(Rapport de présentation) - Parc naturel régional du Morvan
(Rapport de présentation) - Parc naturel régional du Morvan (Rapport de présentation) - Parc naturel régional du Morvan
Les clients sont principalement des particuliers situés à proximité de l’entreprise (dans un rayon de 30 km), plutôt dans le territoire du parc. Quelques entreprises plus industrielles ont des débouchés internationaux. Peu d’artisans travaillent avec d’autres professionnels de la filière. Les menuisiers du bâtiment collaborent avec des maçons et se sentent attachés à la filière du bâtiment. Sont intéressés pour travailler sur d’éventuels projets communs : 2 ébénistes, 7 menuisiers et 5 scieurs sont intéressés pour travailler en commun avec la condition pour certains que ce soit quand une baisse d’activité se fasse sentir et que cela permette de dégager des bénéfices substantiels. Les menuisiers envisagent le travail en commun comme étant le partage de gros chantiers. Ils ne s’imaginent pas collaborer dans un autre cadre. 3.3. Les attentes L’avenir de l’entreprise : • 8 entreprises ont déclaré avoir des perspectives de développement • 19 entreprises ont déclarer vouloir maintenir leur activité • 4 entreprises envisage la fermeture à court ou moyen terme pour cause de retraite Les attentes exprimées : • 11 entreprises souhaitent être informées des marchés publics locaux. • 6 entreprises sont intéressées par de l’assistance à la conception. • 11 entreprises sont intéressées par une bourse des matières premières Les produits qui seraient à développer sur le Morvan : • Les meubles traditionnels avec un label pour ses produits • Le petit mobilier pour les résidences secondaires • Les dessins sur les portes traditionnelles. • Le mobilier extérieur en rondin pour utiliser les résineux du Morvan • Les abris de jardin • La plaquette et le bois de chauffage en récupérant les déchets de coupe • Les volets en douglas, labellisés si possible. • Des produits proposés en petites séries pour travailler l’hiver à l’atelier (envisager des commandes en nombre que les artisans s’engageraient à réaliser chacun dans leur atelier). • Les constructions bois, mais pas les chalets, insérer du bois avec la pierre locale. • La charpente en douglas, mais le problème, c’est leur mauvaise qualité (nœuds) • Les stabulations en bois Il faudrait informer les communes par mailing de ce qui peut se faire en douglas, l’essence locale par excellence. Valoriser le savoir-faire de nos entreprises (plaquettes savoir-faire morvandiaux). Il faut être capable de s’engouffrer dans les marchés « à la mode » et pouvoir rebondir quand les modes changent. 10
L’amélioration des liens entre les professionnels : • Ce n’est pas dans les mentalités, tout va bien comme ça, un artisan n’a pas l’âme d’un chef d’entreprise avec plusieurs salarié sinon, il crée une société. De plus, des réseaux informels sont déjà constitués et les carnets de commandes sont bien remplis, ce qui n’incite pas à rencontrer les autres (réponse très fréquente) • Il est difficile de créer des liens entre les artisans car la méfiance règne et les artisans sont souvent des concurrents, notamment sur les marchés publics locaux. • Un site d’échange et d’informations • L’organisation d’un événement qui amènerait les professionnels à se rencontrer physiquement et régulièrement. • Organisation de visites sur les meubles ou la charpente douglas pour que les artisans se rencontrent et discutent aussi des possibilités du douglas, ainsi, nous n'aurions pas l’impression de perdre notre temps en réunion stérile. • Diffuser un annuaire des professionnels • Créer une association ou un groupement d’achat (sur le modèle alsacien) qui permettrait aux petits artisans d’acquérir des lots de bois importants. Les mesures à prendre pour dynamiser la filière et encourager les investissements : • Le manque de dynamisme de la filière va de paire avec le manque de dynamisme du territoire. Toute la région et tous les secteurs d’activités sont concernés. • Faire baisser les charges (très fréquent) • Que les pouvoirs publics montrent l’exemple en commandant des réalisations bois et en sollicitant les artisans locaux. • Des aides financières pour l’achat de petits matériels, des exonérations de charges à l’embauche, des aides publiques pour étaler les investissements. • Simplifier les relations avec les administrations, il y a trop de paperasserie. • Ne pas rajouter de difficultés à ce métier déjà pas facile en évitant de changer les normes de sécurité