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REVUE SPIRITE 1863 - O Consolador

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draient. De ce moment l'obsession prit un autre caractère : l'Esprit<br />

s'emparait complètement du plus jeune enfant, âgé de quatorze ans, le<br />

réduisait à l'état de catalepsie, et, par sa bouche, sollicitait encore des<br />

entretiens, donnait des ordres, proférait des menaces. Nous avons<br />

conseillé le mutisme le plus absolu ; il fut rigoureusement observé. Les<br />

parents se livraient à la prière et venaient chercher l'un de nous pour les<br />

assister ; le recueillement et la force de volonté nous en ont toujours<br />

rendus maîtres en peu de minutes.<br />

« Aujourd'hui tout est à peu près cessé. Nous espérons que, dans la<br />

maison, l'ordre succédera au désordre. Loin de se dégoûter du<br />

Spiritisme, on y croit plus que jamais, mais on y croit plus<br />

sérieusement ; on en comprend maintenant le but et les conséquences<br />

morales. Tous comprennent qu'ils ont reçu une leçon ; quelques-uns une<br />

punition, peut-être méritée. »<br />

Cet exemple prouve une fois de plus l'inconvénient de se livrer aux<br />

évocations sans connaissance de cause et sans but sérieux. Grâce aux<br />

conseils de l'expérience que ces personnes ont bien voulu écouter, elles<br />

ont pu se débarrasser d'un ennemi peut-être redoutable.<br />

Il en ressort un autre enseignement non moins important. Aux yeux de<br />

gens étrangers à la science spirite, ce jeune garçon eût passé pour fou ;<br />

on n'aurait pas manqué de lui appliquer un traitement en conséquence,<br />

qui eût peut-être développé une folie réelle ; par les soins d'un médecin<br />

spirite, le mal, attaqué dans sa véritable cause, n'a eu aucune suite.<br />

Il n'en a pas été de même dans le fait suivant. Un monsieur de notre<br />

connaissance, qui habite une ville de province assez réfractaire aux idées<br />

spirites, fut pris subitement d'une sorte de délire dans lequel il dit des<br />

choses absurdes. Comme il s'occupait de Spiritisme, tout naturellement<br />

il parla des Esprits. Son entourage effrayé, sans approfondir la chose,<br />

n'eut rien de plus pressé que d'appeler des médecins, qui le déclarèrent<br />

atteint de folie, à la grande satisfaction des ennemis du Spiritisme, et<br />

l'on parlait déjà de le mettre dans une maison de santé. Ce que nous<br />

avons appris des circonstances de cet événement prouve que ce<br />

monsieur s'est trouvé sous l'empire d'une subjugation subite<br />

momentanée, favorisée peut-être par certaines dispositions physiques.<br />

C'est la pensée qui lui vint ; il nous en écrivit, et nous lui répondîmes<br />

dans ce sens ; malheureusement notre lettre ne lui parvint pas à temps,<br />

et il n'en eut connaissance que beaucoup plus tard. « Il est très fâcheux,<br />

nous dit-il depuis, que je n'aie pas reçu votre consolante lettre ; à ce<br />

moment elle m'eût fait un bien immense en me confirmant dans la<br />

pensée que j'étais le jouet d'une obsession, ce qui m'eût tranquil-

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