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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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- Produire les documents et les dossiers d’investissement à l’appui des données pour assurer un contrôle de l’autorité<br />

délégante efficace et constructif ;<br />

- Produire dans les délais requis à l’autorité délégante les informations et les documents contractuels notamment ceux<br />

précisés dans les articles 33, 35, 36, 51, 53, 54 de la convention de la gestion déléguée et les annexes 8 et 8.3 ;<br />

- Systématiser la production, selon la fréquence contractuelle, en mettant en place une structure dédiée au reporting vers<br />

l’autorité délégante et un système de communication d’une information fiable, pertinente et facilement exploitable ;<br />

- Se conformer au contenu des documents contractuels et se mettre d’accord avec l’autorité délégante le cas échéant sur<br />

le contenu de certains documents afin de produire des documents utiles et d’éviter une abondance informationnelle<br />

inutile.<br />

B. L’évaluation des investissements durant la période de 2002 à 2010<br />

Le montant de l’investissement réalisé entre 2002 et 2010 est de 13,7 MMDH HT (dirhams constants)<br />

toutes sources de financement confondues dont la part du délégataire hors renouvellement est de<br />

29%. Le Fonds De Travaux (FDT) contribue à concurrence de 16% et les tiers abonnés avec 41%.<br />

1. Financement par le délégataire<br />

‣ ¾ Actualisation des enveloppes budgétaires en méconnaissance des clauses<br />

contractuelles<br />

Parmi les exemples de cette pratique, il y a lieu de citer les cas suivants :<br />

• Les coefficients utilisés par REDAL sont parfois inférieurs à ceux conformes aux dispositions<br />

contractuelles notamment pour l’année 2004 ;<br />

• La formule d’actualisation proposée par REDAL pour la période 2008 (DH2008) et ultérieure<br />

méconnaît les clauses contractuelles. En fait, l’écart moyen entre la méthode de la variation<br />

de la moyenne pratiquée depuis 1999 et la méthode de moyenne de la variation proposée par<br />

REDAL (période de calcul 1998-2009) est de 2,2555% pour l’assainissement, -0,3002% pour<br />

l’eau, 4,3518% pour l’électricité et -1,2312% pour les moyens d’exploitation ;<br />

• L’actualisation du budget de l’année (n) par les coefficients d’actualisation de l’année (n) est<br />

considérée par REDAL comme double actualisation, alors qu’en vertu de l’article 53 de la<br />

convention, l’enveloppe contractuelle de l’année (n) est actualisée par les coefficients de l’année<br />

(n) en procédant à la neutralisation des indices ayant servi à l’élaboration du budget au cours de<br />

l’année (n-1). Il s’agit donc d’une simple et unique actualisation servant à ramener les réalisations<br />

de l’année (n) DH (n) à l’année du budget (n) DH (n).<br />

‣ ¾ La minoration de l’écart d’investissement par REDAL<br />

L’écart d’investissement présenté par REDAL à l’occasion de la proposition du budget 2010, à fin<br />

2008 et 2009 est respectivement de 493,2 MDH et 708,9 MDH. Toutefois, cet écart dépasse 1,4<br />

MMDH à fin 2008. Par ailleurs, le prêt de 2,2 MMDH contracté par REDAL qui devrait servir à<br />

l’investissement, a été utilisé en grande partie pour combler le besoin en fonds de roulement (BFR) et<br />

les capitaux propres.<br />

Le montant de l’écart d’investissement est estimé sur la base des retraitements suivants :<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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