
actions de proximité étaient attendues par
nos adhérents. Elles répondent à une
conception globale de la santé. Si le remboursement
des soins est au cœur de
notre métier,
nous agissons
pour contribuer à
une meilleure
prise en charge
individuelle de la
santé de chacun,
pour préserver
et faire
fructifier son
« capital santé ».
Une trentaine
d’ateliers a été
créée, souvent à partir des informations
transmises par nos agences lorsqu’elles
reçoivent les adhérents qui expriment
leurs besoins particuliers.
Les nouveautés 2011 :
- Deux nouveaux ateliers santé sur le
stress et la basse vision.
- Jeunes en cours d’insertion : les jeunes
ont tendance à négliger leur santé. Insouciance
ou faiblesse de leurs ressources
? Eovi mutuelles présence a
participé à l’élaboration de la charte
« Label santé jeunes ». Elle vise les
16-30 ans suivis par des éducateurs en
Missions locales en leur proposant une
prise en charge immédiate, une cotisation
à un prix abordable et un accès au
tiers payant.
- Contraception : dans ses gammes
santé, Eovi mutuelles présence prend
en charge dans le cadre d’un forfait global,
les moyens contraceptifs prescrits par
le médecin, même non remboursés par
l’Assurance maladie.
- Pour les entreprises : c’est à leur demande
qu’Eovi mutuelles présence a créé des
ateliers spécifiques : « gestes et confort
du dos », « gestion du stress », « initiation
premiers secours » et « dépistages ».
Ils s’intègrent à un programme très complet
conçus pour les différents publics et catégories
d’âge : atelier de dépistage des maladies
cardiovasculaires, premiers secours pédiatriques,
atelier mémoire, atelier équilibre,
ateliers d’aide aux aidants...
FIDÈLES À NOTRE PRINCIPE DE RESPONSABILITÉ
P U B L I R É D A C T I O N N E L
Maurice Ronat,
Président d’Eovi
mutuelles présence
Depuis plusieurs
années,
Eovi mutuelles
p r é s e n c e
conduit une politique
tentant
de faire progresser
moins rapidement
les
cotisations de
ses complémentaire
santé
que les dépenses
de santé. Et pourtant les mesures
gouvernementales se succèdent et nos
marges de manœuvres se réduisent.
En 2008, une taxe de 1 milliard d’euros sur
les organismes de complémentaire santé
a été mise en place. Eovi mutuelles présence
a puisé 6,5 M€ dans ses réserves pour éviter
une hausse des tarifs.
En 2009, cette mesure a été reconduite
alors qu’elle devait être « exceptionnelle ».
De plus, face à la crise économique et financière
le gouvernement a ajouté de nouvelles
mesures : l’augmentation du forfait
hospitalier, la création d’un taux de remboursement
à 15 % pour certains médicaments
auparavant remboursés à 35 % ou
encore la contribution « exceptionnelle »
pour la grippe A/H1N1.
En 2010, les pouvoirs publics ont encore
augmenté la fiscalité des mutuelles. Pour
financer une partie de la dette sociale, les
contrats santé « solidaires et responsables
» devraient être taxés de 3,5 % dès
2011. En somme, depuis 2006 les prélèvements
obligatoires sur les cotisations
des mutuelles sont ainsi passés de 1,7 %
à 9,4 %.
Jusqu’à présent, nous avions prélevé sur
nos réserves pour ne pas trop pénaliser
les adhérents. Mais de nouvelles baisses
de remboursements (consultations, transports,
actes chirurgicaux, médicaments)
sont encore prévues.
Nous avons par conséquent décidé de laisser
l’adhérent libre de choisir.
S’il préfère ne pas être remboursé pour la
pharmacie à 15 % (vignette orange), il bénéficiera
alors d’une baisse de sa cotisation.
S’il préfère bénéficier de la prise en
charge du complément de remboursement
des médicaments à vignette orange, que
l’assurance maladie ne rembourse plus
qu’à 15 %, alors il pourra souscrire une option
l’incluant.
Laisser le choix à l’adhérent, c’est respecter
le principe mutualiste de responsabilité.
Lui, et lui seul, décide de ce qui compte
le plus pour lui : une couverture complète
ou des remboursements privilégiant les
médicaments les plus efficaces. »
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GRÂCE À LA CCI
T É M O I G N A G E S D ’ E N T R E P R I S E S
Accompagnées dans leur développement et dans leurs challenges par les différents services
de proximité de la CCI, ces entreprises, TPE, PME-PMI, ont réussi à progresser.
LA TAXE D’APPRENTISSAGE,
UN LIEN CCI/ENTREPRISES
L’ESC Saint-Etienne, gérée par la CCI, poursuit depuis de longues années une stratégie de développement
qui repose sur une étroite association des entreprises à son projet pédagogique. La relation créée
à travers la collecte de la taxe d'apprentissage permet à l'entreprise d'une part de participer à la
formation de ses futurs collaborateurs et de rentrer dans une démarche de pré-recrutement et d'autre
part de mener une réflexion stratégique sur la thématique R & D de l'entreprise.
« L’impôt dont vous seul décidez l’affectation.
» : cela pourrait être le slogan de la taxe
d’apprentissage. Une obligation dont les
entreprises peuvent profiter en orientant
leur versement vers des établissements
d’enseignement dont les étudiants constituent
un vivier de futurs collaborateurs.
Et, manifestement, elles l’ont bien compris
en choisissant de plus en plus d’en faire
bénéficier l’ESC Saint-Etienne.
En l’espace de 3 ans, la taxe d’apprentissage
versée en faveur de l’ESC a doublé. Une performance
en soi, compte tenu de l’environnement
hautement concurrentiel dans
lequel évoluent les différents établissements.
