La Radioactivité Naturelle Technologiquement ... - Robin des Bois

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Classées pour la Protection de l'Environnement et faire l'objet d'un suivi radiologique. Sans doute serait-il intéressant pour mieux comprendre le comportement du radium dans l'environnement de tracer sa migration dans les chaînes trophiques à l'amont des points de rejets dans les rivières comme la Dordogne. Introduction au tableau de synthèse des réponses au questionnaire Engrais 53 questionnaires ont été envoyés à des sites de fabrication, de conditionnement ou de stockage d’engrais phosphatés en avril 2005, accompagnés d’une introduction situant le contexte de l'étude et de la lettre de mission de la DGSNR. 45 relances sont parties en juin. Nous avons reçu des réponses pour 18 sites (soit 34%) qui mettent en œuvre des phosphates ou composés phosphatés, dont 2 n'avaient pas été initialement destinataires du questionnaire (informations transmises par la société CEDEST). Aucun site ne fabrique de l’acide phosphorique. 2 exploitants ont déjà fait réaliser des analyses de la radioactivité dans leurs installations. Le premier dans les années 1990 dans le cadre d’un contrôle interne et le deuxième en 2004 par deux laboratoires. Une troisième installation a eu connaissance d’analyses réalisées chez son fournisseur de matières premières. Les déchets de fabrication sont recyclés en interne. 5 sites (soit 28 %) indiquent générer des déchets de ferrailles ou inox dans le cadre des opérations de maintenance. Ces ferrailles et inox sont envoyés dans des centres de recyclage ou de destruction; aucun des déchets produits n’a déclenché de portique de détection de radioactivité. Un seul site a des bâtiments industriels ou des ateliers désaffectés, susceptibles d’avoir mis en œuvre des formes de phosphates, destinés à la destruction ou au démantèlement. Un questionnaire spécifique a été envoyé à Grande-Paroisse au sujet de ses dépôts de phosphogypse; la réponse est dans le tableau. Des informations sur le suivi de ces dépôts ont été demandées aux préfectures et DRIRE Haute-Normandie et Nord-Pas-de-Calais. La préfecture de Haute-Normandie nous a répondu en août 2005 (cf. chapitre "La filière française phosphates"). Le Comité Central des Armateurs Français et Intertanko ont été destinataires de demande d’information et de communication des analyses éventuellement réalisées sur les chimiquiers spécialisés dans le transport d'acide phosphorique, et notamment des tartres et films déposés à l’intérieur des canalisations, vannes, ensemble de pompage et parois des citernes. Les courriers partis en avril sont restés sans réponse. 10 sites (soit 19%) déclarent être hors étude (pas de composés phosphatés, cessation d’activité, distribution uniquement). 27 sites n’ont pas répondu, de même l’UNIFA (Union des Industries de la Fertilisation), destinataire de plusieurs demandes d’information, sans suite. L'usine PEC Rhin à Ottmarsheim (68) n'a pas répondu. Cependant, des informations sont disponibles, tirées d'un courrier de la DRIRE Alsace adressé à Robin des Bois en décembre 1995 dans le cadre de la campagne engrais phosphatés de l'association. ________________________________________________________________________________________________ La radioactivité naturelle technologiquement renforcée - Robin des Bois - décembre 2005 - 18/198

Questionnaire sur la Radioactivité Naturelle Renforcée dans les industries de fabrication des engrais Nom de votre entreprise : Est-ce que vous mettez en œuvre de l’acide phosphorique ou des composés phosphatés dans les processus de fabrication ou de formulation des engrais ? Est-ce que vous êtes amenés à transporter, à stocker, à conditionner des composés phosphatés ou à les mélanger avec d’autres engrais ? Des mesures de radioactivité ont-elles été effectuées dans les halles de stockage, dans les citernes, dans les ateliers de conditionnement ou dans les autres ateliers susceptibles de mettre en contact le personnel d’exploitation ou d’entreprises externes de nettoyage avec des poussières de phosphate ? Si oui, merci de nous envoyer copie de ces analyses. Est-ce que les personnels de maintenance ou de nettoyage peuvent être au contact d’éventuelles concrétions formées à l’intérieur des canalisations et autres équipements, sachant que ces agglomérations concentrent selon la bibliographie et les retours d’expérience disponibles des radionucléides intégrés à l’origine dans les phosphates ? Est-ce que vous avez des bâtiments industriels, des ateliers désaffectés susceptibles d’avoir mis en œuvre toutes formes de phosphates et aujourd’hui destinés à la destruction ou à la reconversion ? Quels sont les déchets de fabrication, de conditionnement et de maintenance générés par votre usine ? Quel est leur volume et leur destination, et ont-ils déclenché des systèmes de détection de radioactivité à l’entrée des centres de stockage ? Avez-vous dans votre entreprise ou autour de votre entreprise des stocks de phosphogypse ? Merci de préciser les endroits et les volumes approximatifs. Cette question ne s’adresse qu’aux entreprises où de l’acide phosphorique est ou a été fabriqué par l’exploitant actuels ou des exploitants antérieurs. Commentaires : ________________________________________________________________________________________________ La radioactivité naturelle technologiquement renforcée - Robin des Bois - décembre 2005 - 19/198

