La demande d information des jeunes en Charente-Maritime

La demande d'information
des jeunes
en Charente-Maritime
INFORMATION
JEUNESSE
novembre 2007
Charente Maritime

SOMMAIRE
INTRODUCTION
L'information des jeunes en Charente Maritime : demandes pratiques et enjeux p. 1
LA DÉMARCHE SUIVIE
Pourquoi cette démarche d’observation ? p. 2
DONNÉES DÉPARTEMENTALES
Analyse comparative des résultats du questionnaire p. 3
CARTOGRAPHIE p. 9
DONNÉES LOCALES
AIGREFEUILLE - Proximité, mobilité, gratuité, les atouts maîtres d’un secteur rural p. 13
LA ROCHELLE - Diversité des publics et polyvalence des services p. 15
ROCHEFORT - L’emploi et les loisirs en tête des demandes ! p. 17
SAINTES - Un BIJ pour tous les jeunes et aux couleurs de l’europe p. 19
ST JEAN D'ANGELY - Un BIJ pour tous les publics p. 21
SURGERES - Un service de proximité pour tous p. 23
PERSPECTIVES p. 25
CHARTE EUROPEENNE DE L’INFORMATION JEUNESSE p. 27
INFORMER LES JEUNES EN POITOU-CHARENTES p. 28
UN BIJ, UN PIJ, QU’EST-CE QUE C’EST ?
Quelle identité pour le réseau Information Jeunesse ? p. 29
EXEMPLES D’ACTIONS REALISEES OU EN COURS DANS LE DEPARTEMENT p. 30
JEUNES ET INFOS : LES ENJEUX
Quelles pratiques d’information pour les jeunes p. 31
CONCLUSION p. 33
LEXIQUE
BIJ : Bureau Information Jeunesse
CAF : Caisse d’Allocations Familiales
CDC : Communauté de Communes
CDIJ : Centre Départemental Information Jeunesse
CIJ : Centre Information Jeunesse
CIO : Centre d’Information et d’Orientation
COP : Conseiller d'Orientation Psychologue
CPE : Conseiller Principal d’Education
CRIJ : Centre Régional Information Jeunesse
CLLAJ : Comité Local Pour le Logement des Jeunes
DDJS : Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports
INJEP : Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire
MAIA : Mission d’Accueil d’Information aux Associations
ML : Mission Locale
OMAJE : Office Multi-Activités Jeunesse- Enfance
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONISEP : Office National d’Information Sur les Enseignements et les
Professions
PEL : Projet Educatif Local
PIJ : Point Information Jeunesse
POINT CYB : label créé en 2000 par le Ministère Jeunesse et Sports et
qui équipe environ 600 structures
RIJ : Réseau Information Jeunesse
TIC : Technologies de l'information et de la communication

INTRODUCTION
L’information des jeunes en Charente-Maritime :
demandes, pratiques et enjeux
Une formation-action
Une réflexion est menée en 2006 au sein du réseau
Information Jeunesse de Charente-Maritime. Elle vise à
analyser plus précisement le comportement des jeunes
dans leur accès à l’information, mais également à valoriser le
travail réalisé au quotidien par les BIJ-PIJ (Bureaux et Points
Information Jeunesse) du département.
Dans cette perspective, une formation-action a été mise en
place avec l’accompagnement de l’INJEP (Institut National de
la Jeunesse et de l’Education Populaire). Elle a regroupé des
professionnels du réseau de septembre 2006 à octobre 2007
(à raison d’une à deux journées par mois).
Le résultat de ce travail est présenté dans ce dossier. Il donne
des éléments de réponse aux questions posées initialement.
On relève ainsi le rôle majeur d’Internet dans les pratiques des
jeunes, bien sûr, mais aussi une place importante accordée à
l’accueil par les professionnels et le rôle prépondérant des
amis et des proches dans l’accès aux structures d’information
des jeunes.
Il s’agissait bien de conduire une enquête au plus près des
demandes des jeunes du territoire, tout en réfléchissant
aux enjeux de cette observation et aux limites des outils
utilisés.
Le travail a tout d’abord consisté à délimiter un objet
précis pour l’observation : la demande et les pratiques
des jeunes en matière d’information.
Pour ce faire, il a été décidé de :
−
−
définir un échantillon (les jeunes de 15 à 30 ans qui
fréquentent les structures Information Jeunesse du
département),
élaborer un questionnaire accompagné d’un protocole
de passation (qui permet un recueil homogène des
données),
− déterminer trois périodes communes d’enquêtes
(période de fréquentation haute, moyenne et basse),
−
réaliser un cahier des charges destiné à préciser les
engagements des différents acteurs (tête de réseau
départemental, Direction Départementale Jeunesse et
Sports, BIJ-PIJ) dans la mise en oeuvre de l’observation.
Un travail sur l’identité professionnelle
Cette formation-action a également permis aux
informateurs jeunesse présents de travailler sur leur identité
professionnelle. Quelle place occupe le réseau Information
Jeunesse dans le champ des politiques publiques d’accueil,
d’information, d’orientation ou d’animation ? Ce dossier
présente les principales caractéristiques d’intervention du
réseau Information Jeunesse telles que les professionnels
les définissent eux-mêmes. Il insiste aussi sur les identités
locales qui sont révélées à la fois par les résultats de l’enquête
(les jeunes ne sollicitent pas les mêmes informations à La
Rochelle qu’à Surgères ou St Jean-d’Angely) et par des
actions spécifiques menées par les professionnels (soutien
à la mobilité européenne à Saintes, actions de prévention à
St-Jean-d’Angely, interventions au collège à Surgères…). Il se
confirme qu’une connaissance et une analyse du territoire
sont dans ce cadre, essentielles avant de définir une stratégie
d’intervention.
Il est important de noter que les résultats obtenus lors de
l’exploitation du questionnaire présentent des similitudes
et des complémentarités avec des travaux réalisés sur
les pratiques des jeunes en matière d’information et de
communication : étude réalisée par l’INJEP en région
parisienne, travaux de sociologues telles que Dominique
Pasquier ou Céline Metton 1 .
Tous ces éléments apparaissent dans ce dossier réalisé
collectivement par les participants à cette formation-action.
Il faut préciser que ce travail ne constitue qu’une première
étape d’une démarche d’observation. Le questionnaire utilisé
pour cette enquête comporte ainsi des limites liées à ce type
d’outil. Il gagnerait à être complété par d’autres approches :
−
−
−
une démarche plus qualitative, à l’aide d’entretiens par
exemple,
une observation prenant en compte un autre sujet,
une enquête auprès de jeunes qui ne fréquentent pas
les structures Information Jeunesse.
Une démarche qui concerne d’autres acteurs
locaux
Enfin cette démarche n’a de sens que si elle est partagée.
Elle concerne en effet tous les professionnels, élus,
responsables associatifs, s’adressant aux jeunes et concernés
par les questions d’information. Elle vise à montrer la place
essentielle que doit prendre l’information des jeunes
dans les politiques locales de jeunesse. A l’heure où
l’information semble être à la portée de tout un chacun, se
pose la question de la fracture qui caractérise son accès et son
appropriation. Or l’information, comme le rappelle la charte
Information Jeunesse, est une composante fondamentale de
l’autonomie, de la responsabilité, de l’engagement social et
de la participation citoyenne, de l’épanouissement personnel,
de la lutte contre l’exclusion et de la mobilité des jeunes.
1
Dominique Pasquier : auteur de l’ouvrage : « cultures lycéenne, la tyranie des pairs » - Edition Autrement ; Céline Metton, sociologue, auteur d’une thèse sur le
thème : «Les usages de l’internet par les collégiens».
INTRODUCTION
1

LA DEMARCHE SUIVIE
Pourquoi cette démarche d’observation ?
Le réseau Information Jeunesse de Charente-Maritime s’est
interrogé sur son rôle actuel et futur face à l’évolution rapide
des pratiques des jeunes en matière d’information. Quelle(s)
adaptation(s) doit-il privilégier pour y répondre le plus
efficacement possible ?
−
−
de procéder au recueil, au traitement et à l’analyse des
observations effectuées sur les différents sites,
d’élaborer les propositions spécifiques sur chaque entité
territoriale concernée par l’observation (département et
territoire d’intervention de chaque BIJ/PIJ).
LA DEMARCHE SUIVIE
La première investigation, présentée dans ce dossier,
porte sur l’analyse de la demande des jeunes en matière
d’information. Elle a été réalisée principalement à partir
d’un questionnaire élaboré par des membres du réseau IJ du
département. Elle constitue un préalable à des travaux plus
approfondis portant par exemple sur les « besoins » ou les
« stratégies » des jeunes en matière d’information.
Le choix de l’objet d’étude, la méthode d’investigation et
la démarche méthodologique ont fait l’objet d’un travail
collectif visant en particulier à améliorer la connaissance des
publics fréquentant les BIJ-PIJ et à renforcer les savoir-faire des
professionnels du réseau IJ.
Ce travail a notamment donné lieu à la rédaction d’un cahier
des charges qui définit les modalités de conception et de
réalisation de la démarche d’observation. L’extrait de ce cahier
des charges qui figure ci-après, détaille ces modalités :
1. Objet de la démarche
L’expérimentation d’un observatoire de l’information des
jeunes dans le réseau IJ de Charente-Maritime a pour objet
d’analyser de façon régulière :
−
−
les demandes des jeunes (15/30 ans), en matière
d’information,
la nature de ces demandes et leur évolution afin de mieux
connaître leurs pratiques dans ce domaine.
2. Objectifs
Dans sa phase expérimentale et par rapport à son objet
actuel d’analyse de la demande des jeunes, les objectifs de
l’observatoire sont de :
−
−
−
−
connaître et analyser la nature des demandes des jeunes
pour améliorer ou mettre en place des modalités de
réponse adaptées,
transmettre un éclairage spécifique sur ces demandes et
pratiques en matière d’information,
valoriser les savoir-faire des BIJ / PIJ auprès des partenaires
institutionnels,
développer les missions de service public en matière
d’information jeunesse sur la fonction observation et
améliorer la qualité de ces missions dans leur ensemble.
3. Acteurs
Une cellule projet a été constituée. Elle a regroupé
l’ensemble des représentants des BIJ/PIJ concernés, et a eu la
charge:
Le coordonnateur du groupe projet est le CDIJ (Centre
Départemental Information Jeunesse) de La Rochelle.
Il a la charge :
−
−
d’effectuer la synthèse des données recueillies sur
l’ensemble du territoire concerné,
d’assurer la coordination du groupe projet, notamment
dans le traitement des informations et des données
recueillies, ainsi que leur exploitation dans le respect du
cahier des charges.
Durant la phase d’expérimentation (septembre 2006 à
novembre 2007), l’INJEP, avec le soutien de la DDJS de
Charente Maritime, ont assuré :
−
−
une formation à la méthodologie de la démarche
d’observation,
un appui et suivi méthodologique portant sur le
développement de l’expérimentation.
Le CRIJ (Centre Régional Information Jeunesse) de Poitou-
Charentes est associé aux travaux du groupe projet dans
sa phase d’expérimentation afin d’envisager un éventuel
élargissement au plan régional de la mission observation du
Réseau Information Jeunesse.
4. Territoire concerné
La portée géographique de la démarche d’observation
correspond au territoire d’intervention des 7 BIJ et PIJ.
La mission départementale du CDIJ correspond à la zone
couverte par les BIJ-PIJ participant à l’expérimentation.
5. Temps de réalisation et inscription de
l’observation dans la durée
L’expérimentation de l’observation s’effectue sur une année
de Septembre 2006 à septembre 2007.
A l’issue de la phase d’expérimentation, il sera envisagé de
poursuivre le processus d’observation sur le même objet ou
sur un domaine connexe afin :
−
d’inscrire le fonctionnement de l’observatoire dans la
durée,
− de mesurer l’évolution des pratiques et des
comportements des jeunes en matière d’information,
−
d’asseoir la pertinence de la démarche de veille
informative.
6. Communication des résultats
A l’issue des travaux, il est prévu la réalisation d’un document
de synthèse présenté aux acteurs locaux et aux partenaires
lors d’une rencontre départementale.
2