qui deviennent inapplicable pour les petits artisans. • Simplifier les procédures pour les aides, être plus réactif. Concernant le Douglas : • Peu d’artisans l’utilisent, et peu approuvent l’enrésinement du parc. Beaucoup déplorent que l’on ne trouve plus de bois de pays de qualité. Certains suggèrent de favoriser la plantation de feuillus à travers des campagnes de promotion. • Pour développer l’utilisation de cette essence, ils suggèrent de convier les artisans à des demi-journées de présentation du douglas durant lesquelles des collègues qui ont fait des essais présenteraient leurs réalisations, les avantages, les inconvénients… Certains artisans suggèrent de: • Travailler en lien avec les architectes et les collectivités pour mettre en avant les atouts du douglas. • Demander aux négociants les raisons pour lesquels ils ne s’intéressent pas au douglas. • De communiquer plus autour du douglas auprès des négociants. • Faire labelliser cette essence ou tout au moins proposer des garanties d’utilisation et de durée dans le temps. 11
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Les clients sont principalement <strong>de</strong>s particuliers situés à proximité <strong>de</strong> l’entreprise (dans un<br />
rayon <strong>de</strong> 30 km), plutôt dans le territoire <strong>du</strong> parc.<br />
Quelques entreprises plus in<strong>du</strong>strielles ont <strong>de</strong>s débouchés internationaux.<br />
Peu d’artisans travaillent avec d’autres professionnels <strong>de</strong> la filière. Les menuisiers <strong>du</strong><br />
bâtiment collaborent avec <strong>de</strong>s maçons et se sentent attachés à la filière <strong>du</strong> bâtiment.<br />
Sont intéressés pour travailler sur d’éventuels projets communs :<br />
2 ébénistes, 7 menuisiers et 5 scieurs sont intéressés pour travailler en commun avec la<br />
condition pour certains que ce soit quand une baisse d’activité se fasse sentir et que cela<br />
permette <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s bénéfices substantiels.<br />
Les menuisiers envisagent le travail en commun comme étant le partage <strong>de</strong> gros chantiers. Ils<br />
ne s’imaginent pas collaborer dans un autre cadre.<br />
3.3. Les attentes<br />
L’avenir <strong>de</strong> l’entreprise :<br />
• 8 entreprises ont déclaré avoir <strong>de</strong>s perspectives <strong>de</strong> développement<br />
• 19 entreprises ont déclarer vouloir maintenir leur activité<br />
• 4 entreprises envisage la fermeture à court ou moyen terme pour cause <strong>de</strong> retraite<br />
Les attentes exprimées :<br />
• 11 entreprises souhaitent être informées <strong>de</strong>s marchés publics locaux.<br />
• 6 entreprises sont intéressées par <strong>de</strong> l’assistance à la conception.<br />
• 11 entreprises sont intéressées par une bourse <strong>de</strong>s matières premières<br />
Les pro<strong>du</strong>its qui seraient à développer sur le <strong>Morvan</strong> :<br />
• Les meubles traditionnels avec un label pour ses pro<strong>du</strong>its<br />
• Le petit mobilier pour les rési<strong>de</strong>nces secondaires<br />
• Les <strong>de</strong>ssins sur les portes traditionnelles.<br />
• Le mobilier extérieur en rondin pour utiliser les résineux <strong>du</strong> <strong>Morvan</strong><br />
• Les abris <strong>de</strong> jardin<br />
• La plaquette et le bois <strong>de</strong> chauffage en récupérant les déchets <strong>de</strong> coupe<br />
• Les volets en douglas, labellisés si possible.<br />
• Des pro<strong>du</strong>its proposés en petites séries pour travailler l’hiver à l’atelier (envisager <strong>de</strong>s<br />
comman<strong>de</strong>s en nombre que les artisans s’engageraient à réaliser chacun dans leur atelier).<br />
• Les constructions bois, mais pas les chalets, insérer <strong>du</strong> bois avec la pierre locale.<br />
• La charpente en douglas, mais le problème, c’est leur mauvaise qualité (nœuds)<br />
• Les stabulations en bois<br />
Il faudrait informer les communes par mailing <strong>de</strong> ce qui peut se faire en douglas, l’essence<br />
locale par excellence. Valoriser le savoir-faire <strong>de</strong> nos entreprises (plaquettes savoir-faire<br />
morvandiaux). Il faut être capable <strong>de</strong> s’engouffrer dans les marchés « à la mo<strong>de</strong> » et pouvoir<br />
rebondir quand les mo<strong>de</strong>s changent.<br />
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