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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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E. Aspects financiers<br />

1. Masse salariale à défalquer calculée par des méthodes inappropriées et<br />

pénalisantes pour la Commune<br />

Les conventions conclues avec TECMED et SEGEDEMA prévoient que la masse salariale à défalquer<br />

est calculée sur la base du salaire brut du personnel mis à disposition.<br />

Dans les faits, depuis le début de la gestion déléguée, le calcul de la masse salariale à défalquer est<br />

effectué sur la base du salaire moyen qui est égal au rapport de la masse salariale mentionnée dans<br />

le contrat au nombre total du personnel indiqué au cahier des charges, et ce en distinguant la masse<br />

salariale du personnel de la collecte et celui du nettoiement par un système de pondération donnant un<br />

habillage scientifique à cette méthode de calcul qui, en réalité, est pénalisante pour la CUC.<br />

2. Accumulation des arriérés et recours à des pratiques non conformes pour leur<br />

régularisation<br />

‣ ¾ Accumulation des arriérés de paiement<br />

L’examen des décomptes et des attachements correspondants a permis de relever des différences entre<br />

les tonnages figurant dans les décomptes valant PV de service fait et servant de base pour le règlement<br />

des acomptes aux délégataires et ceux des attachements. Ces différences correspondent, d’après la<br />

CUC, aux arriérés accumulés suite aux difficultés rencontrés par la CUC à la fin de chaque exercice en<br />

raison de l’insuffisance des crédits.<br />

‣ ¾ Recours à des pratiques non conformes pour la régularisation des arriérés<br />

L’accumulation des arriérés de paiement a posé le problème de leur régularisation. Ainsi, faute de<br />

crédits, la CUC a commencé à payer les reliquats sur l’exercice ultérieur bien qu’il s’agit d’une dépense<br />

de fonctionnement et donc susceptible de tomber en annulation à la fin de l’exercice.<br />

Durant les exercices 2005 et 2006, la CUC et les différents gestionnaires signaient conjointement, à la<br />

fin de chaque exercice, des PV arrêtant les modalités de régularisation des arriérés (en tonnes) reportés<br />

sur l’exercice ultérieur. Dans ce sens, la CUC confectionnait, depuis le début de l’exercice 2005, des<br />

décomptes ad hoc, ne coïncidant pas avec les attachements concernés, pour éponger le reliquat de<br />

l’exercice précédent selon l’échéancier prévu par les PV précités.<br />

En 2007, la CUC à eu recours à un engagement complémentaire lui permettant de bénéficier d’une<br />

augmentation de crédits d’un montant égal à 30.000.000,00DH.<br />

La commune a recouru à la même pratique pour régler ses arriérés vis-à-vis de la société des Eaux de<br />

Marseille (SEM) délégataire des services de collecte des déchets ménagers et assimilés et de nettoiement<br />

dans l’ex Commune de Hay Hassani, et ce au moment de la résiliation du contrat de gestion déléguée<br />

conclue avec cette société.<br />

En effet, la Commune Urbaine de Casablanca a payé à la Société des eaux de Marseille au titre<br />

de l’exercice 2004 la somme de 19.529.997,23 DH par trois décomptes provisoires, alors que les<br />

attachements qui les concernent font apparaître un surcoût évalué à 7.978.374,07 DH.<br />

Selon la CUC, les quantités figurant dans les décomptes provisoires ont été surévaluées pour couvrir<br />

une partie des arriérés accumulés au titre de l’exercice 2003 et antérieurs et ce conformément au<br />

protocole d’accord de résiliation signé conjointement avec la SEM.<br />

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