DONNEES DEPARTEMENTALES
Analyse comparative des résultats du questionnaire
Quelles demandes des jeunes en matière d’information et de service
dans le Réseau Information Jeunesse de Charente-Maritime ?
Fiche technique
1. Le profil des jeunes
fréquentant les BIJ et les PIJ
Quatre principales caractéristiques
L’enquête réalisée porte sur le dépouillement et
l’analyse de 953 questionnaires de jeunes de 15 à
30 ans. Les questionnaires ont été passés sur chaque
site en trois vagues de deux semaines, correspondant à
des périodes de fréquentation spécifiques : une période
de fréquentation haute, une période de fréquentation
moyenne et une période plus faible. Cette approche a
permis de lisser certaines demandes d’information ou
de services fortes en fréquentation haute comme les
demandes de job d’été.
Le questionnaire a été passé en face à face afin de faciliter
sa compréhension et d’éviter les réponses « fantasques ».
Il a fait l’objet d’une exploitation des données à plusieurs
niveaux : départemental, départemental hors La Rochelle
et local, puis d’une exploitation comparative entre ces trois
ensembles d’information. Le nombre de questionnaires
provenant du CDIJ (plus de la moitié de l’ensemble du
département) pèse de façon importante et surdétermine
certaines observations. Il s’est donc révélé nécessaire
d’analyser les tendances en fonction des territoires et
des structures du Réseau IJ : l’exploitation des données
départementales incluant ou non le CDIJ fait ainsi
apparaître des informations différentes sur le profil des
publics, la nature des demandes et la manière dont les
jeunes organisent leur recherche d’informations.
−
−
−
−
Les filles sont majoritairement représentées : le taux
de fréquentation atteint 60 % chez les filles, contre 40 %
chez les garçons. On remarque que cette répartition est
relativement homogène sur l’ensemble des sites.
Le statut des jeunes révèle une représentation quasi
équivalente des lycéens (27 %), des étudiants (26 %),
et des demandeurs d’emploi (24 %). Ce sont sur ces
deux derniers statuts que l’on observera le plus de
variation en fonction du site d’information. Les étudiants
sont fortement représentés à La Rochelle (36 %) et les
demandeurs d’emploi dans les BIJ-PIJ intégrés à une
Mission Locale ou à une Maison de l’Emploi (Saintes,
Surgères).
Cette répartition des statuts des jeunes explique pour
une grande part les âges présents dans l’échantillon.
Ainsi, la valeur centrale de l’âge est de 20 ans. Mais dans
le même temps, près de 25 % des jeunes fréquentant
les structures d’accueil ont entre 17 et 18 ans, période
charnière entre le lycée et les études ou la recherche d’un
emploi.
Le bac est le niveau de formation le plus représenté
(28 %) et plus de 55 % des jeunes fréquentant les
BIJ-PIJ ont un niveau de formation égal ou supérieur
au bac. Cette proportion varie cependant fortement en
fonction du site d’accueil : plus des deux tiers des jeunes
venant au CDIJ a un niveau supérieur ou égal au bac,
tandis que sur le reste du département ce rapport est
inversé. Le poids de La Rochelle, ville étudiante, influe sur
le résultat de l’enquête.
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Le niveau de formation des jeunes du réseau IJ
DONNEES DEPARTEMENTALES
3

2. La fréquentation
3. Les demandes
Une régularité très variable
La question relative à la nature de la fréquentation
(occasionnelle ou régulière) des jeunes fait volontairement
appel à leur perception et revêt donc un caractère subjectif.
On observe que plus de 52% des jeunes du département
déclarent fréquenter « occasionnellement » la structure IJ
tandis qu’ils sont 23% à déclarer une fréquentation régulière.
Cette répartition départementale amène trois remarques :
−
−
−
cette perception varie sensiblement pour les jeunes du
département habitant hors La Rochelle : la fréquentation
régulière passe ainsi à près de 30% et l’occasionnelle à
40%,
les jeunes de niveau CAP-BEP déclarent avoir une
fréquentation plus régulière que les lycéens ou les
étudiants. Une analyse plus approfondie permet de
rapprocher cette régularité de la recherche d’un emploi
ou d’un job,
les jeunes filles déclarent deux fois plus souvent que les
garçons une fréquentation régulière.
La réponse à l’item « Première fois » a de son côté un
caractère très objectif et permet de faire plusieurs
observations :
−
−
−
les jeunes qui déclarent venir pour la première fois
représentent un jeune sur quatre pour l’ensemble du
département, mais près d’un jeune sur trois pour les
territoires du département hors La Rochelle, et un jeune
sur cinq sur La Rochelle elle-même,
l’âge moyen de la première fréquentation d’un BIJ-PIJ
se situe entre 17 et 18 ans. Peu de jeunes découvrent le
réseau IJ avant 16 ans et après 26 ans,
enfin, cette information permet de mettre en évidence le
taux de renouvellement des jeunes dans les structures IJ.
Les trois périodes d’observation étant très représentatives
de la fréquentation annuelle de ces structures, ce taux de
renouvellement moyen est de 4 ans pour l’ensemble du
département, mais il varie à 3 ans ou à 5 ans selon les
sites.
Des demandes centrées sur les études, la
formation, sur l’emploi.. et sur l’accès à Internet
Dans leur ensemble les jeunes viennent en priorité rechercher
une information ou un service : 66% d’entre eux adoptent
cette démarche, tandis qu’ils ne sont que 15% à venir
compléter une information. S’il semble donc qu’il n’y ait pas de
recherche préalable , le BIJ ou le PIJ est bien identifié comme
lieu ressource susceptible de répondre à la demande du jeune
au moment de sa démarche.
Les jeunes ont plus fréquemment répondu à la question
concernant les services (1403 réponses, soit en moyenne
une réponse et demie par jeune) qu’à la question concernant
l’information (952, soit exactement en moyenne une réponse
par jeune). Rappelons qu’il y avait trois réponses possibles
à chacune de ces questions. Cela pourrait exprimer que les
jeunes viennent plus pour un service que pour une information
au sein du réseau IJ. De notre point de vue, cela dénote chez
les jeunes une démarche homogène combinant recherche
d’informations et de services sur une même thématique :
− une analyse plus précise d’un échantillon de
questionnaires fait apparaître une forte similitude entre
la nature de la demande d’information et le service
recherché (information sur l’emploi et la recherche d’un
job par exemple). La majeure partie des jeunes vient
ainsi pour une raison déterminée au BIJ-PIJ et non pour
recevoir une information ou un service dans de multiples
domaines,
−
la demande d’accès à Internet, dont on verra qu’elle
est très inégale selon les sites d’accueil, procède de la
même logique, mais aboutit à des demandes de services
ou d’informations plus élargies. Elle est très souvent
combinée à d’autres services ou informations et ciblée
sur un chaînage thématique : Internet / recherche
d’information sur l’emploi / la formation / recherche de
Jobs, ou encore : Internet / infos sur le logement / aide
bureautique par exemple,
DONNEES DEPARTEMENTALES
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
La demande d’information des jeunes qui viennent dans le réseau IJ
4

En outre, l’analyse des données permet de préciser que :
−
−
−
À l’instar des statistiques réalisées au plan national, les
thèmes « études-formation » et « emploi » ressortent
de manière dominante (respectivement 34% et 26
% des réponses). Sur les autres domaines abordés on
observe une variation faible, à une exception près, celle
de l’information sur le logement. Ainsi, la moyenne
départementale concernant cette demande est de
8%, mais le rapport varie de 1 à 4 entre les sites hors
La Rochelle (3%) et la Rochelle (+ de 11%). Cette
observation met en évidence que les demandes des
jeunes s’expriment en fonction de l’implantation et de la
vocation institutionnelle de la structure.
Concernant les services de la structure, les offres de
jobs sont très largement sollicitées (37%, et plus d’un
jeune sur deux ont cité cette demande de service, avec
un pic sur la période de forte fréquentation d’avril) devant
l’accès à Internet (19,5 %, et cité par près d’un jeune sur
trois). Cette dernière donnée générale sur le département
est néanmoins à pondérer en fonction du site : cette
demande d’accès est ainsi très faible à La Rochelle (à
peine 8%) alors qu’elle est à égalité des recherches de
jobs sur les autres sites (plus de 30 %). Cette observation
est à rapprocher de la nature des publics fréquentant ces
structures sur le département. Le public essentiellement
étudiant et lycéen de La Rochelle semble ainsi utiliser de
manière permanente et « domestique » l’outil Internet. En
revanche cet outil est fortement sollicité dans les autres
sites par un public moins diplomé et plus en recherche
de solutions d’insertion dans le monde du travail. Cette
utilisation est à relier à la recherche d’information sur
l’emploi de 10 points supérieur dans les autres sites à
celle de La Rochelle.
L’ordre de ces thématiques est assez identique d’un
site à l’autre, même si l’on remarque que la demande
d’information sur l’emploi est plus forte sur le
département hors La Rochelle que sur l’ensemble du
département.
Une recherche d’informations qui combine :
utilisation de l’Internet, relation avec les
institutions spécialisées et les proches
Si l’analyse du questionnaire ne permet pas de définir avec
précision les différentes stratégies des jeunes en matière
de recherche d’information ou de services, notamment en
fonction de leurs natures, le croisement de ces données avec
l’âge, le genre ou le statut des jeunes interrogés permet
d’établir certaines tendances au niveau départemental.
−
−
D’abord si Internet apparaît comme le premier vecteur
d’information (30% des réponses en moyenne pondérée,
et cité par plus de 70% des jeunes), il n’est quasiment
jamais cité seul et est la majeure partie du temps
combiné avec soit une institution (le réseau IJ par
exemple recueille 15 % des réponses et est cité par plus du
tiers des répondants) soit des proches (amis ou parents).
Précisons que pour cette question les jeunes pouvaient
proposer trois réponses et qu’ils ont largement tiré parti
de cette possibilité (2,4 réponses par jeune) démontrant
ainsi qu’ils utilisent plusieurs modalités d’information.
Une approche par « type d’information » fait ainsi
apparaître un équilibre entre les ressources techniques
mobilisées (Internet, téléphone et média à 42 %), les
ressources institutionnelles (IJ, CIO, ML, Mairie : à 34%)
et les personnes ressources (amis, parents, travailleurs
sociaux : 24%). Loin d’être dans le « tout informationnel
technique », les jeunes privilégient les contacts avec les
institutions spécialisées ou avec les proches pour rechercher
des informations ou des services adaptés à leurs besoins.
Ensuite, les demandes principales des jeunes en
matière d’information et de service fluctuent en
fonction du genre, de l’âge, du statut ou du niveau de
formation des jeunes.
Ainsi, la plus forte demande en matière d’information sur
les formations et l‘emploi ou sur les offres de jobs émane
des filles (62 % et 60 %). Les garçons, eux, recourent plus
fortement aux services dans le domaine de l’accès à
Internet et des applications bureautiques (37 %, contre
moins de 30 % pour les jeunes filles).
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
La demande de services des jeunes qui viennent dans le réseau IJ
DONNEES DEPARTEMENTALES
5

−
L’observation de la nature des demandes prioritaires
en fonction de l’âge fait apparaître d’autres constats : la
demande d’information sur les formations et l’emploi
progresse régulièrement jusqu’à 21-22 ans pour décroître
avec l’âge. Il en va de même pour les offres de jobs, avec
un léger décalage, puisqu’elles culminent entre 19-20
ans et qu’elles régressent par la suite. En revanche, les
demandes d’accès à Internet croissent fortement à partir
de 21-22 ans et culminent à 27-28 ans… et à 15-16 ans,
sans doute pour des raisons différentes.
Enfin, le croisement entre ces demandes et le statut
ou le niveau de qualification des jeunes confirme les
observations précédentes : ce sont bien les lycéens et
les étudiants, de niveau Bac et plus qui ont la plus
forte demande en matière d’offre de jobs (70%), la
demande d’information sur la formation et l’emploi
culmine chez les demandeurs d’emploi (77%) et
les sans activités (69%), l’accès à Internet chez les
collégiens (66%) et les demandeurs d’emploi (47%).
Qu’il s’agisse des informations ou des services, la nature de
la demande est fortement corrélée au profil des jeunes. Se
construisent ainsi des typologies d’usage du Réseau IJ :
− les jeunes collégiens et les « nouveaux lycéens » (15-16
ans) « découvrent » et utilisent fortement les ressources
techniques mises à leur disposition, dans une relation
aux professionnels qu’il faudrait sans doute mieux éclairer
dans l’avenir,
−
−
les lycéens « plus âgés » (17 ans et plus) et les
étudiants ont identifié le réseau IJ comme une ressource
essentielle en matière de Jobs, et recourent au conseil
des professionnels pour d’autres questions, plus liées au
rythme des temps scolaires et universitaires : les vacances,
le logement…,
les autres utilisateurs, plus âgés ou sortis du système
éducatif recherchent dans le réseau comme sans
doute ailleurs des solutions à leur insertion sociale et
professionnelle en faisant appel à la fois aux ressources
matérielles et humaines de la structure d’information.
4. La connaissance du Réseau
IJ par les jeunes et leur
perception du service :
Le rôle des amis pour élaborer des choix se
confirme. La communication institutionnelle
interrogée
La manière dont les jeunes ont connu la structure d’information
jeunesse révèle trois informations importantes :
−
−
−
la connaissance de ces structures se fait principalement
au travers des pairs : près de 42 % des jeunes disent ainsi
avoir connu le BIJ-PIJ par l’intermédiaire d’un ami ou d’un
proche. Les relations entre pairs constituent le vecteur de
communication le plus important et celui qui assure sans
doute la meilleure connaissance de l’intérêt (du réseau IJ)
par les utilisateurs eux-mêmes,
ce sont les parents et les organisations d’accueil de jeunes
(17% pour chacun) qui incitent les jeunes à venir dans
la structure d’Information Jeunesse. La référence aux
parents est surtout citée par un public de collégiens et de
lycéens, tandis que celle des autres organisations est citée
principalement par les demandeurs d’emploi, les sans
activité, plus âgés que les précédents, et sans doute plus à
la recherche de relais institutionnels,
à l’inverse, on peut constater que selon cette enquête les
moyens d’informations médiatiques et institutionnels
ont peu d’influence sur la venue des jeunes au sein des
structures d’Information Jeunesse. Le « score » le plus
étonnant est celui d’Internet comme mode d’information
dans le réseau IJ : à peine 3% des jeunes déclarent
avoir connu la structure par ce biais, alors que plus
des deux tiers disent utiliser cet outil pour rechercher
de l’information. C’est sans doute un des effets de la
communication privilégiée par les pairs, les proches et
les institutions relais. La portée de la communication
institutionnelle pose aujourd’hui question aux structures
s’adressant au jeunes.
DONNEES DEPARTEMENTALES
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Comment les jeunes ont-ils connu le réseau IJ ?
6

