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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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Le service technique ne dispose d’aucune situation des entreprises exploitant les carrières et ne contrôle<br />

pas les autorisations délivrées par les autorités concernées. De son côté, la Commune n’a pas mis en<br />

place un plan d’exploitation des carrières surtout que certaines carrières sont implantées dans les cours<br />

d’eau ce qui constitue un danger pour les ouvrages d’art, l’infrastructure routière, les champs et les<br />

douars.<br />

Les exemples cités ci-dessous illustrent l’incapacité de la Commune à contrôler les carrières :<br />

- Entreprise (S) : Cette entreprise a exploité des carrières de pierres pour réaliser deux projets<br />

dans la ville. Cette exploitation s’est effectuée sans autorisation sachant que l’entreprise a déclaré<br />

la valeur de 5 700,00 DH pour les produits extraits sans la payer ;<br />

- Entreprise (G) : Cette entreprise a envoyé une lettre en date du 8/2/2007 demandant<br />

l’autorisation de la Commune pour exploiter des carrières afin de goudronner la route entre<br />

la ville de Tata et la Commune de Foum Zguid sur une distance de 27 Km. Cette opération<br />

a nécessité 3266,4 m 3 de produits de carrière. Toutefois, la Commune a fait un retard dans la<br />

préparation du décompte permettant de calculer les quantités de produits utilisés ;<br />

- Entreprise (B) : Cette entreprise a exploité plusieurs carrières sans autorisation. Malgré sa<br />

déclaration de l’extraction de 108 m 3 de produits de carrières, les services communaux n’ont<br />

pas pu recouvrer les sommes dues ;<br />

- Entreprise (T) : Cette entreprise a exploité les carrières sans autorisation et a déclaré en 2006<br />

une quantité de 40 m 3 et a payé la somme de 1 200,00 DH sans que la déclaration ne fasse<br />

l’objet de contrôle ;<br />

- Entreprises (S), (C) et (L) : Ces entreprises n’ont pas déclaré les quantités extraites et n’ont pas<br />

reçu d’autorisation.<br />

• Les droits d’entrée et de stationnement dans les souks hebdomadaires<br />

La faiblesse de ces droits est due à l’absence d’un souk qui répond aux besoins de la population de part<br />

sa superficie et sa situation. La multiplicité des portes du souk ne facilite pas le contrôle des entrées et<br />

des sorties. Ajouter à cela, l’absence du parking pour le stationnement des véhicules, des vélos et des<br />

motocycles.<br />

• Le produit de la location des immeubles d’habitation<br />

Il concerne la location d’un ensemble de maisons dont le nombre, d’après l’arrêté fiscal, est de 118.<br />

Ce produit est parmi les recettes propres les plus importantes puisqu’il atteint 51 080,00 DH/an.<br />

Toutefois, certaines difficultés font obstacle au recouvrement notamment la non régularisation de la<br />

situation juridique des immeubles dont la propriété fait l’objet de contentieux avec les Naibs des terres<br />

collectives.<br />

Bien que la valeur du loyer ne dépasse pas les 20 DH pour certains logements, les locataires refusent de<br />

payer, ce qui a eu pour effet d’accroître le reste à recouvrer à la somme de 121 480,00 DH en l’absence<br />

de la prise de dispositions par la Commune afin de protéger ses droits.<br />

• Le produit de location des locaux commerciaux<br />

Ce produit permet à la Commune d’avoir des recettes annuelles de l’ordre de 11 085,00 DH. Parmi les<br />

défaillances dont souffre la gestion des loyers :<br />

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