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Rapport – Volume 2 - Petit Fichier

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Au vu de ce qui précède, la commune de Martil considère que la recommandation relative à la mise en<br />

place des mécanismes de coordination entre les services communaux est sans objet, tant que chaque<br />

service gère les dossiers conformément aux compétences qui lui sont confiées.<br />

De même, la recommandation visant le renforcement des moyens matériels et logistiques ainsi<br />

qu’en matière de formation continue du service du patrimoine demeure sans objet, puisque la<br />

commune n’épargne aucun effort pour doter tous les services de tous les moyens dans la limite de ses<br />

ressources.<br />

B. Le sommier de consistance<br />

1. Non disponibilité des informations techniques et matérielles relatives à<br />

certains biens communaux<br />

Le sommier de consistance contient toutes les informations relatives aux biens communaux, tant en<br />

ce qui concerne leurs superficies, qu’en ce qui concerne l’origine des propriétés, leurs natures publique<br />

ou privée, leur destination et leur exploitation.<br />

2. Insuffisance des informations contenues dans le sommier de consistance<br />

Il est à signaler que la commune de Martil a pris possession de nombreux biens immobiliers qui ont été<br />

construits durant la période du Protectorat espagnol sans avoir les titres de propriété y afférents. Par<br />

conséquent, la commune n’a pas pu mentionner l’origine de propriété de ces biens dans son sommier<br />

de consistance. Par ailleurs, contrairement à ce qui été souligné dans l’observation de la Cour régionale<br />

des comptes, la commune dispose des PV de réception de ces bâtiments. Il s’agit en l’occurrence du<br />

PV de réception conclu entre la commune et l’administration du domaine en date du 27 novembre<br />

1964 et de l’arrêté Viziriel du 07 mai 1949 publié au bulletin officiel de la zone Khalifienne sous le<br />

protectorat espagnol ; lequel arrêté a octroyé à la commune le droit de jouissance des biens sis à la<br />

bande côtière de Martil.<br />

3. Non apurement de la situation juridique de certains biens immeubles de la<br />

commune<br />

Concernant cette observation se rapportant à certains biens immobiliers bâtis sur des terrains<br />

appartenant au domaine privé de l’Etat, il convient de noter que la commune a pris des initiatives pour<br />

l’apurement de la situation juridique de ces biens. Cependant, le prix demandé à la commune, à savoir<br />

1400 DH/m² dépasse ses moyens financiers. La commune engage actuellement des négociations avec<br />

les services du domaine pour la révision dudit prix de manière à tenir compte de la capacité de la<br />

commune en matière de paiement.<br />

S’agissant du recours de la commune à la procédure d’immatriculation des biens dont elle détient<br />

des titres de propriété, il est à noter que cette procédure est d’ores et déjà entamée pour certains<br />

biens immobiliers, notamment la bibliothèque municipale Abou El Hassan Echadili et le cimetière<br />

catholique.<br />

4. Absence des arrêtés d’affectation des biens communaux mis à la disposition<br />

d’autres organismes<br />

Il s’agit du bien objet de la fiche n°03 qui a été affecté à l’association des œuvres sociales des fonctionnaires<br />

et agents de la commune. Cette initiative est prise par l’ensemble des communes au Maroc.<br />

RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - 2009<br />

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