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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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‣ ¾ Le non paiement des redevances d’exploitation dans les délais contractuels<br />

Bien que les exploitants de ces campings n’ont pas respecté les délais de paiement des redevances<br />

d’exploitation, la commune n’a pris, à leur encontre, aucune des mesures prévues par les contrats de<br />

location et les cahiers des charges. Ainsi et malgré que l’exploitant du camping « B » a cessé depuis<br />

2004, de payer les redevances, dont le montant global est de 711 562,50 DH, la commune n’a pris à<br />

son encontre aucune mesure coercitive. De même, les arriérés relatifs à l’exploitation du camping « T. »<br />

remontent à 2007, et s’élèvent à 345 870,00 DH. Pour sa part, l’exploitant du camping « S. » n’a pas<br />

payé les redevances d’exploitation se rapportant à l’année 2009 qu’en août 2009, soit un retard de huit<br />

mois.<br />

Par ailleurs, la commune n’a pas appliqué les pénalités de retard prévues par les contrats de location<br />

relatifs à l’exploitation des campings « B. » et « T. », dont le montant est estimé à 896 695,87 DH.<br />

‣ ¾ Le non respect de certaines clauses juridiques et contractuelles<br />

Les cahiers des charges relatifs aux campings « B. » et « S. » ont prévu dans leur article 10, la souscription<br />

de contrats d’assurances couvrant les risques liés à l’exploitation durant toute la période de location<br />

fixée à 9 ans. Or, les dossiers tenus par les services communaux, ne contiennent aucune preuve de la<br />

souscription desdits contrats, ce qui constitue un manquement à certaines obligations contractuelles.<br />

D’un autre côté, l’exploitant du camping « B. » a construit un café sans l’autorisation des autorités<br />

compétentes. En plus, il ne déclare pas le chiffre d’affaires servant comme base de liquidation de la<br />

taxe sur les débits de boissons. La commune n’a entamé aucune procédure visant le redressement de<br />

cette situation.<br />

3. L’exploitation des maisons et des locaux commerciaux<br />

La commune a conclu avec des particuliers des contrats de location de plusieurs maisons, situées sur<br />

boulevard Mohammed V (15 maisons) et à l’intérieur de la Kasbah (52 maisons), ainsi que de plusieurs<br />

locaux commerciaux sis à l’avenue My Abdellah (Sept locaux) et au marché municipal (37 locaux). Les<br />

principales observations enregistrées à ce niveau sont les suivantes :<br />

- Parmi 15 maisons situées au boulevard Med V, la commune ne dispose que des contrats de<br />

location de sept maisons. De même, les services communaux ne détiennent pas les contrats de<br />

location de deux maisons d’Al Kasbah.<br />

- Plusieurs locataires ne s’acquittent pas des loyers. Ainsi, le montant global des arriérés relatifs<br />

aux maisons d’Al Kasbah et des locaux commerciaux du marché municipal et de ceux du<br />

boulevard My Abdallah s’élève au 31/11/2009, à 69 850,00 DH. Par ailleurs, les locataires des<br />

maisons situées au boulevard Med V ne payent aucun loyer à la commune, malgré la faiblesse<br />

de son montant (200 DH/mois), eu égard à l’emplacement de ces habitations.<br />

E. L’urbanisme<br />

1. La caducité du plan d’aménagement de la commune qui remonte à 1988<br />

La CU Saidia dispose d’un plan d’aménagement qui remonte à 1988. Il est devenu ainsi caduc; les<br />

opérations de construction et de lotissement dans les zones non couvertes par ce plan obéissent à la<br />

procédure de dérogation. En outre, et après l’expiration de 10 ans à compter de son élaboration (c’està-dire<br />

à partir de 1998), ce plan n’est plus opposable en matière d’expropriation pour utilité publique.<br />

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