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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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Gestion déléguée des services d’assainissement liquide et de<br />

distribution d’eau et d’électricité du Grand Casablanca<br />

Le 28 Avril 1997, l’ex Communauté Urbaine de Casablanca (CUC) a délégué à la société LYONNAISE<br />

DES EAUX DE CASABLANCA, dénommée « LYDEC », la gestion des services d’assainissement<br />

liquide et de distribution d’eau et d’électricité pour une durée de 30 ans. Le contrat fixant les droits et<br />

les obligations des deux parties est composé de la convention, des cahiers des charges et de quatorze<br />

annexes. Un avenant au contrat est entré en vigueur en date du 20 mai 2009.<br />

Au moyen d’un apport en capital et d’une assistance technique de la part des actionnaires de la LYDEC,<br />

cette dernière s’est engagée à investir et à améliorer la gestion dans sa globalité au moindre coût. De<br />

son côté, l’Autorité délégante s’engage à mettre à la disposition du délégataire le patrimoine de l’ex<br />

RAD et l’autorise à percevoir directement auprès des usagers le prix des prestations rendues.<br />

I. Observations et recommandations de la Cour régionale des comptes<br />

Le contrôle de la gestion effectué par la Cour régionale des comptes de Casablanca a porté sur<br />

l’appréciation du respect par le délégataire de ses engagements financiers en termes d’investissement<br />

ainsi que du dispositif de contrôle et de suivi mis en place.<br />

Les aspects relatifs à la tarification des prestations rendues par le délégataire et la gestion commerciale<br />

ne sont pas traités dans ce rapport.<br />

A. Les investissements<br />

1. Non respect des engagements souscrits<br />

Durant la première décennie du contrat, l’apport du délégataire en matière d’investissements n’est<br />

pas conforme aux engagements souscrits. C’est ainsi que l’exploitation du fichier d’un échantillon des<br />

Immobilisations -après défalcation des frais imputés- fait ressortir que le montant net dépensé pour<br />

l’infrastructure et le renforcement au titre de l’année 2006 ne dépasse pas 100 millions de dirhams<br />

toutes catégories de financement confondues contre une prévision de 350 millions de dirhams.<br />

Sur le plan de la matérialité, plus d’une trentaine de projets n’ont pas été réalisés dont certains projets<br />

d’envergure, à l’image du programme anti-pollution d’un montant de 1010,00 millions de dirhams HT<br />

(monnaie 96). En outre, à la date de clôture de la mission du contrôle, une dizaine de projets entamés<br />

accusent des retards dans leur achèvement.<br />

Selon la LYDEC, les principales causes ayant empêché la réalisation du programme anti-pollution<br />

sont liées à la cadence d’urbanisation de la ville induisant une forte croissance de la demande, à<br />

l’ouverture de nouvelles zones d’urbanisation, aux difficultés d’acquisition des terrains requis, à<br />

l’imparfaite coordination entre les différents intervenants et aux tarifs prévisionnels non accordés par<br />

la commune.<br />

A ce niveau, il y a lieu de préciser que les motifs invoqués ne constituent pas des conditions<br />

suspensives des obligations contractuelles. En effet, la seule condition suspensive prévue au contrat<br />

est la non obtention, en temps voulu, des servitudes et des autorisations administratives nécessaires<br />

ainsi que la mise à disposition gratuite des emprises nécessaires. Aussi, la réadaptation du programme<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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