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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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Par ailleurs, il a été relevé à travers l’analyse des registres de la Régie communale que le montant de<br />

la redevance, à la date du mois de décembre 2008, est calculé sur un nombre de 79 horodateurs ;<br />

alors que l’inventaire établi par les services de la société, pour l’année 2008, révèle un nombre de 90<br />

horodateurs installés. D’où, un écart de 11 horodateurs, non déclarés.<br />

Aussi, les services de la Régie communale procèdent à la perception des redevances versées par la<br />

SEM «Rabat Parking S.A» sur l’exploitation des horodateurs en l’absence de toute vérification par les<br />

services de contrôle, du nombre d’horodateurs déclarés par la société concessionnaire.<br />

La Cour régionale recommande à la commune de :<br />

- Exiger, préalablement à toute compensation par la société des places « perdues », l’installation des horodateurs<br />

prévus par le contrat de concession ;<br />

- Exiger à ce que toute modification dans le périmètre d’exploitation délimité par le plan initial d’exploitation soit<br />

validée par les services de la commune ;<br />

- Veiller à ce que la distance couverte par chaque horodateur ne dépasse pas la norme des 75 mètres d’usage ;<br />

- Exiger le paiement des redevances sur la base du nombre de 90 horodateurs ;<br />

- Installer un système de contrôle avant la perception des redevances payées par la société.<br />

C. Evaluation du rôle de l’autorité délégante dans le contrôle de l’exécution des<br />

clauses des contrats de concession<br />

1. Faiblesse du dispositif de contrôle<br />

La commune ne s’est pas prémunie de tout risque de défaillance dans la prestation du service concédé.<br />

Cette défaillance apparaît à travers :<br />

‣ ¾ L’absence des clauses de contrôle technique, financier et juridique incombant à la<br />

commune : Les deux contrats de concession ne prévoient pas de clauses qui organisent les<br />

modalités de contrôle relatif aux aspects suivants :<br />

• L’aspect technique à travers l’organisation des visites d’installation, d’entretien, de réparation, et<br />

de renouvellement des horodateurs ou de tous autres travaux neufs ;<br />

• L’aspect financier à travers la justification des recettes et des dépenses de la concession ; et<br />

• L’aspect juridique à travers le contrôle du respect du règlement de service, de traitement des<br />

réclamations et contentieux avec l’usager.<br />

‣ ¾ Contrôle éparpillé entre plusieurs services de la commune et absence de communication<br />

d’informations et de documents entre les services : Le suivi des contrats de concession<br />

est éparpillé entre plusieurs services (service du patrimoine, service du transport, service<br />

des commissions élues…) ce qui empêche la constitution d’une expertise suffisante au<br />

sein de la commune et provoque le chevauchement des décisions et partant la dilution des<br />

responsabilités.<br />

¾ ‣ Défaut de production du rapport annuel de gestion établi par le concessionnaire : Aucune<br />

clause du contrat n’oblige le délégataire à produire annuellement à la commune un rapport<br />

présentant les résultats et les conditions d’exécution du service concédé. En plus, la commune<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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