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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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l’opération de migration de l’ancien vers l’actuel système d’information est de 41.629,12 DH. Ce<br />

montant n’a pas été régularisé et figure toujours dans les comptes clients du Délégataire ;<br />

• 28 devis valides de travaux remboursables d’une valeur de 552.481,33 DH n’ont pas été migrés,<br />

ce qui n’a pas permis au Délégataire d’en assurer le suivi et l’encaissement ;<br />

• 537 contrats d’abonnement opérationnels n’ont pas été injectés, ce qui n’a pas permis au<br />

Délégataire d’établir des factures de consommation des abonnés concernés et d’en assurer le<br />

recouvrement ;<br />

• Les reliquats des acomptes Al Amane relatifs à 668 polices d’abonnement d’un montant de<br />

210.000,73 DH n’ont pas été migrés vers l’actuel système d’information ; ces reliquats n’ont pas<br />

été remboursés aux clients concernés ;<br />

• 5.498 factures de consommation en instance de recouvrement d’une valeur de 1.147.676,99 DH<br />

n’ont pas été injectées pour en assurer le recouvrement, induisant un coût d’opportunité de<br />

351.084,30 DH pour l’Autorité délégante, 7.616,30 DH pour le Trésor public et la différence<br />

pour le Délégataire .<br />

‣ ¾ Estimation des factures de consommation<br />

L’informatisation de l’estimation des factures, principal motif des réclamations des abonnées examinées,<br />

a été décidée unilatéralement par l’ex Directeur marketing et informatique sans concertation avec les<br />

utilisateurs du système d’information, ni avec la Direction juridique de sorte à en assurer la conformité<br />

avec les règles législatives et réglementaires en vigueur et avec les clauses contractuelles en relation avec<br />

la facturation.<br />

Cette décision a été prise en raison, notamment, de la faiblesse de l’effectif des releveurs ; celuici,<br />

à la veille du paramétrage des factures (factures estimées), ne dépassait pas en tout 30 releveurs<br />

(décembre 2004), dont plusieurs n’assuraient pas la lecture mixte des compteurs eau et électricité, pour<br />

une population de 391692 compteurs, soit 12056 compteurs à lire par lecteur pendant un cycle de<br />

lecture bimensuelle.<br />

Certes, l’ERP de gestion de la clientèle est équipé d’un dispositif applicatif permettant, en principe,<br />

de signaler les factures dépassant la moyenne historique de plus de 70% (factures anormales), mais<br />

l’analyse des factures anormales est confiée à une seule personne qui assure d’autres tâches en rapport<br />

avec la facturation. A titre d’illustration, rien que pour l’eau potable et pour un seul produit (produit<br />

02/2008), le nombre de factures anormales, se situant en dehors de l’intervalle de tolérance ±70%,<br />

s’est élevé à hauteur de 13.591, qui ne peut en aucun cas être traité par une seule personne.<br />

‣ ¾ Facturation automatique des différences d’indexes<br />

Le système d’information de gestion de la clientèle facture automatiquement aux compteurs non<br />

accessibles les différences d’indexes lus entre des dates successives sans tenir compte des montants des<br />

factures estimées réglées entre temps par les abonnés et ce, en leur appliquant les tarifs de consommation<br />

par effet rétroactif.<br />

Ce n’est que sur réclamation des clients que le Délégataire a reconnu le fait que les montants réglés par<br />

les abonnés au titre des factures estimées (intermédiaires) établies entre les deux lectures des indexes<br />

n’ont pas été pris en compte. En effet, l’analyse de certains cas, relevés au niveau de la gestion déléguée<br />

de Tanger, a permis de dégager que le taux d’erreur induite par cet état de fait, reconnu formellement<br />

par le Délégataire, a atteint 526%, soit 83.035,57 DH facturé contre 13.270,51 DH annulée. De plus,<br />

les tarifs retenus pour la régularisation des erreurs sont ceux de 2006, en vigueur depuis le 1 er mai 2006,<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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