22-09-0381 - Ordre des ingénieurs du Québec
22-09-0381 - Ordre des ingénieurs du Québec
22-09-0381 - Ordre des ingénieurs du Québec
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>22</strong>-<strong>09</strong>-<strong>0381</strong> PAGE : 9<br />
rappelé que, dans sa décision, le Conseil de discipline de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>ingénieurs</strong> avait<br />
imposé à l’intimé un total de 10 000 $ d’amen<strong>des</strong> uniquement fondées sur les<br />
infractions commises par l’intimé relativement à l’article 114 <strong>du</strong> Code <strong>des</strong> professions.<br />
[36] Le procureur de la plaignante a rappelé qu’en dépit de la plainte qui fut a<br />
déposée dans le dossier n o <strong>22</strong>-08-0362, de l’imposition d’amen<strong>des</strong> totalisant 12 000 $ et<br />
de l’ordonnance de radiation provisoire, l’intimé a continué à paralyser l’enquête de la<br />
syndic adjointe.<br />
[37] Le procureur de la plaignante a souligné que l’intimé a paralysé l’enquête de la<br />
syndic adjointe pendant une période de deux (2) ans et quatre (4) mois, si on<br />
considérait le point de départ et la demande initiale formulée par la plaignante le<br />
6 décembre 2007.<br />
[38] Il considère que l’intimé a paralysé l’enquête pendant une période d’un (1) an, si<br />
le calcul débute le 2 avril 20<strong>09</strong>, soit à compter <strong>du</strong> jugement de la Cour <strong>du</strong> <strong>Québec</strong><br />
autorisant l’intimé à avoir accès aux documents saisis par Revenu <strong>Québec</strong>.<br />
[39] Pour lui, l’intimé a également paralysé l’enquête de la syndic adjointe pendant<br />
une période de dix (10) mois, si le calcul <strong>des</strong> délais débute le 3 juin 20<strong>09</strong>, soit la date à<br />
laquelle l’intimé a souscrit son engagement devant le Conseil de discipline, jusqu’au<br />
moment où il s’est effectivement ren<strong>du</strong> à <strong>Québec</strong> le 2 avril 2010.<br />
[40] Pour le procureur de la plaignante, la <strong>du</strong>rée de l’inaction de l’intimé doit être<br />
considérée sérieusement. Son comportement justifie donc une période de radiation<br />
assez longue qui a été fixée, conjointement par les parties, à huit (8) mois, avant d’être