Cette progression significative est
le fruit des relations de confiance et des
partenariats que l’école de commerce a su
nouer avec les acteurs économiques *.
« Il est évident qu’aujourd’hui la motivation
des chefs d’entreprises est liée à la nature
des liens que nous avons établis avec
eux », témoigne Catherine Vaganay,
responsable des Relations et Partenariats
Entreprises de l’ESC Saint-Etienne.
La taxe d’apprentissage est dédiée aux
investissements à caractère pédagogique.
Une notion suffisamment large qui permet
de répondre aux besoins spécifiques des
entreprises.
Service Relations Partenariats ESC
Entreprises : 04 77 49 24 38
• stages, alternance, recrutement,
études de cas, missions, implication
des professionnels dans la
pédagogie, projets de recherche,
etc.
Crédit Agricole :
une logique de
pré-recrutement
« L’intégration de jeunes en apprentissage
dans nos équipes fait partie de notre
politique de groupe depuis une vingtaine
d’années, expose Christian Thouin,
Christian Thouin, Crédit Agricole Loire/Haute-
Loire au 10 ème Forum des métiers à Télécom
Saint-Etienne
responsable des stages et de l’alternance
à la DRH du Crédit Agricole Loire/Haute-
Loire. Ces 10 dernières années, une
cinquantaine d’étudiants de l’ESC Saint-
Etienne sont passés par chez nous. »
La banque verte peut ainsi repérer les
potentiels prometteurs dans une logique
de pré-recrutement. « Nous sommes intéressés
par des profils commerciaux qui ont
envie de bouger. Ils débutent comme
conseillers professionnels puis évoluent
ensuite vers des postes managériaux. »
Clextral engagé
dans un programme
de recherche
Le spécialiste de l’extrusion bivis, Clextral,
s’est, pour sa part, engagé avec l’ESC Saint-
Etienne dans un contrat d’innovation et
de recherche.
« Nous avons passé un partenariat avec
Jean-Louis Magakian, enseignant-chercheur
en management stratégique à l’ESC,
pour dynamiser l’innovation participative
précise Robert Charreyron, DRH de Clextral.
Ce travail, sur deux ans, a consisté à mettre
en place un processus pour susciter
l’envie des collaborateurs à remonter des
idées innovantes à caractère non technologique,
ceci dans l’objectif de gagner
en productivité.
Clextral, leader mondial de l'extrusion bivis
« Clextral est également engagé à l’ESC par
l’accueil de stagiaires, d’apprentis et par la
participation au développement des
projets de l’Ecole : jury des concours,
opération «un ordinateur portable pour
tous »...
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T ÉE MR RO I GT ON IA RG E S D ’ E N T R E P R I S E S
AVEC CCI FORMATION : « UNE RÉACTIVITÉ REMARQUABLE »
Gérard Mailler, Roforge
« La réactivité est un des principaux paramètres
de la compétitivité.
CCI Formation nous a construit en
48 heures un programme de formation :
« Connaître les documents liés à la logistique
afin de gérer de façon optimum les
flux internationaux ».
Aujourd’hui, nous avons une bonne
connaissance des pratiques de nos partenaires
et nous comprenons la signification
des termes utilisés. »
Roforge est concepteur et fabricant de robinetterie industrielle
« UNE OFFRE TRÈS COMPLÈTE »
Philippe Santos, Stephanix
« Depuis 2 ans, nous avons opté pour une
promotion du DIF auprès de nos salariés.
Comme beaucoup d’entreprises, jusqu’à
présent ce n’était pas vraiment le cas.
Après un appel d’offre auprès de 3 sociétés,
nous avons retenu la proposition de
CCI Formation. C’est celle qui était la plus
complète et correspondait le plus à tous
nos besoins. En effet, nous avons une
trentaine de salariés au sein du service
SAV. Ils sont rarement à Saint-Etienne.
Les cours de langues partéléphone ou
Internet sont donc adaptés à leur profil.
Dans nos locaux, nous avons trois groupes
qui suivent 2 heures de cours par semaine.
Les enseignements ayant lieu entre midi
et deux heures, les salariés y trouvent
un certain confort. Et du point de vue
de l’entreprise le coût pédagogique est
réduit puisqu’un professeur s’adresse à
plusieurs personnes à la fois. »
Une table d’examen radiologique télécommandée en cours de montage
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« UN RENFORCEMENT DE NOS COMPÉTENCES »
Bruno Denis, Etablissement Denis et fils
« Nous utilisons surtout les services de la
CCI pour les formations en langues. Notre
entreprise est spécialisée dans le tissage
de la soierie et nous avons fait le choix de
conserver notre savoir-faire en interne.
Cela nous a apporté la capacité à devenir
autonome du point de vue commercial.
Nous avons, de ce fait, de plus en plus
de contacts avec des agents étrangers
que ce soit en Chine, aux Etats-Unis,
en Arabie Saoudite. Nous avons une
volonté très forte de nous développer à
l’international. »
« A titre personnel, j’ai suivi les formations
de l’Institut consulaire du dirigeant. Je dois
avouer que j’étais un peu réticent au départ,
mais la diversité des expériences des
chefs d’entreprises de toutes tailles et de
tous secteurs est très enrichissante. Cela
permet de se créer un réseau. Étant moimême
autodidacte, les aspects juridiques
m’ont beaucoup intéressé. »
Foulard soie imprimé, uni, peint à la main et
fantaisie.
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T ÉE MR RO I GT ON IA RG E S D ’ E N T R E P R I S E S
« LA CCI M’A APPORTÉ UNE AIDE PRÉCIEUSE
POUR MON LANCEMENT »
Eric Laravoire, Ecoute ! Ecoute !
