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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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Par ailleurs, les décisions prises par ce comité sont parfois outrepassées par le délégataire. En effet, ce<br />

dernier a mis en place en 2007 une nouvelle organisation sans recueillir l’approbation du comité de<br />

suivi.<br />

3. L’actionnariat de la REDAL<br />

En octobre 2002, l’actionnariat de REDAL a changé de configuration et le capital de REDAL<br />

anciennement détenu par le groupement PLEIADE S.A, URBASER, EDP ELECTRICIDAD DE<br />

PORTUGAL et ALBORADA, a été cédé en totalité au groupement VIVENDI ENVIRONNEMENT<br />

(VE), COMPAGNIE GENERALE DES EAUX (CGE) et COMPAGNIE MAROCAINE DE<br />

SERVICES A L’ENVIRONNEMENT (CMSE). Enfin, un protocole d’accord a été signé le 9 octobre<br />

2007 relatif à la cession des participations détenues par la CGE dans le capital de REDAL (50%<br />

des actions) à Veolia service environnement (VEOM). Cette dernière détient actuellement 99% des<br />

actions de REDAL SA dont le capital est de l’ordre de 400 MDH.<br />

Cependant, il a été constaté que le délégataire n’a pas procédé à la cession de 39% du capital de la<br />

REDAL aux sociétés marocaines qui devait intervenir entre la 5 ème et la 8 ème année de l’entrée en<br />

vigueur de la gestion déléguée, soit au plus tard en 2005.<br />

4. La sous-information de l’autorité délégante<br />

La relation entre le délégataire et le délégant n’accède pas au statut de partenariat. En effet, des<br />

défaillances notables au niveau du reporting et de la fiabilité des données communiquées à l’autorité<br />

délégante ont été constatées. Ceci s’illustre à travers les éléments suivants :<br />

• La non mise en place par le délégataire d’un système de communication permettant de disposer<br />

dans des délais raisonnables d’une information exhaustive, pertinente et facile à exploiter. Cette<br />

insuffisance rend la tâche de contrôle difficile et favorise l’accumulation de retard dans les<br />

processus de réalisation des investissements (validation des budgets, détermination des écarts,<br />

etc.) ;<br />

• La non fiabilité des données relatives aux réalisations d’investissement rapportées à l’autorité<br />

délégante ; des écarts sont relevés entre la situation des réalisations tenue par la REDAL<br />

précisément dans son système d’information et celle reportée à l’autorité délégante (au service<br />

permanent). Ces écarts non justifiés par REDAL, s’élèvent à 51,2 MDH toute source de<br />

financement confondue en tenant compte à la fois des écarts positifs et négatifs ;<br />

• L’absence de communication des dossiers physiques à l’appui des situations produites ;<br />

• L’absence d’un système de traitement des données comptables et financières ;<br />

• L’absence d’une comptabilité analytique et d’une comptabilité budgétaire conformes aux<br />

dispositions contractuelles ;<br />

• L’absence de communication des documents et comptes rendus en infraction des dispositions<br />

contractuelles.<br />

A cet effet, la CRC recommande de :<br />

- Fluidifier le processus de prise de décision au sein du comité de suivi et abandonner à l’avenir l’impératif de la forme<br />

consensuelle qui prévalait auparavant ;<br />

- Renforcer le service permanent et le doter de tous les moyens à même de lui permettre d’exercer pleinement et<br />

efficacement son rôle vital et primordial de contrôle de la gestion déléguée ;<br />

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