sommaire - Parc naturel régional du Morvan
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La préservation et la valorisation du patrimoine Vis-à-vis de l’enjeu d’affirmation d’une image forte fondée sur la qualité, les patrimoines naturels (dont les paysages) et culturels apparaissent comme des facteurs clés d’attractivité et de différenciation sur lesquels le Parc, l’écomusée du Morvan, les acteurs, les élus et les collectivités doivent s’appuyer pour accompagner le développement de ce “nouveau Morvan”. Ainsi, en matière de patrimoine historique et culturel, il s’agira ici de poursuivre l’action déjà engagée, dans le prolongement du programme européen LEADER + Morvan, « terre de culture et d’échanges », à travers l’action de l’Agence culturelle du Parc. L’accent devra être mis sur la sauvegarde, la connaissance, la transmission, la diffusion et la valorisation du patrimoine culturel vers tous publics. Dans ce cadre, le soutien des actions de l’écomusée du Morvan reste un enjeu majeur pour le territoire. De même, l’engagement du Parc à proposer à la profession agricole et aux sylviculteurs des outils techniques et financiers pour assurer une gestion des espaces conciliant respect de la biodiversité et des paysages et économie contribue à cette dynamique de préservation, fondement de l’action des Parcs naturels régionaux. La mise en réseau des acteurs En matière d’organisation et de mobilisation des acteurs, un des enjeux forts porte, dans un territoire comme le Morvan caractérisé par la faible densité du tissu socioéconomique et des maillages, sur l’organisation professionnelle et la mise en réseau, à stimuler : - au sein d’une même filière, - entre diverses filières, par la recherche de complémentarité et la mise en synergie. 2. Enjeux thématiques et sectoriels Sur chaque champ de savoir-faire et de compétence socio-écconomique du territoire, les six enjeux globaux énoncés ci-dessus se déclinent en un certain nombre d’enjeux thématiques, tels qu’analysés ci-après : L’agriculture, élément essentiel de l’économie et des paysages L’agriculture doit faire face à deux enjeux majeurs que sont la transmission des exploitations agricoles et la valorisation des produits. La vague de retraite dans le monde agricole peut avoir des conséquences désastreuses. Au-delà de l’activité économique qu’elle représente, le maintien et le développement de l’agriculture constituent un enjeu central d’occupation de l’espace pour le maintien des équilibres sociaux, la préservation des paysages, de la biodiversité, de l’eau et, plus généralement, du patrimoine naturel du Morvan. A l’avenir, l’accent doit être mis sur la structuration des producteurs, le développement des démarches de partenariat avec les acteurs existants qui souhaiteraient s’investir pour le développement et la pérennisation des filières morvandelles : coopératives, abattoirs, distributeurs, commerçants, communes et communautés de communes pour les marchés). 46
Il s’agit par conséquent de : développer une agriculture durable en adéquation avec les attentes des consommateurs : valorisation des filières courtes et engagement des agriculteurs dans des démarches de qualité ; diversification des productions agricoles ; développement des productions fermières et des démarches de transformation ; développement des gammes de produits… dynamiser le développement de l’agriculture biologique sur un territoire où elle est bien adaptée et bien implantée et où elle apporte une réponse aux enjeux environnementaux majeurs identifiés par les partenaires. Cette dynamisation, qui s’inscrit dans le partenariat initié entre la CGAB, le SEDARB et le Parc Naturel Régional du Morvan, répond aux objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement en terme de développement de l’agriculture biologique : 6% de la SAU en 2010 et viser 20% en 2020. développer, dans l’activité d’élevage, la finition des femelles, qu’elles soient génisses ou vaches, pour répondre à la demande des consommateurs français. Dans un contexte ou les prix des concentrés (céréales, tourteaux aliments complets), nécessaire pour l’engraissement, sont et seront de plus en plus volatiles, la question est de savoir comment les agriculteurs du territoire peuvent trouver une certaine « autonomie » ou une forme de partenariat avec les céréaliers des territoires limitrophes, pour l’approvisionnement de ces matières premières ; trouver de nouveaux créneaux pour valoriser les avants des carcasses (Pot au feu, bourguignon…) soutenir les projets de diversification et de transformation : miel, plantes médicinales ou aromatiques, transformations laitières, boissons, charcuteries, volailles, porc, poissons, confitures, activités équestres…. Ils contribueront à maintenir un maillage de l’activité agricole sur l’ensemble du territoire et permettront de consolider les organisations de producteurs, d’alimenter le réseau de vente à la ferme et la dynamique de marchés. développer des supports et outils de communication facilitant les démarches de commercialisation et diffusant l’image des produits du territoire jusqu’aux consommateurs, rechercher de nouveaux créneaux de distribution et faciliter l’accès aux produits pour les