Après avoir dirigé pendant une dizaine
d’années une enseigne de distribution
dans le secteur de la parfumerie,
Eric Laravoire s’est engagé dans une reconversion.
Il ouvre au cours de l’été 2007
un premier centre auditif à Saint-Etienne,
bientôt suivi de deux autres à Saint-
Eric Laravoire dans son laboratoire de correction
auditive.
« LA CCI M’A RASSURÉE »
Nathalie TONDEUX, Variante
Issue d’une famille de fonctionnaires,
et elle-même fonctionnaire en disponibilité,
Nathalie Tondeux a fait le pari en
avril 2007 de lancer sa propre activité.
VariaNTe propose d’aider les entreprises à
répondre aux appels d’offre qui restent
souvent infructueux. « Bien souvent on
constate un manque de réponses ou des
réponses qui ne sont pas conformes au
cahier des charges », décrit Nathalie
Tondeux. Son idée : exercer une veille
personnalisée pour le compte de ses
clients, les assister concrètement dans la
Nathalie Tondeux forme à la réponse aux appels d’offre.
Chamond, puis Monistrol. Un magasin
indépendant qui offre une gamme complète
d’équipements personnels pour les
personnes dont l’audition est atteinte.
« Lorsque je me suis présenté à la CCI,
mon business plan était déjà établi,
se souvient Eric Laravoire. Mais l’obtention
d’un prêt d’honneur a été une aide
précieuse à mon lancement pour me soutenir
au niveau de ma trésorerie. » Au-delà
de ce soutien, il apprécie les rencontres
organisées par le club des labellisés
« Entreprendre à Saint-Etienne/Montbrison
». « Cela permet à des chefs d’entreprise
de tailles et de secteurs différents
d’avoir des échanges tout azimut très enrichissants
! »
Aujourd’hui il a à son tour été sollicité pour
faire partie d’un comité de labellisation en
raison de son expérience de directeur
commercial. Une façon de perpétuer cette
chaîne de solidarité entre entrepreneurs.
rédaction de leur réponse et enfin faire de
la formation pour apprendre à répondre efficacement
aux marchés publics.
La jeune femme a pris des risques sur une
activité peu développée et méconnue.
« Pour parler très franchement, si je ne
m’étais pas fait accompagner par la CCI,
je ne me serai jamais lancée. J’ai tout
de suite trouvé quelqu’un qui m’a écoutée,
qui a compris l’intérêt de mon idée et qui
m’a aidée à la formaliser. Ça m’a rassurée
et m’a confortée dans mon entreprise. »
Nathalie Tondeux insiste également sur les
conseils qu’elle a reçus
afin de faire connaître ses
services.
« Le conseiller a insisté
sur l’importance de travailler
sur mon réseau et sur
les prescripteurs, des notions
qui n’étaient pas
évidentes pour moi à mes
débuts. »
« ENCOURAGER
PAR LA CCI »
Estelle Bonnevialle
de l'Agence
"J'ai beaucoup apprécié l'accueil,
l'écoute, le conseil et le suivi du conseiller
de la CCI qui nous a reçu. Il nous a
vraiment soutenu et s'est battu pour
nous, en appuyant notre dossier de
reprise de l'agence immobilière auprès
d'une banque. Il nous a mis en relation
avec les bonnes personnes pour nous
aider à faire le bon choix pour notre
statut juridique. Là où c'était encourageant
c'est qu'en face de nous, on avait
quelqu'un qui nous poussait à aller plus
loin.
Pour tout vous dire, je l'ai même
recommandé à plusieurs amis qui ont
des projets de création."
LA CRÉATION
EN CHIFFRES
En 10 ans, 1000* entreprises ont été
labellisées ce qui représente 3000
emplois et 300 M€ de CA.
Le taux de pérennité est de 83%.
En 2009 :
128 labels = 281 emplois
et 35 M€ de CA
Sur 5 ans, 2005-2009
497 labels = 1118 emplois
et 141 M€ de CA
Le club des labellisées
600 entreprises
En moyenne 60 à 80 participent aux
réunions
*La CCI assure un accompagnement
conjointement avec la CMA. Tous les
chiffres donnés sont calculés en
cumulé des 2 structures.
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Votre conseiller commercial
François BOUGAULT
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AUTOVISTA
DISTRIBUTEUR
SAINT-ETIENNE
Bd Périphérique Est - Rue Necker
Tél. : 04 77 34 35 36
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T ÉE MR RO I GT ON IA RG E S D ’ E N T R E P R I S E S
LA DÉMARCHE QUALITÉ CCI LES A FAIT AVANCER
Pendant un an, 10 commerces de Montbrison ont participé à une démarche qualité collective initiée
par la CCI. Merchandising, vitrine, séance de coaching, visite de client mystère, techniques de
commercialisation et communication, gestion… Ce dispositif d’accompagnement et formation leur a
permis de gagner en professionnalisme. Témoignages…
Urban Shop :
« MON CHIFFRE
D’AFFAIRES EST
EN PROGRESSION
CONSTANTE »
Agée de 33 ans, Véronique Gérossier a créé
Urban Shop il y a 10 ans. Spécialisée dans
le prêt-à-porter et les accessoires Sportswear,
sa boutique commençait à être
quelque peu vieillissante. « L’agencement
n’était plus adapté. J’étais dans le doute,
la démarche qualité de la CCI m’a reboostée.
J’ai eu la visite d’un client mystère qui
m’a permis de pointer les faiblesses du
magasin. J’ai changé tout le mobilier et
l’agencement intérieur.
