Etude préalable CT sud Morvan 2009 (PDF - 7875 Ko) - Parc naturel ...
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4.3 Les besoins en eau potable 4.3.1 Organisation de la gestion de l’eau Le secteur d’étude est concerné par plus de 40 réseaux d’eau potable. Sur 54 communes, 9 réalisent leur propre gestion de l’eau (16%) et 46 adhèrent à un syndicat intercommunal. 18 communes ont sur leur territoire au moins un captage d'eau potable (31%). Il apparaît nettement que les structures intercommunales ont optimisé la gestion de leurs ressources et présentent moins de captages en activité. Dans plusieurs communes en gestion propre on compte plus de 3 captages et de nombreuses Associations Syndicales Libres. 4.3.2 Protection des captages d’eau potable 77 captages sont recensés en fonctionnement dans la zone d’étude, en 2009, 50% ont terminé la procédure de protection des captages, 20% l’ont lancé et 27 % n’ont pas engagé la procédure. Ce sont principalement les communes de Saône et Loire gérant leur eau potable de manière autonome qui doivent lancer ces procédures. Ces communes bénéficient de l’assistance technique du Conseil Général qui programme les DUP pour 2009-2010-2011. 4.3.3 Aspect quantitatif Il n’existe pas de grande nappe souterraine exploitable dans le Morvan car les roches sont granitiques et à la périphérie marneuse donc peu ou pas perméables. Le Morvan ne possède pas de possibilité de stockage de l’eau de grande envergure. Beaucoup de captages sont réalisés dans des nappes de socle dans l’arène granitique peu profonde et dans les zones de fractures ou les transferts sont rapides. Dans les deux cas, les petits captages sont vulnérables aux pollutions et aux étiages. Les manques d'eau en périodes estivales sont fréquents (années 2002 et 2003). Les syndicats intercommunaux desservant un nombre important d’habitants ont donc souvent misé sur des retenues d’eaux de surface. Ainsi la retenue de Chamboux est une réserve stratégique qui alimente plus de 25000 personnes et le barrage de Rangère environ 5000 personnes. Un nombre important de réseaux semblent disposer d'un rendement insuffisant (< 70%). Carte n°19 : Avancement des procédures de protectio n des captages Procédure de protection des captages Terminée En cours Non engagée Révision en cours Captage abandonné SIAEPA du Bazois SIAEP du Val d'Aron SIAEPA de Pannecière CHATIN SIAEP de la Dragne SAINT-LEGER- SOUS-BEUVRAY SAINT-HONORE- LES-BAINS 4.3.4 Aspects qualitatif CHATEAU-CHINON (VILLE) SIAEP région de Luzy ROUSSILLON -EN-MORVAN CUZY ANOST LA-GRANDE- VERRIERE MENESSAIRE SIAEP Région de Liernais SIVOM du Ternin SIVOM Cussy/ Celle/Petite Verriere SAINT-LEGER- DE-FOUGERET SAINT-PRIX- EN-MORVAN SIVOM Arroux Braconne De manière générale, l'eau distribuée est agressive (pH
Plusieurs réseaux souffrent de contaminations bactériologiques ponctuelles, tous concernent des A.S.L. ou des communes en gestion autonome. Bactériologie En Nièvre 4 captages présentaient 1 analyse non-conforme en 2007. En Saône et Loire 12 captages avec des analyses non conformes 2007 et 2008. Nitrates: 7 captages >50 mg/l Plusieurs captages en Côte d’Or présentent des taux élevés de nitrate (allerey, Sussey) et dépendent du Syndicat de Liernais. La commune de St Martin de la Mer (7 captages en cours d’abandon) rencontre également des problèmes de nitrates, les capatgaes sont en cours d’abandon au profit d’un raccordement au Syndicat de Liernais (retenue de Chamboux) 25
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Le secteur d’étude est concerné par plus de 40 réseaux d’eau potable. Sur 54<br />
communes, 9 réalisent leur propre gestion de l’eau (16%) et 46 adhèrent à un<br />
syndicat intercommunal.<br />
18 communes ont sur leur territoire au moins un captage d'eau potable (31%).<br />
Il apparaît nettement que les structures intercommunales ont optimisé la<br />
gestion de leurs ressources et présentent moins de captages en activité.<br />
Dans plusieurs communes en gestion propre on compte plus de 3 captages et<br />
de nombreuses Associations Syndicales Libres.<br />
4.3.2 Protection des captages d’eau potable<br />
77 captages sont recensés en fonctionnement dans la zone d’étude, en <strong>2009</strong>,<br />
50% ont terminé la procédure de protection des captages, 20% l’ont lancé et<br />
27 % n’ont pas engagé la procédure. Ce sont principalement les communes<br />
de Saône et Loire gérant leur eau potable de manière autonome qui doivent<br />
lancer ces procédures. Ces communes bénéficient de l’assistance technique<br />
du Conseil Général qui programme les DUP pour <strong>2009</strong>-2010-2011.<br />
4.3.3 Aspect quantitatif<br />
Il n’existe pas de grande nappe souterraine exploitable dans le <strong>Morvan</strong> car les<br />
roches sont granitiques et à la périphérie marneuse donc peu ou pas<br />
perméables. Le <strong>Morvan</strong> ne possède pas de possibilité de stockage de<br />
l’eau de grande envergure.<br />
Beaucoup de captages sont réalisés dans des nappes de socle dans l’arène<br />
granitique peu profonde et dans les zones de fractures ou les transferts sont<br />
rapides. Dans les deux cas, les petits captages sont vulnérables aux<br />
pollutions et aux étiages. Les manques d'eau en périodes estivales sont<br />
fréquents (années 2002 et 2003).<br />
Les syndicats intercommunaux desservant un nombre important d’habitants<br />
ont donc souvent misé sur des retenues d’eaux de surface. Ainsi la retenue<br />
de Chamboux est une réserve stratégique qui alimente plus de 25000<br />
personnes et le barrage de Rangère environ 5000 personnes.<br />
Un nombre important de réseaux semblent disposer d'un rendement<br />
insuffisant (< 70%).<br />
Carte n°19 : Avancement des procédures de protectio n des captages<br />
Procédure de protection des captages<br />
Terminée<br />
En cours<br />
Non engagée<br />
Révision en cours<br />
Captage abandonné<br />
SIAEPA du Bazois<br />
SIAEP<br />
du Val d'Aron<br />
SIAEPA de Pannecière<br />
CHATIN<br />
SIAEP de la Dragne<br />
SAINT-LEGER-<br />
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4.3.4 Aspects qualitatif<br />
CHATEAU-CHINON<br />
(VILLE)<br />
SIAEP région de Luzy<br />
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Région de Liernais<br />
SIVOM du Ternin<br />
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SAINT-LEGER-<br />
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SIVOM Arroux Braconne<br />
De manière générale, l'eau distribuée est agressive (pH
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