consommateurs. La gastronomie et le goût, fleurons à consolider Vis-à-vis des attentes du consommateur (authenticité, saveur, qualité), les enjeux que porte la culture et l’activité de la gastronomie et de l’art culinaire en Morvan renvoient à des enjeux de renforcement de l’identité territoriale d’une part, d’éducation au goût (et du goût) d’autre part. La prise en compte de ces enjeux milite en faveur des orientations suivantes : le renforcement du réseau des marchés des produits terroirs, l’organisation d’évènementiels et de manifestations autour de la gastronomie et du goût : journées gourmandes, journées de dégustations, animation dans les restaurants (poésies gourmandes…), Semaine du goût…, le développement de la pratique de menus traditionnels dans les fermes auberges et auprès des restaurateurs, la matérialisation de circuits gourmands, de randonnées gourmandes, … la mise en avant des produits du terroir : les productions identifiées au territoire, à son histoire et sa culture et les autres produits issus des ateliers de diversification, de transformation. 47
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Il s’agit par conséquent de :<br />
développer une agriculture <strong>du</strong>rable en adéquation avec les attentes des consommateurs :<br />
valorisation des filières courtes et engagement des agriculteurs dans des démarches de qualité<br />
; diversification des pro<strong>du</strong>ctions agricoles ; développement des pro<strong>du</strong>ctions fermières et des<br />
démarches de transformation ; développement des gammes de pro<strong>du</strong>its…<br />
dynamiser le développement de l’agriculture biologique sur un territoire où elle est bien adaptée<br />
et bien implantée et où elle apporte une réponse aux enjeux environnementaux majeurs<br />
identifiés par les partenaires. Cette dynamisation, qui s’inscrit dans le partenariat initié entre la<br />
CGAB, le SEDARB et le <strong>Parc</strong> Naturel Régional <strong>du</strong> <strong>Morvan</strong>, répond aux objectifs fixés par le<br />
Grenelle de l’environnement en terme de développement de l’agriculture biologique : 6% de la<br />
SAU en 2010 et viser 20% en 2020.<br />
développer, dans l’activité d’élevage, la finition des femelles, qu’elles soient génisses ou<br />
vaches, pour répondre à la demande des consommateurs français. Dans un contexte ou les<br />
prix des concentrés (céréales, tourteaux aliments complets), nécessaire pour l’engraissement,<br />
sont et seront de plus en plus volatiles, la question est de savoir comment les agriculteurs <strong>du</strong><br />
territoire peuvent trouver une certaine « autonomie » ou une forme de partenariat avec les<br />
céréaliers des territoires limitrophes, pour l’approvisionnement de ces matières premières ;<br />
trouver de nouveaux créneaux pour valoriser les avants des carcasses (Pot au feu,<br />
bourguignon…)<br />
soutenir les projets de diversification et de transformation : miel, plantes médicinales ou<br />
aromatiques, transformations laitières, boissons, charcuteries, volailles, porc, poissons,<br />
confitures, activités équestres…. Ils contribueront à maintenir un maillage de l’activité agricole<br />
sur l’ensemble <strong>du</strong> territoire et permettront de consolider les organisations de pro<strong>du</strong>cteurs,<br />
d’alimenter le réseau de vente à la ferme et la dynamique de marchés.<br />
développer des supports et outils de communication facilitant les démarches de<br />
commercialisation et diffusant l’image des pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong> territoire jusqu’aux consommateurs,<br />
rechercher de nouveaux créneaux de distribution et faciliter l’accès aux pro<strong>du</strong>its pour les<br />
consommateurs.<br />
La gastronomie et le goût, fleurons à consolider<br />
Vis-à-vis des attentes <strong>du</strong> consommateur (authenticité, saveur, qualité), les enjeux que porte la<br />
culture et l’activité de la gastronomie et de l’art culinaire en <strong>Morvan</strong> renvoient à des enjeux de<br />
renforcement de l’identité territoriale d’une part, d’é<strong>du</strong>cation au goût (et <strong>du</strong> goût) d’autre part.<br />
La prise en compte de ces enjeux milite en faveur des orientations suivantes :<br />
le renforcement <strong>du</strong> réseau des marchés des pro<strong>du</strong>its terroirs,<br />
l’organisation d’évènementiels et de manifestations autour de la gastronomie et <strong>du</strong> goût :<br />
journées gourmandes, journées de dégustations, animation dans les restaurants (poésies<br />
gourmandes…), Semaine <strong>du</strong> goût…,<br />
le développement de la pratique de menus traditionnels dans les fermes auberges et auprès<br />
des restaurateurs,<br />
la matérialisation de circuits gourmands, de randonnées gourmandes, …<br />
la mise en avant des pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong> terroir : les pro<strong>du</strong>ctions identifiées au territoire, à son histoire<br />
et sa culture et les autres pro<strong>du</strong>its issus des ateliers de diversification, de transformation.<br />
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