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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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II. Réponses des Présidents des Communes Urbaines de Rabat et de Témara<br />

(Texte identique publié intégralement)<br />

Organes de suivi et de contrôle de la convention de la gestion déléguée<br />

1. Absence d’une entité juridique représentant le délégant<br />

Les formalités de constitution d’un groupement de communes, conformément aux dispositions des<br />

articles 42, 79 à 83 du Dahir n° 1-02-297 du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002) portant promulgation de<br />

la loi n° 78-00 portant charte communale, n’ont pas été satisfaites au temps opportun, à cause , d’une<br />

part de l’impératif d’assurer la continuité de service, et d’autre part, les contraintes du temps de créer<br />

l’établissement public du groupement de communes dans un échéancier très court.<br />

Dans ce sillage, les 13 communes partenaires ont été enclines de constituer un groupement de fait,<br />

dont la présidence a été dévolue au Président de la commune urbaine de Témara pour pouvoir assurer<br />

le financement croisé nécessaire et permettre à la nouvelle décharge de démarrer au temps opportun.<br />

Sinon les conséquences environnementales auraient été lourdement néfastes, faute d’une action rapide<br />

et efficace.<br />

Par ailleurs, conscients de la nécessité de répondre correctement aux exigences législatives et<br />

réglementaires de création d’un groupement de communes, nous tacherons à réactiver le processus de<br />

la régularisation de cette situation.<br />

2. Non mise en place du service permanent de contrôle et de suivi<br />

A vrai dire, la mission de contrôle et de suivi est, en soi, opérationnelle et fonctionnelle, comme le prévoit<br />

la convention de la gestion déléguée ; les différents PV, rapports produits en témoignent l’effectivité.<br />

Seulement, la non création du groupement de communes, selon les normes institutionnelles n’a pas<br />

permis de structurer dûment cette fonction, en termes d’organisation, de compétences humaines et de<br />

moyens matériels requis.<br />

Par ailleurs, cet état des lieux a été dépassé après avoir mis en place le service en charge auprès de la<br />

présidence de l’autorité délégante depuis le 23 septembre 2009.<br />

3. Retard dans le versement de la participation du délégataire au financement<br />

des frais de suivi et de contrôle de la convention de la gestion déléguée<br />

Le délégataire n’est pas réellement en situation de rupture avec l’obligation de réserver 1% du CA<br />

prévisionnel à mobiliser pour les services de contrôle. Mais, le problème est que cette dotation à<br />

mobiliser doit absolument être affectée dans les conditions d’un règlement intérieur à établir par<br />

l’autorité délégante. Faute de quoi, les fonds versés seraient inutilement gelés ; d’autant plus que face<br />

au retard de la régularisation des arriérés le délégataire a jugé plus pertinent de réaffecter ces fonds à<br />

la continuité des services.<br />

En tout état de cause, dès que le règlement intérieur entrera en vigueur, le délégataire s’engage à<br />

s’acquitter de cette obligation.<br />

4. Supervision des exploitations<br />

Depuis toujours, le CET de Oum Azza est pourvu d’un responsable es-qualité en charge de<br />

l’exploitation. Il s’agissait de Monsieur BM, depuis décembre 2007 jusqu’à juin 2009. Ont succédé à ce<br />

dernier : Monsieur FM pour les mois de juillet, août, septembre et octobre 2009 ; Monsieur MN pour<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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