La gratuité, mais aussi le professionnalisme
La question relative aux qualités que les jeunes apprécient
dans les structures du réseau est d’abord celle où l’on dénote
le plus grand nombre de réponses soit 2,7 réponses par jeune
sur 3 possibles.
Concernant les qualités les plus appréciées, la gratuité
arrive largement en tête (21 % et citée par 6 jeunes sur
10) devant la rapidité (16% et citée par 4 jeunes sur 10) puis
viennent la proximité et la qualité de l’accueil (14% et 13%).
L’importance accordée à la qualité documentaire et à l’accueil
montre l’utilité du relationnel, de la présence humaine, du
conseil, de l’accompagnement, du travail réalisé autour du
fonds documentaire.
En dehors de la gratuité du service unanimement appréciée,
la qualité de l’accueil et la proximité du BIJ-PIJ sont plus
fortement appréciées sur les sites hors La Rochelle que sur
l’ensemble du département, tandis que c’est la rapidité et
la diversité des services et des informations qui arrivent au
second rang des qualités les plus appréciées au CDIJ.
Ici encore, la configuration du lieu et le profil des jeunes
déterminent des appréciations différenciées des bénéficiaires.
Ainsi, ce sont les étudiants et les lycéens, et les niveaux bac
et bac+2 qui apprécient le plus la gratuité (55% et 60%),
tandis que ce sont les demandeurs d’emploi et les salariés qui
apprécient le plus la qualité de l’accueil et des documents.
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Ce que les jeunes apprécient le plus dans le réseau IJ
Les attentes et suggestions des jeunes
Les deux dernières questions de l’enquête portaient sur
l’expression d’une proposition d’informations « à distance »
et sur les suggestions que les jeunes pouvaient faire pour
améliorer les services du BIJ-PIJ. Il était demandé aux jeunes
s’ils souhaitaient recevoir une information personnalisée
par le biais des TIC et dans quel domaine. Les avis sur cette
question sont partagés, puisque si plus d’un tiers des jeunes
(38%) est favorable à une telle initiative, principalement par le
biais de mails, une proportion équivalente de jeunes (36%) ne
le souhaite pas. Cette demande porte essentiellement sur les
offres d’emplois ou de jobs d’été, puis sur la formation et sur le
logement, confirmant ainsi les observations précédentes sur la
nature des demandes. Elle émane principalement d’un public
de demandeurs d’emploi et de lycéens et elle est sensiblement
plus importante sur les sites hors La Rochelle que sur cette
ville.
Enfin, 14% des jeunes font des suggestions spécifiques.
Mais celles-ci portent, pour une large part, sur l’expression
de leur satisfaction quant à l‘accueil et aux services rendus.
Les autres suggestions ont trait à l’agencement de l’espace,
à l’accroissement du parc informatique et à l’accès aux
différentes informations et offres sur Internet.
DONNEES DEPARTEMENTALES
7

En conclusion : doter le territoire du département d’une
«couverture équitable»
Pour conclure, cette analyse comparative des données départementales 1 permet de mettre
en évidence plusieurs types de variables qui ont une incidence sur l’orientation et la nature
de la demande des jeunes :
−
Les variables de l’âge, du niveau d’étude et du statut des jeunes.
Elles déterminent largement, comme nous avons pu l’évoquer, la façon dont ils utilisent les
ressources du réseau Information Jeunesse du département. Cette observation est identique
sur tous les sites, et le profil des utilisateurs est assez similaire à l’identité sociologique des
jeunes du territoire : plus estudiantine à La Rochelle, plus collégienne lycéenne et jeunes
travailleurs ou demandeurs d’emploi ailleurs, sans que ces dernières catégories soient pour
autant sous représentées à La Rochelle,
−
Une variable liée au lieu institutionnel de référence des BIJ-PIJ.
L’augmentation significative de la fréquentation de jeunes en recherche de formation ou
d’emploi sur certains sites (Surgères ou Saintes par exemple) dépend pour une part de
l’hébergement institutionnel de ces structures : intégré à une Maison de l’Emploi, le BIJ de
Surgères reçoit ainsi près de 15% d’adultes jeunes de plus de 30 ans que nous avons « extraits »
de l’échantillon, mais constitue bien une réalité sociale de la demande d’information et
de services dans le domaine de l’emploi de la formation ou des jobs. Plus largement et sur
l’ensemble du territoire, les BIJ-PIJ feraient office d’espaces ressource crédibles pour une
recherche complémentaire de solutions d’accès à la formation ou à l’emploi, (et en particulier
de « jobs temporaires ») pour nombre de jeunes ou de jeunes adultes,
−
Une variable socio-spatiale.
L’analyse de la provenance géographique des jeunes révèle que la zone d’influence
des structures du réseau IJ dépasse significativement leur délimitation administrative
d’intervention : non seulement les BIJ-PIJ rayonnent bien sur les quartiers (La Rochelle
ou Rochefort) ou sur les communes rurales parfois éloignées (les autres sites), mais ce
rayonnement s’étend sur des localités non couvertes par l’organisation territoriale de l’IJ.
Il y aurait sans doute lieu de se pencher sur cette question (que met aussi en évidence la
cartographie figurant dans les pages suivantes), afin de doter le territoire du département
d’une « couverture équitable » de l’accès à l’Information Jeunesse.
DONNEES DEPARTEMENTALES
Les résultats de cette première observation de la demande des jeunes ébauchent ainsi des
stratégies de recherche d’informations et d’utilisations des services différenciées qu’il serait utile
d’approfondir à l’avenir.
1
données départementales totales , données départementales sans la Rochelle et données de La Rochelle
8

CARTOGRAPHIE
Répartition des jeunes qui ont répondu à l’enquête
10 km
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
CARTOGRAPHIE
9

Le réseau d’Accueil d’Information et d’Orientation (AIO)
en Charente Maritime
10 km
CARTOGRAPHIE
10

Projets Educatifs Locaux et Réseau Information Jeunesse
en Charente Maritime
10 km
CARTOGRAPHIE
11

Les 15-30 ans par canton
Canton avec structure IJ
(ou en cours de labellisation)
Canton sans structure IJ
Sources recensement INSEE 1999 (population agée de 7 à 22 ans en 1999)
CARTOGRAPHIE
12

DONNEES LOCALES
AIGREFEUILLE
POINT INFORMATION
JEUNESSE
12, groupe scolaire
17290 AIGREFEUILLE
Tél : 05 46 35 07 43
Fax : 05 46 35 16 74
omaje.pij@voila.fr
DATE DE CRÉATION : 1987
(PIJ : 1995)
STATUT : Association
AIGREFEUILLE
LES PRINCIPAUX FINANCEURS :
Etat (MJS)
CDC Plaine d’Aunis
Mairie (notamment pour les locaux mis à
disposition)
LES INFORMATEURS :
QUERIAUD Bruno (directeur/informateur)
DESCHAMPS Julien (informateur)
MARCHESSEAU Sylvie (informatrice)
Questionnaires remplis (total) : 59
Questionnaires remplis (15-30 ans) : 59
Visites annuelles (en moyenne) : 700
FICHE D’IDENTITE
Proximité, mobilité, gratuité :
les atouts maîtres
d’un secteur rural
Le public
Demandeur d’emploi ou étudiant, niveau bac,
bac + 2 comme publics dominants
−
−
−
le pic de fréquentation en matière d’âge est situé entre 20 et
23 ans,
le profil de l’utilisateur est plutôt un jeune en recherche
d’emploi (42%) ou un jeune en étude et formation (25%
étudiants, 14% lycéens),
59% sont des filles, 41% des garçons.
La réalité du terrain au quotidien, au delà de
l’enquête portant sur les 15/30ans
Il apparaît que les utilisateurs de + 30 ans représentent un
public important (entre 15% et 20%) notamment en matière
de recherche d’emploi. A l’inverse les – 15 ans représentent un
public plus confidentiel (-10%) : un axe de travail à développer !
RESULTATS DE L’ENQUETTE
Le PIJ espace ressource du secteur
associatif du territoire
Progressivement identifié comme tel par de plus en
plus d’associations locales, le PIJ a developpé des
outils et des services visant à aider les associations
dans leurs demandes, leurs recherches et leur
fonctionnement.
SPECIFICITES
Proximité et mobilité : deux axes étroitement liés
au regard de l’implantation du PIJ en milieu rural
−
−
60% des utilisateurs sont d’Aigrefeuille,
40% sont du territoire (CDC : 17 communes).
L’importance de la proximité de l’information est primordiale
pour 79% des utilisateurs, mais la gratuité des services reste
prépondérante pour 73% d’entre eux.
Exemples :
−
−
−
vie associative locale (brochure d’infos sur
toutes les associations),
membre du réseau MAIA (Mission d’Accueil
d’Information aux Associations) : dynamique
departementale mise en œuvre par la DDJS,
responsable du réseau d’aide à l’initiative
associative inter-communal (soutien logistique
et accompagnement humain aux associations
locales demandeuses).
L’information jeunesse un axe fort du
PEL
Inscrit au sein du PEL de la CDC de la Plaine d’Aunis,
l’Information Jeunesse bénéficie d’un financement
déstiné à soutenir et promouvoir ses actions et ses
missions.
DONNEES LOCALES - AIGREFEUILLE
13

Les demandes
Des demandes d’information confirmées au
regard du profil des utilisateurs
−
−
−
42% concernent la recherche d’emploi,
37% concernent la recherche d’orientation ou d’études,
36% concernent le sport et la culture.
Internet largement en tête, la grande araignée
n’a pas encore tissé sa toile partout !
−
−
−
97% des utilisateurs déclarent venir pour profiter de ce
service,
53% des utilisateurs déclarent venir pour les offres de
jobs,
51% des utilisateurs déclarent venir pour les applications
bureautiques.
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
La demande d’information des jeunes
au PIJ d’Aigrefeuille
Une recherche plutôt qu’une vérification
− 51% viennent d’abord effectuer une recherche
d’information,
−
−
32% viennent pour compléter une information déjà en
leur possession,
12% viennent pour vérifier une information.
Les pratiques
Internet largement en tête également dans le
processus de recherche d’information
Le PIJ d’Aigrefeuille au cœur du territoire de la CDC :
un emplacement central stratégique…
DONNEES LOCALES - AIGREFEUILLE
−
−
−
97% des utilisateurs ont le reflexe « Net » pour rechercher
une information,
48% se retournent vers leurs parents ou leur proches,
31% utilisent la presse.
Comment « entre t-on » dans le réseau IJ, qui
sont les «passeurs» ?
Les amis comme les organismes (31 % chacun) restent un
vecteur important dans l’indentification du réseau IJ.
Les médias en général, les affiches, les collectivités et la
communication autour d’événements restent très largement
minoritaires dans le processus de prise de contact avec l’IJ.
Quant à Internet il arrive en dernière position dans les
pratiques d’accès au réseau IJ.
14

