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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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g. Exploitation du centre de formation CAMPUS sans base juridique. Par conséquent, les<br />

produits générés sont infondés. En plus Veolia doit à l’OFPPT environ 7,7 MDH.<br />

A l’instar de ce qui se fait dans un certain nombre de pays où le groupe est présent, Veolia a proposé<br />

aux autorités compétentes de se doter dans la région de Rabat, d’un centre de formation aux métiers<br />

de l’environnement, (le Campus Veolia, ou CAPVEM), filiale de Veolia Services à l’Environnement<br />

Maroc (ci-après Veolia Maroc), pour assurer essentiellement la formation des salariés de ses filiales<br />

REDAL et AMENDIS.<br />

Veolia Maroc a sollicité l’accord de l’Autorité Délégante, afin de pouvoir réaliser ce projet sur une<br />

parcelle de terrain, et sur des immeubles existants, propriété de l’Autorité Délégante, mis à la disposition<br />

de la Société REDAL dans le cadre du Contrat de Gestion Déléguée, statut de Biens de Retour, qui<br />

pouvaient de ce fait être mieux valorisés. Le Comité de suivi réuni le 4 juin 2004 a donné son accord<br />

de principe à cette proposition, et a accordé une autorisation d’occupation temporaire, à Veolia, lui<br />

permettant notamment de réaliser et d’exploiter les investissements nécessaires au bon déroulement<br />

du projet.<br />

h. Refacturation « exorbitante, non transparente et opaque » de la mise à disposition du<br />

personnel selon le coût direct avec une majoration de 10%. (Point 323 de la réponse au<br />

rapport provisoire CRC)<br />

Cette observation de la CRC concerne la refacturation de personnel REDAL mis à disposition d’autres<br />

entités, tels que le Service Permanent de Contrôle de la gestion déléguée de Casablanca (à la demande du<br />

Ministère de l’Intérieur) ou des sociétés du groupe Veolia, auprès desquels sont affectés les personnels<br />

correspondants, généralement du personnel administratif en sureffectif.<br />

Ces refacturations qui bénéficient à REDAL, et partant à la gestion déléguée, se font de manière<br />

totalement transparente et conforme aux règles comptables et fiscales en vigueur. Elles sont auditées<br />

par les Commissaires aux comptes, dans le cadre de leurs diligences.<br />

Par ailleurs en ce qui concerne l’hypothèse d’une sur-facturation soulevée par la CRC qui serait due à<br />

la prise en compte du salaire brut : le salaire brut refacturé ne comporte que la part salariale des autres<br />

coûts directs (maladie, décès, invalidité, retraite). Il est donc légitime de facturer la part patronale en<br />

sus.<br />

F. Gestion du Compte Spécial de reconstitution et de l’autorité délégante par<br />

REDAL<br />

a.Rémunération du compte spécial de reconstitution et du compte de<br />

l’autorité délégante<br />

REDAL a appliqué à la lettre les dispositions de l’Annexe 19 du Contrat de Gestion Déléguée (Protocole<br />

d’accord) qui prévoient de rémunérer le montant du compte spécial de liquidation à reconstituer de<br />

la date d’entrée en vigueur du protocole (soit le 22 octobre 2002) jusqu’à la date de paiement définitif<br />

(soit le 23 octobre 2004).<br />

Le Protocole d’Accord n’indiquait pas précisément la maturité des bons du trésor à prendre en compte<br />

pour la fixation du taux applicable. Néanmoins, sachant que le protocole prévoyait de reconstituer<br />

le Compte Spécial en 8 versements trimestriels de montants égaux, et que la maturité moyenne des<br />

sommes dues était de 4 trimestres (soit 52 semaines), c’est donc, logiquement et à bon droit que<br />

REDAL a pris l’option d’appliquer le taux d’adjudication des Bons de Trésor à 52 semaines, soit<br />

2,7439%, et non celui à 2 ans, qui s’élève à 4,03%, comme rapporté par la CRC.<br />

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