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souvent sauter hors de l’eau, notamment pour accoucher de ses petits.<br />
Certains poissons, les rémoras, s’accrochent sur les raies <strong>manta</strong> pour profiter d’un transport et pour récupérer<br />
la nourriture délaissée par leur hôte. De nombreux parasites font de même, ce qui oblige les raies à se faire<br />
nettoyer par d’autres poissons (qui mangent leurs parasites) dans certains récifs. Les sauts des raies hors de<br />
l’eau leur permet également à se débarrasser de leurs parasites et des rémoras accrochés.<br />
© Jürgen Freund/ <strong>WWF</strong><br />
Progéniture<br />
La maturité sexuelle est de 5 ans. Les adultes se reproduisent de décembre à avril à moins d’un mètre de la<br />
surface. Pour se reproduire, après une parade amoureuse de vingt à trente minutes pendant laquelle le mâle<br />
nage près de la femelle, la raie <strong>manta</strong> s’accouple abdomen contre abdomen. La fécondation est interne. Les<br />
raies sont ovovivipares, l’œuf fécondé se développe et éclot à l’intérieur du ventre de la mère. Puis, l’embryon<br />
est expulsé lorsque la mère saute hors de la surface. Les raies peuvent donner naissance généralement à un<br />
voire deux petits d’environ 1,2 mètre, après un peu moins d’un an de gestation. Le petit va doubler au cours de<br />
sa première année.<br />
Dans le ventre de leur mère, les petits sont nourris par une sorte de lait qui passe dans le pseudo placenta.<br />
© Jürgen Freund/ <strong>WWF</strong><br />
Menaces<br />
La principale menace est la pêche, qu’elle soit ciblée ou accidentelle.<br />
Les raies <strong>manta</strong> ont une grande valeur sur les marchés commerciaux internationaux, pour la consommation<br />
humaine mais aussi dans la médecine traditionnelle chinoise. En effet, leurs branchies sont particulièrement<br />
recherchés et sont utilisés dans les médicaments asiatiques (notamment pour le traitement du rhume et du<br />
diabète). Les raies <strong>manta</strong> étaient aussi couramment utilisées comme appât pour la pêche au requin, mais la<br />
récente législation a interdit cette utilisation. Elles sont également capturées accidentellement dans les filets de<br />
requins.<br />
Une présence humaine trop importante risque de faire fuir les raies <strong>manta</strong> des zones riches en plancton. Leur<br />
cycle de reproduction est lent, elles sont donc vulnérables à la surpêche.<br />
En revanche, sa présence est un atout touristique non négligeable, comme aux Maldives.<br />
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