Classées pour la Protection de l'Environnement et faire l'objet d'un suivi<br />

radiologique. Sans doute serait-il intéressant pour mieux comprendre le<br />

comportement du radium dans l'environnement de tracer sa migration dans les<br />

chaînes trophiques à l'amont <strong>des</strong> points de rejets dans les rivières comme la<br />

Dordogne.<br />

Introduction au tableau de synthèse <strong>des</strong> réponses au questionnaire Engrais<br />

53 questionnaires ont été envoyés à <strong>des</strong> sites de fabrication, de conditionnement ou de<br />

stockage d’engrais phosphatés en avril 2005, accompagnés d’une introduction situant le<br />

contexte de l'étude et de la lettre de mission de la DGSNR. 45 relances sont parties en juin.<br />

Nous avons reçu <strong>des</strong> réponses pour 18 sites (soit 34%) qui mettent en œuvre <strong>des</strong> phosphates<br />

ou composés phosphatés, dont 2 n'avaient pas été initialement <strong>des</strong>tinataires du questionnaire<br />

(informations transmises par la société CEDEST). Aucun site ne fabrique de l’acide<br />

phosphorique.<br />

2 exploitants ont déjà fait réaliser <strong>des</strong> analyses de la radioactivité dans leurs installations. Le<br />

premier dans les années 1990 dans le cadre d’un contrôle interne et le deuxième en 2004 par<br />

deux laboratoires. Une troisième installation a eu connaissance d’analyses réalisées chez son<br />

fournisseur de matières premières.<br />

Les déchets de fabrication sont recyclés en interne. 5 sites (soit 28 %) indiquent générer <strong>des</strong><br />

déchets de ferrailles ou inox dans le cadre <strong>des</strong> opérations de maintenance. Ces ferrailles et<br />

inox sont envoyés dans <strong>des</strong> centres de recyclage ou de <strong>des</strong>truction; aucun <strong>des</strong> déchets<br />

produits n’a déclenché de portique de détection de radioactivité.<br />

Un seul site a <strong>des</strong> bâtiments industriels ou <strong>des</strong> ateliers désaffectés, susceptibles d’avoir mis en<br />

œuvre <strong>des</strong> formes de phosphates, <strong>des</strong>tinés à la <strong>des</strong>truction ou au démantèlement.<br />

Un questionnaire spécifique a été envoyé à Grande-Paroisse au sujet de ses dépôts de<br />

phosphogypse; la réponse est dans le tableau. Des informations sur le suivi de ces dépôts ont<br />

été demandées aux préfectures et DRIRE Haute-Normandie et Nord-Pas-de-Calais. <strong>La</strong><br />

préfecture de Haute-Normandie nous a répondu en août 2005 (cf. chapitre "<strong>La</strong> filière française<br />

phosphates").<br />

Le Comité Central <strong>des</strong> Armateurs Français et Intertanko ont été <strong>des</strong>tinataires de demande<br />

d’information et de communication <strong>des</strong> analyses éventuellement réalisées sur les chimiquiers<br />

spécialisés dans le transport d'acide phosphorique, et notamment <strong>des</strong> tartres et films déposés à<br />

l’intérieur <strong>des</strong> canalisations, vannes, ensemble de pompage et parois <strong>des</strong> citernes. Les<br />

courriers partis en avril sont restés sans réponse.<br />

10 sites (soit 19%) déclarent être hors étude (pas de composés phosphatés, cessation<br />

d’activité, distribution uniquement).<br />

27 sites n’ont pas répondu, de même l’UNIFA (Union <strong>des</strong> Industries de la Fertilisation),<br />

<strong>des</strong>tinataire de plusieurs deman<strong>des</strong> d’information, sans suite.<br />

L'usine PEC Rhin à Ottmarsheim (68) n'a pas répondu. Cependant, <strong>des</strong> informations sont<br />

disponibles, tirées d'un courrier de la DRIRE Alsace adressé à <strong>Robin</strong> <strong>des</strong> <strong>Bois</strong> en décembre<br />

1995 dans le cadre de la campagne engrais phosphatés de l'association.<br />

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