20.05.2014 Views

Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

à 2 200,00 DH, alors que la Régie l’a acheté directement dans le cadre du marché de fourniture 543/<br />

A/2007 à 844,00 DH et à 900,00 DH par le bon de commande 1515/06.<br />

‣ ¾ Autres observations relatives aux commandes publiques<br />

La gestion des commandes publiques est caractérisée par d’autres faiblesses portant entre autres sur<br />

le respect de la réglementation applicable aux marchés publics et des règles de transparence dans la<br />

sélection des offres et l’égalité d’accès aux commandes publiques, la gestion des délais d’exécution,<br />

l’établissement des ordres d’arrêt et de reprise et la réception des travaux. Le système d’évaluation<br />

des offres adopté par la Régie manque d’efficacité et de transparence, et ne garantit pas le choix<br />

de l’offre répondant au mieux aux besoins de la Régie. Les motifs d’arrêts des travaux ne sont pas<br />

mentionnés de manière contradictoire dans les cahiers de chantiers (régie, société et bureau d’étude), et<br />

les prélèvements des échantillons par le laboratoire du contrôle n’y sont pas systématiquement retracés.<br />

Ces deux anomalies ne permettent pas de s’assurer de la véracité des ordres d’arrêts et de reprise<br />

insérés dans le dossier de chaque marché. De même des travaux d’équipement et de construction<br />

n’ont pas subi de contrôles de conformité technique, notamment de béton et de compactage, … ce qui<br />

déroge aux stipulations de l’article 65 du CCAGT du 04 mai 2000 ; et des travaux hors bordereaux ont<br />

été introduits dans le cadre des marchés 361/E/2003 et 396/E/2003 sans la conclusion d’avenants<br />

ou bien de nouveaux marchés le cas échéant, ce qui enfreint les dispositions de l’article 51 du CCAGT<br />

du 04 mai 2000.<br />

4. La fragilité de la situation financière de la Régie<br />

Abstraction faite de l’absence d’un plan comptable sectoriel spécifique aux régies, l’examen des<br />

données comptables et financières de la Régie contenues dans ses états de synthèse – bilans, comptes<br />

des produits et charges, états des soldes de gestion etc. – permet de mettre en relief les constats<br />

suivants :<br />

- La situation financière de la Régie est de plus en plus fragilisée à cause des charges financières<br />

induites par le cycle d’investissement entrepris depuis 1999 et caractérisé par la conclusion<br />

de plusieurs contrats d’emprunts. Le total des dettes qui représentait déjà 52% des capitaux<br />

propres et assimilés en 2004, est passé à 82% en 2006 et 67% en 2008. Ceci risque à terme de<br />

mettre en cause sa solvabilité.<br />

- En outre, le volume important des dettes de financement explique la baisse tendancielle du<br />

taux de profit de la Régie depuis 2005, pour enregistrer des valeurs négatives en 2008 (– 56%)<br />

suite à la prise en charge comptable du complément du patrimoine de l’activité assainissement<br />

d’un montant de 106,9 MDH.<br />

- Les hypothèses de base sur lesquelles le modèle tarifaire relatif aux redevances d’assainissement<br />

liquide établi par le cabinet d’étude ‘’H’’, ne sont guère satisfaites bien qu’elles semblent manquer<br />

de réalisme surtout en ce qui concerne le rendement du réseau d’eau potable prévu à 64% en<br />

2010, alors qu’il a pratiquement stagné aux alentours de 52% durant la période 2005 – 2008 ;<br />

par conséquent les charges relatives à l’achat d’eau dépasseraient 57 MDH en 2010 au lieu de<br />

40 MDH prévues, soit une charge supplémentaire d’un peu plus de 17 MDH. Il en découle que<br />

l’équilibre prévu à l’horizon 2018 puis 2019 ne serait pas atteint. En plus le déficit prévisionnel<br />

annuel serait autant plus grand que la solvabilité de la Régie serait en péril.<br />

- Cette situation pourrait s’aggraver davantage à cause de la détérioration continue des conditions<br />

d’exploitation qui s’est répercutée sur les rentabilités économique et commerciale de la Régie.<br />

Celles-ci sont passées respectivement de 39% et 48% en 2004 à 30% et – 52% en 2008, d’où<br />

un risque d’exploitation à prendre impérativement en considération.<br />

356

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!