J’ai suivi les conseils avisés d’un spécialiste
de l’éclairage pour rendre ma vitrine
plus attractive. J’ai revu également les emplacements
de mes univers avec une
grosse réflexion sur les couleurs »,
explique Véronique Gérossier.
Bref, un travail de fond qui a permis
à Urban Shop de retrouver le chemin de
la croissance. « Depuis, mon chiffre
d’affaires est en progression constante.
Et ce, même malgré la crise », conclut la
gérante.
Urban Shop
Obsession :
« J’AI CHANGÉ
MON LINÉAIRE
ET MA STRATÉGIE
PRODUIT »
Elodie Vantielcke, 52 ans, a lancé Obsession
en 2005. Spécialisée dans le prêt-àporter
masculin et féminin, sa boutique
ciblait essentiellement une clientèle jeune.
Obsession
« Je faisais de l’ados et je végétais. Le dispositif
de la CCI m’a beaucoup apporté
dans ma façon d’approcher les clients.
J’ai aussi bénéficié de l’accompagnement
d’un designer et d’un éclairagiste qui m’ont
donné les clés d’une vitrine réussie.
J’ai également changé mon linéaire et ma
stratégie produit en développant considérablement
mon espace robes de soirée.
Ce qui me permet aujourd’hui de travailler
en dehors des soldes et de mieux passer
la crise avec un CA en hausse de 5% cette
année », commente la gérante. Et de
conclure : « Cette démarche qualité a été
bénéfique pour le magasin, mais aussi
pour l’Union économique des commerçants
de Montbrison dont je suis la présidente.
Nous avons pris conscience que
nous avions des problématiques et des
intérêts communs ».
Le Paradis
des Enfants :
« J’AI CHANGÉ
L’EMPLACEMENT
DE MON MAGASIN »
« Je devais changer l’orientation de mon
magasin. Le jouet qui représentait 50% de
mon activité était en baisse, alors que le
vêtement pour enfants prenait de plus en
plus d’importance ». Fortement concurrencée
dans l’univers du jouet, Françoise
Favier a profité du diagnostic et du coaching
personnalisé de la CCI pour changer
son fusil d’épaule. « J’ai compris que je
devais axer mon développement sur le
vêtement de 0 à 18 ans et que je devais
également changer l’emplacement de ma
boutique pour gagner en visibilité »,
expose-t-elle. Aussi, au mois d’août 2008,
Le Paradis des Enfants quitte ses locaux
du quai de l’Hôpital pour s’installer dans la
principale rue commerçante de Montbrison.
« J’ai doublé ma surface de vente
et mon chiffre d’affaires. Du jouet,
je n’ai conservé qu’un petit espace pour le
jouet premier âge. Cette démarche qualité
m’a beaucoup appris sur le merchandising
et la façon d’aménager ma vitrine.
Une piqûre de rappel ne me ferait pas de
mal. Notre métier évolue sans cesse et il
est bon de se remettre en question »,
conclut Françoise Favier.
Le Paradis des Enfants
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T É M O I G N A G E S D ’ E N T R E P R I S E S
« J’AI DIMINUÉ MON
STOCK DE 10% »
Andrée Laurendon,
Divine
Gérante depuis 12 ans du magasin de prêtà-porter
féminin Divine, Andrée Laurendon
a surtout profité de la démarche qualité de
la CCI pour rendre son offre plus lisible
et optimiser la gestion de ses stocks.
« J’ai suivi les conseils d’un étalagiste pour
mettre en place des univers avec des
thèmes plus marqués. J’ai aussi réalisé
l’acquisition d’un logiciel qui me permet
d’avoir une meilleure gestion de mon
stock. Je peux ainsi voir les tailles et les
marques qui se vendent le mieux.
Divine
Ce qui m’a permis d’ajuster mes commandes
et de diminuer mon stock de
10% », développe Andrée Laurendon. Et de
poursuivre : « A l’heure où les clients sont
de plus en plus exigeants, cette démarche
qualité m’a permis d’aller vers plus de professionnalisation,
d’aborder les problèmes
avec plus de recul et aussi d’avoir une
réflexion commune avec les autres commerçants
qui ont participé au dispositif ».
« EN PLUS DU
SOUTIEN FINANCIER,
J’AI BÉNÉFICIÉ D’UN
APPUI TECHNIQUE
TOTAL »
Sylvie Acceta,
Carré Blanc
Sylvie Acceta, 42 ans, dirige depuis 8 ans
la franchise stéphanoise de Carré Blanc.
Soucieux de remettre au goût du jour sa
boutique, elle a profité de la période estivale
pour refaire l’intérieur et une partie de
Carré Blanc
sa devanture. « Je voulais mettre en place
le nouveau concept de magasin lancé par
Carré Blanc ces dernières années. La CCI
m’a dit que l’on pouvait bénéficier d’une
aide de leur part, mais aussi de la part du
Conseil général de la Loire dans le cadre
de leur politique de dynamisation des
commerces », expose Sylvie Acceta.
Et de poursuivre : « En plus du soutien
financier qui m’a permis de couvrir 20% du
montant de mes travaux, j’ai bénéficié d’un
appui technique total pour le montage
du dossier. Seule, je ne m’en serais jamais
sortie ». Moins de dépenses, moins de
démarches administratives... Sylvie Acceta
se félicite de cette opération. « Au final,
nous avons plus de confort pour travailler
et nos clients trouvent le magasin plus
grand », conclut-elle.
Ma Boutic
« LE CONTRAT DE
PROGRÈS M’A PERMIS
DE ME BOOSTER »
Cécile Juin, Ma Boutic
Cécile Juin, 40 ans, a créé Ma Boutic en
2004. « J’ai suivi le cursus de labellisation
“Entreprendre en France” qui m’a permis
d’obtenir un prêt à la création d’entreprise
(PCE) », rappelle-t-elle. Confrontée au succès
de son concept basé sur des objets insolites,
elle a décidé l’année dernière de
déménager dans des locaux plus grands.
