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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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B. Mise en œuvre du contrat de la gestion déléguée<br />

1. Insuffisance des documents relatifs aux prescriptions techniques des travaux<br />

d’investissement prévu par le contrat<br />

Les cahiers de charges mentionnent des prescriptions spéciales pour mieux orienter les soumissionnaires<br />

et les éclairer sur l’envergure et les spécificités techniques de la prestation, à charge pour eux de les<br />

éclater dans leurs mémoires techniques respectifs. L’objectif est de stimuler l’esprit d’innovation dans<br />

les propositions offertes par chaque soumissionnaire.<br />

Ainsi, en se référant au mémoire technique du délégataire attributaire, il est remarqué que ce dernier<br />

propose des offres techniques en matière de travaux, d’équipement et de fourniture techniques, sur<br />

lesquelles il est censé être engagé.<br />

2. Défaillance des procédures de sous-traitance des travaux par le délégataire<br />

A titre de précision, il y a lieu de distinguer entre, d’une part la « sous-traitance » comme procédure<br />

fermement régie par la réglementation et bien identifiée par la convention et d’autre part, certaines<br />

opérations d’achats ou de location auxquelles le délégataire pourrait naturellement recourir pour la<br />

conduite de ses prestations.<br />

A notre connaissance aucune sous-traitance n’a eu lieu, aux termes de l’article 78 du décret du 30<br />

décembre 1998 ou l’article 11 du cahier des charges. Sinon le délégataire aurait dû notifier à la commune<br />

la nature des prestations qu’il envisage de sous-traiter, l’identité, la raison ou la dénomination sociale<br />

et l’adresse des sous-traitants.<br />

3. Retard dans les délais d’exécution des prestations objet du contrat de gestion<br />

déléguée<br />

La conduite des travaux de réhabilitation de la décharge s’est effectivement heurtée à certains problèmes<br />

liés à la maîtrise d’ouvrage et autres considérations extra-techniques. Il est à citer pour l’essentiel :<br />

- Problèmes fonciers liés au site de la décharge, sachant que leur apurement est une affaire<br />

complexe et longue dans le temps ;<br />

- Pluviométrie forte et exceptionnelle ayant rendu nécessaire l’arrêt des travaux ;<br />

- Défaut d’études topographiques et foncières préalables, ayant biaisé les données avancées<br />

dans le cahier des charges en estimant la surface exploitable à 20 Hectares, alors que le site<br />

effectivement exploitable est limité à 14 hectares.<br />

Pourtant, la commune était dans l’obligation d’assurer la continuité de service public de la décharge en<br />

considération des risques environnementaux sous-jacents, en privilégiant de continuer l’exploitation<br />

en attendant la résolution des problèmes précités, sous peine de retomber dans des conséquences<br />

environnementales sérieuses.<br />

Ainsi, les efforts ont été focalisés sur les possibilités d’une réhabilitation et une exploitation quotidienne<br />

(400T/j) par un enfouissement et un recouvrement par les matériaux inertes ayant comme rôle<br />

l’absorption du lixiviat et du biogaz produits, en attendant l’achèvement de la construction du casier.<br />

Enfin, vu l’ancienneté de la décharge, il y a une accumulation de déchets épars sur l’ensemble de la<br />

superficie d’exploitation, ce qui a entraîné un retard dans l’exécution des travaux de réhabilitation.<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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