DONNEES LOCALES
LA ROCHELLE
CENTRE DEPARTEMENTAL
INFORMATION JEUNESSE
2, rue des Gentilshommes
BP 1005 - 17087
LA ROCHELLE cedex 02
Tél : 05 46 41 16 36
Fax : 05 46 41 50 35
cdij17@yahoo.fr
www.infojeunesse17.com
DATE DE CRÉATION : 1976
STATUT : Association
LES PRINCIPAUX FINANCEURS :
Mairie de La Rochelle
Conseil Général
CAF
CDA
LES INFORMATEURS :
DUPUY Catherine (directrice/informatrice)
BECK Sébastien (informateur)
COUTÉ-KROL Sophie (informatrice)
GRANGE Françoise (informatrice)
PROUTEAU Annie (informatrice)
LA ROCHELLE
FICHE D’IDENTITE
Diversité des publics et
polyvalence des services
Le public
Une influence au-delà du centre-ville
Le CDIJ ne reçoit pas uniquement des jeunes rochelais puisque
20% viennent de la CDA et 16 % hors CDA.
Concernant les jeunes rochelais, ils viennent pour 31% du
centre-ville, lieu d’implantation du CDIJ, 27% de quartiers
plus périphériques (Mireuil, Villeneuve-les-Salines, La Pallice,
Port-Neuf, Laleu et St-Eloi)
Cela nuance l’idée selon laquelle les jeunes de ces quartiers ne
sont pas mobiles ou ne font pas la démarche de venir s’informer
au centre-ville, dans un lieu qui ne leur serait pas familier.
RESULTATS DE L’ENQUETTE
Questionnaires remplis (total) : 558
Questionnaires remplis (15-30 ans) : 533
Visites annuelles (en moyenne) : 60 000
Une double compétence
Le CDIJ est à la fois le BIJ de la ville de La Rochelle
et la tête du réseau départemental IJ, qu’il anime en
partenariat avec la DDJS.
Seule structure autonome du réseau départemental,
il se positionne sur ces deux missions :
− accueillir et informer les jeunes de
l’agglomération rochelaise,
− diffuser de l’information dans l’ensemble
du département notamment au moyen du
« CONTACT » soit une info mensuelle dans 650
points du département.
Il est aussi le support administratif du Groupe Info
Sida qu’il coordonne depuis 1989. Ce groupe traite
aujourd’hui plus largement des divers aspects de la
santé concernant les jeunes.
Le CDIJ accueille en moyenne 250 jeunes par jour
(chiffre de l’accueil physique uniquement) et jusqu’à
plus de 400 (par exemple, pendant les journées de
lancement des jobs d’été au printemps).
Le CDIJ partage les locaux « La Rochelle Jeunesse »
avec un bureau d’accueil du service Enfance
Jeunesse de La Rochelle et le CLLAJ (Comité Local
pour le Logement Autonome des Jeunes).
Il bénéficie d’une belle implantation au centre
ville de La Rochelle mais l’étroitesse de ses locaux
constitue un frein au développement de nouvelles
activités.
SPECIFICITES
Il est également intéressant de souligner que pour moitié, ces
jeunes ne sont pas des scolaires mais :
−
−
−
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Résultats enquête 2007 réseau IJ 17
Quartiers d’origine des jeunes rochelais
fréquentant le CDIJ
des salariés,
des apprentis,
des demandeurs d’emploi.
Le statut et l’origine géographique des
jeunes qui viennent au CDIJ
DONNEES LOCALES - LA ROCHELLE
15

Les demandes
Le statut des jeunes : une certaine
hétérogénéité
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Les services sollicités au CDIJ
DONNEES LOCALES - LA ROCHELLE
16
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Situé en milieu urbain, dans l’hypercentre, le CDIJ a la
réputation d’accueillir essentiellement un public étudiant,
autonome et issu du centre-ville.
Les résultats des différentes vagues d’enquêtes infirment
plutôt cette image d’un BIJ assez « élitiste ».
Les chiffres montrent que les 2/3 du public ne sont pas des
étudiants. Ils se partagent essentiellement entre :
−
−
des lycéens (25%). Cette place est corroborée par l’âge le
plus représenté du public, soit 23% de 17-18 ans,
des demandeurs d’emploi (19%) et les jeunes actifs,
qui représentent au total 33 %.
Les jeunes qui viennent au CDIJ et dans les
BIJ-PIJ du département
Cette répartition plutôt inattendue pour une ville étudiante
implique donc des approches et des réponses différentes de la
part des informateurs jeunesse.
Par ailleurs, la relative autonomie du public étudiant ou actif
n’appelle pas les mêmes réponses que pour les scolaires
plus jeunes très présents dans d’autres BIJ ou PIJ : le CDIJ
accueille très peu de collégiens par rapport au réseau
départemental.
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Premier service : les jobs
Le public est très demandeur en matière d’offres de jobs tout
au long de l’année. Cette forte demande nécessite un travail
important en direction des employeurs (contact, relance,
suivi...).
Les autres services
A l’inverse du département, l’accès Internet, la bureautique
et l’aide à la rédaction (CV, lettre de motivation…) sont peu
demandés dans l’ensemble. Ces services existent ailleurs
(Université, Cyberlocal, Mission locale…) mais cela ne veut
pas dire que le Point-Cyb soit peu fréquenté ! (environ 400
passages en moyenne par mois)
Les secteurs d’information
La part de chaque secteur d’information au CDIJ
D’abord, la demande d’information concernant le
secteur études/formations est en rapport avec le public
majoritairement étudiant et lycéen.
Le logement constitue une préoccupation importante du
public accueilli.
Enfin, le secteur internationnal, même s’il est encore peu
représenté, attire un public de primo-demandeurs qui ne
trouvent pas dans le secteur de La Rochelle, de lieu équivalent
où s’informer (au pair, saisons à l’étranger...).
Les pratiques
Malgré un public et des demandes différentes, le processus de
recherche d’information et les qualités les plus appréciées par
les jeunes lors de leur visite au CDIJ, sont identiques à ceux du
département.

DONNEES LOCALES
ROCHEFORT
BUREAU INFORMATION
JEUNESSE
97, rue de la République
17300 ROCHEFORT
Tél : 05 46 82 10 40
Espace-jeunesse2@wanadoo.fr
DATE DE CRÉATION : 1978
STATUT : Service municipal
depuis 2004
LES PRINCIPAUX FINANCEURS :
Mairie de Rochefort
ROCHEFORT
LES INFORMATEURS :
WETSTEIN Sonia (responsable/informatrice)
VILLAUME Sylvie (informatrice)
FICHE D’IDENTITE
L’emploi et les loisirs
en tête des demandes !
Le public
Les scolaires, public majoritaire du BIJ
La comparaison des données départementales et locales fait
apparaître que ce sont les lycéens (32% contre 26% au niveau
départemental) et les collégiens (14% contre 3%) qui fréquentent
le plus le BIJ. A l’inverse les étudiants sont moins représentés
(14% contre 26% au niveau départemental).
Ceci explique en partie la structure par âge des jeunes enquêtés,
qui se caractérise par une forte proportion des 15-19 ans (62%
des jeunes), les 18 ans étant la tranche d’âge la plus représentée
au sein de l’échantillon.
RESULTATS DE L’ENQUETTE
Questionnaires remplis (total) : 87
Questionnaires remplis (15-30 ans) : 79
Visites annuelles (en moyenne) : 8 000
Une information sur les Loisirs
Le BIJ de Rochefort a développé depuis plusieurs
années l’information sur les activités de loisirs
périscolaires et pendant les vacances par
l’intermédiaire de la structure «Espace Jeunesse»,
centre d’inscription à un CLSH qui accueille les 4-16
ans.
En raison de ces activités, de nombreux parents
passent par le BIJ et en profitent pour demander
des informations pour leurs enfants (notamment sur
les jobs d’été, le BAFA, les activités de loisirs....) c’est
un public qui n’a pas été interrogé dans le cadre de
notre enquête car celle ci porte sur les 15/30 ans,
mais qui constitue néanmoins une part importante
du public accueilli.
Un accès à Internet ouvert à tous les
jeunes
Le BIJ de Rochefort dispose d’un « point cyb »
qui permet à de nombreux jeunes d’effectuer les
recherches sur Internet pour des documents relatifs
à leur scolarité, à leur formation à l’emploi ou encore
aux loisirs. C’est un service apprécié par des jeunes
qui ne disposent pas à leur domicile de cet outil de
travail et de recherche.
SPECIFICITES
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Statut des jeunes du BIJ de Rochefort
Un niveau de formation correspondant à l’âge
des jeunes fréquentant le BIJ
L’âge des jeunes ayant répondu au questionnaire a également
une incidence sur les niveaux d’étude représentés. Ainsi, les
niveaux d’études CAP/BEP et collège atteignent un niveau
supérieur par rapport aux données départementales ; 27%
contre 18 % (niveau CAP/BEP) et 14% contre 7 % (niveau collège).
En revanche, le niveau de formation « bac » constitue bien la
valeur centrale de l’échantillon et est quasiment identique à celle
de l’ensemble du département.
DONNEES LOCALES - ROCHEFORT
17

Les demandes
Les pratiques
L’emploi, l’accès à Internet et les loisirs, priorité
des demandes
Les offres de jobs
Si le service des offres de jobs est celui le plus demandé
au niveau local, on observe une différence de dix points
par rapport à la moyenne départementale (47% au niveau
local et 57% au niveau départemental). Ce différentiel est
« compensé » par une utilisation de l’accès à Internet de 10
points supérieure au reste du département. Dans la pratique,
on observe ainsi que de nombreux jeunes n’ayant pas Internet
viennent consulter régulièrement en affichage au BIJ où
sur Internet au « Point Cyb » ces offres de jobs. A la suite de
consultations des offres sur Internet, il n’est pas rare que les
jeunes demandent des informations complémentaires ou des
précisions concernant ces offres.
Les demandes d’accès à internet
Si l’accès Internet obtient un taux de réponse supérieur au
reste du département, c’est que le jumelage entre le Point Cyb
et le BIJ constitue une ressource aux multiples applications :
c’est l’accés Internet le moins cher de la ville, il est ouvert à tout
public, il y a des créneaux horaires gratuits pour la recherche
d’emploi, enfin les jeunes (ou leurs parents) peuvent bénéficier
d’un conseil personnalisé suite à cette consultation auprès du
personnel du BIJ.
La gratuité mais aussi la rapidité du service et
la qualité de l’accueil
Les qualités appréciées par les jeunes sont assez identiques
à celles des autres PIJ et BIJ du département. Si la gratuité
recueille la majorité des appréciations positives (près de 6
jeunes sur 10), la rapidité des services et la qualité de l’accueil
sont citées en second par plus de quatre jeunes sur 10. La
proximité semble jouer un rôle moins important que sur le
reste du département, alors que plus de huit jeunes interrogés
sur dix habitent Rochefort…
Le rôle des pairs
A l’instar de l’ensemble du département, c’est principalement
par l’intermédiaire des amis que les jeunes rochefortais ont
connu le BIJ, ce qui démontre le rôle essentiel des jeunes
comme vecteur d’information : elle se fait principalement entre
pairs, par le « bouche à oreille ». Comme sur les autres sites
d’Information Jeunesse du département, on doit noter la faible
part de l’information institutionnelle, le cumul de l’impact
d’Internet, des affiches et des médias sur la connaissance du
BIJ atteignant à peine 12%.
L’information la plus significative vient ici de la réponse à
l’item « hasard » : à Rochefort plus qu’ailleurs, une proportion
non négligeable de jeunes (27%) dit avoir connu le BIJ
« par hasard ». Cette forme aléatoire de « découverte » peut
s’expliquer de deux manières :
−
−
les jeunes ont connu ce lieu d’information à l’occasion
d’une visite au Point Cyb, service complémentaire du BIJ
qui s’adresse en priorité aux jeunes,
la situation très centrale du BIJ favorise sa fréquentation
par des jeunes qui « passent là par hasard» et sont attirés
par un lieu qui leur est dédié.
DONNEES LOCALES - ROCHEFORT
Les vacances et les loisirs
Si les plus fortes demandes en matière d’informations
concernent les « études/formations » (36%, à l’identique du
département), on peut noter que celles relatives à l’emploi
(21% des réponses) sont légèrement inférieures à la moyenne
départementale. Cette observation est à relier à celle de l’âge
et du statut de la population enquêtée (voir le profil des
jeunes) : l’emploi ne constitue par encore la préoccupation
majeure des collégiens et des lycéens, plus fortement présents
au BIJ Rochefort que sur l’ensemble du département.
Cette interprétation vaut également pour les demandes
d’information concernant les loisirs, les vacances, le sport et la
culture qui sont plus fréquentes à Rochefort que sur le reste
du département : les jeunes venant au BIJ sont à la recherche
d’informations relatives à leur «temps libre », coïncidant
davantage avec les préoccupations liées à leur âge et à leur
statut.
On peut enfin ajouter que l’existence d’un centre d’inscription
à un CLSH dans les mêmes locaux que le BIJ incite les parents
à consulter les informations sur les offres d’activités culturelles
et de loisirs accessibles au BIJ.
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Réponse à la question :
Comment avez-vous connu le BIJ de Rochefort ?
18

