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____________________________________ ANTEA ____________________________________<br />
Communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile<br />
Analyse de risque lié à une <strong>pollution</strong> éventuelle – Phase 2 : Investigations<br />
Site des anciennes usines Rousselot à Aubagne (13)<br />
Rapport n° A55321-A<br />
5.1.2 Résultats des investigations<br />
Les analyses en laboratoire mettent en évidence une absence de <strong>pollution</strong><br />
organique (HCT, HAP, BTEX, …) sur les sols et les eaux souterraines, au droit<br />
des points de reconnaissance.<br />
Sur les sols, la présence ponctuelle de plomb a été observée en concentrations<br />
supérieures au bruit de fond géochimique pour des anomalies naturelles modérées<br />
avec des valeurs de 140 mg/kg au droit de S14 et 320 mg/kg au droit de S20.<br />
Par ailleurs, la présence de fraction soluble en concentration supérieure aux<br />
critères d’acceptation en ISDI (4000 mg/kg) a été mise en évidence au droit des<br />
sondages S14, S15 et S22.<br />
Sur les eaux souterraines, des dépassements de la valeur limite de l’annexe 13-1<br />
du code de la santé publique ont été observés pour le manganèse au droit des<br />
ouvrages Pz1 (amont) et Pz3 (aval) ainsi que pour le nickel au droit du piézomètre<br />
Pz3 (aval).<br />
La présence de strontium a également été mise en évidence sur l’ensemble des<br />
ouvrages à des concentrations comprises entre 710 et 2200 µg/l. Il n’existe pas de<br />
valeurs de référence pour ce paramètre.<br />
5.2 Recommandations<br />
5.2.1 Risques sanitaires<br />
Le schéma conceptuel du site présenté figure 5 illustre la qualité des milieux<br />
souterrains (eau et sol) suite au diagnostic environnemental ainsi que les voies<br />
d’exposition retenus.<br />
En absence de <strong>pollution</strong> organique, le risque sanitaire par inhalation de vapeurs<br />
issue des sols ou des eaux souterraines est négligeable.<br />
La mobilité du plomb dans le sol est très faible, il a ainsi tendance à s'accumuler<br />
dans les horizons de surface. Dans l'atmosphère, on retrouve principalement le<br />
plomb sous forme particulaire. Les principales formes du plomb dans l'air sont des<br />
carbonates, des oxycarbonates, des oxydes et des sulfates.<br />
La principale voie d’absorption pour l’homme est digestive. Les sources sont<br />
constituées par les aliments (le lait, l’eau, les boissons) et également les écailles<br />
de peinture et les poussières présentes dans le sol ingérées particulièrement par les<br />
jeunes enfants (2 à 3 ans) par portage main-bouche.<br />
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