« Grâce à la CCI, j’ai pu bénéficier d’une
subvention du Conseil général de la Loire
dans le cadre de l’Opération Urbaine de
Saint-Etienne. Subvention qui sera complétée
par une aide de la CCI dans le cadre
d’un contrat de progrès », développe-t-elle.
Cette aide, Cécile Juin en bénéficiera
lorsqu’elle aura répondu aux trois objectifs
d’amélioration définis conjointement avec
la chambre consulaire. « Le principal point
que je dois mettre en œuvre sur 2011, c’est
l’informatisation de ma gestion des stocks
et de mes fournisseurs », confie-t-elle.
Et de conclure : « En plus d’être incitatif
sur le plan financier, ce contrat est un bon
moyen de se booster, d’aller vers plus de
professionnalisation ».
« J’AI DÉCOUVERT
UNE APPROCHE
NOUVELLE »
Estelle Romary,
Les Trésors de Zoé
Implantée à Rive-de-Gier, la boutique Les
Trésors de Zoé a testé courant août un
dispositif expérimental. « Il s’agit d’un
contrat de projet et de développement
durable. On a passé un audit visant à établir
un diagnostic de notre performance
économique, environnementale et sociétale.
La CCI nous a permis d’établir ensuite
un plan d’action et d’évolution à six
mois », détaille Estelle Romary. Du diagnostic,
la gérante des Trésors de Zoé a retenu
deux choses : « Je ne pensais pas
que j’avais l’obligation légale de réaliser un
document unique d’évaluation des
risques. Cela m’a aussi permis d’avoir une
réflexion globale sur mon éclairage.
A l’horizon 2013, la législation va nous
contraindre à abandonner les ampoules
à incandescence », commente-t-elle.
Si Estelle Romary voit dans ce contrat de
projet et développement durable « un bon
outil de sensibilisation pour les commerçants
», elle regrette toutefois que ce
dispositif ne soit pas encore suffisamment
orienté TPE et commerces. « C’est plutôt
adapté aux PME-PMI. Mais je pense qu’ils
vont corriger le tir », conclut-elle.
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T ÉE MR RO I GT ON IA RG E S D ’ E N T R E P R I S E S
« NOTRE DÉMARCHE À L’INTERNATIONAL A ÉTÉ OPTIMISÉE »
Paul Badaroux, Atamec-BSMA
Atamec-BSMA ressort amaigri de 18 mois
de crise économique marqués par une
baisse des investissements industriels sur
le sol européen. L’entreprise d’ingénierie,
qui a intégré le groupe Seeb, de Saône-et-
Paul Badaroux, directeur-général d’Atamec-
BSMA
Loire, s’est spécialisée dans la conception,
la mise au point et l’installation sur site de
machines-outils spéciales.
Pour répondre aux demandes de prix sans
cesse plus bas de ses clients, que sont
notamment les constructeurs automobiles
français Renault et PSA, la société stéphanoise
a noué un partenariat avec le
premier fabricant indien de machinesoutils,
BFW, qui emploie 1.500 personnes
dans ce pays. « Nous avons avec eux un
contrat d’intégrateur exclusif pour l’Europe
sur la mise au point des process »,
explique Paul Badaroux, le directeur général.
Il ajoute : « Jusqu’à présent nous faisions
de l’export plus ponctuellement, en montant
un Credoc (opération bancaire de crédit
documentaire assurant un mode de
règlement avec l’entreprise du pays
concerné).
Maintenant c’est devenu plus compliqué
car nous suivons nos gros clients en
dehors de l’Europe, même si les négociations
sont menées en France. C’est le cas
avec Renault à qui nous venons de
facturer via sa filiale marocaine l’équipement
livré à son usine de Tanger ».
Du coup, l’exportation représente plus des
deux tiers des ventes de l’entreprise.
Le programme consulaire Optilog, d’optimisation
de la logistique internationale,
suivi par le chef d’entreprise, son responsable
export et sa responsable de l’administration
des ventes, « nous a permis
de nous poser les bonnes questions,
de connaître les différents types de
formalités douanières, de savoir qui les
applique et quel partage des frais opérer
entre les parties », note Paul Badaroux.
« Les compétences des deux consultantes
du service international de la CCI ont été
mises à profit dans le choix de la procédure
d’exportation de notre dernière livraison au
Maghreb », tient à souligner le patron de
la PME de 20 salariés qui regroupera ses
activités à La Ricamarie début 2011.
3 2
« J’AI BÉNÉFICIÉ D’UNE MISE EN RELATION TRÈS PERTINENTE »
Jean-Noël Cornut, E-Itec
La société E-Itec, créée en 2000 à Saint-
Etienne par trois cadres d’une multinationale,
décidés à reprendre à leur compte
l’activité d’études et de conception d’équipements
de transport de courant de forte
intensité, est naturellement tournée vers
l’export. Elle est d’ailleurs numéro un mondial
dans la fabrication d’ensembles basse
tension (bras conducteurs, tubes et
câbles) refroidis par eau. L’exportation
représente 98% des débouchés de ces
équipements raccordés aux transformateurs
électriques et aux groupes électrogènes
utilisés dans les aciéries, fours à
plasma ou centres de recherche.