DONNEES LOCALES
SAINTES
BUREAU INFORMATION
JEUNESSE
15, rue St Eutrope- BP 67
17103 SAINTES Cedex
Tél : 05 46 97 49 50
cyberbij.mls@wanadoo.fr
DATE DE CRÉATION : 1991
STATUT : Association Mission
Locale de la Saintonge
SAINTES
LES PRINCIPAUX FINANCEURS :
Communauté de Communes
du Pays Santon, Ville de Saintes,
Région Poitou Charentes (pour le Service
de Mobilité Internationale)
LES INFORMATEURS :
MATTEI Valérie (responsable)
BADDAD Zohra (conseillère emploi formation)
BENOIT Nadine (informatrice)
GROLEAU Laurent (animateur Point Cyb)
PERRAUD Aurélie (informatrice)
RENE Noelle (informatrice)
FICHE D’IDENTITE
Un BIJ pour tous les jeunes
et aux couleurs de l’Europe
Le public
Un BIJ qui accueille aussi bien les jeunes
demandeurs d’emploi que les jeunes scolarisés
La caractéristique majeure du BIJ de Saintes est d’accueillir
une majorité de jeunes demandeurs d’emploi : ils
représentent 44% du public accueilli, contre 25% sur
l’ensemble du département.
Une des explications à cette forte proportion est l’intégration du
BIJ au sein de la Mission Locale de Saintes.
De ce fait, les lycéens et étudiants sont moins représentés au sein
du BIJ. Le cumul de ces deux catégories atteint néanmoins 40 %
de l’échantillon.
RESULTATS DE L’ENQUETTE
Questionnaires remplis (total) : 55
Questionnaires remplis (15-30 ans) : 55
Visites annuelles (en moyenne) : 1 800
Un BIJ aux couleurs de l’Europe
Le BIJ anime depuis 1999, un service de mobilité
internationale pour optimiser la mobilité des
jeunes et leurs expériences culturelles, sociales
et professionnelles.. Il est aussi structure d’envoi
et d’accueil dans le cadre du SVE, programme
Européen Jeunesse en Action. 550 jeunes viennent
chaque année pour ce service.
Des Mercredis de l’info qui rassemblent
Depuis 2000, ont été créés les « Mercredis de l’info »
en direction des métiers, de la vie quotidienne, un
mercredi par mois.
Le mercredi de l’info du 17 septembre 2007
sur le BAFA a rassemblé 24 jeunes
SPECIFICITES
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Statut du public jeune
Les jeunes qui viennent pour la première fois sont
proportionnellement plus nombreux (44 % contre 24 %), et
l’ensemble des jeunes est plus âgé que sur l’ensemble du
département (près de 22 ans contre 20 ans).
Enfin, 60% du public a un niveau de formation qui va du diplôme
des collèges au BAC, c’est-à-dire un niveau de formation inférieur
à la moyenne du département
DONNEES LOCALES - SAINTES
19

Les demandes
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
La Mobilité Internationale : un service qui attire
les jeunes
Les demandes des jeunes du BIJ de Saintes offrent deux
particularités.
−
−
Les demandes d’information concernant les études et la
formation sont supérieures de 12 points par rapport aux
données départementales. On peut y voir l’incidence du
profil des publics et l’influence de la Mission Locale de
Saintes, implantée dans ce même lieu,
La Mobilité internationale est un service qui attire les
jeunes à Saintes.
L’information sur la mobilité internationale est quatre fois
plus demandée à Saintes que sur le reste du département,
conséquence de la création de ce service en 1999.
Informations demandées
A l’inverse, l’information sur le logement nous est très
peu demandée. Serait-ce par absence de service sur cette
thématique ?
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
En majorité, les demandeurs d’emplois
viennent s’informer sur les métiers, les
formations et l’emploi.
La demande des demandeurs d’emploi
Les pratiques
Qualité de l’accueil et rapidité
Notre public a une préférence pour la qualité de l’accueil, la
rapidité, la compétence des professionnels, la qualité de la
documentation. Les diférences de résultat avec le département
sont flagrantes.
La raison de ces écarts peut provenir du statut de notre public,
qui est demandeur d’emploi en majorité.
L’accompagnement à l’accès à l’information est primordial
pour un public qui n’a jamais été sensibilisé. Plus les
personnes ont eu un parcours scolaire court, moins ils ont
eu accès à l’information.
DONNEES LOCALES - SAINTES
20
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Qualités appréciées au BIJ

DONNEES LOCALES
ST JEAN D’ANGELY
BUREAU INFORMATION
JEUNESSE
2, rue Maîtresse d’école
17400 ST JEAN D’ANGELY
Tél : 05 46 58 72 10
bureauij@hotmail.fr
DATE DE CRÉATION : 1996
STATUT : Territorial depuis 2006
LES PRINCIPAUX FINANCEURS :
Communauté de Communes
L’INFORMATEUR :
ST JEAN D’ANGELY
MORILLON Jean-Loup (responsable/informateur/
animateur Point Cyb)
Questionnaires remplis (total) : 133
Questionnaires remplis (15-30 ans) : 133
Visites annuelles (en moyenne) : 4 200
FICHE D’IDENTITE
Des jeunes de statuts et de
niveaux de formation variés
Le public
Demandeurs d’emploi et diplômes
professionnels plus présents qu’ailleurs
−
65% des visiteurs sont scolarisés (lycéens 41%, collégiens
9% et étudiant 5%) contre 27% de lycéens, 3% de collégiens,
26% d’étudiants au niveau départemental,
− 50% des visiteurs sont des garçons (40% au niveau
départemental),
−
−
48% d’entre eux sont de niveau Brevet des Collèges (19% au
niveau départemental), 20% des jeunes sont titulaires d’un
CAP,
26% sont demandeurs d’emploi – 7% sans activité - 5% en
apprentissage - 4% en CDI.
RESULTATS DE L’ENQUETTE
Les jeunes « ressources »
sur le territoire
Baby sitting
Le BIJ collecte et personnalise la demande des
jeunes et des familles en partenariat avec l’Office de
Tourisme, le FJT et la Maison de la Petite Enfance. Ce
service favorise les liens entre jeunes et adultes
Aide aux devoirs
Le BIJ met en relation les jeunes et les familles, en
partenariat avec l’association la Courte Echelle, le
FJT et propose une réponse adaptée aux situations
des enfants. Ce service valorise les compétences
des jeunes dans le cadre d’un accompagnement
éducatif.
Aide à l’informatique et l’Internet à
domicile
Le service JiMI (Jeunes Médiateurs de l’Internet)
permet aux jeunes compétents en informatique
et Internet de valoriser leurs savoir-faire auprès des
personnes de tout âge.
La dimension inter-générationnelle de cette action
est importante.
Partenaires : L’URAF (Union Régionale des
Associations Familiales), Région Poitou Charentes,
Centre Régional Information Jeunesse, Union
Départementale des Association Familiales 79, le FJT
de St Jean d’Angely.
SPECIFICITES
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Statut des jeunes du BIJ de St Jean d’Angely
DONNEES LOCALES - ST JEAN D’ANGELY
21

Les pratiques
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Niveau de formation des jeunes
du BIJ de St Jean d’Angely
La gratuité et la qualité de l’accueil sollicitées
−
−
−
73% des jeunes accordent plus d’importance à la gratuité
des services (60% pour le département),
56% considèrent que l’accueil est essentiel (36% pour le
département),
70% utilisent Internet pour s’informer.
Les proches restent encore une valeur sûre
−
69% des jeunes ont connu le BIJ par l’intermédiaire des
parents (37%) ou des amis (32%)
Les demandes
Au-delà de l’enquête
Il est intéressant de remarquer que les usages sur Internet
ne s’arrêtent pas au chat, mais révèlent des pratiques plus
diversifiées (emploi, formation, documentation, consultation
e-mail, blog, musique, image, vidéo).
L’accès à internet dominant
−
−
−
−
71% des jeunes qui viennent au BIJ le font pour accéder à
Internet (cela justifie la présence d’un espace numérique
gratuit sur le territoire),
31% des jeunes ont une demande d’information sur les
formations et les métiers,
29% recherchent des informations sur l’emploi et les
jobs,
14% des visiteurs sollicitent une aide à la rédaction : CV,
lettres, rapports de stage, dossiers, contre 7% au niveau
départemental.
DONNEES LOCALES - ST JEAN D’ANGELY
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Ce que les jeunes apprécient le plus au BIJ de St Jean d’Angely
22

DONNEES LOCALES
SURGERES
BUREAU INFORMATION
JEUNESSE
Maison de l’emploi
BP 89 - Square du Château
17700 SURGERES
Tél : 05 46 07 76 10
bijsurgeres@wanadoo.fr
DATE DE CRÉATION : 2000
STATUT : Collectivité territoriale
LES PRINCIPAUX FINANCEURS :
Communauté de Communes de
Surgères
LES INFORMATEURS :
SURGERES
BITAUDEAU Christelle (Responsable/informatrice)
FICHE D’IDENTITE
Un service de proximité pour tous
Le public
Des demandeurs d’emplois, des lycéens comme
public dominant
La fréquentation du BIJ est marquée par :
−
une proportion plus importante de demandeurs d’emploi
(49% contre 25% sur le département), mais aussi de lycéens
(32% contre 27%),
− une partie du public domicilié hors CDC de Surgères (22%
contre 15% pour l’ensemble du département),
−
le niveau CAP-BEP est sur représenté (33% contre 18%) à
l’inverse des niveaux Bac et plus.
RESULTATS DE L’ENQUETTE
Questionnaires remplis (total) : 135
Questionnaires remplis (15-30 ans) : 97
Visites annuelles (en moyenne) : 3 000
Un partenariat avec les établissements
scolaires
Le BIJ étant implanté dans une Maison de l’Emploi,
l’informatrice renseigne essentiellement des jeunes
demandeurs d’emploi. Depuis 2006, le BIJ souhaite
capter un autre public et ainsi mener des actions sur
des thématiques diverses en direction des jeunes
scolarisés du territoire. En partenariat avec les lycées
et les collèges, le BIJ peut alors communiquer sur son
existence et ses différentes missions.
SPECIFICITES
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Niveau de formation des jeunes du BIJ de Surgères
−
−
permanence « information sur les formations
et les métiers » au collège privé de Surgères
en direction des 4 èmes et 3 èmes : 90 jeunes reçus
pendant l’année scolaire 2006-2007,
prévention sur la santé et la citoyenneté (sida,
violences, parité femme/homme, tabac…) et
intervention sur l’orientation et les métiers,
− animations organisées dans le BIJ (jobs
saisonniers, contrat d’apprentissage…).
Une implication dans le PEL de la
Communauté de Communes de
Surgères
L’informatrice participe et anime avec le coordinateur
les réunions PEL « Animateurs jeunes » de la CDC.
Actuellement, le groupe travaille sur la mise en place
d’une formation sur les conduites addictives, les
conduites à risque et sur les violences en direction
des professionnels en lien avec des jeunes.
DONNEES LOCALES - SURGERES
23

Les demandes
Les pratiques
La demande d’information semble étroitement
liée à l’implantation du BIJ dans une Maison de
l’Emploi
L’emploi (46% des jeunes interrogés), au même titre que les
études et la formation (34%) sont fortement sollicités (en
comparaison : 27% et 35% au niveau départemental).
Les demandes autour du thème de l’accès à l’emploi sont
ainsi confirmées puisque 12% des jeunes sollicitent l’aide à la
rédaction de CV ou de lettre de motivation, 21 % les petites
annonces et 57% les offres de jobs.
Des qualités centrées sur la proximité du lieu et
la compétence
Les jeunes apprécient en priorité la proximité du BIJ (70%
contre 37% au niveau départemental). La qualité des
prestations (qualité de la documentation et fiabilité des
informations reçues) et la compétence des professionnels
qui accueillent sont le plus appréciées par le public. La
gratuité est aussi pointée mais le taux est inférieur au niveau
départemental.
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Les services au BIJ de Surgères
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
Ce qu’apprécient les jeunes du BIJ de Surgères
Les partenaires, un relais important
Concernant l’accès à l’information, si Internet joue un rôle
aussi important qu’au niveau départemental, le rôle des
amis semble moins présent (7% contre 24%). Le BIJ et les
partenaires de la Maison de l’Emploi (Mission locale et Anpe)
sont aussi identifiés comme source d’information.
DONNEES LOCALES - SURGERES
Résultats enquête 2007 réseau IJ Charente-Maritime
L’accès à l’information des jeunes du BIJ de Surgères
Les pairs ont moins d’influence à Surgères
qu’ailleurs ?
Seulement 16% des jeunes ont connu le BIJ par un ami contre
41% au niveau départemental. Actuellement, les partenaires
de la Maison de l’Emploi jouent un rôle essentiel sur la visibilité
du BIJ. L’organisation d’un événement comme par exemple les
journées jobs d’été permet également de communiquer sur la
structure et de drainer un flux de public plus important.
24

