02.05.2014 Views

REVUE SPIRITE 1862 - O Consolador

REVUE SPIRITE 1862 - O Consolador

REVUE SPIRITE 1862 - O Consolador

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

- 143 -<br />

se heurter, parce que leurs solutions laissent toujours une question<br />

irrésolue et qu'on peut toujours demander le pourquoi du parce que.<br />

Admettez la préexistence de l'âme et le développement antérieur, et tout<br />

s'explique de la manière la plus naturelle. Avec ce principe vous<br />

remontez à la cause et à la source de tout.<br />

1. (Au guide spirituel du médium.) Voudriez-vous nous dire si nous<br />

pouvons évoquer l'Esprit de l'enfant dont il vient d'être question ? - R.<br />

Oui ; je le conduirai, car il est souffrant. Que son apparition parmi vous<br />

serve d'exemple et soit une leçon.<br />

2. (A Maximilien.) Vous rendez-vous bien compte de votre situation ?<br />

- R. Je ne sais encore bien définir où je suis ; j'ai comme un voile sombre<br />

devant moi ; je parle et je ne sais comment on m'entend et comment je<br />

parle. Cependant ce qui était obscur encore tout à l'heure, je le vois ; je<br />

souffrais, et depuis une seconde je me sens soulagé.<br />

3. Vous rappelez-vous bien les circonstances de votre mort ? - R. Elles<br />

me semblent bien vagues ; je sais que je me suicidais sans cause.<br />

Pourtant, poète dans une autre incarnation, j'avais comme une intuition<br />

de ma vie passée ; je me créais des rêves, des chimères ; enfin j'aimais.<br />

4. Comment avez-vous pu être conduit à cette extrémité ? - R. Je viens<br />

de répondre.<br />

5. Il est singulier qu'un enfant de douze ans soit conduit au suicide,<br />

surtout pour un motif comme celui qui vous y a poussé ? - R. Vous êtes<br />

étranges ! Ne vous ai-je point dit que, poète dans une autre incarnation,<br />

mes facultés étaient restées plus larges et plus développées que chez un<br />

autre ? Oh ! encore dans la nuit où je suis à cette heure, je vois passer<br />

cette sylphide de mes rêves sur terre, et c'est là la peine que Dieu<br />

m'inflige de la voir belle et légère toujours, passer devant moi, ivre de<br />

folie et d'amour, je veux m'élancer… mais hélas ! je suis comme rivé à<br />

un anneau de fer… J'appelle… mais c'est est en vain ; elle ne retourne<br />

même pas la tête… Oh ! alors que je souffre !<br />

6. Pouvez-vous vous rendre compte de la sensation que vous avez<br />

éprouvée quand vous vous êtes reconnu dans le monde des Esprits ? - R.<br />

Oh ! oui ; maintenant que je suis en rapport avec vous. Mon corps restait<br />

là, inerte et froid, et moi je planais autour ; je pleurais des larmes<br />

chaudes. Vous êtes étonnés, vous, des pleurs d'une âme. Ah ! qu'elles<br />

sont chaudes et brûlantes ! Oui je pleurais, je venais de reconnaître<br />

l'énormité de ma faute et la grandeur de Dieu !… Et pourtant, j'étais<br />

incertain de ma mort ; je croyais que mes yeux allaient

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!