E-Itec, dispose d’agents commerciaux
dans plusieurs pays européens, ainsi
qu’en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique
du Sud. « Une journée pays organisée à
Saint-Etienne m’a permis d’entrer en
contact avec un représentant de la Chambre
de commerce française en Malaisie »,
note par ailleurs Jean-Noël Cornut, un des
dirigeants. Les informations alors reçues
et la mise en relation avec de bons interlocuteurs
ont aidé la PME de 25 personnes
dans sa création d’une filiale dans cette
partie de l’Asie du Sud-Est, en 2010.
E-Itec a également participé à une
mission export en Russie montée par la
CCI.
L’entreprise dont la croissance et le besoin
de surface supplémentaire lui ont valu
deux déménagements (à La Fouillouse en
2004, puis au Chambon-Feugerolles en
2009), a renouvelé une démarche de
contacts avec une pluralité d’interlocuteurs
tels qu’Ubifrance, la Coface, Erai,
Altios et le réseau consulaire en vue de
l’installation d’une filiale en Inde, en 2011,
avant d’envisager une ouverture au Brésil.
Son responsable export, David Abouzit,
a donc suivi avec intérêt début novembre
l’information donnée par la Chambre de
commerce, d’industrie et des services
de Saint-Etienne/Montbrison sur les
nouveaux Incoterms applicables dans le
monde aux vendeurs et acheteurs en
matière de commerce international.
Jean-Noël Cornut, dirigeant d’E-Itec
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T ÉE MR RO I GT ON IA RG E S D ’ E N T R E P R I S E S
« NOS PREMIERS PAS RÉUSSIS EN SCANDINAVIE AVEC LA CCI »
Cyprien Meynard, Ets Béal
Rachetés en 2007, les Etablissements Béal
ont fait parler d’eux ces derniers mois en
fournissant en billots de bois et meubles
de découpe de viande et de légumes les
producteurs de l’émission télévisée
Masterchef, diffusée sur TF1. Sans doute
plus déterminante pour l’avenir aura été la
démarche en direction des pays scandinaves
de cette « Entreprise du Patrimoine
Vivant », créée en 1885 à Saint-Just-Saint-
Rambert et relocalisée à Saint-Bonnet-le-
Château. C’est en tout cas le sentiment de
Cyprien Meynard, qui représente une
des deux familles actionnaires avec son
associé Etienne Béal.
La TPE de huit salariés, qui a investi
80.000 euros dans son parc machines,
a récemment enregistré ses premières
commandes significatives d’articles commercialisés
sous la marque Chabret de la
part de revendeurs et d’installateurs de
cuisines haut de gamme de Suède et
de Norvège. Pour cela, la société avait suivi
le programme Graine d’exportateur et le
diagnostic Valid’Export, qui lui ont permis
la mise en place de son plan d’action sur la
Scandinavie, avant que Cyprien Meynard
ne se rende sur place.
CA en croissance
de 25% sur 2010
« On avait choisi avec la CCI des cabinets
spécialisés qui ont fait une étude de
marché et contacté des clients potentiels »,
explique-t-il. « Ils nous ont orienté sur ces
pays nordiques qui ont un pouvoir d’achat
élevé, mais pas de bois feuillus
notamment le charme utilisé pour nos
produits en bois de bout », ajoute le jeune
dirigeant. Les Ets Béal ont ensuite amorcé
la même démarche avec le Royaume-Uni
et la Suisse, délaissant volontairement
l’Europe du Sud où ils se retrouveraient
Cyprien Meynard, co-dirigeant des Ets Béal
face à de nombreux concurrents locaux.
« La société va ainsi tenir les objectifs
fixés pour cette première année d’exportation,
avec un chiffre d’affaires qui devrait
être en augmentation de 25% sur 2010 »,
souligne Cyprien Meynard.
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« PARTENARIAT CONCLU EN RUSSIE GRÂCE À LA CCI »
Ludovic Lazzaretto, Meyer France
Héritièr de l’entreprise MPM qui était
spécialisée dans la maintenance de
machines-outils, le groupe stéphanois
Meyer France mise fortement sur l’innovation.
Ce fabricant de machines spéciales de
moyennes et grandes dimensions (tours
parallèles, fraiseuses trois axes à portique
ou à bélier) intègre des technologies telles
que le découpage adiabatique, la rectification
à grande vitesse CBN, le laser pour le
soudage et le découpage tridimensionnel
ou de forte puissance.
Une orientation qui lui a permis de décrocher
le contrat d’usinage de très grosses
pièces du cœur du futur réacteur de fusion
nucléaire Iter, à l’aide d’une machine mobile
de 22 tonnes montée sur coussins
d’air. Mais aussi de s’attaquer à des
marchés difficiles tel que l’Allemagne,
où l’entreprise a désormais une assistante
commerciale et qui représente 5 à 10%
de ses ventes. Pour porter ce pourcentage
entre 20 et 30% d’ici quelques années
« nous avons participé à l’audit
“Valid’Export” en 2009, afin de vérifier
Ludovic Lazzaretto, directeur général de
Meyer France
l’adéquation entre nos produits et les
marchés cibles », déclare le directeur général
Ludovic Lazzaretto. Dans le cadre du
plan d’actions mis en œuvre, nous
sommes partis deux fois en Russie sur le
terrain, avec la CCI, pour vérifier ce que
nous avions mis sur le papier, sur le terrain,
avant de conclure un partenariat dans ce
pays, poursuit-il. Nous avons, également
effectué deux déplacements en Italie avec
les réseaux de la CCI. Ces réseaux nous ont
apporté un appui efficace et nous ont
permis de mieux comprendre comment le
marché italien est structuré.
L’entreprise, qui en France a été confrontée
à des tracasseries administratives
dans la mise en place des financements a,
a contrario, apprécié l’aiguillage et les bons
conseils apportés par les services de la CCI
(...) ils ont été excellents. Les dirigeants de
Meyer France y ont notamment appris
l’existence d’une « assurance prospection »
de la Coface, lors d’une des permanences
mensuelles assurées dans ses locaux du
57 cours Fauriel.
