20.05.2014 Views

Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

III- Réponse du Directeur général de la REDAL (Délégataire)<br />

(Texte intégral)<br />

A. Les instances de gouvernance et de contrôle<br />

1. Sur les insuffisances structurelles et la dépendance du Service Permanent de<br />

contrôle<br />

La gestion de la carrière des agents du SPC et l’évolution de leurs rémunérations sont assurées non<br />

pas par le Délégataire mais par la Direction des Régies et des Services Concédés du Ministère de<br />

l’Intérieur.<br />

Le SPC dispose d’une équipe permanente de 15 agents dont 4 cadres supérieurs de haut niveau ainsi<br />

que d’un budget annuel de fonctionnement (incluant les frais de contrôle) de 12 millions DH affectés<br />

au contrôle permanent de REDAL pour lui permettre d’assurer efficacement sa mission.<br />

2. Sur les insuffisances du Comité de suivi<br />

La règle du consensus appliquée au sein du Comité de suivi est instaurée par l’article 52 de la Convention<br />

de gestion déléguée, qui prévoit que : « les décisions au sein du comité de suivi font l’objet d’un<br />

consensus entre ses membres ». Cette règle contractuelle est nécessaire à l’existence du partenariat<br />

public - privé et est juridiquement indispensable à la gouvernance du Délégataire.<br />

Les blocages constatés au niveau de la gouvernance contractuelle, tiennent moins à la règle du consensus<br />

instituée par l’article 52, qu’à la nécessité de faire évoluer le cadre juridique de la gestion déléguée :<br />

(i) Absence de personnalité juridique de l’Autorité Délégante, (ii) Nécessité de clarification du Rôle<br />

du Service Permanent, auquel le contrat ne reconnaît qu’une fonction de contrôle, très insuffisante<br />

pour assurer le bon fonctionnement du contrat, (iii) Nécessité de clarification du rôle de l’Autorité de<br />

Tutelle, (iv) Ambiguïtés et insuffisances de certaines dispositions du contrat de gestion déléguée.<br />

3. Sur l’actionnariat de la REDAL<br />

La difficulté de Redal à remplir l’obligation contractuelle de céder 39% de son capital conformément<br />

aux dispositions de l’article 20 de la Convention de gestion déléguée, a été évoquée à de nombreuses<br />

reprises entre Redal, l’Autorité Délégante et l’Autorité de Tutelle.<br />

Par courrier du 6 octobre 2008, le collège des actionnaires de Redal a proposé de transférer l’obligation<br />

d’actionnariat marocain prévue par le Contrat de gestion déléguée de Redal à Veolia Services à<br />

l’Environnement Maroc. En réponse, M. le Ministre de l’Intérieur a relevé dans un courrier daté du 3<br />

novembre 2008 que : « (...) le règlement (de cette question) nécessite des modifications contractuelles<br />

qui ne peuvent être réalisées que dans le cadre d’un avenant établi dans les mêmes conditions que<br />

le contrat. La révision quinquennale du contrat est une occasion pour les deux parties, Autorité<br />

Délégante et Délégataire, de procéder aux actualisations et mise à jour sur les plans économique,<br />

financier, organisationnel et juridique pour les adapter aux contraintes du fonctionnement et à<br />

l’environnement.»<br />

Il a donc été convenu par les parties concernées que la participation de personnes morales marocaines<br />

au capital de Redal soit traitée dans le cadre de la Revue quinquennale.<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

165

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!