PERSPECTIVES
PIJ D’AIGREFEUILLE
CDIJ DE LA ROCHELLE
−
faire sortir l’information «hors des murs» du
PIJ, en s’appuyant sur les animateurs jeunes,
les associations du territoire ou les lieux
identifiés comme fréquentés par les jeunes,
− mettre en avant les thématiques ou
les services « sous utilisés » du PIJ et
communiquer de façon plus systématique,
−
−
−
ouvrir une « maison des jeunes et de
la santé » au cours du premier trimestre
2008, permettant l’accueil et l’information
(individuel et collectif ) sur cette thématique,
renforcer le partenariat avec les collèges du
territoire,
amélioration de la signalétique pour une
meilleure lisibilité.
−
−
−
−
−
communiquer en direction du tout public et
des partenaires,
consolider nos liens et partenariats dans
certains domaines (notamment l’emploi et à
l’université) ainsi que dans les quartiers à la
faveur du PEL,
promouvoir la dimension éducative des
projets de jeunes auprès des partenaires,
réorganiser notre espace intérieur pour
accueillir des expositions et développer les
secteurs culture, loisirs, vacances,
en tant que tête de réseau départemental,
consolider la dynamique créée dans la
période de « l’observation ».
BIJ DE ROCHEFORT
BIJ DE SAINTES
−
−
−
renforcer la communication,
proposer de nouveaux services : Aide aux
projets (un Fonds local d’aide aux initiatives
des jeunes a été mis en place par le service
jeunesse de la mairie, reste à le faire
connaître),
être plus présent dans les lieux fréquentés
par les jeunes (collège, lycée, centre social)
pour mieux répondre aux demandes des
jeunes.
−
−
−
−
optimiser notre signalétique IJ, pour une plus
grande visibilité,
créer un service info logement sur notre
territoire,
inventer un système d’« ambassadeurs de
l’information » entre pairs pour optimiser
l’accès à l’information,
continuer notre démarche d’observation sur
d’autres thématiques,
− proposer dans le cadre des PEL une
observation auprès des publics des classes
de 3ème pour connaître leur mode d’accès à
l’information et leurs centres d’intérêts,
−
développer le mode de communication
courriel/SMS pour notre public
PERSPECTIVES LOCALES
25

PERSPECTIVES
BIJ DE SAINT JEAN D’ANGELY
BIJ DE SURGERES
−
−
−
−
−
−
favoriser le rayonnement du BIJ auprès des
structures d’accueil des jeunes du canton et
en dehors du canton,
concevoir des ateliers « rencontres » pour
répondre à leurs interrogations non plus de
façon individuelle et ponctuelle mais dans le
cadre d’une démarche collective.
communiquer plus et mieux avec des outils
et des intervenants adaptés en ouvrant des
ateliers : CV, lettre de motivation, découverte
bonnes pratiques des sites Internet...,
réfléchir avec des partenaires à la mise en
place de nouveaux services, répondant
à la réalité locale : mobilité, activité intergénérationnelle,
nouveaux petits jobs...,
proposer des animations avec le PAJ (Pôle
Animation Jeunesse),
prolonger l’action d’observation du BIJ pour
être plus en phase avec la réalité des jeunes
sur le territoire.
−
−
développer et communiquer sur les services
qui sont sous utilisés par le public :
• les vacances/loisirs : thèmes peu développés
par les autres structures du territoire,
• la santé : prévention et promotion,
• l’aide aux projets (labellisation du BIJ en
Point Envie d’agir),
• le logement.
continuer le partenariat avec les établissements
scolaires et ouvrir l’information hors
du BIJ,
− améliorer le rayonnement du BIJ sur
l’ensemble du territoire de la CDC.
PERSPECTIVES DEPARTEMENTALES
PERSPECTIVES DEPARTEMENTALES
26
−
développer le maillage départemental du Réseau
IJ, afin d’améliorer l’équité d’accès à l’information
et aux services de l’Information Jeunesse pour
l’ensemble des jeunes du département,
− poursuivre la démarche d’observation
expérimentée : le réseau dispose désormais
d’une base de données crédible sur les pratiques
d’information des jeunes sur une large partie du
département. L’expérience acquise et les outils
mobilisés doivent contribuer à développer cette
démarche et à proposer d’analyser de nouveaux
objets d’investigation ébauchés lors de cette
expérimentation, comme les stratégies ou les
pratiques des jeunes en matière d’information,
−
l’observation ayant fait apparaître qu’une partie
non négligeable du public des PIJ et BIJ est
constitué de jeunes de moins de 15 ans ou de
jeunes adultes de plus de 30 ans, intégrer la
question du traitement de ces catégories d’âges
dans la réflexion du Réseau IJ, notamment par
rapport à la nature spécifique de leurs demandes
et besoins et à l’adaptation des réponses,
− inscrire l’information des jeunes dans les
démarches éducatives mises en œuvre dans
le département (notamment dans le cadre
des Projets Educatif Locaux) afin que cette
information constitue un enjeu fort et partagé
des politiques locales de jeunesse,
Le CRIJ Poitou-Charentes participe activement à la démarche « d’observatoire » entrepris en Charente–Maritime.
Cette démarche fait partie d’une volonté générale du réseau Information Jeunesse Poitou-Charentes d’avoir une
meilleure connaissance partagée du public jeune pour améliorer, avec nos partenaires, le service aux jeunes.
−
−
développer le partenariat avec les autres acteurs
de l’information des jeunes, afin d’améliorer la
cohérence et la pertinence de nos services,
l’impact de la communication institutionnelle
sur la connaissance du réseau IJ par les jeunes
s’étant révélée particulièrement faible, produire
une réflexion collective sur l ’amélioration de
l’impact de cette communication, et notamment
sur l’utilisation des ressources Internet, vecteur
d’information privilégié par les jeunes.

CHARTE EUROPEENNE DE L’INFORMATION JEUNESSE
L’accès à l’information est une composante
fondamentale de l’autonomie, de la
responsabilité, de l’engagement social et de la
participation citoyenne, de l’épanouissement
personnel, de la lutte contre l’exclusion, de
la mobilité des jeunes notamment dans le
cadre européen, et doit être garanti comme un
véritable droit pour tous les jeunes, sans aucune
discrimination. Le préambule de la charte
européenne de l’Information jeunesse rappelle
les fondements de ce droit.
L’information jeunesse est une mission de service public,
définie et garantie par l’Etat. Au nom de l’Etat, le ministère
chargé de la Jeunesse et des Sports labellise les structures
qui constituent le réseau Information Jeunesse : centres,
bureaux, points Information Jeunesse. Il coordonne
et soutient leur développement, avec le concours des
collectivités territoriales.
et assurent le développement et l’animation de leurs
réseaux respectifs régionaux et départementaux.
Le Centre d’Information et de Documentation Jeunesse,
outre sa fonction régionale en Ile-de-France, est centre
de ressources national et assure le développement et
l’animation du réseau national. A ce titre, il élabore une
documentation commune et conduit les projets initiés
par le réseau. La fonction documentaire complémentaire
est exercée au plan régional par les Centres Régionaux
Information Jeunesse et par les Centres Départementaux
en Ile-de-France.
Dès lors qu’elles se conforment aux dispositions de la
présente charte et qu’elles signent la convention type
qui prévoit notamment l’adhésion à une démarche de
qualité, les structures d’information pour les jeunes
obtiennent le label « Information Jeunesse » délivré par
le ministère chargé de la Jeunesse et des Sports. Elles
doivent dans ce cas utiliser le pictogramme commun à
toutes les structures labellisées.
Ces structures assurent cette mission conformément aux
règles déontologiques suivantes :
−
−
−
l’information est accessible de manière égale à tous
les jeunes, au plus près de leurs conditions de vie,
l’information répond en priorité aux besoins et aux
demandes directes des jeunes qui sont accueillis
dans un souci de disponibilité et de respect de leur
identité,
l’information des jeunes traite de tous les sujets
qui les intéressent ou les concernent dans leur vie
quotidienne et l’exercice de leurs droits, notamment:
enseignement, formation professionnelle et
permanente, emploi, vie pratique, transports, santé,
culture, sports, loisirs, vacances…,
− l’information est complète, impartiale, exacte,
pratique et actualisée,
−
l’information utilise les technologies de l’information
et de la communication, notamment afin de
promouvoir l’accès des jeunes à de nouvelles formes
d’expressions culturelles et citoyennes,
− l’accueil est gratuit, personnalisé et modulé
selon la demande, de la mise à disposition
d’autodocumentation à l’entretien plus adapté à
une relation de conseil, d’aide à la démarche et à
une approche globale des projets ou du parcours
individuel du jeune,
−
−
l’information respecte le secret professionnel et
l’anonymat du jeune,
l’accueil et l’information sont assurés par des
professionnels qualifiés.
Au sein du réseau Information Jeunesse, les BIJ (Bureaux
Information Jeunesse) et les PIJ (Points Information
Jeunesse) accueillent et informent les jeunes à l’échelon
local.
Les Centres Régionaux Information Jeunesse et les Centres
Départementaux en Ile-de-France, outre leur mission
d’accueil et d’information, sont des centres de ressources
Le réseau Information Jeunesse :
un peu d’histoire
1967 : Publication du « Livre Blanc » sur la jeunesse
(inventaire des besoins des jeunes) publié par le
Secrétariat d’Etat à la Jeunesse et aux Sports qui
souligne la nécessité d’apporter une réponse au besoin
essentiel d’information des jeunes
1968 : Les jeunes sont dans la rue. Les événements du
mois de mai confirment le besoin d’autonomie de la
jeunesse.
1969 : Création du premier centre d’information, le CIDJ,
à l’initiative du Ministère de la Jeunesse et des Sports.
A partir de 1976 : Création de Centres Régionaux
Information Jeunesse autonomes.
1991 : Mise en place d’une charte IJ précisant les
missions et les règles déontologiques des structures
labellisées. Tous les Centres adoptent la CHARTE de
l’Information Jeunesse
1992 : Programme 1000 Points Information Jeunesse :
Développement des lieux de proximité :
les Bureaux Information Jeunesse (Bij) et les Points
Information Jeunesse (Pij).
1993 : Signature de la charte européenne Information
Jeunesse.
2007 : L’Information Jeunesse forme aujourd’hui un
réseau de plus de 1 500 structures (1 529 chiffres 2006).
Structures assurant un maillage de l’ensemble du
territoire Ces structures accueillent chaque année plus
de 5 millions de jeunes. Labellisées par le ministère de
la Jeunesse et des Sports, elles exercent une mission
de service public en se conformant à la charte de
l’Information Jeunesse signée en 1991.
LA CHARTE DE L’INFORMATION JEUNESSE
27

