sommaire - Parc naturel régional du Morvan

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14.05.2014 Views

Entre déclin démographique et attractivité émergente Face à l’érosion séculaire et au vieillissement accentué … A l’image de l’espace à dominante rurale de Bourgogne, le territoire de projet est affecté par une baisse démographique continue. Depuis 1901, il a perdu 60 % de ses habitants alors que l’espace rural bourguignon dans son ensemble en perdait « seulement » 40 %. Dans le même temps, Autun, Avallon et la région Bourgogne, après de nombreuses fluctuations, retrouvent en 1999 un niveau de population identique à 1901. Dans ce contexte d’érosion séculaire, la focalisation sur la période récente met en évidence une poursuite du déclin, avec une perte de 1 845 habitants entre 1990 et 1999, soit un retrait de 4 %. Sur la même période, les populations d’Autun, d’Avallon et de l’espace à dominante rurale diminuent respectivement de 7 et 2 %. Amorcée depuis de nombreuses années, la baisse s’est ralentie à partir de 1975 aussi bien à l’échelle du Parc que des villes portes. Le profil général de l’évolution démographique des dernières décennies rend compte de la structure spécifique de la pyramide des âges du territoire du Parc, où les personnes de plus de 60 ans représentent 36 % de la population, contre 27 et 30 % dans les villes-portes et l’espace rural bourguignon (source INSEE). … Une dynamique récente d’attractivité … Toutefois, et bien que la population décroisse et vieillisse, du fait d’un bilan naturel très défavorable et du départ des jeunes, le territoire exerce une certaine attractivité résidentielle. La période récente enregistre l’arrivée de populations résidentes permanentes, composées à la fois de seniors, français et étrangers et de jeunes ménages (ces derniers se fixant en périphérie des villes et des bourgs). Le territoire se révèle en effet attractif pour beaucoup de franciliens et d’européens du Nord (Hollandais principalement). Cette attractivité externe justifie la mise en place d’une politique d’accueil pour gérer l’intégration des nouveaux arrivants et minimiser les conflits potentiels avec la population résidente. De nombreuses initiatives culturelles portées par le milieu associatif contribuent au demeurant à créer du lien social sur le territoire. … Mais des projections qui restent négatives Cependant, malgré cette attractivité résidentielle, les projections démographiques de l’INSEE laissent entrevoir une poursuite de la baisse de population enregistrée depuis de nombreuses décennies : d’ici 2020, le niveau de peuplement devrait diminuer de 6 %, accusant en cela un retrait analogue à celui de l’ensemble de l’espace rural de Bourgogne. Le nombre de jeunes continuera à chuter et les personnes âgées seront plus nombreuses. Le socle d’actifs en retrait Dans ce contexte d’érosion démographique, l’évolution de la population active affiche elle aussi des tendances négatives, analogues à celles de l’espace à dominante rurale de Bourgogne. C’est ainsi que, de 1990 à 1999, le nombre d’actifs ayant un emploi a diminué de 3,2 % (contre – 8,2 % il est vrai pour les villes-portes) et parmi ceux-ci, le nombre d’actifs non salariés a baissé quant à lui de 27,4 %. 14

Entre déclin démographique et attractivité émergente<br />

Face à l’érosion séculaire et au vieillissement accentué …<br />

A l’image de l’espace à dominante rurale de Bourgogne, le territoire de projet est affecté par une<br />

baisse démographique continue. Depuis 1901, il a per<strong>du</strong> 60 % de ses habitants alors que l’espace<br />

rural bourguignon dans son ensemble en perdait « seulement » 40 %. Dans le même temps,<br />

Autun, Avallon et la région Bourgogne, après de nombreuses fluctuations, retrouvent en 1999 un<br />

niveau de population identique à 1901.<br />

Dans ce contexte d’érosion séculaire, la focalisation sur la période récente met en évidence une<br />

poursuite <strong>du</strong> déclin, avec une perte de 1 845 habitants entre 1990 et 1999, soit un retrait de 4 %.<br />

Sur la même période, les populations d’Autun, d’Avallon et de l’espace à dominante rurale<br />

diminuent respectivement de 7 et 2 %. Amorcée depuis de nombreuses années, la baisse s’est<br />

ralentie à partir de 1975 aussi bien à l’échelle <strong>du</strong> <strong>Parc</strong> que des villes portes.<br />

Le profil général de l’évolution démographique des dernières décennies rend compte de la<br />

structure spécifique de la pyramide des âges <strong>du</strong> territoire <strong>du</strong> <strong>Parc</strong>, où les personnes de plus de 60<br />

ans représentent 36 % de la population, contre 27 et 30 % dans les villes-portes et l’espace rural<br />

bourguignon (source INSEE).<br />

… Une dynamique récente d’attractivité …<br />

Toutefois, et bien que la population décroisse et vieillisse, <strong>du</strong> fait d’un bilan <strong>naturel</strong> très<br />

défavorable et <strong>du</strong> départ des jeunes, le territoire exerce une certaine attractivité résidentielle. La<br />

période récente enregistre l’arrivée de populations résidentes permanentes, composées à la fois<br />

de seniors, français et étrangers et de jeunes ménages (ces derniers se fixant en périphérie des<br />

villes et des bourgs).<br />

Le territoire se révèle en effet attractif pour beaucoup de franciliens et d’européens <strong>du</strong> Nord<br />

(Hollandais principalement). Cette attractivité externe justifie la mise en place d’une politique<br />

d’accueil pour gérer l’intégration des nouveaux arrivants et minimiser les conflits potentiels avec la<br />

population résidente. De nombreuses initiatives culturelles portées par le milieu associatif<br />

contribuent au demeurant à créer <strong>du</strong> lien social sur le territoire.<br />

… Mais des projections qui restent négatives<br />

Cependant, malgré cette attractivité résidentielle, les projections démographiques de l’INSEE<br />

laissent entrevoir une poursuite de la baisse de population enregistrée depuis de nombreuses<br />

décennies : d’ici 2020, le niveau de peuplement devrait diminuer de 6 %, accusant en cela un<br />

retrait analogue à celui de l’ensemble de l’espace rural de Bourgogne. Le nombre de jeunes<br />

continuera à chuter et les personnes âgées seront plus nombreuses.<br />

Le socle d’actifs en retrait<br />

Dans ce contexte d’érosion démographique, l’évolution de la population active affiche elle aussi<br />

des tendances négatives, analogues à celles de l’espace à dominante rurale de Bourgogne.<br />

C’est ainsi que, de 1990 à 1999, le nombre d’actifs ayant un emploi a diminué de 3,2 % (contre –<br />

8,2 % il est vrai pour les villes-portes) et parmi ceux-ci, le nombre d’actifs non salariés a baissé<br />

quant à lui de 27,4 %.<br />

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