Programme d'enseignement - Ecole Nationale Supérieure d ...

Projet
scientifique
La finalité du laboratoire n’est pas d’effectuer des recherches en informatiques, comme une fin
en soi, mais de permettre des recherches sur le projet d’architecture, la création d’outils
pédagogiques et la spécification des futurs outils de la profession. Une des missions d’une école
d’architecture est d’être à l’écoute de l’évolution et à l’avant garde des recherches concernant
l’avenir de la profession. Le laboratoire ARIAM veut y contribuer notamment en réalisant des
prototypes d’outils préfigurant un usage professionnel et en effectuant des études
méthodologiques.
Pour situer les nombreux thèmes de recherche possibles, on distinguera trois situations relatives
à la conception :
l’acquisition des données sur l’environnement du projet,
la conception proprement dite et son évaluation,
la communication du projet.
Nous nous focalisons actuellement sur les deux premiers aspects. Pour chacun d’eux, nous
cherchons d’une part à expliciter l’activité par l’identification des modèles mis en jeu et d’autre
part à énoncer un dialogue entre le concepteur et le système. Dans ce cadre nous avons retenu
deux axes de recherches :
l’assistance à l’étude du projet selon différents points de vue (technique, fonctionnel,
réglementaire, etc.)
l’assistance à la restitution de l’environnement du projet.
Contrats
de recherche
Le laboratoire ARIAM est engagé dans une étude, financée par la Direction du Patrimoine du
Ministère de la Culture, qui a pour objet la mise au point d’une méthode de calcul des voûtes
d’ogives. L’objectif, à terme, est de fournir aux architectes des monuments historiques un outil
capable de les assister à évaluer rapidement les désordres occasionnés dans les ouvrages dans
le but de prévoir les travaux de restauration. Le problème rencontré aujourd’hui provient du fait
que les architectes des monuments historiques utilisent des méthodes anciennes, relativement
pessimistes, qui les conduisent souvent à engager des travaux lourds et coûteux. L’hypothèse
sur laquelle se fonde le projet est que la méthode de calcul par éléments finis permettrait
d’évaluer de manière plus précise les désordres et par là même de prévoir au plus juste les
travaux. Cependant, pour fournir les données nécessaires au programme de calcul, il faut avant
tout trouver le moyen de restituer rapidement un maillage 3D de la voûte. Ce travail s’appuie sur
les acquis de l’équipe dans les deux axes de recherche cités précédemment.
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