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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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Marché de gros de la Commune urbaine de<br />

Tanger<br />

Le nouveau marché de gros de la ville de Tanger est édifié sur une superficie de 7 ha à un coût de 52<br />

millions de DH. Il comporte 52 carreaux, un local frigorifique de 1170 m², 14 locaux d’entreposage<br />

des caisses vides, un quai de ventes sur camions, un espace Souk Al Fellah, un café- restaurant, deux<br />

agences bancaires, un local de pesage des véhicules, deux ponts-bascules, deux locaux de gardiennage,<br />

un pavillon administratif, des vestiaires, des espaces verts et un parking.<br />

I. Observations et recommandations de la Cour régionale des comptes<br />

Le contrôle de la gestion du marché de gros de la ville de Tanger a donné lieu à de nombreuses<br />

observations dont les plus importantes sont détaillées comme suit :<br />

A. Réalisation du projet du marché de gros<br />

1. Retard dans la réalisation des travaux ayant engendré des surcoûts<br />

Le projet de construction du marché de gros a été initié en 1999, dans le cadre du marché n° 04/<br />

CU/99-00 financé par un prêt contracté auprès du fonds d’équipement communal. Ce projet a accusé<br />

un grand retard. En effet, le délai d’exécution prévu initialement à deux ans, s’est prolongé jusqu’à sept<br />

ans.<br />

Par ailleurs, malgré l’application de pénalités de retard d’un montant de 653.278.00 DH contre l’entreprise,<br />

la commune a dû supporter des surcoûts relatifs à la révision des prix s’élevant à 2.674.510,16 DH, en<br />

plus de la majoration des honoraires des architectes maîtres d’œuvres et du bureau d’étude chargé du<br />

suivi des travaux.<br />

Il est à noter que le retard considérable accusé dans la réalisation de ce projet s’explique par :<br />

- La non prise des mesures nécessaires par la commune pour le déblocage des tranches du prêt du<br />

fonds d’équipement communal.<br />

- La défaillance de l’entreprise et son incapacité à accélérer le rythme des travaux.<br />

L’ex-président du conseil de la commune urbaine a émis des ordres de service d’arrêt des travaux dont<br />

la plupart ont été motivés par les intempéries, ce qui est injustifié eu égard aux longues périodes d’arrêt<br />

continu des travaux, comme c’est le cas des ordres de service n° 38 et 44 qui ont arrêté les travaux<br />

respectivement durant 20 mois et 9 mois en continu au seul motif des intempéries.<br />

En outre, il a été observé qu’après la réception provisoire en date du 1 er mai 2007 et avant l’expiration<br />

du délai de garantie, des imperfections et malfaçons sont apparues, telles que la dégradation poussée<br />

de la voirie interne du marché. L’entrepreneur n’a donné aucune suite à la requête de la commune lui<br />

demandant de réparer ces anomalies. Pourtant, la commune n’a pas pris les mesures réglementaires<br />

qui s’imposent, à savoir la réalisation des travaux par toute entreprise de son choix aux frais et risques<br />

de l’entrepreneur comme prévu par le 2 ème alinéa de l’article 68 du cahier des clauses administratives<br />

générales applicables aux marchés de travaux exécutés pour le compte de l’Etat et approuvé par le<br />

décret n° 2-99-1087.<br />

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