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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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Commune urbaine de M’diq<br />

La commune urbaine de M’diq a été créée par le décret n° 2.92.468 du 30 juin 1992. Elle s’étend sur<br />

une superficie de 13 Km 2 ; elle est gérée par un conseil communal composé de 23 membres et un<br />

effectif de 174 fonctionnaires et agents.<br />

Les recettes de cette commune, au titre de l’année 2008, ont atteint 324.442.193,34 DH et les dépenses<br />

177.164.506,36 DH dégageant ainsi un excédent de 147.277.686,98 DH. En contrepartie, le reste à<br />

recouvrer de la même année a atteint le montant de 65.964.475,52 DH.<br />

I. Observations et recommandations de la Cour régionale des comptes<br />

La mission de contrôle de la gestion de la commune a permis de relever un ensemble d’observations<br />

réparties sur quatre axes dont les principales sont les suivantes :<br />

A. Gestion des recettes de la commune<br />

Plusieurs anomalies sont à signaler au niveau de la gestion des recettes de la commune. Il s’agit<br />

principalement de celles relatives aux points suivants :<br />

1. Concentration des pouvoirs de recensement de l’assiette fiscale et du<br />

recouvrement des recettes entre les mains du régisseur<br />

Il a été constaté que la commune ne dispose pas d’un service indépendant chargé du recensement de<br />

l’assiette fiscale. En effet, le régisseur des recettes est chargé de cette fonction parallèlement à celle du<br />

recouvrement. En plus, ce dernier est doté d’un grand pouvoir pour la liquidation de certaines taxes<br />

notamment, celles relatives aux autorisations commerciales.<br />

2. Non respect des dispositions de l’arrêté fiscal relatives aux autorisations<br />

commerciales, industrielles et professionnelles<br />

Il a été constaté lors de l’examen des registres de la régie des recettes que la commune recouvre la<br />

somme de 500,00 DH sur chaque autorisation commerciale, industrielle ou professionnelle délivrée.<br />

Ces recettes sont imputées sur la rubrique relative à la vente des imprimés et parfois sur l’article des<br />

recettes accidentelles.<br />

Selon le président du conseil communal, la commune recouvre ces recettes en vertu de l’article 54 de<br />

l’arrêté fiscal n° 1-97 qui permet le recouvrement de 100,00 DH sur chaque autorisation et vu que cette<br />

dernière est établie en cinq exemplaires (100 DH chacune) la commune recouvre 500 DH. Or, lors du<br />

déplacement sur place en date du premier avril 2010 dans le cadre de l’instruction complémentaire,<br />

il s’est avéré que la commune délivre les autorisations commerciales en un seul exemplaire. Ainsi, le<br />

recouvrement d’une somme supplémentaire de 400 DH sur chaque autorisation se fait en l’absence<br />

de base juridique.<br />

3. Non imposition de la taxe relative à la dégradation des chaussées<br />

Il a été constaté que la commune n’a pas appliqué la taxe relative à la dégradation des chaussées, prévue<br />

par les articles 40 et 41 de la loi n°30-89 portant règlement des impôts et taxes des collectivités locales<br />

et leurs groupements. Et ce, à l’égard de la société concessionnaire de la gestion de distribution de<br />

l’eau, de l’électricité et de l’assainissement liquide qui a causé la dégradation de certains tronçons des<br />

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