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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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4- Etablissement de l’ordre du jour des sessions du Conseil par les services de<br />

la province<br />

L’article 50 de la loi n° 79-00 précise que le Président du Conseil provincial établit, en collaboration<br />

avec les membres du bureau, l’ordre du jour des sessions. Or, il a été constaté que ce sont les services<br />

relevant du gouverneur qui se chargent de l’élaboration de ces ordres du jour.<br />

5- Commissions du Conseil provincial non opérationnelles<br />

Hormis le cas de quelques commissions qui tiennent leurs réunions d’une façon régulière (la commission<br />

chargée du budget et des finances et la commission chargée du développement économique et social),<br />

les autres commissions ne sont pas activées, en ce sens qu’elles ne tiennent pas régulièrement leurs<br />

réunions. Il s’agit à titre d’exemple de la commission chargée de l’urbanisme et de celle en charge de<br />

l’agriculture et la forêt, et ce malgré le fait que la province soit marquée par la dominance forestière.<br />

De ce fait, la Cour régionale des comptes recommande ce qui suit :<br />

- Respecter les dispositions de l’article 45 susmentionné en recourant à l’avis préalable du président du conseil<br />

provincial avant de procéder à l’exécution des délibérations du Conseil, et en l’informant régulièrement des mesures<br />

prises ;<br />

- Veiller au respect des attributions du bureau de Conseil en matière d’élaboration des ordres du jour des sessions,<br />

tout en dotant les élus des moyens matériels et humains pour l’accomplissement de leurs fonctions ;<br />

- Oeuvrer à l’activation du rôle des commissions du Conseil provincial.<br />

B. Gestion financière et comptable non maîtrisée<br />

Il a été constaté qu’il existe un chevauchement dans la gestion financière et comptable entre la collectivité<br />

provinciale d’Ifrane et les services déconcentrés relevant du gouverneur. Ce chevauchement est dû<br />

au fait que les domaines relevant de la compétence de la collectivité provinciale et ceux relevant des<br />

services de la province en tant qu’une unité déconcentrée, ne sont pas séparés.<br />

Parmi les exemples qui reflètent cette situation, il y a lieu de souligner l’exécution des crédits du budget<br />

provincial, et ceux du budget général de l’Etat dont le gouverneur est l’ordonnateur, notamment en<br />

matière de consommation d’eau, d’électricité, de carburant, de réparation du parc auto, d’achat des<br />

pièces de rechange et d’acquisition des meubles.<br />

De ce fait, la Cour régionale des comptes recommande de séparer la gestion des ressources et des moyens de la province en<br />

tant que collectivité locale, de ceux des services déconcentrés relevant du gouverneur.<br />

C. Gestion des biens immobiliers de la collectivité provinciale<br />

Les insuffisances constatées à ce niveau concernent le non apurement de la situation juridique d’un<br />

ensemble de terrains sur lesquels sont construits divers ouvrages. A titre d’exemple :<br />

• Un lot d’une superficie de 40 ha sur lequel a été construit le complexe sportif de la ville d’Ifrane<br />

depuis 1992. Ce terrain appartient à la collectivité ethnique Ait Taleb ;<br />

• Le logement de fonction du secrétaire général de la province bâti sur un terrain d’une superficie<br />

de 10195 m 2 relevant du domaine de l’Etat ;<br />

• La maison de l’étudiant bâtie sur un terrain de 2000 m 2 relevant du domaine de l’Etat ;<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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