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« DES ÉQUIPES CCI A L’ÉCOUTE DES PETITES PME »
Claude Pechoux, Air Diffusion
Les études et la réalisation de centrales de
production d’air comprimé, à partir de
grandes marques de compresseurs dont
Air Diffusion est le représentant pour la
Loire et la Haute-Loire, constituent plus
des trois-quarts de l’activité d’Air Diffusion.
« Il s’agit d’un marché de renouvellement
qui génère beaucoup de maintenance »
note son dirigeant.
L’entreprise créée en 1996 par Jean-
Claude Pechoux, alors licencié économique
du groupe dont il était directeur commercial,
conçoit et installe aussi des équipements
de filtration de polluants (fumée,
gaz, vapeur) par aspiration. Il se retrouve
aujourd’hui à la tête de 11 salariés, dans
ses locaux de la zone industrielle de Molina
La Chazotte, à Saint-Jean-Bonnefonds.
« Une entreprise de notre taille qui évolue
dans un domaine fortement concurrentiel
a besoin de s’entourer, de se former, de
vaincre la solitude de celui qui la dirige,
même si des associations comme
Rézames et le Club Gier auxquelles
j’appartiens y contribuent », note le jeune
sexagénaire.
Management
environnemental
« Le programme Formation de dirigeant
que j’ai suivi à la CCI m’a permis de renouveler
mes motivations. Performance PME
a créé une nouvelle co-activité entre les
différents services de la société. Mais le
gros morceau a été constitué par la mise
en place d’un système de Management
environnemental par étapes en vue de la
certification ISO 14001, qui a déjà abouti
notre labellisation « Envol », en mars
dernier », estime Jean-Claude Péchoux,
satisfait d’avoir eu pour interlocuteurs
« des équipes à l’écoute des petites
PME ».
Il juge la démarche « importante du fait de
la nature de notre activité » : la protection
des personnes et de l’environnement,
les économies d’énergie, la réduction des
nuisances sonores et la collecte des
déchets dangereux de ses clients.
« Elle nous a permis de toucher de
nouvelles clientèles et donc de mieux
passer la crise », résume le patron d’Air
Diffusion.
Jean-Claude Pechoux, PDG d’Air Diffusion
« NOUS SOMMES PLEINEMENT SATISFAITS DU RÉSULTAT »
Jean-Claude Vidal, Laboratoires Ceetal
« Je connaissais le service Environnement
de la Chambre de commerce, pour avoir
déjà travaillé avec lui. Mais, la dernière
fois que j’y ai fait appel, en avril 2009,
c’était dans des circonstances un peu
particulières puisque l’entreprise avait été
placée en procédure de sauvegarde »,
se souvient Jean-Claude Vidal, le PDG de
la société qui est sortie l’année suivante
de ce mauvais pas.
« Après la mise en place d’un Plan de
sauvegarde de l’emploi dans notre société,
le service qualité était décapité. Il n’y avait
plus de responsable QSE (qualité sécurité
environnement) », explique le dirigeant
de l’entreprise familiale créée en 1962.
Il estime qu’« après ces départs forcés
et les pertes de compétences qui en
découlent l’accompagnement de la CCI
nous a aidé à convaincre les salariés
restant du bien-fondé de ces choix et les
rassurer pour qu’ils ne perdent pas
confiance ».
Certifications
reconduites
« Nous avons ainsi pu nous mettre en
ordre de marche pour un plan d’actions
avec un effectif réduit », ajoute ce spécialiste
de la chimie de formulation qui
élabore, fabrique et distribue des produits
à usage industriel à sa marque ou à celle
de ses clients dans les domaines de
l’assainissement (détergence et désinfection),
du traitement de surface, de la maintenance,
et des produits d’hygiène animal,
en privilégiant ceux qui ont une orientation
développement durable.
« Cette démarche nous a permis d’aboutir
à un résultat dont on est pleinement
satisfaits », juge Jean-Claude Vidal.
Quelques mois plus tard, les Laboratoires
Ceetal, qui ont bénéficié sur leur dernier
exercice de l’explosion des ventes de
gels hydro-alcooliques provoquée par
l’épidémie de grippe A, réussissaient à
reconduire leurs certifications ISO 9001
(qualité) et ISO 14001 (environnement),
sans avoir dû recourir à des consultants
extérieurs.
Jean-Claude Vidal, PDG des Laboratoires Ceetal
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Créée en 2004 par un ex-salarié de Vinci,
Autom’elec a emménagé deux ans plus
tard sur la zone industrielle de Molina-la-
Chazotte, à Saint-Etienne, où elle s’est ensuite
agrandie avec le rachat d’un bâtiment
voisin. La PME dirigée par Jean-Yves
Meyer, au départ spécialisée dans l’apport
Jean-Yves Meyer, PDG d’Autom’elec
T É M O I G N A G E S D ’ E N T R E P R I S E S
« LE DISPOSITIF IDECLIC STRATÉGIE M’A PERMIS DE PRENDRE DU RECUL »
Jean-Yves Meyer, Autom’elec
d’énergie, de fluides et de données numériques
aux entreprises qui creusent des
tunnels souterrains, a su valoriser l’atout
que représente sa réactivité pour grossir
et atteindre un effectif de 16 personnes.
Autom’elec, qui rayonne sur une quinzaine
de départements, est associée à l’entreprise
Eie Guerrier dont elle commercialise
les solutions informatiques via des
logiciels spécialisés. Notamment Titan
pour le pilotage automatisé d’exploitations
de carrières. Les Carrières de la Loire, de
Bellegarde-en-Forez, ainsi que l’entreprise
Delmonico Dorel, à Saint-Julien-Molin-Molette,
en sont équipées.