INFORMER LES JEUNES EN POITOU-CHARENTES
« La société passe progressivement de l’ère de la réception
passive (journaux, télévision, magazines, guides) à l’ère
de l’échange (mode conversationnel). Les messageries
instantanées, le «chat», les forums, les SMS, les blogs
ont une « côte terrible » auprès des adolescents et des
jeunes de manière générale. Ces nouvelles pratiques
doivent-elles influencer notre façon d’informer ?» Cette
observation de Christian BENSI, Directeur du CIJ Essonne,
auteur du blog Informer autrement (www.informerautrement.fr),
résume à elle seule la profonde mutation que
le Réseau Information Jeunesse est en train de vivre.
Si la mission fondamentale du Réseau Information
Jeunesse reste identique : INFORMER LES JEUNES, cette
mission généraliste est entièrement revisitée par les
évolutions technologiques en matière d’information et de
communication et les nouveaux modes de socialisation des
jeunes.
Depuis plusieurs années, le Réseau Information Jeunesse
Poitou-Charentes s’est engagé dans cette mutation
professionnelle en adaptant ses outils d’information et de
communication et en formant les acteurs de l’Information
Jeunesse.
CENTRE REGIONAL INFORMATION JEUNESSE
64, rue Gambetta - 86000 POITIERS
Tél : 05 49 60 68 68
Fax : 05 49 60 68 70
info@ij-poitou-charentes.org
DATE DE CRÉATION : 1976
STATUT : association
LES PRINCIPAUX FINANCEURS :
Conseil Régional Poitou-Charentes
ETAT (MJS)
Conseil Général de la Vienne
Ville de Poitiers
LES INFORMATEURS :
DELAUNAY Maryse (directrice)
DESJARDINS Thalie (animatrice Régionale)
PERSUY-DANCOISNE Anne (animatrice Locale)
BURGEOT Siegfried (chargé de projet : TIC)
BOUTIN Vincent (documentaliste)
GUILLEMETEAU Christiane (documentaliste)
LAPLAIGE Patricia (documentaliste)
INFORMER LES JEUNES EN POITOU-CHARENTES
Cette réflexion sur notre métier a mis en évidence quatre
fonctions primordiales de l’Information Jeunesse partagées
avec nos partenaires :
− l’observation des besoins et des pratiques des
jeunes (comme l’illustre l’expérimentation du réseau
départemental de Charente-Maritime) : c’est grâce
à cette connaissance des jeunes que le réseau et ses
partenaires peuvent mettre en place des actions
adaptées et des services pertinents,
− le développement et l’animation d’un système
d’informations partagé avec tout type d’acteur ayant
des données susceptibles d’intéresser les jeunes,
ce qui permet plus de réactivité et une meilleure
fiabilité des informations. C’est l’outil appelé « station
IJ » qui s’appuie sur la production, la coproduction, et
l’assemblage d’informations en réponse aux demandes
des jeunes,
−
−
la diffusion de ces informations et de ces services
par tous les moyens appropriés : dans nos locaux, en
accueillant et en accompagnant le public, en animant
le Réseau Information Jeunesse, en intervenant dans
d’autres réseaux d’accueil de jeunes et par le biais de
tout type de média que les jeunes utilisent, Internet en
particulier,
l’éducation à l’information, en sensibilisant les acteurs
de la jeunesse, les familles et les jeunes eux-mêmes aux
enjeux liés à l’information (la multiplication des médias
n’est pas gage d’accès à tous et encore moins de qualité
des informations).
L’une des fonctions primordiales du CRIJ Poitou-Charentes
est l’animation du réseau régional.
En Poitou-Charentes, ce réseau est composé de :
− 2 CIJ à vocation départementale, le CDIJ de La
Rochelle et le CIJ d’Angoulême,
− 10 BIJ,
− 25 PIJ.
Les têtes de réseaux départementaux sont des associations
à part entière dont la mission première est d’« informer les
jeunes ».
Les BIJ sont très souvent un service d’associations
(notamment les Missions Locales) ou de collectivités
territoriales ayant développé un service d’information des
jeunes.
Quant aux PIJ, ils ont généralement été mis en place
dans des structures appartenant aux réseaux d’Education
Populaire (Centres socioculturels, Maisons des Jeunes et de
la Culture principalement); « l’Information Jeunesse » y est
utilisée comme un outil mis à disposition des jeunes par le
biais d’animations.
La Direction Régionale et les Directions Départementales
de la Jeunesse et des Sports participent à la coordination
du Réseau Information Jeunesse par le financement de
projets et par les interventions des conseillers d’éducation
populaire et de jeunesse.
28

UN BIJ, UN PIJ, QU’EST-CE QUE C’EST ?
Quelle identité pour le réseau Information Jeunesse ?
Un BIJ ou un PIJ : qu’est-ce que c’est ? à quoi ça
sert ? qu’est-ce qu’on y fait ? Les professionnels
du Réseau Information Jeunesse de Charente
Maritime participant à la formation-action mise en
place avec l’INJEP ont dû répondre à ces questions
lors d’un travail réalisé en sous-groupes.
A l’issue de ces travaux, une synthèse a été
produite. En voici les principaux axes.
4. Des services répondant aux demandes des
jeunes et s’inscrivant dans le contexte local
Accès Internet, jobs d’été, baby-sitting, offres de logement,
aide aux projets sont des exemples de services mis en place
au sein du Réseau Information Jeunesse. Ils complètent
l’information mise à disposition et sont très sollicités par
les jeunes.
5. Un partenariat diversifié facilitant un
ancrage au sein des politiques locales de
jeunesse
1. Une ouverture à tous les jeunes en
respectant leur anonymat
Franchir la porte d’une structure publique d’information
n’est pas toujours chose facile. Le respect de l’anonymat
permet à certains jeunes de faire le premier pas. Accueillir
tous les jeunes est aussi essentiel pour éviter de stigmatiser
des situations parfois difficiles.
2. Un accueil des jeunes sans rendez-vous et
personnalisé
Les jeunes n’ont pas tous le même comportement dans un
lieu d’information. Certains viennent dans une situation
d’urgence, d’autres ont besoin d’un accompagnement
ou de conseils. D’autres encore sont autonomes dans
leur accès à l’information. Ces comportements peuvent
dépendre de l’objet de la demande ou d’un aspect plus
temporel. Ce qui compte avant tout c’est d’accueillir et de
mettre en confiance le public.
3. Une documentation actualisée sur tous les
sujets qui intéressent les jeunes, réalisée au
niveau national (documentation du CIDJ) et au
niveau local
Le fonds documentaire « Actuel CIDJ » est une base
commune à tout le Réseau Information Jeunesse (1600
structures en France). Il existe en format papier et
numérique. L’approche généraliste de l’information est très
importante pour permettre à tous les jeunes de trouver des
réponses à la plupart de leurs questions. La documentation
locale peut être plus ciblée, en fonction des demandes des
jeunes et des acteurs présents sur le territoire. L’actualisation
de cette documentation est une partie conséquente du
travail de l’informateur jeunesse.
Un BIJ ou PIJ ne peut fonctionner sans s’appuyer sur
les autres acteurs du territoire (Mission Locale, CIO,
ANPE, Maison de l’Emploi, associations …). La structure
information jeunesse identifie les partenaires à solliciter
en fonction du contexte territorial et du projet de
développement de l’Information Jeunesse.
6. Une vie de réseau coordonnée par le
Centre Départemental Information Jeunesse
et la Direction Départementale de la
Jeunesse et des Sports
En Charente Maritime, le Réseau Information Jeunesse est
une réalité bien inscrite dans les pratiques professionnelles
(des réunions régulières, des actions de formation des
professionnels, des outils communs…).
C’est dans ce cadre que la formation-action sur
l’expérimentation d’un observatoire sur l’information des
jeunes a été réalisée.
7. Une proximité du public jeune et des
modes d’intervention permettant d’observer
et d’analyser ses demandes
Observer, identifier et être à l’écoute des demandes et des
attentes des jeunes constituent une mission essentielle
d’une structure Information Jeunesse. Elle permet de mieux
faire évoluer l’offre d’information et de services. Elle donne
aussi aux décideurs des indications précieuses sur la vie des
jeunes dans un territoire donné.
8. Des structures labellisées par l’Etat
(Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports)
Depuis 1969, le ministère Jeunesse et Sports développe
le réseau Information Jeunesse et attribue un label aux
PIJ, BIJ, CIJ …. Les structures labellisées s’engagent ainsi
à fonctionner sur des bases communes (en appliquant
notamment la charte information jeunesse) tout en prenant
en compte la diversité des territoires.
UN BIJ, UN PIJ, QU’EST QUE C’EST ?
29

EXEMPLES D’ACTIONS REALISEES OU EN COURS
DANS LE DEPARTEMENT
Afin d’accroître l’efficacité du travail réalisé par chacun des BIJ et PIJ implantés en Charente-Maritime, afin également
de mutualiser les énergies et les moyens disponibles, leurs responsables ont mis en oeuvre, depuis plusieurs années,
un certain nombre d’actions à dimension départementale. Ces actions, qui complètent ainsi celles qui sont initiées
à l’échelon régional par le CRIJ, témoignent de l’activité de réseau qui sous-tend le fonctionnement des structures
Information Jeunesse.
EXEMPLE D’ACTIONS REALISEES OU EN COURS DANS LE DEPARTEMENT
30
EXPOSITION MOBILITE
Soucieux de convaincre les jeunes de l’intérêt de ne pas
limiter leur horizon aux frontières de l’hexagone, les BIJ et
PIJ ont conçu et réalisé, avec l’appui de professionnels de la
communication, une exposition sur le thème de la mobilité :
voyager à tarif raisonnable, perfectionner une langue
étrangère, travailler au pair à l’étranger, s’engager dans des
actions de coopération internationale…
Un support bien utile pour développer des actions
d’information sur ce sujet dans divers établissements.
SOLIDARITE INTERNATIONALE
Nombreux sont les jeunes qui souhaitent «faire quelque
chose d’utile» en direction des populations de pays en voie
de développement.
Le Réseau Information Jeunesse prépare, en partenariat avec
le Festival Plein-Sud de Cozes et avec le soutien de la DDJS,
une campagne sur le thème de la solidarité internationale.
Dans le cadre de ce partenariat, Plein-Sud fournira aux
informateurs jeunesse les références indispensables dans
ce domaine.
Le premier temps de cette campagne se situera dans la
semaine du 19 au 23 novembre 2007 et s’appuiera sur
la participation de jeunes ayant conduit des projets et
d’associations travaillant dans ce secteur d’activité.
La rencontre finale sera organisée par le festival Plein-Sud
pour permettre aux jeunes d’acquérir des connaissances
sur le sujet : au cours d’une journée, insérée dans le
programme du festival, en avril 2008. Ils pourront bénéficier
de séquences théoriques, d’ateliers pratiques, de rencontres
avec des ONG et des acteurs du développement, français et
africains…
BROCHURES VACANCES
Depuis de nombreuses années, le CDIJ travaille en partenariat avec
le Réseau Information Jeunesse du département à l’élaboration
de brochures vacances départementales (pour les enfants de 4
à 18 ans environ) recensant les séjours avec hébergement au
départ de Charente-Maritime, et ce plusieurs fois par an.
−
−
−
PARTIR L’HIVER: brochure qui recense tous les camps, minicamps
neige et ski organisés au départ du département
pour les vacances de février. Cette brochure est diffusée à
partir du 15 décembre,
PARTIR À PÂQUES: brochure qui recense les camps et
mini-camps organisés par les organismes du département
pendant les vacances de Pâques. Elle sort chaque année en
mars,
PARTIR L’ÉTÉ : recense tous les séjours (avec hébergement),
au départ des 4 départements de la région. La recherche des
informations s’effectue de janvier à mars par département.
Le CDIJ recense, avec l’aide du réseau IJ 17, toutes les infos de
Charente-Maritime, et les publie sur le site du CDIJ (www.info
jeunesse17.com). D’autre part, ces informations sont jointes à
celles des trois autres départements de la région et diffusées
sur le portail information jeunesse régional (www.ij-poitoucharentes.org).
Un tirage papier est disponible au CDIJ et
dans les BIJ/PIJ pour une consultation sur place.
Ces trois brochures sont diffusées dans tout le réseau IJ.

