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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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• L’activité principale du club équestre n’est plus assurée en raison de l’inexistence des chevaux<br />

(procès verbal de l’assemblée communal en date de février 2005) ;<br />

• L’activité objet de la décision d’occupation temporaire a connu des débordements (vente d’alcool)<br />

contrairement aux stipulations des articles 4 et 7 du cahier des charges.<br />

3. La location de la piscine municipale sise à Sidi Daoud<br />

La commune a procédé à la location de la piscine municipale par contrat de bail à la société « O.L »<br />

pour une durée allant du 01/06/1997 au 31/05/2006 moyennant une redevance mensuelle de 6 000,00<br />

DH. Cette location soulève les observations suivantes:<br />

• La piscine louée est construite sur un terrain domanial de l’Etat (titre foncier 32/28), qui l’a<br />

réservée par procès verbal datant du 1955 au profit du ministère de la jeunesse et des sports ; de<br />

ce fait, la direction des domaines exige de la commune le reversement d’une somme s’élevant à<br />

720 000,00 DH au titre des loyers perçus indûment par la commune depuis le début du contrat<br />

de bail ;<br />

• Depuis 2001, l’exploitant de la piscine a cessé de régler ses loyers à la commune tout en continuant<br />

d’occuper les lieux, date où il fut cité par la direction des domaines devant le tribunal de première<br />

instance de Ouarzazate qui lui a ordonné d’évacuer les lieux, et de payer une indemnisation de<br />

7 409 780,00 DH.<br />

4. Les locaux à usage commercial<br />

Le contrôle des biens à usage commercial a donné lieux aux observations suivantes :<br />

• Absence d’une mise en concurrence préalable en matière de location des locaux à usage<br />

commercial ;<br />

• Manque d’un contrôle rigoureux par la commune, ce qui a permis aux locataires d’effectuer des<br />

transformations non autorisées sur les locaux ;<br />

• La prolifération de la pratique de la sous location, car sur 412 locaux loués, 209 font l’objet d’une<br />

sous location non autorisée, soit presque 50 % du total.<br />

E. La gestion des recettes communales<br />

Le contrôle des recettes a permis de relever certaines observations ayant trait aux aspects suivants:<br />

1. Les recettes liées aux taxes sur les licences de taxis et redevances pour<br />

stationnement<br />

Le produit de ces taxes n’a pas dépassé le montant de 27.000,00 DH en 2008. Ce rendement demeure<br />

dérisoire compte tenu du nombre effectif des redevables (115 licences pour l’exploitation des petits<br />

taxis et 150 licences pour l’exploitation des grands taxis, en sus de celles concernant les cars de transport<br />

des voyageurs). Le manque à gagner pour la commune est estimé à environ 270.000,00 DH.<br />

2. Les recettes liées à la taxe de séjour<br />

Les principales observations portent sur les points suivants:<br />

• L’absence de coordination, en matière de recensement, entre les services internes de la commune<br />

d’une part et ceux chargés du tourisme d’autre part (notamment la délégation du Tourisme et<br />

l’Office national Marocain du Tourisme (l’ONMT) ;<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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