Spécialisation
et diversification
« Avant de décider dans quelle direction
continuer à développer l’entreprise, j’ai fait
le séminaire Dirigeant d’entreprise de la CCI
d’avril à septembre 2009 », se souvient
Jean-Yves Meyer. Il estime que cette
formation et le dispositif Idéclic Stratégie
lui ont permis de « prendre du recul ».
« Je crois à la spécialisation et nous allons
renforcer notre action commerciale sur
l’activité historique “carrières et travaux
publics”, tout en nous différenciant par un
haut niveau de service », déclare-t-il. Mais
il a aussi fait le constat de similitudes entre
les carrières et le recyclage des matériaux
de bâtiment et de TP. Ce qui constitue
un axe de diversification. Autom’elec a
également identifié une niche : la méthanisation
adaptée aux exploitations
agricoles. Avec un procédé de production
de biogaz pour les producteurs laitiers
qui ont besoin de chaleur et de froid dans
la transformation directe à la ferme.
« Des essais en laboratoires sont en cours
afin d’adapter ce procédé aux agriculteurs
des côtes bretonnes envahis par les
algues », confie Jean-Yves Meyer.
« NOUS SOUHAITONS MÊME DÉMARRER UN DEUXIÈME PROGRAMME »
Guillaume Verney-Carron, Verney-Carron
Entreprise familiale depuis près de deux
siècles, devenue une institution dans son
secteur d’activités, le fabricant d’armes de
chasse Verney-Carron a éprouvé le besoin
de remettre la performance au cœur de
ses préoccupations, dans un contexte de
concurrence accrue de pays tels que la
Turquie sur la fabrication de fusils et la
Suisse sur le marché de l’arme de défense
non létale dominé par le flash-Ball
stéphanois.
Remobilisation
de l’entreprise
La réactualisation des procédures et des
process de fabrication a consisté, dans un
premier temps, à quantifier la non-qualité
mesurable au nombre de fusils jusqu’alors
jetés au lieu d’être vendus. « Une remobilisation
de l’entreprise et une modification
de l’organigramme ont découlé de la
démarche engagée », note le responsable
export Guillaume Verney-Carron.
« La CCI nous a accompagnés pour le
montage du dossier Performance PME et
Guillaume Verney-Carron, responsable export
de Verney-Carron
la recherche de financements, notamment
auprès du Conseil régional. Elle a assuré le
suivi administratif du dossier et recruté un
consultant », explique un de trois descendants
du fondateur aujourd’hui présent
dans l’entreprise. « La formation collective
suivie par un dirigeant nous a permis
d’échanger avec d’autres PME qui ont la
même problématique », ajoute-t-il.
« Aux termes de ce programme long,
étalé sur 12 mois, qui nous a permis de
développer de la formation à l’intérieur de
l’entreprise, nous disposons de résultats
quantitatifs et qualitatifs appréciables »,
témoigne Guillaume Verney-Carron.
Relevant au passage que cette expérience
positive, qui s’est conclue au deuxième
trimestre 2010, lui a donné envie de
démarrer, dans la foulée, un programme
plus court (six mois), de développement
commercial, axé sur la meilleure relation à
établir entre le prix de marché et le prix de
revient.
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T ÉE MR RO I GT ON IA RG E S D ’ E N T R E P R I S E S
« LA CCI NOUS A ORIENTÉS, PUIS A FAIT LE LIEN »
Daniel Cheynet, Blaise Frères
Blaise Frères est sans doute le compétiteur
qui aura raflé le plus de médailles aux
récents Mondiaux d’escrime organisés au
Grand Palais, à Paris. Même si elle revendique
85% des lames d’escrime utilisées
dans les compétitions internationales,
la PME du Chambon-Feugerolles, reprise en
2008 par Daniel Cheynet, se préoccupe
des moyens de se développer pour maintenir
une telle part de marché dans des
Daniel Cheynet, PDG de Blaise Frères
disciplines sportives (fleuret, épée, sabre)
qui gagnent de nouveaux adeptes.
« Nous voulons mieux répondre à la
demande qui est actuellement supérieure
à l’offre et nous préparer à la concurrence
à venir de pays à bas coût de main d’œuvre
en augmentant notre productivité, nos
volumes et en améliorant les conditions de
travail », explique Daniel Cheynet.
Un secteur
resté très
traditionnel
Blaise Frères, qui déménagera
début 2011 dans une usine moderne
en cours de construction
dans la même ville, n’a pas voulu
trancher entre l’augmentation de
la main d’œuvre et la modernisation
de son outil de production.
« On a choisi les deux », résume
le patron qui souligne que
« la dimension innovation n’allait pas
de soi dans un secteur resté très traditionnel
».
Le procédé de fabrication conservera sa
dimension artisanale. Il s’agit surtout de
rendre le métier plus attractif pour des
jeunes, en mécanisant certaines tâches à
forte pénibilité grâce à deux nouvelles machines
représentant un investissement
d’un million d’euros. La construction de ces
outils de finition et de forgeage complètement
sur mesure, à partir du cahier des
charges de Blaise Frères, a été confiée à
une petite entreprise de Courpière (Puyde-Dôme).«
Pour cela, la CCI nous avait
orientés vers l’ARDI (Agence Régionale du
Développement et de l’Innovation), puis
elle avait fait le lien avec différents organismes,
y compris au niveau national et
européen, dans la recherche de financements.
Le programme Oséo Innovation
nous a permis d’obtenir un prêt à taux
zéro », précise Daniel Cheynet.
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