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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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Recouvrement des créances de l’ex régie autonome intercommunale de<br />

distribution<br />

20. Non encaissement du droit de timbres aux devis/factures de l’ex régie<br />

recouvrés en espèce<br />

La CRC reproche à Amendis de ne pas avoir déclaré et liquidé les droits de timbres sur les factures de<br />

l’ex-régie recouvrées en espèces. L’observation est fondée mais les montants concernés sont mineurs<br />

; en outre, le risque fiscal associé que soulignait la CRC est prescrit.<br />

21. Mise en recouvrement de créances publiques par un sous traitant privé sans<br />

mandat légal et déclaration d’insolvabilité totalement injustifiée<br />

Il convient de relever que les créances visées par la CRC concernent moins de 1.5% des créances<br />

confiées au Délégataire, sur la base du rapport de césure et que les factures transmises au sous traitant<br />

OBC pour recouvrement ne concernaient pas des créances exclusives de l’ex-RAID mais des créances<br />

mixtes ; en conséquence, la part correspondant à des créances de l’ex-régie était en réalité bien inférieure<br />

au chiffre avancé.<br />

Amendis tient à souligner que<br />

- Rien ne lui interdisait de recourir à la sous-traitance car le principe est admis au contrat de<br />

gestion déléguée, dès lors que la prestation sous traitée ne recouvrait pas l’intégralité du service<br />

délégué;<br />

- La sous-traitance ne requiert ni autorisation, ni notification préalable à l’Autorité Délégante.<br />

C’est donc à bon droit qu’un mandat de recouvrement a été confié à OBC.<br />

Il ne peut être avancé qu’OBC n’aurait pas accompli ses obligations contractuelles et que, partant, sa<br />

rémunération serait injustifiée, car :<br />

Les factures en cause étaient toutes des créances douteuses, en sorte que le taux de recouvrement<br />

de 4% n’est pas surprenant ;<br />

Les factures en cause étaient toutes d’un très faible montant (en moyenne de 179,21 DH par<br />

facture). A cet effet, il était important que le coût des diligences permettant de récupérer la facture<br />

ou de justifier de son irrecouvrabilité ne soit pas supérieur au montant de la créance et c’est dans<br />

cet esprit que toutes les diligences raisonnables, y compris par voie d’actions judiciaires, ont été<br />

effectuées.<br />

OBC s’est strictement conformée aux stipulations des deux conventions successives qui la liaient<br />

à Amendis. Ces conventions prévoyaient, à l’article 11, que « Le Prestataire fournira alors une ou<br />

plusieurs pièces officielles et administratives dûment signées et cachetées faisant foi et prouvant<br />

l’insolvabilité de la créance (1.) ».<br />

Aucun texte ne précise les éléments à fournir pour justifier de l’irrecouvrabilité d’une créance et<br />

les pièces exigées par l’article 11 du mandat de recouvrement confié à OBC ont bien été remises à<br />

Amendis pour être ensuite retransmises à l’Autorité Délégante en vue de l’admission en non-valeur<br />

de la fraction de ces factures relative à l’ex-RAID.<br />

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