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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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g. Différences d’interprétation entre Autorité Délégante et Délégataire<br />

Les différences d’interprétation existent et sont couvertes par les questions soumises à l’appréciation<br />

de la Commission Indépendante.<br />

2. Non vérification par le comité de suivi du prix moyen pondéré base de<br />

révision<br />

La problématique soulevée par la CRC est la suivante : le contrat de gestion déléguée garantit au<br />

Délégataire à chaque révision des tarifs, un prix moyen actualisé par activité, qui résulte de l’effet<br />

combiné d’une grille tarifaire et de la structure de consommation (volumes par rubrique tarifaire). Lors<br />

de chaque révision, l’ajustement des tarifs est effectué sur la base de la structure de la répartition des<br />

« volumes vendus dans chaque tranche au cours de l’exercice précédent ».<br />

La CRC estime que cette répartition, telle que transmise par REDAL, pourrait être erronée dans la<br />

mesure où elle intègre aux côtés de données réelles de facturation, des données prévisionnelles, issues<br />

de l’arrêt des comptes de fin d’année.<br />

Il convient à ce titre de relever que :<br />

■■<br />

Le montant des estimations (Factures à Etablir ou FAE) est de l’ordre de 1% du chiffre d’affaire :<br />

dans ces conditions, l’influence des FAE sur la structure de consommation est extrêmement<br />

faible ;<br />

■■<br />

La pratique des FAE est nécessaire, et il est techniquement impossible de reconstituer une année<br />

calendaire de consommation sur la base exclusive de facturation, sans recours au FAE.<br />

3. Intégration dans la révision tarifaire des montants indus pour la REDAL et non<br />

versés à l’organe concerné<br />

Depuis 2006, REDAL paie au COS une contribution déterminée sur la base de 0.75% de son chiffre<br />

d’affaire en plus de la quote-part COS (qui est elle même estimée sur la base des montants prévus au<br />

niveau des projections financières du Contrat de gestion déléguée, soit 2.7 MDH / an).<br />

Le traitement fiscal de la dotation COS (dont la déductibilité était prévue par le contrat) a fait l’objet<br />

d’un redressement fiscal en mars 2009, qui a engendré un surcoût pour REDAL.<br />

Le COS devant être couvert par les tarifs, une mise à plat globale, intégrant les modalités de traitement<br />

du montant de redressement sur la période concernée et pour la période à venir, sera nécessaire et<br />

devra faire l’objet de discussions avec l’Autorité Délégante, dans le cadre de la Revue Quinquennale.<br />

D. L’analyse des métiers<br />

1.Un retard important accusé par REDAL en matière de réalisation<br />

d’assainissement liquide<br />

a. Concernant les retards du programme de dépollution<br />

Le programme de dépollution connaît un décalage important par rapport à la programmation du<br />

schéma directeur d’assainissement de 1995, qui a servi de base aux prévisions contractuelles.<br />

Cependant, REDAL ne peut être tenue pour responsable du retard de réalisation des projets cités par<br />

la CRC, pour les raisons suivantes, résumé pour chaque ouvrage cité :<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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