Guide de visite - Palais des Beaux Arts de Lille
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Luc-Olivier Merson<br />
Paris, 1846- Paris, 1920<br />
Etu<strong>de</strong> du Christ pour "La Vision" (1)<br />
Le don <strong>de</strong> cette feuille a constitué en 2002 la première approche <strong>de</strong><br />
Philippe Laporte et <strong>de</strong> Yannick Pellegrin, une démarche réfléchie qui<br />
révélait leurs connaissances <strong>de</strong>s collections lilloises. Ils offraient ainsi un<br />
<strong>de</strong>ssin préparatoire à l’une <strong>de</strong>s œuvres majeures du musée La Vision.<br />
Légen<strong>de</strong> du XIV e siècle <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong>s meilleurs peintres du XIX e siècle.<br />
Lauréat du prix <strong>de</strong> Rome en 1869, Luc-Olivier séjourne à la villa<br />
Médicis, à Rome où il est subjugué par Raphaël et les peintres du<br />
Quattrocento, références dont il va user, notamment pour La Vision qui<br />
connaît le succès au Salon <strong>de</strong> 1873, à Paris.<br />
Le <strong>de</strong>ssin s’attache à définir la pose et l’étu<strong>de</strong> anatomique <strong>de</strong>s bras du<br />
Christ, l’un à droite étant cloué à la croix tandis que l’autre à gauche<br />
s’en détache pour bénir la sainte religieuse, tombée en extase face à ce<br />
miracle. Notons le visage imberbe du Christ, à la différence <strong>de</strong> celui<br />
peint barbu sur le tableau du musée <strong>de</strong> <strong>Lille</strong>.<br />
Inv. W 4460. (1)<br />
Léon Comerre<br />
Trélon (Nord), 1850 - Paris, 1916<br />
Personnage drapé à l’antique (2)<br />
Elève précoce, il entre à l’âge <strong>de</strong> 9 ans aux Ecoles académiques <strong>de</strong><br />
<strong>Lille</strong> auprès du peintre Alphonse Colas, et se lie d’amitié avec Albert<br />
Darcq, Alphonse-Amédée Cordonnier et André Laoust. De nombreux<br />
prix et médailles viennent couronner sa scolarité. En 1869, il part à<br />
Paris à l’Ecole <strong>de</strong>s <strong>Beaux</strong>-<strong>Arts</strong> auprès du peintre Alexandre Cabanel.<br />
Grand Prix <strong>de</strong> Rome en 1875 avec L’Ange annonçant aux bergers<br />
la naissance du Christ, sa carrière est importante : pendant 40 ans il<br />
participe, au Salon <strong>de</strong>s artistes français. Grand <strong>de</strong>ssinateur, à la manière<br />
académique <strong>de</strong> son maître Cabanel, il aime traiter les scènes d’histoire,<br />
telles La Mort <strong>de</strong> Timophane, Samson et Dalila conservés au musée <strong>de</strong><br />
<strong>Lille</strong>. Comme d’autres artistes, il est chargé sous la III e République <strong>de</strong><br />
décorer les édifices publics parisiens et d’autres villes françaises. Notre<br />
<strong>de</strong>ssin au crayon et mise au carreau, aura peut-être été esquissé pour un<br />
personnage du décor Le Destin réalisé pour la Mairie du IV e arr. à Paris.<br />
Il est l’oncle du célèbre artiste cubiste Albert Gleizes.<br />
Inv. 2008.2.13 (2)<br />
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