Guide de visite - Palais des Beaux Arts de Lille

Inv. 2008.2.16 (3)
Albert DARCQ
Lille, 1848 – Lille, 1895
Vue de campagne prise à Marque (3)
Esquisse pour un fronton (Inv. 2008.2.17)
Elève des Ecoles académiques dès 1855, Albert Darcq
suit les cours de peinture de Colas avant de se consacrer
à la sculpture et complète sa formation à Paris auprès de
Cavelier. De 1875 à la fin de sa vie, il occupe le poste
d’enseignant aux Ecoles académiques, et compte Edgar
Boutry et Hippolyte Lefebvre parmi ses élèves. De 1874
à 1892, il participe régulièrement aux Salons parisiens.
A partir de 1887, il intervient sur les frontons du palais
Rameau et de la faculté de médecine. Outre les bustes
des personnalités installés dans la cour intérieure de la
Vieille Bourse, on lui doit aussi les portraits d’éminents
Lillois, tels Géry Legand (1881), Jules Houdoy (1880), Paul
Martin (1891), conservés au musée. Il sera Directeur du
premier musée de sculpture de 1886 à 1895. Son oeuvre
graphique est méconnue ; cette Vue de campagne prise à
Marque complète heureusement notre fonds.
Pharaon De Winter
Bailleul, 1849 – Lille, 1924
La Neuvaine, 1889 (Inv. 2008.2. 43)
Encouragé par son père, il fréquente dès l’âge de 11ans,
l’Académie de dessin à Bailleul, et suit de 1869 à 1872, les
cours de Colas aux Ecoles académiques à Lille. Il termine
sa formation à Paris à l’Ecole des Beaux-Arts, dans l’atelier
de Cabanel. A cette époque, Pharaon fréquente Carpeaux
et Puvis de Chavannes. Personnage très attaché à sa Flandre
natale, il puise dans son entourage familier les modèles de
ses portraits, des scènes intimistes de la vie quotidienne et
de ses sujets religieux. S’entourant des conseils précieux
de ses amis, les peintres Jules Breton et Bastien Lepage, il
est par excellence, le peintre réaliste dans la pure tradition
flamande. Ce dessin à l’atmosphère pieuse et recueillie, au
crayon et à l’encre, s’avère être préparatoire à une gravure
(PBA, Lille). Il est à rapprocher de l’esquisse, conservée au
musée de Bailleul, pour le tableau final présenté au Salon
de 1889 (musée d’Amiens). On y retrouve son épouse
Julie Fagoo déjà présente dans plusieurs peintures.
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