20.05.2014 Views

Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

2. Faiblesse des déclarations des contribuables<br />

Cela se manifeste clairement au niveau des recettes de la taxe sur les débits de boissons qui restent<br />

très faibles. Les déclarations du chiffre d’affaires des redevables, qui ne dépasse pas dix dirhams, ne<br />

reflètent pas la réalité des consommations de boissons.<br />

3. Absence de coordination entre le service des ressources financières et le service<br />

du patrimoine<br />

D’après les états présentés relatifs à la taxe sur l’occupation temporaire du domaine public communal,<br />

et suite à la visite sur place, il a été constaté une absence de coordination entre les deux services en<br />

matière de contrôle des surfaces occupées réellement. La commune se base, pour la liquidation de<br />

cette taxe, uniquement sur les superficies mentionnées dans l’autorisation de construire au lieu de<br />

celles exploitées réellement.<br />

4. Erreur de liquidation de la redevance d’occupation temporaire du domaine<br />

public communal par des biens meubles et immeubles liés à l’exercice d’un<br />

commerce, d’une industrie ou d’une profession<br />

Pour la liquidation de cette taxe, la commune se base sur le montant du loyer déclaré ou celui qui figure<br />

sur le contrat alors qu’elle devait prendre en considération la valeur locative actuelle du bien.<br />

Aussi, la cour régionale des comptes recommande-t-elle à la commune de :<br />

- Coordonner avec le percepteur et redoubler d’efforts pour le recouvrement des recettes communales ;<br />

- Veiller à la révision des déclarations des contribuables de façon à ce qu’elles soient plus conformes à la réalité ;<br />

- Procéder à des contrôles réguliers des superficies occupées réellement par les cafés et les laiteries, afin de limiter<br />

l’exploitation anarchique du domaine public communal et augmenter les ressources propres de la commune ;<br />

- Veiller au respect des dispositions législatives et réglementaires lors de la liquidation des taxes communales.<br />

F. Gestion du patrimoine<br />

Dans ce cadre, il a été constaté ce qui suit :<br />

1. Non assainissement de la situation foncière de certains biens communaux<br />

Malgré l’importance vitale que revêt la gare routière, elle est exploitée sans que sa situation foncière<br />

ne soit assainie depuis sa création. De plus, la commune a procédé à sa construction avant même<br />

l’acquisition du terrain qui appartient toujours au domaine privé de l’Etat.<br />

2. Non actualisation des contrats de location<br />

La commune ne procède pas à l’actualisation des contrats de location ni à la révision, malgré sa<br />

faiblesse, de la valeur locative de ses biens qui varie entre 13 DH et 77 DH. La commune se contente<br />

de renouveler les contrats avec les anciens locataires ou les nouveaux qui ont bénéficié de la procédure<br />

de transfert. Or, l’examen des contrats de location disponibles au service du patrimoine, a permis de<br />

constater l’existence de deux types de contrats, le premier interdisant la procédure de transfert et le<br />

deuxième confère à la commune le droit de réviser la valeur locative à l’occasion de tout renouvellement<br />

de contrat ; ce que la commune a méconnu pour toutes les opérations de transfert.<br />

500

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!