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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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Tel est le cas du marché cadre n°44/2005 relatif aux travaux d’entretien des plantations d’alignement<br />

(532.984,20 DH) dont l’appel d’offres a été réparti en trois lots. Dans ce cadre, la société «E» a été<br />

déclarée attributaire du 3 ème lot sans qu’elle soit la mieux disante.<br />

Le même constat a été relevé au niveau du marché cadre n°47/2006 relatif aux travaux d’entretien<br />

courant des parcs et jardins (2.954.526,03 DH) qui a fait l’objet de deux lots, et la société « M.V « a été<br />

adjudicataire du 2 ème lot sans qu’elle soit la mieux disante.<br />

Si ce critère de sélection prend en considération le plan de charge des attributaires, il n’en demeure<br />

pas moins vrai que cette logique n’est pas généralisée pour les autres marchés dans la mesure où<br />

des soumissionnaires se sont vu attribuer plusieurs marchés sans être dotés des moyens humains<br />

nécessaires.<br />

3. Fausse imputation des dépenses<br />

Les conditions dans lesquelles les estimations des coûts des projets sont effectuées ne permettent pas<br />

d’asseoir les prévisions budgétaires sur des bases saines compte tenu de l’absence des études ou de<br />

leur caractère partiel ou non actualisées. La sous budgétisation de certaines rubriques conduit ainsi à<br />

l’engagement des dépenses sur d’autres rubriques suffisamment dotées, en violation de l’article 2 du<br />

décret n°2-76-577 du 30/9/1976 relatif au contrôle de la régularité des engagements des dépenses<br />

des collectivités locales et de leurs groupements. Tel est le cas par exemple du marché n°07/06<br />

relatif au projet de construction du complexe culturel Idrissia (2.878.921,80 DH) et des marchés<br />

n°80/06 et n°11/07 relatifs aux gros œuvres (730.483,50 DH) et au revêtement des sols et des murs<br />

(1.803.126,60 DH) au centre culturel Hay Hassani dont les engagements ont été imputés à la rubrique<br />

« Administration générale » alors qu’ils concernent des projets à caractère social.<br />

4. Délais de signature et d’approbation<br />

Les constatations faites dans ce cadre concernent le délai qui court entre la date d’attribution des<br />

marchés et le lancement effectif des travaux.<br />

• Retard dans la signature des marchés par l’ordonnateur : ce constat est valable pour la majeure<br />

partie des marchés examinés. A titre d’illustration, la signature des marchés n°81/04, n°82/04 et<br />

n° 12/06 est intervenue après une période de cinq mois et celle du marché n°45/05 après une<br />

période de six mois.<br />

• Dépassement du délai prévu pour le visa du CED : les délais observés entre la date d’ouverture<br />

des plis et le visa du CED dépassent parfois plusieurs mois alors que ledit visa est limité à cinq<br />

jours, les exemples ci-après illustrent ces propos:<br />

- quatre mois pour le marché n°06/06 ;<br />

- quatre mois et vingt jours pour le marché n°77/06 ;<br />

- cinq mois pour le marché n°82/06 ;<br />

- sept mois pour le marché n°72/06.<br />

• Non respect du délai réglementaire entre l’ouverture des plis et l’approbation : les retards relevés<br />

dans la signature, d’une part, des PV par les membres de la commission et, d’autre part, des<br />

marchés par l’ordonnateur allongent davantage les délais d’approbation des marchés par l’autorité<br />

de tutelle et, par conséquent, le lancement et l’exécution des projets concernés. Tel est le cas des<br />

marchés n° s 116/05, 04/05 et 47/05, relatifs à 2005, approuvés respectivement après sept mois,<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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