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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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II. Réponse du Président de la Commune Urbaine de Kénitra<br />

(Texte intégral)<br />

A. Le processus de préparation et de dévolution du contrat<br />

1. Adoption des contrats et cahier des charges types<br />

D’abord, il n’y a pas proprement dit de contrat-types, mais simplement des documents contractuels<br />

fournis, par les autorités de tutelle, à titre de benchmarking pour s’en inspirer.<br />

Mais ce cela ne fait nulle-part grief à la mention des offres par variante, dans l’esprit de pousser les<br />

soumissionnaires à proposer des offres novatrices. En confirmation, le règlement de consultation<br />

(art.5.4) ouvre, d’ores et déjà, la possibilité de proposer des offres avec variantes, sous réserve de se<br />

conformer aux termes de références du cahier des charges.<br />

2. Absence de concertation avec le personnel<br />

La question de personnel à reprendre par le délégataire est d’une sensibilité délicate sur le plan social,<br />

qu’il fallait conduire avec beaucoup de doigté. Ce faisant, la mise à disposition du personnel communal<br />

à la société délégataire a été régulée selon plusieurs considérations, parfois au cas par cas.<br />

En tout état de cause, des négociations ont eu lieu conditionnées par les considérations précitées :<br />

avant le démarrage du contrat de la gestion déléguée, une note administrative relative à la sélection<br />

des agents communaux à mettre à la disposition du délégataire a été bien affichée sur les panneaux<br />

d’affichage des locaux de services techniques le 29 juin 2004. Dans ce contexte, plusieurs réunions<br />

ont eu lieu entre la commune et les agents communaux, en vue de fixer la liste des agents à mettre<br />

à disposition, ce qui a abouti à la sélection d’une trentaine d’agents qui ont été initialement mis à la<br />

disposition du délégataire.<br />

3. Mode de rémunération<br />

En théorie, le principe de non contraction (ou non compensation) entre recettes et dépenses s’inscrit,<br />

certainement, dans l’orthodoxie de la gestion des finances publiques en application du principe<br />

vénérable de « l’universalité budgétaire », comme il est réaffirmée par le règlement de la comptabilité<br />

publique communale dans les dispositions de l’article 18.<br />

Toutefois, la rigidité de ce principe est bien nuancée d’une part par la jurisprudence financière comparée<br />

qui a accepté la dérogation à ce principe (Cf ; l’admission d’affecter un impôt à un établissement public<br />

(Décision n° 82-132 du 16 janvier 1982) ; la dérogation concernant les dépenses sur prélèvements sur<br />

recettes, admis à l’occasion du contrôle de la loi de finances pour l’année 1982 (Décision 82-134 du<br />

29 décembre 1982). D’autre part, la pratique budgétaire fait ressortir plusieurs pratiques dérogatoires<br />

(retenue de garantie, restitution d’impôt, suite à une procédure de dégrèvement, ...).<br />

De même, l’intégration de la masse salariale, des frais d’assurance et de la valeur résiduelle du matériel<br />

est un élément du montage financier initié par la commune pour formaliser le contrat de la gestion<br />

déléguée.<br />

Ceci étant, les retenues concernant la masse salariale, les frais d’assurance et la valeur résiduelle<br />

s’inscrivent dans le cadre de cette pratique. Mais cela n’empêche pas de mener une réflexion sur d’autres<br />

modalités susceptibles de ne pas retomber dans le problème de contraction, telles que :<br />

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