JEUNES ET INFOS : LES ENJEUX
Quelles pratiques d’information pour les jeunes ?
L’INJEP mène depuis plusieurs années une réflexion sur
la place de l’information des jeunes dans les politiques
publiques de jeunesse.
De nombreuses actions et formations sont réalisées pour
construire, adapter, améliorer, mettre en réseau l’offre
et professionnaliser les acteurs. L’offre d’information à
destination des jeunes évolue sans cesse, se perfectionne
et s’adapte aux évolutions technologiques et aux besoins
identifiés.
−
−
les sources essentielles d’information sont connues
et utilisées par une majorité. Les sources Onisep
(brochures, fiches et site) sont, par exemple, bien
connues de tous, très utilisées et très souvent
appréciées,
des sources plus généralistes sont très utilisées : les
bibliothèques municipales, la télévision, le journal
municipal,
Depuis 2006, la réflexion menée s’est vue renforcée par un
intérêt plus centré sur les demandes et pratiques des jeunes
en matière d’information. Il est en effet apparu important
de porter un regard du côté des usagers : leurs besoins,
leurs pratiques et usages, leurs attentes et suggestions.
Il existe de nombreuses études sur les pratiques et usages
en matière de communication (notamment en lien avec les
nouvelles technologies), mais il existe peu de travaux sur les
pratiques d’information et sur l’utilisation de l’offre.
− internet est omniprésent dans les pratiques
informationnelles de ces jeunes de 15 à 20 ans, et il
l’est de plus en plus : pour beaucoup de jeunes de
l’échantillon, la pratique d’Internet s’est intensifiée
ces deux dernières années. Les modalités d’utilisation,
les domaines recherchés, les modes de navigation,
comme pour les adultes encore, ont beaucoup changé.
Les limites d’Internet et des déceptions sont aussi
pointées,
La formation-action réalisée en Charente Maritime
rentre dans ce cadre et les résultats obtenus suite à
l’exploitation du questionnaire utilisé apportent des
éléments significatifs qu’il est intéressant de mettre en
parallèle avec d’autres travaux.
Une étude réalisée
en Seine-Saint-Denis 1
−
les jeunes expriment le besoin de pouvoir se
représenter les métiers en action, dans leurs réalités
quotidiennes :
d’où la place très importante que tous accordent aux
stages et aux différentes modalités de découverte des
métiers,
d’où également, leur recherche de rencontres de visu
avec des professionnels en entreprise,
d’où enfin, l’attrait pour les salons et les forums des
métiers.
A l’initiative de l’INJEP et avec le soutien du ministère
Jeunesse et Sports, une étude a ainsi été réalisée en 2006
sur le thème des « pratiques et usages des jeunes, de 15
à 20 ans, en matière d’information » avec le cabinet Vérès
consultants. L’étude a été réalisée dans une ville proche
de Paris en Seine-Saint-Denis entre les mois de mai et
d’octobre 2006.
L’information étant un champ transversal, il a fallu
circonscrire l’exploration et ce sont les domaines de
l’orientation, de la formation et de l’insertion qui ont été
retenus.
S’appuyant sur une démarche participative, associant
des acteurs locaux, l’étude s’est basée sur des entretiens
approfondis avec des jeunes et des professionnels.
Les principaux enseignements de cette étude
ont été les suivants :
−
l’information (dans le domaine choisi dans le cadre
de l’étude) est une préoccupation centrale pour les
jeunes de l’échantillon,
Les jeunes ont de fortes attentes en
matière de relation et d’écoute
−
−
les motifs de satisfaction exprimés par les jeunes
mettent presque toujours en avant une qualité, soit de
l’interaction à propos de l’information, soit du contexte
relationnel dans lequel les démarches d’information se
déroulent. Par exemple, ils apprécient et tirent meilleur
profit des services fournis quand les professionnels
(enseignants, COP, informateurs, CPE, parents, etc.)
prennent le temps. (...). Les jeunes interrogés sollicitent
par ailleurs un savant dosage « d’encadrement et de
liberté »,
les jeunes donnent une priorité aux adultes rencontrés
quotidiennement qui sont souvent des «relais non
spécialisés» : c’est par les interlocuteurs adultes du
quotidien que passent les informations les plus
déterminantes (professeurs principaux, professeurs
« préférés », CPE, surveillants, entraîneurs sportifs,
éducateurs, animateurs du SMJ, etc.).
1
Extraits de la synthèse d’une étude réalisée par Vérès Consultants, pour le compte de l’Injep
Synthèse de l’étude (26 pages) en ligne sur le site « ressources jeunesse » : http://ressourcesjeunesse.injep.fr/Pratiques-et-usages-des-jeunes-en
JEUNES ET INFOS : LES ENJEUX
31

Le rôle essentiel des pairs
Les camarades et les frères et sœurs sont souvent cités
comme première source d’information. Et plusieurs jeunes
s’adressent exclusivement à des pairs pour s’informer. Les
pairs sont relais d’information, ils jouent un rôle central
dans la mise en relation avec les personnes et les lieux
ressources.
Conclusions de l’étude réalisée en
Seine-St-Denis
Sites
RESSOURCES
Le portail Information Jeunesse Poitou-Charentes :
http://www.ij-poitou-charentes.org
JEUNES ET INFOS : LES ENJEUX
Les démarches d’information sont, d’une manière générale,
peu valorisées par rapport à d’autres démarches plus
«nobles» (conseil, enseignement, accompagnement), et
souvent perçues comme chronophages, coûteuses et
compliquées.
Or, à l’heure actuelle, où nous entrons dans « l’ère de
l’information », le champ de l’information n’est pas (ou
plus) un champ annexe. L’enquête montre d’ailleurs qu’il
est, au même titre que les autres champs, un concentrateur,
un révélateur et un levier d’action.
Des axes de conclusions stratégiques sont proposés par les
auteurs de l’étude qui préconisent notamment :
− la nécessité de penser une continuité dans
l’information (beaucoup se joue bien avant 15 ans, il
y a lieu de sensibiliser les jeunes en amont ... l’enquête
montre aussi l’importance de l’information après
l’orientation),
−
une prise en compte de l’importance des supports et
de l’Internet. L’ étude montre le rôle majeur, à cet âge,
du support dans l’utilisation et dans l’appropriation de
l’information. Il s’agit ici du support au sens large, dans
ses différentes dimensions : attractivité, maniabilité,
lisibilité, coût, niveau de langage et terminologies,
organisation et outils de repérage dans un document
ou un corpus, qu’il soit papier, audiovisuel ou
électronique...,
− un développement des compétences et du
maillage entre les adultes (nécessité d’améliorer les
compétences informationnelles des divers adultes en
contact quotidien avec les jeunes),
− favoriser une meilleure articulation entre
information, conseil, accompagnement et
communication sur l’information : proposer
des lieux plus faciles à utiliser en autonomie, plus
adaptés et plus accessibles. Reconnaître et améliorer
la circulation des informations entre jeunes. Susciter
une participation beaucoup plus systématique et
légitimée des jeunes à la conception, à la production
et à l’organisation de l’offre d’information...
On relève donc des points de convergence entre l’étude
réalisée en Seine-St-Denis et les résultats de l’enquête
mise en œuvre en Charente-Maritime. Le rôle croissant
d’Internet dans l’accès à l’information n’est pas une
surprise. Néanmoins, cette évolution des pratiques
d’information s’articule avec d’autres éléments . On
peut noter parmi ces derniers le rôle important des
pairs, une attention particulière accordée à l’accueil
et à la relation avec les adultes, un intérêt accordé aux
supports et à la dimension concrète de l’information.
Le portail jeunes de la région Poitou Charente :
http://www.jeunes.poitou-charentes.fr
Le Centre Départemental Information Jeunesse de La
Rochelle (CDIJ)
http://www.infojeunesse17.com
Le CIDJ : Centre Information et Documentation
Jeunesse National (à Paris)
http://www.cidj.com
L’information jeunesse sur le site du Ministère de la
santé de la jeunesse et des sports :
http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/jeunesse_2/
information-jeunes_154/reseau-informationjeunesse-cidj-crij-bij-pij_157/reseau-informationjeunesse_97.html
Le site « Ressources jeunesse » :
http://ressourcesjeunesse.injep.fr
Publications, documents
« Cultures lycéennes, la tyranie des pairs » -
Dominique Pasquier : Editions Autrement
« S’informer pour s’orienter : pratiques et parcours de
jeunes » – Cécile Delesalle – Cahiers de l’action n°14
– INJEP
« Quand les jeunes s’engagent : entre
expérimentations et constructions identitaires »
– Valérie Becquet et Chantal de Linarès – collection
débats jeunesse – L’Harmattan
« Des ressources pour l’engagement et la
participation des jeunes » - coordonné par Gérard
Marquié – cahiers de l’action n°1 – INJEP
Guide de l’information jeunesse en Val d’Oise
(téléchargeable à l’adresse suivante) :
http://ressourcesjeunesse.injep.fr/Un-guide-de-linformation-jeunesse
32

CONCLUSION
Deux ambitions pour l’avenir
A ce stade du travail conduit en Charente-Maritime par les Bureaux et Points Information Jeunesse, il
convient d’être à la fois modeste et ambitieux.
Modeste, parce que l’observation réalisée n’a pas la prétention de répondre de façon exhaustive
aux questions que chacun peut se poser quant à la demande des jeunes en matière d’information.
Les jeunes ne passent pas tous dans les locaux des BIJ et PIJ, bien sûr, et il convient donc d’étendre
cette investigation à des lieux différents pour obtenir des éléments qui, sur cette même question,
font aujourd’hui défaut. Les résultats obtenus ouvrent dans ce domaine des pistes qui devront être
abordées avec d’autres partenaires, d’autres méthodes, d’autres outils, en vue d’explorations plus
complètes et associant des points de vue diversifiés.
Modeste, parce que le champ d’intervention des six structures engagées dans cette recherche-action
ne couvre évidemment pas, loin s’en faut, la totalité du département. Il n’est donc pas question de
formuler aujourd’hui des réponses qui ignoreraient les spécificités de telle ou telle partie du territoire,
même si les demandes des jeunes concernés peuvent, dans certains cas, se rapprocher de celles qui
ont été mises en évidence sur l’une des zones d’étude.
Modeste enfin, parce qu’il s’agit d’une première expérience. Les informateurs jeunesse qui ont décidé
de participer à cette opération ont découvert chemin faisant les stratégies, les modalités d’utilisation
d’outils qu’ils n’avaient pas eu à mettre en œuvre auparavant. Difficile dans ces conditions de
prétendre atteindre d’emblée tous les objectifs qu’ils s’étaient fixés.
Mais cette première expérience a permis de mettre en lumière des ambitions, pressenties, certes, mais
à nouveau confirmées par les travaux qui ont été conduits au cours de ces quinze derniers mois.
L’ambition de réunir autour de la question de l’accès des jeunes à l’information l’ensemble des
partenaires du champ éducatif qui, reconnaissons-le, n’ont que trop rarement inscrit ce point à l’ordre
du jour des politiques éducatives territoriales. Or c’est bien tout ce qui concerne le fonctionnement
harmonieux d’une démocratie, l’égalité entre citoyens, le lien social, le développement simultané des
personnes et de notre collectivité, qui peuvent se trouver enrichis et développés, ou au contraire
appauvris et dangereusement amoindris, selon la qualité de l’attention que l’on porte à cette question
de l’accès à l’information ; selon qu’on laisse chacun se débrouiller avec internet et l’état actuel de ses
relations familiales et amicales, ou qu’on lui propose un accompagnement, des conseils, des bases de
données actualisées, une méthode de recherche, un regard critique sur les informations recueillies.
L’ambition de développer, à l’initiative des structures information jeunesse ou sur proposition des
autres acteurs locaux, des actions concertées visant à diffuser, en direction des jeunes d’un territoire
donné, des informations susceptibles de les concerner au premier chef. C’est une certitude : une
information obtenue au bon moment et utilisée par un jeune dans son parcours peut tout simplement
modifier le cours de sa vie.
Modifier le cours d’une vie… Nous parlions d’ambition, c’est bien cela ?
CONCLUSION
33

Coordonnées des
participants
Point Information Jeunesse
12, groupe scolaire
17290 AIGREFEUILLE D’AUNIS
Tél : 05.46.35.07.43
omaje.pij@voila.fr
Centre Départemental
Information Jeunesse
2, rue des Gentilshommes - BP1005
17087 LA ROCHELLE Cedex 02
Tél : 05.46.41.16.36
cdij17@yahoo.fr
www.infojeunesse17.com
Bureau d'Information
Jeunesse
97, rue de la République
17300 ROCHEFORT
Tél : 05.46.82.10.40
espace-jeunesse2@wanadoo.fr
Bureau Information Jeunesse
2, rue Maîtresse d'Ecole
17400 ST JEAN D’ANGELY
Tél : 05.46.58.72.10
bureauij@hotmail.fr
Mission Locale
15, espace St Eutrope
17100 SAINTES
Tél : 05.46.97.49.50
cyberbij.mls@wanadoo.fr
www.milo-saintonge.asso.fr
Bureau Information Jeunesse
Square du Château
17700 SURGERES
Tél : 05.46.07.76.10
bijsurgeres@wanadoo.fr
Dossier réalisé dans le cadre d'une formation-action accompagnée par l'INJEP, avec le soutien du CRIJ
Poitou-Charentes, de la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports Poitou-Charentes, du CDIJ
de La Rochelle et de la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports de Charente-Maritime.
septembre 2006 à juin 2007
Collaboration rédactionnelle : Réseau Information Jeunesse Charente-Maritime, CRIJ Poitou-Charentes
Conseil éditorial : INJEP et DDJS Charente-Maritime
Maquette : CDIJ La Rochelle - Sébastien BECK
Remerciement : Yann GÉRARD et Clotilde BUHOT - chargés d’études, enseignants, faculté de Géographie de La Rochelle
Coordination : CDIJ La Rochelle et DDJS Charente-Maritime
Centre Départemental Information Jeunesse
2, rue des Gentilshommes - BP1005 - 17087 LA ROCHELLE Cedex 02
Tél : 05 46 41 16 36 - cdij17@yahoo.fr - www.infojeunesse17.com

Le réseau Information Jeunesse Poitou-Charentes
Centre
Régional
Information
Jeunesse
Bureau
Information
Jeunesse
Point
Information
Jeunesse